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Le Vayang 23 Otalir 1509 à 00h19
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Oh...
Syl Jassan n'a jamais vraiment décuvé depuis une vilaine cuite datant du Banquet... C'est dire... Ah les effets de l'alcool. Rien ne vaut mieux qu'une drogue bien dure.
Krym fait la tête depuis que je lui ai remis les moustaches en place.
Et Tara, est en convalescence. Oui. Il semblerait qu'il soit tellement difficile de quitter l'Art, qu'elle en soit tombée malade.
Fort dommage. Mais cela ne durera pas.
Nous passerons sur les autres pertes que mon cadran a malheureusement connu.
Entre le Finn et l'Oriban, je n'ai pas de quoi être déçu.
Le problème avec les diplomates, c'est que contrairement aux artistes, cela ne cours pas les rues. -Voyez ici une habile parabole à la tripoté de mendiants, et à leur maitresse, celle dont il ne faut prononcer le nom-.
Et puis débaucher votre cadran, c'est distrayant, mais c'est une mauvaise habitude.
Il faut dépenser le mépris avec une grande économie, à cause du grand nombre de nécessiteux.
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Le Vayang 23 Otalir 1509 à 09h06
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Kaprüt, matassin du matin, matassin du soir, matassin du soir au matin.
Si un jour vous avez l'occasion de rencontrer, parler, communiquer - pour de vrai, c'est-à-dire avec beaucoup de vraititude - la demoiselle qui collecte des cristaux sur la place du Terreau en trompant énormément dans son flûtiau bon marché ou son clairon à la con, vous comprendrez pourquoi il faut la laisser là où elle est, fossilisée dans la médiocrité (bon sang, entend-t-elle mes pensées ?). Je l'aime, beaucoup, c'est moi qui l'ai engagé il y a de cela des âges dont les archivistes n'ont plus les références - c'était peut-être avant le Avant, juste après le Avant d'Avant - et vous apprendrez que quelquefois, il vous faut ce genre d'individus. Je ne reviendrais pas sur la description parfaite qu'en a tiré le chambellan charmant et chamarré, mais j'ajouterais qu'à la Cour du Roi, il faut toujours un bouffon qui termine au bout d'une corde ou un troubadour qui finit lapidé (c'est une drôlesse).
C'est une règle de nos sociétés, il faut toujours un martyr, un souffre-douleur, un bouc émissaire.
L'Art, Kaprüt, se détermine aussi au regard de ce qu'il n'est pas. Et croyez-moi, ça va loin.
On parle de l'Artiste Maudit. Elle est l'Artiste Raté. Je vous avertis, ne la touchez pas, elle pourrait vous tuer.
C'est ma petite lèpre, mon petit bébé, ma peste noire préférée, tumeur de mes humeurs.
On dira aux jeunes artistes, un jour, faites bien, faites beau sinon vous finirez comme Elle.
*
Pour Hir'Daeles et Kis'hin, je crois qu'ils avaient entrepris un voyage au Matriarcat.
Je crains qu'ils aient perdu le chemin et leur esprit sur la route.
Que les Six les gardent, ces deux là m'avaient l'air bien.
Un visage est-il un masque de comédie posé sur la tragédie de l'âme ?
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Le Julung 3 Marigar 1511 à 13h33
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| Je ne voudrais pas être présomptueux et ce n'est surement pas à moi d'annoncer ça ici mais sait on jamais, si malheur devait arriver à notre chambellan sans que le luth en soit informé.
Je...voilà:
J'accompagne Antiorn le brave et Achara la tintinnabulante à Ulmendya
pour enquêter sur la disparition des nemens.
Dubulb' dit :
T'as raison.
C'est pas à toi de jouer les héraults.
(...)
Ou alors avec panache
répète après moi:
Luthiers, confrères, amis, ennemis et modèle d'un soir.
Votre serviteur le grand...euh...le preux...non...le témér...euh Crooot le chromatique vous annonce qu'il prendra soin de votre chambellan des arts, l'ébouriffante Achara Edaregord et de son amant palichon, Antiorn l'albinos !
La route de la cité puits étant pavée de milles dangers, du koprocle puant au bataillon de matriarches frigides en pèlerinage, un entropiste tel que votre serviteur ne sera pas de trop pour prendre soin des deux tourtereaux.
Soyez donc rassurés petites gens. Crooot est là ! Dormez tranquille ! Je pars pour Ulmendya résoudre l'énigme nemenne et je reviens dans trois jours pas plus. Je quitte Arameth mais rassurez vous. La cité est à l'abri même durant mon absence.
Vous pouvez reprendre le fil de vos pensées.
Merci.
***
Non je vais garder ça pour moi mais merci du conseil.
Dis moi la vérité.
Parfois tu aimerais être le mou d'un brave nelda auréolé de gloire non ? ***
Dubulb' dit :
Chaque fois qu'un soleil se lève
et un peu plus chaque jour, puant...
...un peu plus chaque jour...
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