Le regroupement
Les Causeries du Désordre

Annonce royale

Pour une fraternité vivante, fière et conquérante
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Sujet lancé par Elchior
Le 24-05-1507 à 16h42
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Posté par Tryphon,
Le 11-06-1507 à 23h31
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Elchior

Le Julung 24 Manhur 1507 à 16h42

 


Frères du désordre !
Mon peuple !

Les temps changent.
Le poids d’un héritage austère et terrible se fait encore sentir dans vos actes, dans vos paroles et dans vos écrits, mais les temps changent.
Il nous faut changer avec eux.

Depuis six siècles, nous courbons l’échine sous le joug des drames passés et de la malédiction présente. Acteur de notre venue en ce... monde, je porte en moi la lumière de ma charge et l’ombre d’un mot qui nous poursuit encore. Mais cette ombre ne gagnera pas.
L’heure de nous relever est venue :
Nous devons dominer le changement, et non le subir !

J’entends vos inquiétudes, vos questionnements sur la politique, sur le rôle de l’armée, sur la justice, sur l’étranger qui rôde à nos portes et souvent, très souvent, trop souvent même, s’aventure dans nos terres sans raisons claires. Ces sujets font débat, ils méritent mon attention et j’entends, maintenant, y donner réponse.

LE GOUVERNEMENT

J’ouïe ici et là qu’on s’interroge, dans nos élites, sur mon rôle ou sur la façon dont les décisions, de celles qui engagent le sort du peuple et s’appliquent au plus grand nombre, sont prises...

Cela doit être clarifié.

Je suis le garant de la volonté du peuple. A ce titre, ma légitimité est incontestable. Mon sang est le sang de tous et de fait, la lignée des Gilgesh ne peut être interrompue. Seul l’anéantissement peut me faire renoncer à ma charge !

LA PRISE DE DECISION

- Les décisions touchant au quotidien des gens du peuple, des membres des bulles ou d’un nombre restreint de tchaë sont généralement prises par les instances dirigeantes concernées. Elles n’impliquent pas, pour d'évidentes raisons liées à leur abondance, les responsables de bulles ou ma personne.

- Les décisions touchant un grand nombre de tchaë, ou impliquant droit de vie et de mort sur nos frères, ou regardant les dirigeants de haut rang, ou ayant des conséquences diplomatiques, militaires, judiciaires et politiques notables, sont de mon ressort et du ressort du gouvernement. Si je devais résumer cela, je dirais que nous oscillons sans cesse, en fonction des circonstances, entre la monarchie constitutionnelle et la tyrannie bienveillante.

Deux cas se présentent :

1/ L’urgence est relative : la décision est collégiale, selon les modalités traditionnelles de notre constitution. 11 votes s’expriment : 5 pour le peuple, par ma voix. 3 pour les travailleurs, par la voix du Précepteur. 2 pour les militaires, par la voix du Général. 1 pour les savants, par la voix de l’Erudit.

2/ L’urgence est absolue : je décide. Une telle situation ne se rencontre guère que dans des cas de guerre, ou de mise en danger de notre communauté. Ensuite, lorsque la situation est apaisée, notre constitution autorise les travailleurs, les militaires et les savants – via leurs primes représentants - à me demander si nécessaire des explications lors d’une réunion extraordinaire. Je suis alors tenu d’exposer les éléments ayant prévalu à la prise de décision, puis d’en rendre compte publiquement.

En tant que roi, incarnation du peuple tchaë, il m’incombe de trancher entre les urgences relatives et les urgences absolues, entre les décisions collégiales et les décisions d’autorité. Ce système n’est pas une faiblesse, il est notre force ! En toute circonstance, nous devons agir avec discernement, ou avec célérité !

LA JUSTICE

Dans les temps anciens, à l’âge d’or des bulles d’avant le Carrousel et d’avant le Mot, notre justice était comparable à notre politique : chaque bulle avait son instance judiciaire, qui était donc à la fois territoriale (une bulle était un espace clairement déterminé) et sociale (une bulle regroupait une caste bien identifiée). Les décisions judiciaires d’importance étaient traitées à la tête de l’Etat, c’est-à-dire comme des décisions politiques : de façon collégiale ou autoritaire.

Mais les cavités magnifiques de nos bulles n’existent plus que dans les livres d’histoire. Aujourd’hui, seules subsistent leurs identités, forgées par la puissance de notre culture, fondées sur l’association pleine et entière de tchaë oeuvrant de concert pour le savoir, pour le combat et surtout, pour le travail !

Ces trois piliers de notre culture sont l’assise de notre peuple : ils doivent demeurer au centre de notre Justice. Je prône donc un système qui voit chaque bulle disposer de pouvoirs en matière de jugement, à travers une hiérarchie qui reste à définir, mais qui prime sur les découpages territoriaux. Bien sûr, les maires auront leur mot à dire en ce qui concerne le droit sur leur terre municipale, mais je ne veux pas de potentats locaux ou de petits seigneurs dans le royaume ! Un tchaë honnête le demeure s’il voyage, un criminel doit être châtié où qu’il soit ! Tel est mon avis. Tel est l’avis du peuple.

Je vais convoquer le gouvernement pour une prise de décision formelle en matière de structure judiciaire. Les jugements extrêmement lourds ou conséquents, qui traitent de haute trahison ou mettent en péril notre sécurité collective, sont toujours de ma responsabilité.

LA « POLITIQUE ETRANGERE »

Je ne vous cache pas que ce sujet m’inspire la plus extrême méfiance, et que je n’attends rien de bon ni de l’extérieur, ni des étrangers. Frères du désordre, soyez vigilants ! Des intrus rôdent jusque dans nos villes !

Je sais que d’autres peuples, nations ou royaumes, nous cernent. Leur proximité est une menace. D’aucun parmi nous, bien intentionnés mais trop naïfs, voudront se montrer curieux, amicaux, voire fraternels... non. Gardez vos distances. Ne baissez pas la garde. Ne bradez pas votre amitié. Ne faites confiance à personne qui ne soit des nôtres ! Si des étrangers vous abordent pacifiquement, s’ils vous abreuvent de belles paroles et se montrent obséquieux, souvenez-vous de mes royales paroles : « qui vous flatte ne vous veut pas de bien » !

Dans quelques temps, je nommerai trois diplomates : un pour chaque bulle. Ils ne seront pas affectés à telle ou telle nation ou race, mais agiront de concert, sous l’autorité du gouvernement, en tant que représentants des trois corps de notre vigoureuse et vaillante fraternité.

En prévision de ce jour, je demande à celles et ceux qu’une telle charge n’effraie pas de m’écrire : je jugerai en conscience, et j’attribuerai les postes aux candidats les plus méritants. Que les dilettantes et les désoeuvrés s’abstiennent ! Je serai sévère envers quiconque me dérangera sans raison.

LA VIE DE LA FRATERNITE

Des loges naissent, des syndicats s’activent, des corps se créent, mais cela manque d’énergie ! Une hiérarchie existe, provisoire et sans doute perfectible, mais trop peu la font vivre : elle n’est qu’un décor sans acteurs... encore faudrait-il qu’elle fonctionne pour qu’on l’améliore.

Qu’est devenu l’enthousiasme de vos pères ? Loges mystiques, loges de mages, loges savantes, loges d’écrivains, de conteurs, d’artistes peintres, loges philosophiques voire subversives... j’ai souvenir d’une jeunesse folle, secouée d’écrits flamboyants et de débats sans fin !

Qu’est devenue l’inventivité de vos pères ? Syndicats d’armuriers, de forgerons, d’herboristes, d’alchimistes, de marchands, d’artisans, de coursiers, de créateurs audacieux voire dangereux... j’ai souvenir d’une jeunesse foisonnante, peuplée de machines étranges et de travailleurs richissimes !

Qu’est devenue l’ambition de vos pères ? Corps d’épéistes, corps de gardes, corps d’éclaireurs, corps escortes, lames mercenaires autonomes jusqu’au brigandage... j’ai souvenir d’une jeunesse conquérante, faite de coups d’éclats, de hauts faits, de chasses héroïques et de cuisantes blessures !

N’oubliez jamais ce que nous sommes, frères du désordres : des chardons ! Notre société est à notre image : Fraternelle en son sein, elle pique l’intrus qui vient s’y frotter !

Faites-la vivre, faites-la grandir, faites la fierté de vos ancêtres et de vos fils.
Faites la fierté de notre sang.
Faites ma fierté.

Elchior, fils de Balthazar, de la lignée Gilgesh.


 
Cyan

Le Julung 24 Manhur 1507 à 19h15

 
Roi Elchior,

comment souhaitez-vous que l'on s'adresse à vous ? Quel titre doit-on vous donner ? Votre Majesté ? Son Altesse ? Sieur Elchior ? Monsieur ? ...
A votre convenance.


 
Iucounu

Le Julung 24 Manhur 1507 à 19h55

 


Comment s'adresser à notre Roi ?
Comment pouvez-vous l'ignorer ?

Mais comme d'habitude, bien entendu !
Votre Altesse, Majesté sont des termes qui conviennent parfaitement, votre Altesse sérénissime si vous faites partie de ces fats qui s'aplatissent plus que de raison ...

Sieur ou monsieur serait inconvenant, pire même, une insulte !


L'inventeur marque une pause puis s'éclaircit la voix avant de reprendre.

Votre Majesté,

J'ai bien entendu votre discours et je me désole, moi aussi du manque d'initiatives de nos frères.
Dans ces conditions, je ne serais pas un patriote si je ne mettait pas mes immenses compétences au service de notre fraternité et donc aux vôtres !

C'est donc ce que je vais faire.

Loge d'Icare

Avant tout, j'aimerais vous parler des loges, si vous le permettez.
La grande loge d'Icare ne trouve plus guère de tribune parmi nos frères, c'est incompréhensible et il faut changer celà, si vous le voulez bien et réouvrir cette loge parmi les plus prestigieuses et utile.

Loge du Talion

En même temps, les temps sont durs et une politique plus sévère est nécessaire, comme vous l'avez rappelé.
Ainsi, dans cette optique, j'aimerais que l'on ouvre une nouvelle loge : La Loge du Talion qui prônerait rien d'autre que la Loi du Talion, à savoir, rendre coups pour coups à nos ennemis : Oeil pour oeil et dent pour dent disaient nos ancêtres, ce sera aussi la politique qui sera prônée par cette loge.

Alchimancie et bulle bleue ?

Pour changer de sujet et avant de vous faire une offre que vous trouverez sans doute à votre gout, j'aimerais vous parler de l'Alchimancie.
Il semble que par erreur, sans doute, certains estiment que la Loge Alchimancienne fait partie de la Bulle bleue.
Hors, l'alchimie est un artisanat à part entière et j'estime qu'elle a bien plus sa place au sein de la Bulle rouge comme cela fut le cas jadis, sans nul doute.

Un poste ?

Je suis un inventeur de génie mais aussi un Alchimancien exercé.
Enfin, je veux dire que j'ai déjà concocté quelques recettes originales et que mes laboratoires successifs n'ont pas trop souffert lors de leurs explosions successives.

Ainsi, tiraillé entre ce passe temps Alchimique et ma passion de l'invention, je pense sans hésiter que l'ingénierie a ma priorité.

C'est pourquoi je vous propose ma candidature au poste dont vous me jugerez digne, Précepteur, s'il vous sied, ou Maître Manufacturier.
Responsable de l'ingénierie et des inventions, en tout cas.
Sous ma direction, la Bulle Rouge ne pourrait qu'exploser et nous n'aurions rapidement plus besoin de ballons pour partir à la conquête des airs !

Ha ha ha ha ha.

Hum, avec tous mes respects, votre Altesse.



Iucounu, mage, inventeur, en un mot, génie !


Le Castel Iucounu

 
Cyan

Le Vayang 25 Manhur 1507 à 07h28

 
Est-il possible que vous laissiez notre Roi répondre lui-même aux questions qu'on lui pose ... Que je sache, vous n'êtes pas encore son porte-parole.

Je suis très choquée que vous vous permettiez de répondre à la place du Roi.


 
Thosen Noril

Le Vayang 25 Manhur 1507 à 10h58

 
Votre Majestée,
Membre de la Bulle Noire je m'interrogeais si vous saviez quand les nouvelles armes fournissant le genie et l'artillerie seront en preparation ?
Merci de votre reponse

Sergent Thosen Noril


 
Elchior

Le Vayang 25 Manhur 1507 à 19h34

 
Mes frères,

Je suis peu enclin à m’épancher publiquement sur des sujets sensibles ou de moindre importance, comme le sont respectivement notre politique d’armement ou des questions d’étiquette. Cependant, votre curiosité est légitime, car je suis resté trop longtemps en retrait. Je vais donc expliciter quelques points supplémentaires :

Concernant l’étiquette, j’attends de vous du respect. L’usage veut que l’on me vouvoie, avec une entame qui peut être « votre majesté », « votre altesse », « mon roi » ou « roi Elchior ». L’usage veut qu’en retour, je vouvoie mes sujets. Lorsque je m’adresse à vous en précisant votre titre, c’est que l’entretien se veut formel, officiel. Lorsque je vous sers du « sieur » ou de la « dame », c’est que l’entretien se veut plus amical, plus personnel. Si par extraordinaire, je vous interpelle par « sujet Untel », c’est qu’à priori, je suis plutôt mécontent !

Lorsque je m’adresse à la collectivité du peuple, j’use selon mon humeur de « mes frères », « noble tchaë », « frères du désordres » ou « mes sujets ». La lecture de mon sentiment va dès lors de soi, je pense.

Suis-je bien clair ?

Concernant l’importante question des armes nouvelles : leurs concepteurs travaillent d’arrache-pied pour les livrer à nos guerriers dans les temps. Ils sont maîtres et esclaves de leurs délais, et même votre roi doit attendre. Comme vous, je suis très impatient de les voir et de les essayer ! Dès lors que j’aurai des précisions sérieuses à ce propos, soyez assuré, Sergent Noril, que vous en serez personnellement avisé.

En revanche, gardez à l’esprit qu’une telle information demeure sensible, et ne peut être débattue ici.

Concernant les loges : nous vivons en quelque sorte des temps archaïques, qui nous voient remonter d’un gouffre sur lequel je ne souhaite pas m’épancher. L’important est de comprendre que nombres de nos frères sont encore trop timides, pusillanimes et renfermés pour exprimer tout leur talent et toute leur potentialité. Cette réserve affecte jusqu’aux plus hautes sphères de l’Etat, puisque les membres du gouvernement eux-mêmes se montrent trop discrets. Bien que ce ne soit pas d’actualité, il se peut d’ailleurs que je sois amené à prendre des décisions radicales, et des têtes – au sens figuré - pourraient tomber : on ne peut prétendre tenir un poste sans en assumer toutes les charges. Mais n’anticipons pas.

De ce fait, bien des loges passées n’existent plus, bien d’autres pourraient se monter. Comme l’énergie nous fait défaut, peu s’inscrivent, peu s’investissent : vous devez donc convaincre, fédérer et unir ! Relayez ma parole, soyez progressistes, soyez incitatifs, et vos frères s’engageront dans vos projets.

Concernant vos ambitions, Fratex Iucounu : elles sont grandes, et j’apprécie cela. Elles sont aussi disparates, voire inalliables, ce que j’apprécie moins. Il va vous falloir être patient, clarifier vos projets, et faire des choix :

Vous souhaitez cultiver vos talents d’alchimancien, d’aérostier, d’inventeur ou d’administrateur ? Songez qu’un poste à haute responsabilité, sans même parler d’un ministère tel que celui de Précepteur, est un travail à plein temps. Il vous faudrait sacrifier vos recherches bien-aimées, au profit d’un labeur des plus administratif ou prime non pas l’invention, mais l’abnégation.

Je suis, de formation, un soldat de l’infanterie. Mon expérience de combattant, forgée lors de chasses féroces et bien des batailles dans la bulle noire, n’est pas négligeable. Pourtant, je n’ai pas croisé le fer, j’entends pour tuer, depuis près d’un demi-siècle : on n’attend pas d’un roi qu’il guerroie par lui-même... On attend de lui, en cas de conflit, qu’il prenne les décisions menant à la victoire.

Il en va de même des membres du gouvernement : le Précepteur ne peut se permettre de mener ses recherches, il n’en a pas le temps. Le général ne se bat plus, ou si peu... il n’en a pas le loisir, et l’aurait-il que je lui interdirais formellement de risquer sa vie tous les quatre matins ! Notre érudit n’étudie plus, quand pourrait-elle le faire ? Pour ma part, je ne me bats pas. Croyez bien que parfois, mon bras me démange et ma pioche en frémit de frustration... mais je la laisse à l’épaule. Ma charge prime.

Ayez cela en tête si le moment venu, et ma royale intuition me dit qu’il viendra, vous persévérez dans votre souhait d’embrasser les plus hautes fonctions.

Elchior, fils de balthazar, de la lignée Gilgesh


 
Iucounu

Le Dhiwara 27 Manhur 1507 à 09h17

 


Votre Altesse,

J'ai bien réfléchi à vos propos et pour tout vous dire, je ne sais rien de vos responsabilités, votre charge m'étant totalement hermétique.
Par contre, je connais bien l'artisanat, les ingénieurs et les inventeurs, c'est mon métier et ma passion.

De la même sorte qu'il serait incongru pour moi de vous apprendre votre métier, je puis vous prouver que coordonner nos artisans n'est pas incompatible avec des recherches personnelles.

S'il est naturel qu'un Roi n'aille pas lui même sur le champ de bataille, enfin, sauf si la situation l'exige; car à mon sens, rien ne galvaniserai plus nos troupes si le combat risquait de ne pas tourner en notre faveur; je trouverai déplacé qu'un précepteur ne mette pas la main à la pâte.

Ainsi, je postule au titre de précepteur, je souhaite organiser nos artisans en un conglomérat efficace voire même redoutable et leur montrer la voie à suivre.

Il faut quelqu'un qui a mes immenses talents pour servir de berger à nos artisans, pauvres brebis égarées par le poids de notre passé.



Iucounu, mage, inventeur, en un mot, génie !


Le Castel Iucounu

 
Cyan

Le Dhiwara 27 Manhur 1507 à 10h03

 
Mais enfin, Iucounu, avez-vous perdu la tête ?
Revendiquer le poste de Précepteur ! J'avais pris ça pour une plaisanterie (de mauvais gout certes, mais...) la première fois. Mais visiblement vous êtes sérieux !!!

Ne savez-vous donc pas que c'est Ethan Gorgo, le propre fils de notre Roi qui est notre Précepteur, la voix des Travailleurs et des Commerçants.
Comment pouvez-vous revendiquer de hautes fonctions si vous n'êtes pas capable respecter les personnes nommées à ces postes ?
Par Korany, ça, c'est trop fort !

Excusez-moi, mon Roi, de m'être permise d'intervenir ici, devant vous, mais j'ai été tellement indignée de voir le gouvernement bafoué ainsi que je n'ai pas pu m'en empêcher.
___

Croyez bien, cher Roi, que je vous suis grée de vos soins et qu'il n'était pas du tout dans mon intention de ne pas suivre vos conseils.
Je pensais qu'ils ne s'appliquaient qu'à notre futur grand voyage, et pensait bien m'équiper à Farnya.
Bien-sûr, la route entre Oriandre et Farnya n'est pas de tout repos (peut-être la bulle noire... un système d'accompagnement de voyageurs, des patrouilles régulières...) mais je ne l'envisageais pas comme un véritable voyage !
Croyez bien, mon Roi, qu'il ne s'agissait en aucune manière de négiger vos conseils et de ne pas en tenir compte. Bien au contraire.

Respectueusement votre

Cyan, rectrice.


 
Elchior

Le Dhiwara 27 Manhur 1507 à 14h28

 
Allons, frères ! Nous autres tchaë sommes bouillants et entiers, volontier portés sur la querelle. Mais elle est présentement stérile. Conservez votre sang-froid.

Dame Cyan, l'ambition du fratex Iucounu est une bonne chose, il ne faut pas s'en offusquer. J'aime les gens volontaires et entreprenants... comme vous l'êtes aussi, Rectrice, pour entreprendre un dangereux voyage. Vous avez plus de points communs que vous ne pensez. J'apprécierais que vos énergie s'additionnent, non qu'elles se contrarient.

De fait, mon fils bien-aimé, Ethan Gorgo, occupe le poste de Précepteur. Mais je distingue formellement les affaires de famille et les affaires de l'Etat : seule l'efficacité compte. Si par extraordinaire, le prince ne pouvait plus - ou ne souhaitait plus - assumer sa charge, elle serait alors vacante et devrait être investie. Dès lors, la candidature de Fratex Iucounu ne serait pas offensante...

Mais pour l'heure, ce problème ne se pose pas. A défaut d'être offensante, elle est donc hors de propos. Lorsque des questions impliquant la composition du gouvernement se poseront, n'ayez crainte, toute la Fraternité en sera informée. J'ajoute, Fratex, qu'en précisant qu'un poste gouvernemental exclut toute autre mandat, je n'émets pas un avis : j'édicte une règle, qui ne souffre aucune exception. La pluralité des postes implique la pluralité des individus.

Pour toute question plus directe sur ses sujets, n'hésitez pas à m'écrire, frères : mon secrétaire me transmettra vos missives.


 
Knïg

Le Luang 28 Manhur 1507 à 14h14

 
Votre Altesse,
Désolé pour le dérangement, mais je ne pouvais prendre une décision seul.
Comment pouvons nous punir une jeune Tchae insolente qui porte atteinte à l'honneur de l'Armée au sens même de la Bulle Noire. De plus je la soupsone d'être une espione qui cherche à semer la discorde. Elle se nomme Soleyä.
Je suis le Lieutenant de l'Infanterie du peuple Tchae et je ne laisserai personne se moquer ouvertement de l'Armée.
D'autres personnes que moi peuvent en témoigner.


Lieutenant d'Infanterie. Knïg


 
Tryphon

Le Luang 28 Manhur 1507 à 17h44

 
Hhhmmff ! Pour une affaire d'insolence, inutile d'en appeler au roi ! S'il devait intervenir et légiférer à chaque polémique entre frères, il passerait sa vie dans les prétoires !

L'accusation d'espionnage est plus sérieuse, en revanche. Je vais en référer au Général Krondor : il interviendra s'il l'estime nécessaire.

Mais vous savez, lieutenant Knïg : la première qualité d'un espion, c'est la discrétion. Votre jeune insolente doit simplement avoir la langue bien pendue... elle passe son ennui à vos dépends.

Quoi qu'il en soit, j'ai transmis à qui de droit.

Tryphon, secrétaire du palais


 
Knïg

Le Luang 28 Manhur 1507 à 17h47

 
Je vous en remercie Monsieur.

 
Tryphon

Le Merakih 6 Jayar 1507 à 23h24

 
Mes frères,

Le gouvernement a délibéré : les trois futurs diplomates, représentants de la parole de chacune de nos Bulles, sont désormais qualifiés.

Notre bon roi annoncera sous peu la composition du corps diplomatique, cet honneur lui revient de droit.

Pour la Fraternité,
Tryphon, secrétaire du palais


 
Elchior

Le Luang 11 Jayar 1507 à 07h53

 
Frères du désordre !
Mon peuple !

Le gouvernement a délibéré.

Le corps diplomatique de la Fraternité, représentant officiel de la parole populaire et gouvernementale auprès des peuplades étrangères, est constitué.
Ce corps diplomatique se compose de trois membres, chacun appartenant à l’une de nos trois Bulles.
Ainsi, les voix de nos travailleurs, de nos soldats et de nos savants s’exprimeront dans tout Syfaria.

Sieur Iucounu est élu Diplomate Rouge.
Sieur Thosen Noril est élu Diplomate Noir.
Dame LILYETH (soupir...) est élue Diplomate Bleue.

Nos diplomates seront très bientôt officialisés dans leur fonction. Ils renonceront à leurs anciennes responsabilités et s’engageront entièrement dans la noble tâche qui leur est dévolue, pour le bien de tous.

Ils devront travailler de concert, dans un esprit de fraternité et dans l’objectif exclusif d’œuvrer pour le rayonnement du peuple. Bien qu’ils ne disposent pas de pouvoirs particuliers, leurs avis pèseront lourd dans tous les domaines, particulièrement s’ils nous engagent auprès de nos voisins. Ils devront n’émettre de communiqué officiel qu’après délibération suivie d’un vote, sachant que l’abstention est strictement interdite. De la sorte, ils parleront d’une seule voix.

Tout communiqué officiel devra être clairement identifié comme tel, par un en-tête clair et sans ambiguïté.

La confiance du gouvernement leur est acquise. Par ce fait, en tant que corps institutionnel, ils s’exprimeront librement, sans entrave, et n’auront de compte à rendre qu’au roi.

Cependant, dès lors qu’ils donneront leur avis de membre de Bulle, à titre individuel, ils le feront sous l’autorité des hauts dignitaires concernés : le Précepteur Ethan Gorgo, le Général Krondor et l’Erudite Thanakis.

Je reste garant de la voix du peuple.

Pour la Fraternité,
Elchior, de la lignée Gilgesh


 
Tryphon

Le Luang 11 Jayar 1507 à 23h31

 
Aheu... ô mon roi... je crois avoir commis une petite... une petite erreur à propos des postulants...

En fait, je voulais dire Dame Lilyeth, et non la rectrice Cyan... une simple inversion de lettres... mais je lis que vous avez corrigé votre message... voilà voilà, je m'éclipse !

Tryphon, secrétaire du palais


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