|
|
|
|
|
Le Merakih 21 Astawir 1510 à 19h13
|
|
|
| « Oui ! Oui.
J'en viens. Mais je vois qu'il est bon de s'expliquer des fois, sans quoi nous serions tous aiguillonnés par l'hostilité. Je vais donc vous faire mon rapport, puisque c'est ce que vous me demandez là...
J'étais au travaux d'Arameth, en train de coordonner avec Dorian et Minak, chers confères adorés que j'affectionne particulièrement pour leur franchise et leur pessimisme caché derrière un manque flagrant de confiance en moi, en train de coordonner, donc, les plans pour les futures fondations des murs. Arriva alors que j'étais en pleine discussion sur la façon de procéder un garde qui m'appela directement pour que j'intervienne dans une sauvagerie sans nom.
Il fut décidé qu'un Bailli serait envoyé sur place pour aider au maintient de l'ordre, dans un élan d'ex-bailli et avant tout pour le bien de la confrérie, j'ai cru bon de me diriger sur les lieux pour me renseigner et établir un quelconque calme. Aux premières secondes, la foule se calmait, mais lorsque vinrent les jurons et les cris plus hauts que les autres, je ne pouvais plus rien faire. Enfermé au milieu d'une centaine d'individus dont seule la rage influait le jugement, je me dirigeai vers la seule issue qui m'était abordable pour ma survie : la Taverne.
Il se trouve que le bon Silindë était caché dans cette Taverne. je lui fit part du risque qu'il encourrait et, pour éviter qu'il n'y ait d'autre justice que celle du poinçon, je l'emmena au dehors de la ville par l'arrière de la boutique. Ce fut à cet instant que je tamponna sur son brassard le symbole du suspect, avec une encre de ma confection, indélébile et aussi noire que la braise fraîche ! Une tâche que je lui fit pour qu'on le reconnaisse. Ce qu'il se passa ensuite, c'est simple.
Un moment d'inattention de ma part le temps de prévenir le consensus et il disparut dans le désert. Bien entendu, j'aurais pu le poursuivre, l'arrêter, le menotter et le conduire à la ville. Mais il était déjà bien loin et courir m'aurait épuisé, je n'aurais pu le menotter et je dois dire que d'immobiliser les autres n'est pas mon passe temps favori... A ce titre que l'on me donne je rajouterais que oui, on passe au travers de mon corps sans aucun problème, alors de fuir mon étreinte, rien n'est impossible !
Et les baillis ne se présentaient pas ! Et le signalement de la fuite ne se fit pas ! Et la réponse de cet homme ne vint pas parce que le bougre ne parlait même pas notre langue ! Alors ! Quoi ? Est ce de ma faute ? J'ai fais preuve d'un professionnalisme plus qu'admirable et il est accablant de voir que l'on considère mon œuvre comme une sottise avariée.
Dois-je vous rappeler que le poinçon se doit de travailler en collaboration ?
Et si des Baillis étaient à ma disposition, il y a longtemps que cette affaire s'en terminait !
Je veux bien donner de mon Moi, mais je ne peux être partout à la Fois. »
Il y a tant de choses à dire sur moi que de le dire rendrait Fou.
Et du fait de le dire, il me semble avoir dit Tout. | |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le Julung 22 Astawir 1510 à 18h07
|
|
|
| *** Il est des voix que l'on entend directement, d'autres qui proviennent de paroles dites dans le passé.
c'est le cas de celles ci :
Votre affaire sera jugée selon la loi et vous aurez bien entendu le droit à la parole. Mais pour cela, vous devez me dire si vous avez accès au consensus de la Confrérie. Dans le cas contraire, je me verrais dans l'obligation de demander une dérogation et vous permettre exceptionnellement d'entrer en ville pour être jugé au Tribunal.
Veillez rester ici, un Bailli va venir se charger de l'affaire et vous emmener dans une salle où vous serez provisoirement protégé dans l'attente de la sentence. ***
« La peine est toujours d'actualité. Doit-on établir un tribunal ou bien les preuves vous sont suffisamment claires ? Depuis le temps, vous devriez avoir eut vent de l'histoire... Je laisserais à cet homme un délai de 3 jours pour qu'il apporte son avis sur toute cette affaire. S'il se dit innocent, nous ouvrirons une enquête et l'amende s'élèvera à 200 Sardoines pour déni. S'il avoue ses crimes, l'amende sera de 160 Sardoines et il devra, à son prochain voyage à Arameth, présenter ses excuses en place publique. »
Il y a tant de choses à dire sur moi que de le dire rendrait Fou.
Et du fait de le dire, il me semble avoir dit Tout. | |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|