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Le Luang 21 Julantir 1508 à 13h25
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| Ah, toujours cette soif de voyages, cette quête de nouveaux espaces ! A croire que tous les nouveaux confrères symbiosés sont formés sur le même moule.
Mais l'étude alors ? Se plonger dans des volumes alourdis par la poussière des années, tenter de déchiffrer l'indéchiffrable, des symboles dont on ne saisit pas le sens et des dialectes obscurs dont on peine à savoir s'ils reposent sur une quelconque grammaire cohérente, dans des bibliothèques aux rangées interminables et à l'architecture écrasante, avec pour seule compagne la lueur fébrile d'une bougie qui se consume lentement, très lentement, fidèle image du temps qui s'écoule, avec le secret espoir de déceler ne serait-ce que le début du début d'un indice en rapport avec la tâche qui nous a été confiée par le vénérable Horloger... Ca ne tente donc personne, une prometteuse carrière de chercheur ?
Vraiment, vous êtes sûrs ?
Soyez tout de même le bienvenu, cher confrère.
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Le Luang 21 Julantir 1508 à 13h41
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| Quelle étrange sensation... Il est difficile, au début, d'isoler parmis le flot volubile les voix qui nous interessent... Mais c'est une pratique qui s'acquière assez vite, dirait-on...
Que ceux qui entendent mon propos, que ceux qui sont effleurés par ma pensée, restent désormais à l'écoute.
Car ici et maintenant, je vous l'affirme, Grendel est parmi vous, et ce n'est pas de sitot qu'il vous quittera.
C'est avec humilité toutefois que je m'approche des grands de ce monde, car c'est avec humilité que je reconnais ma faiblesse.
Je l'affirme sans honte aucune: j'ai besoin de vous.
Toutefois au moins autant que vous mêmes avez besoin de moi, et sot serait celui qui n'en aurait encore perçu la nécessité.
De même que le forgeron s'applique de toute son ame à donner vie à son premier marteau, car il sait que ce marteau lui rendra ensuite de grands services, il vous appartient de forger ma compétence pour que je puisse ensuite servir au mieux notre ordre.
Je suis un investissement sur le long terme, un investissement majeur, mais qui rapportera gros.
Ainsi parle Grendel dans son premier propos.
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Le Luang 21 Julantir 1508 à 14h04
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| Le scepticisme heurte ma pensée, et je ne puis le supporter. Mais déjà les grands de ce monde ont été attirés par ma voix, par mon flot, qui se jette dans le courant commun, se melant aux autres.
Mais je suppose que cette barrière de doute est une première étape à franchir, une première épreuve que l'on me soumet, aussi m'y plierai je avec grace.
Que sait faire Grendel ? Mais que sait faire la barre de fer brute avant qu'on ne la chauffe et qu'on ne la frappe ?
Je sais apprendre, je sais recevoir avant que de donner.
Et voyez comme j'apprends vite, car déjà je sais user du verbe.
Quelle valeur particulière aurait Grendel ? Celle qu'il se connait et qu'il affirme. Grendel sait son potentiel. Mais il ignore comment le développer, comment l'utiliser, c'est pourquoi il se tourne vers vous.
Soyez le maître, et il daignera être l'élève, un temps du moins.
Car Grendel l'affirme: il est de ceux qui guideront la Confrérie lorsque son temps sera venu.
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Le Luang 21 Julantir 1508 à 15h04
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| Confrères ... Si cela ne dérange personne -quelque part certain que cela est d'ores et déjà le cas, et quand bien même-, ce gredin Grendel est à moi.
Quant à vous mon cher, si vos tirades ne sont pas le reflet d'une supercherie, voici ce que je vous propose :
Une forge où les mots sont marteaux, venant se heurter à une enclume faite d'idéologies et de sublimations, où le soufflet n'est autre que que le souffle de vos passions et où la matière première n'est point le fer, mais l'âme.
Si d'aventure cette porte ouverte sur le somptueux des Six vous charme, mes pensées vous sont ouvertes -ce qui, entre nous, est déjà un privilège-.
Il faut dépenser le mépris avec une grande économie, à cause du grand nombre de nécessiteux.
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