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Le Julung 17 Fambir 1511 à 00h26
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| Que de belles pensées, que de brillants esprits...
Se déchirant pour engager une Jolie. Potentielle talentueuse. Assurément aventureuse...
Vous voulez des enchères : je m'y lance de la plus triviale des façons. De celle qui fonde notre Faction...
L'argent. Car où que vous vous engagiez, les sardoines seront finalement votre Religion.
Comme pour nous tous, faux incroyants et vrais rapaces...
Décriez mes méthodes, ignorez le Vitrail. Où que vous signerez, vous en reviendrez au Commerce.
Car le beau Jemori a raison. Nous sommes tous des marchands.
Comme nous sommes tous des artistes.
Tous des juges et des chercheurs...
A notre façon.
Laide et incessante...
Je suis le Fondement.
Triste et condamnée.
Sans guère de prétention..
Mais eux ? Fioritures !
A peine plus qu'une cloche dorée sur une Flamme rageuse...
Alors, ma Belle, jetons ces mots en l'air et regardons les choses en face.
Vous finirez couchée. A courir après une réussite qui n'aura de concret que l'or que vous pourrez amasser.
Ou la renommée que vous arriverez à empocher. Savoir bien chanter ou connaître le mélange des plantes ?
Peu d'importance. Vous serez forniquée par votre ambition ou mangée par vos charmes.
Votre avenir ? Sur le dos, assurément.
Vous reniez le Vitrail ? Vous reviendrez au Vitrail.
Que vous finissiez Diplomate ou Jongleuse, Bijoutière ou Exploratrice, vous êtes de toute façon foutue.
Regardez : vous vous prostituez déjà.
N'y voyez pas d'insulte. Je n'ai cure de votre bonheur, de votre honneur et seul le défi de vous noyer de mes petites mains blanches dans nos tréfonds obscurs me grise ici.
En cela, ne considérez ma précédente intervention que comme un juteux raccourci.
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Le Julung 17 Fambir 1511 à 04h16
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| *** Marei sourit. Et cela transparaît dans sa pensée. ***
Ah, voilà que je reconnais mieux la voie marchande!
Cependant, il est trop tard. L'aurore commence à poindre. J'ai annoncé demain. Le levé imminent de Maelia annonce un nouveau jour.
Nous sommes tous commerçants, certes. Certes. Je l'ai même démontré, car ce jeu était du commerce. Et il constituait également un test. Pour mieux connaître les représentants que chaque branche, ce qui me permet du même coup de trouver la mienne.
*** La voix devient plus sérieuse. ***
Cydine, vous m'avez démontré que la voie du Vitrail est trop claire, trop crue, trop prévisible. Elle manque de subtilité, de finesse. Elle ne m'intéresse donc pas.
Chambellans de l'horloge du Limonaire, vous n'avez pas tenté de me convaincre. Néanmoins, j'ai des intérêts pour les arts mystiques. Inavoués, il est vrai. Mais je ne m'y sens point compétente. Je crois que vous auriez perdu votre temps à m'enseigner l'art des arcanes. Cela ne coule certainement pas dans mon sang. Mais je puis me tromper.
Représentants de l'horloge du Suaire, vous ne vous êtes pas manifestés. Ainsi soit-il.
Représentants de l'horloge du Poinçon, votre rigidité m'étouffe. Je puis apprécier le défi, mais celui là me révulse.
Achara, Antiorn, je pense que le Luth doit être fier de vous. Originalité et symbolisme. Voilà qui est très intéressant. Je suis très tentée par vos offres respectives (quoique la première est plus alléchante que la seconde). Cependant, je me la garde en réserve.
Chambellan Colcook, j'ai retrouvé dans vos pensées l'essence même de la diplomatie. L'essence de la rhétorique, du verbe. Et puis, si confiant que votre produit était le meilleur, celui répondant aux aspirations de votre acheteur que vous n'avez même pas tenté de le dissuader d'aller voir la concurrence. Et vous aviez raison. Car mon amour était avoué pour le Luth et, finalement, n'importe quelle offre n'aurait pu me faire aller ailleurs.
J'espère que vous avez capté mon message, car mon choix est fixé.
Et dans tous les cas, c'est bien le Luth que je rejoindrai. | |
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Le Julung 17 Fambir 1511 à 11h07
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| Contrairement à la pensée précédente, la pensée semble pour le point agacée!
Argh, mais qu'est ce que je perçois dans mon esprit! Tant de temps, de paroles et d'efforts consentis pour s'intéresser à une nouvelle venue et j'apprends comme mon chère confrère Larak que le choix était scellé avant même que le rideau ne s'ouvre !
A quoi bon négocier, s'échiner à faire valoir son horloge quand les dés sont jetés.
Entendez moi car je ne le dirais pas souvent mais cette fois ci, je suis presque d'accord avec avih Colcook... En vailiez vous vraiment la peine...
Fontanas, marchand de comptoir d'Arameth, Forgerêve invétéré maître en armes, armures, bijoux et autres merveilles
La vie, on est toujours à pester contre elle et quand elle nous quitte, on râle.
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Le Julung 17 Fambir 1511 à 16h08
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| Répondant à la pensée sérieuse de la jeune tydale d’un ton tout aussi sérieux.
Bien après le réconfort, passons à l'effort.
Consœur Marei, je vous félicite, vous avez su percer à jour et résumer l’essentiel de la Confrérie en deux petites journées.
Saluons au moins cette prouesse.
Dire que certains dans Syfaria pensent que les Confrères sont des gens compliqués...
Mais peut-être que vos parents vous ont longuement parlé des principaux Confrères symbiosés et que vous arrivez en terrain connu. C’est toujours une possibilité…
Maintenant, puisque vous vous permettez de façon assez péremptoire de juger et cataloguer vos petits camarades et les Horloges associées, permettez-moi de vous retourner la pareille.
Votre assurance initiale et votre introduction furent une grande réussite. Vous avez su intriguer et enthousiasmer. Hélas, la façon dont vous avez décrété et mené votre « enchère », me semble bien moins brillante… Et si je devais juger la prestation globale, je serais bien moins dithyrambique.
Rejoindre un consensus, une Horloge demande certes de l’assurance, mais également du doigté.
Ce n’est pas parce qu’un membre d’une Horloge, quel que soit son grade, vient gentiment vous faire de l’œil sur le Consensus pour marquer son intérêt qu’il attend le soir, désespéré, que Marei rejoigne son cadran en menaçant de s’ouvrir les veines.
Pour prendre le cas de mon estimé collègue de la Diplomatie, je peux vous dire qu’il règne sur la diplomatie de notre faction pratiquement seul, d’une main experte depuis des cycles et qu’il n’attend plus vraiment l’arrivé d’un quelconque messie hormis peut-être l’Horloger…
J’ai aussi particulièrement apprécié le chapitre dans lequel vous expliquez à ma sœur et à ce cher Antiorn que leur Horloge doit être fière d’eux… Je pense que votre avis est ce qui leur manquait pour qu’ils puissent enfin s’épanouir dans leurs arts respectifs.
Enfin, je peux vous dire que vous avez agacé au moins deux chambellans. Mon confrère Osaï qui l’a assez rapidement exprimé et moi-même qui finit par trouver que vous avez un melon de la taille de Maelia, pour reprendre une de vos références.
Quant à nos amis du Vitrail et du Poinçon, nous verrons combien viendront à la fête d’avihia l’ambassadeur.
Je ne sais si vous obtiendrez une place de Diplomate rapidement, mais avec une telle approche je ne serais pas surpris que vous deviez un peu patienter avant d’obtenir ce que vous semblez imaginer couler de source.
Bien entendu, je ne prétends pas parler à la place du chambellan Colcook et je peux me tromper… Mais sait-on jamais ?
Du coup, je vous renouvelle mes salutations les plus sincères car je pense que vous avez du talent, mais je vous incite aussi à une plus grande prudence. La Confrérie n’est pas un endroit sympathique où l'on fume de la carnine toute la journée. J’en veux pour preuve que la personne que vous avez si vertement rabrouée, Avih Cumulos, était il y a encore peu notre Juge…
Et qu’il n’est pas vraiment libertaire par choix à l’heure où nous parlons.
~Edoar Edaregord œil du poinçon~
Frère de la superbe nelda célibataire qui a gagné le concours de poésie d'Arameth
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Le Julung 17 Fambir 1511 à 17h52
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| *** La pensée est posée. ***
J'ai dû mal m'exprimer.
Mes confrères, mes réflexions ont évolué au cours de ces échanges. Et si j'en conclus ce que j'en conclus aujourd'hui, c'est bien que j'ai songé à vos offres. Mais j'en ai compris, au final, que mon amour était là où je l'avais admis et non ailleurs. Les paroles du chambellan m'ont fait voir qu'en effet, si j'avais un intérêt pour le vitrail, le commerce était dans le sang de tous les Confrères et toutes les Consoeurs et que s'engager dans une voie ne m'empêcherait de poursuivre dans celle-là. Et certainement aussi que ses paroles m'ont fait prendre conscience qu'au final, je pourrais bien accepter une offre, mais qu'en ne suivant pas mes propres préférences, cela serait malhonnête et trompeur. Et si je ne rechigne généralement pas à user de tromperie lorsqu'il est question de commerce, je croyais devoir ce respect à mes semblables. C'est pourquoi j'ai préféré refuser vos offres plutôt que de vous voir déçus dans 2 mois que votre nouvelle protégée ne s'épanouisse et ne fournisse, finalement, les talents tant espérés.
C'est humblement que j'écoute vos pensées. Nous avons tous à apprendre et je suis la première à l'admettre. D'autant que le choix des mots est fondamental pour qui veut joindre les rangs de la diplomatie.
Je vous remercie tous de votre intérêt.
Aggliaci, cela me fera plaisir. Êtes-vous dans les environs d'Arameth? | |
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