|
|
|
|
|
|
|
Le Sukra 26 Fambir 1511 à 12h28
|
|
|
| Voici le récit des combats d'Arameth, conté par Antiorn, Artiste du Luth:
Le but du rituel d'Arameth était à prime abord de pallier aux défenses déclinantes des villes de poussière.
Le Limonaire a mis au point un rituel visant à faire durer et à projeter dans le temps et l'espace le chant d'un barde afin de repousser les ennemis de la ville. Le travail a été basé sur les mystères stables du sort de Résistance majeure, le seul sort connu qui puisse perdurer de la manière espérée pour ce projet. La puissance nécessaire était telle qu'il nous a fallu notre meilleur chimériste, assisté de plusieurs mages en soutien. L'effet escompté, par contre, a été autre...
L'esprit d'Arameth a saisi le chant. Son intention. Et nous avons compri que nous pouvions l'enjoindre à se défendre contre le Tark'Nal, ce que les autres villes ne faisaient que trop tard, le percevant comme d'origine Nemen et non comme une menace. Nous avons contacté Syrtaï'Nhyvurtayag Varoga et elle a affirmé pouvoir stabiliser le rituel et s'en servir pour défaire notre ennemi à tous. Nous avons ensuite appelé l'émanation de Loïa à nous et avertis les autres factions.
Syrtaï a oblitéré la fin du rituel, nous forçant à le répéter sans cesse et a utiliser l'énergie développée pour ancrer le Tark'Nal dans la réalité. Pour ce faire, elle a mis en place ce qu'elle a appelé une conjonction de trames. Je dois avouer que les implications de ce terme m'échappent... Elle croyait ainsi pouvoir atteindre Loïa à travers sa créature.
Le Tark'Nal a donc été ancré dans la réalité et les combats se sont engagés dans les faubourgs de la Perle. Mais trop tard. La corruption gagnait déjà Arameth... mais autrement. La première effluve incarnée à apparaître aurait dû s'incarner de par l'âme de la cité. Mais l'âme d'Arameth était intacte. Quelque chose d'autre est intervenu. Une variable encore inconnue.
Citation :La, Syrtaï affirma:
Visiblement, cette Effluve imprime un effet de subduction sur lâ corruption mêlée de puissance que le Tark'nal envoye vers lâ cité. Arâmeth se corrompt, mâis les effluves ne s'incârnent pâs âlors qu'elles l'âurâient du depuis longtemps.
Ce qui â envâhi ou â créé l'Effluve empêche lâ destruction de toute vie dâns lâ cité.
Elle freine l'âppârition des effluves incârnées semblâbles a celles âppârues dâns les cités perverties.
Le souci est qu'elle renvoie l'énergie vers le Tark'nal, effectuânt de fâit une corrélâtion invâsive.
Le Tark'nâl ne peut mourir câr il est dâns une situâtion stâbilisée.
Un lien a double sens existe entre cette effluve et lâ créâture de Loïa.
Le lien fut coupé à l'aide du Poinçon. Un instant les confrères ont eu le choix de laisser Loïa s'enfuir et sauver Arameth de la corruption. Mais nous avons décidé d'en finir avec lui. Ou au moins l'essayer.
Le Tark'Nal a été détruit. Arameth s'est retrouvé scarifiée de corruption ne s'étant pas incarnée. L'Effluve majeure est restée dans les faubourgs, stoppant i'incarnation de la corruption n'Arameth. Sa destruction signifierait la mort de la Perle et de ses habitants. Syrtaï est tombée dans un coma à la suite duquel elle disparut pour rejoidnre un pillier et l'effluve a disparu de la ville suite à une tentative de communication avec elle.
Il nous reste des questions. Le Tark'Nal a-t-li réellement été détruit ? Loïa a-t-li été vaincu pour de bon ? Qui est ce mystérieux inconnu étant intervenu ? Syrtaï se remettra-t-elle de son combat contre Loïa ? Comment sauver Arameth de sa corruption ?
Nous cherchons des réponses depuis. Votre annonce nous a donc mené ici. Car si vos fileuses de trames entrent en stase, c'est que nous avons probablement falli la où nous avons cru vaincre au moins partiellement. Entrent-elles en stase parce qu'elles ressentent les effets de la corruption et c'est là leur seul moyen de s'en prémunir ?
Médecin et Alchimiste au service de Grior | |
|
|
|
|
|
Le Luang 28 Fambir 1511 à 18h17
|
|
|
| Voici les premières réponses de la Judicatrice:
Citation :Merci pour vos réponses.
Et pour vos questions.
Nous prenons connaissance avec surprise de certains faits, et nous vous assurons de notre plus complète empathie face aux problèmes que vous rencontrez et avez rencontré.
Je vais tentes de vous apporter moi aussi quelques réponses.
Ses paroles adressées aux Haut-Rêvants :
Citation :Notre civilisation n'est en aucun cas en train de choir.
Notre peuple a été mis en stase temporelle. Cela est un fait sans doute troublant pour vous, mais cela ne constitue pas pour nous un souci majeur d'ordre à détruire notre civilisation.
Les Nemens de la surface ne sont pas concernés, tous comme nous autres qui vivions dans les trois premiers étages.
La cité d'Ulmendya protège notre peuple, et notre peuple reviendra parmi nous une fois nos soucis actuels résolus.
Votre aptitude à accéder à ce que vous nommez le Second Monde nous est relativement inconnue.
Incompréhensible en partie.
Néanmoins, nous ne pouvons nier sa réalité.
Nous serions heureux d'avoir plus de détails sur ce rêve (c’est-à-dire le Rêve troublant et éprouvant de Rhona Neira) et nous vous aiderons si cela est possible à le comprendre..
Sa réponse au récit d’Antiorn :
Citation :Ce qui s'est passé à Arameth est d'une gravité sans nom...
Je vais tenter de répondre à vos justes interrogations.
Le Tark'Nal a été détruit. Cela est certain.
Loïa est lui aussi en stase temporelle. C'est cette stase qui a provoqué par effet retour celle de notre peuple qu'il avait contaminé.
En réalité, la Vahandra qui vous a aidé a fait un choix difficile mais nécessaire : pour vaincre Loïa, elle devait le mettre en stase.
Et pour se faire, elle savait qu'elle condamnait au même sort tous les Nemens déjà infectés par le Hal - ce que vous nommes les effluves - qui rongeait Loïa.
Alors, Loïa est-il vaincu pour de bon ?
Non.
Si nous libérons notre peuple de sa stase, nous libérerons aussi Loïa.
Il nous faudra donc trouver un moyen de le sauver - ou de le détruire - avant de libérer notre peuple...
Le mystérieux inconnu qui est intervenu à Arameth nous est... familier autant qu'inconnu.
Nous avons perçu une présence depuis des siècles.
Une présence étrangère. Simplement... étrangère.
Nous ne savons ni où elle est, ni ce qu'elle est.
Nous en connaissons certaines manifestations, nous en supposons d'autres.
Nous ne vous en dirons pas plus, car ce sont ceux de notre peuple qui sont en stase qui en savaient plus.
Malheureusement, une grande partie de nos connaissances est enfouie dans Ulmendeya avec notre peuple...
La Vahandra se remettra de son combat.
Elle seule saura quand revenir.
Pour ce qui est de sauver votre cité, ainsi que les autres, le souci est lié aux Effluves, donc aussi à Loïa et à nous.
Si nous résolvons un problème, les autres seront résolus de même...
Médecin et Alchimiste au service de Grior | |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le Dhiwara 6 Marigar 1511 à 00h39
|
|
|
| La réponse de la judicatrice :
Effectivement, Loïa est toujours au même endroit, près de l'antique cité de Rastryghen.
cette cité fut autrefois une splendeur, mais elle a été détruite voilà fort longtemps...
Le p'khenS'sarkh a établi une véritable forteresse dans le puits qui est resté là où se situait la cité.
Sur ses ruines enfouies, ses armées vivent et prospèrent.
En un certain sens, Rastryghen est l'Ulmendya des troupes du p'KhenS'sarkh.
C'est une cité imprenable, vous le savez déjà si certains d'entre vous ont eu la chance d'en pénétrer les premières défenses.
Nos troupes sont réduites, et nous ne pouvons pas, nous non plus, mener une action massive pour aller détruire Loïa là où il se trouve.
Par contre, il est effectivement envisageable de comprendre comment éradiquer la menace qu'il représente une fois pour toute en prenant contact avec cette Kysall.
Elle connait parfaitement leur civilisation, Rastryghen, et saurait nous aider.
Encore faut-il qu'elle le veuille. Ou la convaincre.
Pour notre part, nous n'avons aucun moyen de la contacter...
Pour les races natives, et les Vortex, nous avons des données contradictoires.
Ils se terrent dans les sous-sols.
Le roi n'a pas été revu.
Nous croyons que ce qui est advenu à la suite des évènements d'Arameth, la rupture de réalité consécutive à votre rituel, leur fait peur. Ou en tous cas, les inquiètent suffisamment pour qu'ils se soient réfugiés en sécurité.
Syfaria vit une phase assez paisible... car tous les peuples, rejetons compris, ont peur de ce qui est advenu.
Pour ce qui est du Rêve.
Ce que vous nous dites confirme certaines de nos études.
Le Second monde est réel.
Nous pensons depuis longtemps, en termes simples, que trois réalités coexistent.
Ce que les neldas nomment le monde du mensonge : Syfaria.
Le second monde.
Ce qui se trouve au delà de la mort...
Nous pensons que ces trois pans de réalité sont liés.
Et ce qu'a fait Flymeur, cette bulle de réalité à la jonction de deux de ces réalités, en est une preuve suffisante pour que nous ayons accepté cette structure.
Chacune de ces réalités a ses règles. Ses imbrications. Ses conséquences.
et... ses habitants.
Le second monde n'échappe pas, pour nous, à cette règle.
Ce qu'a rencontré votre Gardienne des Préceptes est donc sans nul doute l'un de ces habitants.
Nous n'avons pas accès au Second monde.
Ni à ce qui se trouve au delà de la mort. Car bien que notre longévité soit infinie, lorsque nous mourrons nous n'en revenons pas.
Nous ne connaissons donc rien de concret sur tout cela.
Vos peuples y ont accès... et les informations recueillies depuis six siècles nous ont permis de commencer à voir le schéma global.
Tout est lié. Relié.
Entre ces trois pans de réalité existe ce que nous nommons parfois l'interstice.
L'entre-monde.
Certains d'entre vous y ont eu aussi accès.
Les âmes défuntes des anciens ennemis des eduens y résident... entre autre chose.
Nous considérons que le second monde ne subit aucune altération temporelle.
Il est donc probable que votre Rêvante ait perçu une portion de temps et d'espace cloisonnée.
Ce que vous décrivez correspond à une guerre vécue.
Mais pas par les nemens. Pas sur ce monde.
Pas nos ancêtres. Les eduens.
et en un monde qui est au delà de nos trois réalités...
Syndal
Songeur au service de Furm
| |
|
|
|
|
|
Le Luang 14 Marigar 1511 à 16h26
|
|
|
| Quelques réponses de la Judicatrice à nos questions sur les autres mondes, à savoir s'il y en a au-delà de l'interstice, et si les autres factions connaissent un "Second Monde" à leur façon.
Citation :Ce que vous nommez le Néant est sans doute ce que nous nommons l'interstice.
Le lien entre les mondes. Un non lieu. Une non réalité. Un liant.
Peu importe son nom, je pense que vous saisissez son importançe.
La possibilité d'autres mondes ?
Je ne comprends pas cette notion.
Notre réalité est composée d'une structure maintenant à peu près correctement définie, après des millénaires d'errance.
Nous comprenons mieux les tenants et aboutissants de ce qu'est Syfaria dans son ensemble.
Si par autres mondes, vous évoquez autre chose que le monde du rêve ou le monde des morts dans cette structure, la réponse est non.
Si vous évoquez ce qui se trouve au delà de l'interstice qui nous englobe... nous n'en savons rien, si ce n'est que l'interstice est comme une gangue autour de nous, et qu'il nous est impossible de deviner s'il y a quelque chose au delà...
Pour répondre sur les Eduens, nous n'avons aucun souvenir, aucune relique, aucune archive.
Des recherches ont été faites, bien entendu.
Mais nous n'avons jamais rien trouvé d'utile ou de compréhensible...
Un équivalent du Rêve pour les autres factions ?
Sous une autre forme, avec un autre but, une autre fonction alors... oui, c'est une idée séduisante.
Je n'en sais pas plus néanmoins, et si l'idée est belle cela ne signifie pas qu'elle put être utile.
Je ne peux vous aider sur ce point.
Médecin et Alchimiste au service de Grior | |
|
|
|
|
|
Le Julung 24 Marigar 1511 à 18h22
|
|
|
| Paroles de la Judicatrice:
Citation :La corruption est un nom impropre. Je vais tenter de vous expliquer pourquoi.
Les effluves sont une émanation du S'sarkh.
Elles sont indétectables à l'œil nu ou par quelque moyen naturel que ce soit, mais ceux qui peuvent voir la trame ont la capacité de contempler leurs effets sur les méandres.
Les effluves s'insinuent dans la trame de réalité, de manière intime au demeurant.
Mais l'île baigne dans les effluves.
Le S'sarkh est gigantesque, et les eaux dans lesquelles il se trouve s'imprègnent de sa présence.
Les effluves se sont répandues dans l'air.
Elles sont omniprésentes.
Plus concentrées aux abords du S'sarkh, mais elles gardent leur potentiel destructeur où que l'on se trouve.
Tout corps vivant peut être affecté par les effluves.
S'insinuant dans les chairs, elles en modifient la structure, s'amalgament et font apparaitre des filaments, puis des cristaux qui provoquent douleurs et folie dans les cas extrêmes.
Le processus est en général lent.
Mais certaines créatures, certaines situations, accélèrent le processus.
Il est extrêmement complexe, les effluves modifiant la trame de manière subtile, mais en profondeur.
Notre peuple, comme certaines autres exceptions natives, était immunisé aux effluves.
Cela est lié à notre nature. A notre lien à la trame.
Par l'intermédiaire de Loïa, nous avons été contaminé et rendus sensibles aux effets des effluves, qui ont eu sur la plupart d'entre nous une activation très rapide...
Je vous disais au début que le terme de corruption était impropre.
En effet, ce mot signifie souvent une volonté, une intelligence, une morale ou une finalité intrinsèque.
Il n'y a rien de tout cela derrière les effluves et leurs effets...
Paroles après lesquelles les deux délégations de Poussiéreux semblent avoir épuisé leurs questions.
Médecin et Alchimiste au service de Grior | |
|
|
|
|
|
|