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Les Causeries du Désordre

Révélations de la Judicatrice sur les derniers évènements

Obtenues par un Confrère au profit de toute la Poussière
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Sujet lancé par Tchik
Le 16-03-1511 à 00h44
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Posté par Thosen Noril,
Le 25-03-1511 à 00h36
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Tchik

Le Merakih 16 Marigar 1511 à 00h44

 
La Confrérie ne s'endort pas.
Et les manoeuvres se poursuivent.

Un Confrère a rencontré la Judicatrice.
Pour rappel, la Judicatrice est la Nemen chargée de la gestion de la Cité Puits. Ulmendya.
Le Confrère en question est Antiorn, ancien Chambellan et désormais barde Symbiosé. Il était un des principaux rouages du Rituel contre le Tark'nal. C'est l'un des membres Symbiosés les plus vivaces -par l'esprit- de nos voisins préférés.

Le Confrère Antiorn m'a délivré mot pour mot les révélations que lui a fait la Judicatrice.
En voici la teneur.


Citation :
Des Nemens

Le peuple Nemen le sait. Les poussiéreux doivent l'apprendre ou le confirmer. Je le répète donc.
Nous sommes entrés en phases stationnaire.
Nous ne sommes plus que 12147 Nemens conscients.
Nous avons établi des rotations plus rapides afin d'assurer la continuité de nos activités extérieures & le ravitaillement.
La cité est parfaitement viable.

En clair, nous ne risquons rien à Ulmendya.
Nous nous efforçons de déterminer un protocole d'accès aux Vahandras en stase.
Celle qui est décédée n'a pas pour l'instant pu être contactée...

Notre civilisation n'est en aucun cas en train de choir.
Notre peuple a été mis en stase temporelle. Cela est un fait sans doute troublant pour vous, mais cela ne constitue pas pour nous un souci majeur d'ordre à détruire notre civilisation.
Les Nemens de la surface ne sont pas concernés, tous comme nous autres qui vivions dans les trois premiers étages.
La cité d'Ulmendya protège notre peuple, et notre peuple reviendra parmi nous une fois nos soucis actuels résolus.



Citation :
De ce qui s'est passé à Arameth

Ce qui s'est passé à Arameth est d'une gravité sans nom...
Je vais tenter de répondre à vos justes interrogations.

Le Tark'Nal a été détruit. Cela est certain.
Loïa est lui aussi en stase temporelle. C'est cette stase qui a provoqué par effet retour celle de notre peuple qu'il avait contaminé.
En réalité, la Vahandra qui vous a aidé a fait un choix difficile mais nécessaire : pour vaincre Loïa, elle devait le mettre en stase.
Et pour se faire, elle savait qu'elle condamnait au même sort tous les Nemens déjà infectés par le Mal - ce que vous nommez les effluves - qui rongeait Loïa.
Alors, Loïa est-il vaincu pour de bon ?
Non.
Si nous libérons notre peuple de sa stase, nous libérerons aussi Loïa.
Il nous faudra donc trouver un moyen de le sauver - ou de le détruire - avant de libérer notre peuple...

Le mystérieux inconnu qui est intervenu à Arameth nous est... familier autant qu'inconnu.
Nous avons perçu une présence depuis des siècles.
Une présence étrangère. Simplement... étrangère.
Nous ne savons ni où elle est, ni ce qu'elle est.
Nous en connaissons certaines manifestations, nous en supposons d'autres.
Nous ne vous en dirons pas plus, car ce sont ceux de notre peuple qui sont en stase qui en savaient plus.
Malheureusement, une grande partie de nos connaissances est enfouie dans Ulmendya avec notre peuple...


La Vahandra se remettra de son combat.
Elle seule saura quand revenir.
Pour ce qui est de sauver votre cité, ainsi que les autres, le souci est lié aux Effluves, donc aussi à Loïa et à nous.
Si nous résolvons un problème, les autres seront résolus de même...



Citation :
De Loïa et des races natives

Loïa est toujours au même endroit, près de l'antique cité de Rastryghën.
Cette cité fut autrefois une splendeur, mais elle a été détruite voilà fort longtemps...
Le P'khenS'sarkh a établi une véritable forteresse dans le puits qui est resté là où se situait la cité.
Sur ses ruines enfouies, ses armées vivent et prospèrent.
En un certain sens, Rastryghën est l'Ulmendya des troupes du P'KhenS'sarkh.
C'est une cité imprenable, vous le savez déjà si certains d'entre vous ont eu la chance d'en pénétrer les premières défenses.
Nos troupes sont réduites, et nous ne pouvons pas, nous non plus, mener une action massive pour aller détruire Loïa là où il se trouve.

Pour les races natives, et les Vortex, nous avons des données contradictoires.
Ils se terrent dans les sous-sols.
Le roi n'a pas été revu.
Nous croyons que ce qui est advenu à la suite des évènements d'Arameth, la rupture de réalité consécutive à votre rituel, leur fait peur. Ou en tous cas, les inquiètent suffisamment pour qu'ils se soient réfugiés en sécurité.
Syfaria vit une phase assez paisible... car tous les peuples, rejetons compris, ont peur de ce qui est advenu.



Citation :
Des mondes

Pour ce qui est du Rêve.
Ce que vous nous dites confirme certaines de nos études.
Le Second Monde est réel.
Nous pensons depuis longtemps, en termes simples, que trois réalités coexistent.
Ce que les Neldas nomment le Monde du mensonge : Syfaria.
Le second Monde.
Ce qui se trouve au delà de la mort...

Nous pensons que ces trois pans de réalité sont liés.
Et ce qu'a fait Flymeur, cette bulle de réalité à la jonction de deux de ces réalités, en est une preuve suffisante pour que nous ayons accepté cette structure.
Chacune de ces réalités a ses règles. Ses imbrications. Ses conséquences.
Et... ses habitants.
Le second Monde n'échappe pas, pour nous, à cette règle.
Ce qu'a rencontré votre Gardienne des Préceptes est donc sans nul doute l'un de ces habitants.

Nous n'avons pas accès au Second Monde.
Ni à ce qui se trouve au delà de la mort. Car bien que notre longévité soit infinie, lorsque nous mourrons nous n'en revenons pas.
Nous ne connaissons donc rien de concret sur tout cela.
Vos peuples y ont accès... et les informations recueillies depuis six siècles nous ont permis de commencer à voir le schéma global.
Tout est lié. Relié.
Entre ces trois pans de réalité existe ce que nous nommons parfois l'interstice.
L'entre-monde.
Certains d'entre vous y ont eu aussi accès.
Les âmes défuntes des anciens ennemis des Eduens y résident... entre autre chose.

Nous considérons que le second monde ne subit aucune altération temporelle.
Il est donc probable que votre Rêvante ait perçu une portion de temps et d'espace cloisonnée.
Ce que vous décrivez correspond à une guerre vécue.
Mais pas par les Nemens. Pas sur ce Monde.

Par nos ancêtres. Les Eduens.
Et en un monde qui est au delà de nos trois réalités...



Je ne sais point trop pourquoi il m'a choisi pour transmettre ces pensées.
Peut être pense t-il que je serais plus à l'écoute que d'autre à ce genre de message.
Ou plus malléable dans l'optique du grand plan de Collaboration que la Confrérie a lancé.
En tout cas, il paraît convaincu par mon intégrité professionnelle.

Je vous invite cependant à faire fi des intentions de la Confrérie. Nous pouvons désormais être sûr que ces gestes "gratuits" font partie de leur politique et il n'y a donc rien à débattre. Du moins rien qui n'ait déjà été dit. L'énergie qu'ils déploient devrait toutefois être une source d'inspiration.


Sur ce Fil de Pensée, concentrons nous sur les informations de la Judicatrice.
Absorbez tout cela tranquillement, lentement, délicatement.
N'hésitez pas à poser des questions et à soulever les quelques zones d'ombres qui apparaissent dans ces discours. Il se peut que tous nos esprits additionnés nous parvenions à combler certains vides.
Car n'en doutez pas : les paroles de la Judicatrice cachent encore d'autres sens.
Hors ce sont de ces sens que découleront les recherches que nous devons mener.
Nous tous, Symbiosés.



Interrupteur Enclenché!

 
Kabumi Nius

Le Merakih 16 Marigar 1511 à 01h33

 
Arameth n'aurait-elle pas peur, elle non plus?
Je ne sais comment prendre toutes ces informations, tellement de zones me paraissent encore floues, j'ai manqué tellement de choses...
Mais en temps que symbiosé je considère qu'il est de mon devoir de participer à la vie politique de ma nation, et de me faire le relais de mes frères, symbiosés ou non, sur les courants de pensées.
Alors du peu que je comprenne, et corrigez-moi s'il le faut, mais Arameth serait indécise devant la situation actuelle, et craindrait une nouvelle menace, ce qui expliquerait ses gestes de conciliation et de paix qu'elle nous envoie dernièrement.

J'avoue que je ne suis pas pour m'allier aux confrères, mais une entente serait peut-être une garantie de sécurité face aux forces en présence sur l'Ile, non? Renforcer les liens de sortes que nous poussiéreux, même sans nous apprécier, puissions opposer un front unie à tous ceux qui veulent nous chasser de Syfaria sans nous offrir de salut.

Enfin j'espère que ceux qui comprenne mieux que moi ce qui est içi annoncé, pourront trouver des débuts de solutions à la situation précaire dans laquelle vit notre peuple


*** Kabumi Nihili Nius ***

 
Tchik

Le Merakih 16 Marigar 1511 à 01h46

 
Comme je viens de le dire, Frère Nius, concentrez vous plutôt sur les mots de la Nemen.
Les intentions des Confrères sont à la fois floues et évidentes, il serait vain de les étudier.
D'autant qu'en l'état actuel des choses, une énorme effluve majeure s'est invité dans leur Faubourg et qu'ils n'ont aucun moyen pour la détruire. Partons du principe qu'ils ont de bonnes raisons d'aller fouiller à droite et à gauche.

Contentons nous des résultats qu'ils ont obtenu.

Kabumi, si certaines choses vous échappent, n'hésitez pas à me les demander ou à les soumettre ici. Le Consensus mélange un peu toutes les couleurs et si la pensée Bleue peut vous apporter quelques réponses, ce peut être bénéfique à un esprit comme le vôtre, porté vers la politique fraternelle.



Interrupteur Enclenché!

 
Thosen Noril

Le Vayang 25 Marigar 1511 à 00h36

 
La suite de son rapport.
Citation :
Des Effluves:

La corruption est un nom impropre. Je vais tenter de vous expliquer pourquoi.
Les effluves sont une émanation du S'sarkh.
Elles sont indétectables à l'œil nu ou par quelque moyen naturel que ce soit, mais ceux qui peuvent voir la trame ont la capacité de contempler leurs effets sur les méandres.
Les effluves s'insinuent dans la trame de réalité, de manière infime au demeurant.
Mais l'île baigne dans les effluves.
Le S'sarkh est gigantesque, et les eaux dans lesquelles il se trouve s'imprègnent de sa présence.
Les effluves se sont répandues dans l'air.
Elles sont omniprésentes.
Plus concentrées aux abords du S'sarkh, mais elles gardent leur potentiel destructeur où que l'on se trouve.

Tout corps vivant peut être affecté par les effluves.
S'insinuant dans les chairs, elles en modifient la structure, s'amalgament et font apparaitre des filaments, puis des cristaux qui provoquent douleurs et folie dans les cas extrêmes.
Le processus est en général lent.
Mais certaines créatures, certaines situations, accélèrent le processus.
Il est extrêmement complexe, les effluves modifiant la trame de manière subtile, mais en profondeur.

Notre peuple, comme certaines autres exceptions natives, était immunisé aux effluves.
Cela est lié à notre nature. A notre lien à la trame.
Par l'intermédiaire de Loïa, nous avons été contaminé et rendus sensibles aux effets des effluves, qui ont eu sur la plupart d'entre nous une activation très rapide...

Je vous disais au début que le terme de corruption était impropre.
En effet, ce mot signifie souvent une volonté, une intelligence, une morale ou une finalité intrinsèque.
Il n'y a rien de tout cela derrière les effluves et leurs effets...


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