Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Folie ou utopie ?

[important]
Détails
Sujet lancé par Narrateur
Le 26-12-1507 à 14h51
223 messages postés
Dernier message
Posté par Vayar de Golroth,
Le 18-07-1508 à 00h17
Voir
 
Narrateur

Le Sukra 1 Marigar 1508 à 15h18

 
Regain d'énergie, montée d'une colère sourde.

Nous avons accepté de t'apporter notre aide, de te soutenir, de te protéger de ceux qui t'auraient tués tu... Tu nous as trompé, afin de nous tuer. Nous ne sommes finalement que peu différent.


De nouveau le désespoir, l'abandon, dépité, ne plus chercher, s'abandonner dans sa propre contemplation et dans l'oubli.

Il n'y a rien à savoir, rien à comprendre, seulement à oublier, sombrer et mourir...


 
Arkana Voroshk

Le Sukra 1 Marigar 1508 à 18h10

 
Tu ne comprends pas…

Murmura tristement Arkana.

Je vous ai menti. Sur toute la ligne. Je n’ai jamais eu d’amant à Utrynia. Jamais eu l’ambition de tromper et de fuir mes Sœurs. Je ne vous ai pas trompé pour vous tuer. Je vous ai trompé pour sauver d’autres vies et protéger le Matriarcat. Protéger ma famille.

La Némésis haussa les sourcils de manière dédaigneuse.

Ma famille que vous parliez d’asservir et de saigner avec détachement.

Et vous ne m'avez accepté que pour mieux m'employer. Je n'étais qu'un soldat dans votre lutte ; Aegard m'aurait volontiers mis sa lame dans la gorge si je n'avais pas adhéré à ses propos. Ne vous posez pas en victimes. Non, ne vous posez pas en victimes...


Soupir las.

Il y a tout à savoir. Tout à comprendre. Ce que vous projetiez de faire était monstrueux, et votre cœur paraissait léger à l’idée de la réalisation de ces idéaux utopiques et égoïstes.

Le ton se radoucit.

Faelan… Partageais-tu la vision extrême d’Aegard ? Pourquoi l’as-tu suivi ? Pourquoi… pourquoi as-tu envisagé, pourquoi as-tu tué pour lui ? Tu avais l’air si bon… si compréhensif… Ne comprends-tu pas aujourd’hui la colère que nous inspirent vos actes irraisonnés ? Nous ne voulions pas votre mort, mais vous vouliez la notre... Que pouvions-nous faire ? Je t’en prie…



 
Jerushah Llendelynn

Le Dhiwara 2 Marigar 1508 à 01h20

 
*** Jerushah se retire et sort de la cellule, les paroles du tchaë sont a présent pour Arkana. Elle ne le connait pas. ***


*** S'approchant de Lot'hi, elle adopte une posture respectueuse, malgré son ton un peu brusque. ***


Ma présence est elle encore nécessaire dans la cité Carias ? On a besoin de moi

*** Elle attend impassible une réponse de sa supérieure ***



 
Lot'hi

Le Dhiwara 2 Marigar 1508 à 13h26

 
Lot'hi s'était attardée quelques minutes dans le bureau, survolant la liasse de parchemins que lui avait tendue la Mestre de ville.
Puis elle avait rejoint rapidement les trois tydales qui se dirigeaient vers les geôles, sans ressentir la nécessite de rajouter un mot.

C'est toujours silencieusement qu'elle assistait à la confrontation avec les suspects, qu'elle voyait, elle, pour la première fois.
Le regard regard froid et méprisant qu'elle posa sur chacun des prisonniers en disait d'ailleurs bien plus long que son silence, mais elle restait en retrait, se contentant d'assister aux échanges sans y participer.

Lorsque Jerushah s'approcha d'elle, Lot'hi détacha son regard du petit tchaë pour le poser sur sa subordonnée.


Non, Faucheuse Llendelynn, vous pouvez disposer.
Dhanya.


 
Jerushah Llendelynn

Le Dhiwara 2 Marigar 1508 à 13h43

 
*** Jerushah eut un fugitif sourire envers la Carias et la salua a nouveau ***


Je suis au service du Matriarcat, Carias, je n'ai fait que mon devoir

***
Elle s'inclina brievement face a Fae'thil , puis eu un sourire plus franc envers Arkana ***


Que les Meres veillent sur nous

*** Elle quitta les lieus pour se diriger vers la sortie, puis le transport Nemen ou elle devait récuperer une Nelda et l'escorter ***


 
Narrateur

Le Dhiwara 2 Marigar 1508 à 18h18

 
Les paroles d'Arkana Voroshk ne firent que plonger dans une plus profonde détresse Faelan, refusant d'avoir été trompé. Rejetant leur situation présente sur sa faute pour avoir protégé et fait accepté par ceux qui avaient confiance en lui celle qu'ils rejetaient, se rendant responsable de la trahison de la Voroshk.

Désemparé, se raccrochant de ses moignons blessés à un bout de terre isolé, une idée, un sentiment passé, perdu dans un océan déchainé.


Nous t'avons sauvé...

Se recroquevillant dans le coin de sa cellule afin de se protéger d'une carapace invisible, inexistante, occultant la présence des tydales, répondant à lui-même avant tout autre personne répétant chaque mot comme une litanie.

Je l'ai suivis, je l'ai suivis parce que je l'aime et qu'il m'aime, parce que je l'ai sauvé et qu'il m'a sauvé, non non non je n'ai pas tué, je n'ai pas tué, pas comme elles qui l'ont tués, ce sont elles les tueuses.

Gouttes salées, larmes coulant le long de ses joues, gouttant sur ses genoux. Désemparé, perdu, détresse, nul endroit ou se réfugier, se protéger, à la recherche de la protection maternel, rassurante afin d'oublier en se confortant dans sa douceur.

Douleur, affreuse douleur lui déchirant le coeur, rejetant la réalité, fuyant cette réalité à la recherche d'une fin meilleur. Il en est le seul responsable, le seul responsable...


 
Fae'thil

Le Dhiwara 2 Marigar 1508 à 22h40

 
*** Fae'thil hocha doucement la tête lorsque Jerushah quitta la cellule.

Une fois que la faucheuse eut disparue, elle reporta immédiatement son attention sur la discussion entre Arkana et Faelan. Celle-ci ne se déroulait pas exactement comme prévue. Le tchaë était en train de se recroqueviller sur lui même.
La vision du petit poussiéreux désespéré, dont les rêves s'étaient envolés, pleurant et parlant pour lui même, était assez pénible et pathétique.
Au fin fond de son être, la tydale eut un pincement de cœur.

Mais elle resta encore une fois silencieuse, espérant qu'Arkana pourrait le ramener à la raison. ***




Quelle étrange coutume... mais non voyons ne le prenez pas mal, j'aimerais au contraire en connaître plus sur vos us et coutumes.

 
Arkana Voroshk

Le Luang 3 Marigar 1508 à 11h32

 
Arkana lança un regard entendu à Fae’thil, lui signifiant qu’elle ne savait si elle arriverait à faire sortir le petit être de la folie dans laquelle il se complaisait à s’enfermer.

La Voroshk endurcit son cœur, car les intérêts du Matriarcat n’étaient pas dans le ménagement du malheureux. Avec douceur mais fermeté, la Némésis répondit :


Si, tu as tué. Et ils ont tué aussi. C’était un accident, moi je le sais, mais cet accident n’est pas arrivé tout seul. Faelan… reviens à la raison. La solution n’est pas la fuite.

Faelan…


Arkana ne cessait de répéter le nom du sorcier, espérant faire ainsi émerger son esprit des limbes de la folie.
La Voroshk se rapprocha et pris les mains du petit être entre les siennes, le fixant –ou tentant de le fixer- dans les yeux.


Faelan, tu n’es pas un meurtrier. Toi et moi nous le savons. Je leur dirai. Je sais que tu n’as jamais souhaité que du bien… mais eux… ouvre les yeux… c’est eux qui t’ont poussé à faire ce que tu as fait… c’est eux, aussi fort qu’ils t’aiment, qui se sont servis de toi pour parvenir à des fins qui ne recelaient nulle gloire…

Tout est de leur faute... Tu n'as rien à te reprocher, sinon un amour trop grand pour ces individus...

Faelan. Je suis là pour t’aider à soulager ta conscience… Arrête de te mentir… Je t’en prie.



 
Narrateur

Le Luang 3 Marigar 1508 à 19h49

 
Abattu, léthargique Faelan laisse Arkana prendre ses mains et plonger ses yeux dans les siens.

Que veux-tu Arkana ? Que veux-tu ? Que je dénonce, reporte mes crimes sur le seul homme qui n'a jamais trahi ma confiance et qui a toujours su être là pour moi tout autant que je le fus pour lui ?

Semblant peu à peu reprendre consistance dans la réalité par l'appel d'Arkana Voroshk ayant atteins le tréfonds de sa conscience il dégage lentement sa main droite de la prise de la tydale et la laisse caresser doucement la joue de la Némésis.

Non, Arkana, non. Eux n'ont tués personne. J'ai tué, tué pour un idéal, tué pour protéger un ami que j'ai entrainé dans ma folie. Ils sont innocents, je ne les laisserais pas se faire accuser de crimes qu'ils n'ont pas commis, j'assume mes responsabilités.



 
Arkana Voroshk

Le Luang 3 Marigar 1508 à 21h57

 
Non.

Arkana n’en démordait pas et elle refusait de laisser Faelan s’accuser pour ce qu’il n’avait pas réellement commis.

Non. Tu étais le seul à ne pas vouloir me tuer. Sans toi, mon cadavre serait là, quelque part, dans la neige.

Et plus important encore… tu es le seul à éprouver des remords. Je viens d’aller voir Aegard…


Lançant l’hameçon, la Voroshk appata sans vergogne :

Il allait bien. Il nous a craché à la figure une logorrhée... poignante. Il nous a affirmé que son combat continuerait. Qu’il ne regrettait rien et que s’il pouvait recommençait il le ferait. Faelan… si Aegard pouvait revenir en arrière et tuer dix fois plus de personnes pour arriver à ses fins, il le ferait. Si Aegard pouvait me tuer, si il pouvait tuer toutes les tydales qui ne répondent pas à son idéal puéril il le ferait...

Mais toi, je sais que tu ne le referais pas… que si tu avais su, tu aurais tenté de l’empêcher…

Là où ce n'est qu'un accident, eux revendiquent fièrement un meurtre. Mais pas toi...

Faelan… c’est lui qui t’a trahi… C’est à cause de lui que tu as du sang sur les mains… Ce n’est pas monstrueux que de reporter tes crimes sur celui qui t’a donné le poignard et demandé de frapper, au nom de l’affection que tu lui portais. C'est lui qui t'a soumis à un odieux chantage.

Il t'aimait, il t'aime... et ce n'est pas l'aimer que de le laver de ce qu'il t'a imposé au nom de ces sentiments.

As-tu tué pour toi, Faelan ? Non, tu as tué pour lui. En son nom... Dis-le, dis-le moi... que ce n'était pas ta folie mais la sienne...


La Némésis hocha la tête tristement. Elle apposa sa main sur celle du sorcier, en continuant de plus en plus doucement, comme une mère chuchoterait le secret de la vie à son enfant :

Tu es le seul… le seul qui ne soit pas vraiment coupable… Ne sois pas injuste envers toi... Ils doivent eux aussi assumer leurs responsabilités...

Et nous avons… j’ai besoin de savoir… si d’autres ont été aveuglés comme tu l’as été… si d’autres partageaient les convictions d’Aegard, si d’autres risquent de faire les mêmes erreurs que lui … et d’où venait le tydale à la hache…

J'ai besoin de savoir... comment ça c'est passé à Utrynia... comment cette Tydale qui gardait la ruche est morte...

Car c'est ça qui est juste. Et je devine qu'au plus profond de toi tu le sais parfaitement.



 
Narrateur

Le Matal 4 Marigar 1508 à 21h41

 
Sous l'appui, le réconfort et le soutien de la Voroshk, le tchaë déjà déstabilisé se sentait faillir. Résigné, hésitant, partagé entre plusieurs sentiments.

Le tydale à la hache... Kadarn.

Un bref regard vers Fae'thil puis le tchaë se tourne de nouveau vers la Némésis, baissant les yeux de résignation, chuchotant doucement afin que la Mestre de ville n'entende.

Je... Je suis obligé de te donner raison, il m'est trop difficile de te mentir Arkana et je ne veux partir en t'ayant trompé comme tu l'as fait pour moi, la douleur en est trop forte. Mais malgré la répulsion que tu m'inspires pour m'avoir trompé sache que je ne peux m'empêcher de t'aimer.

Mais puisque tu as su me comprendre jusqu'ici, tu te dois de comprendre ceci.


Relevant le visage, hurlant à Fae'thil mais aussi afin que ses compagnons, s'ils se trouvent dans des cellules voisines l'entendent. De nouvelles larmes coulant le long de ses joues en un long sillon, lentement, gouttes par gouttes, sanglotant au début il se reprend ensuite afin de parler clairement.

Je... Je suis... Le seul responsable des meurtres commis ces dernières semaines, à Utrynia ainsi qu'à Kryg. J'ai volontairement tué des tydales du matriarcat pour le... Simple plaisir de tuer. Je... Ceux qui me suivaient n'étaient qu'otages...

A voix basse, à l'intention d'Arkana, des larmes continuant de couler sur ses joues.

Je suis désolé ma fille, je... J'espère que tu sauras m'oublier et refaire ta vie. Ou... Oublie moi. Que tes soeurs me condamnent au sort qui m'est réservé... Rapidement, s'il te plait.

La dernière phrase prononcé avec difficulté, le tchaë mélancolique, le regard reflétant sa tristesse, serre violemment la main d'Arkana Voroshk malgré son souhait apparent de la laisser partir et ferme les yeux, s'affaissant contre le mur.

 
Arkana Voroshk

Le Merakih 5 Marigar 1508 à 14h27

 
Non !

Arkana lança un regard à Fae’thil, un regard qui la suppliait de ne pas croire les paroles inconsidérées du tchaë. Puis la Voroshk reporta son attention sur Faelan et se releva sèchement pour lui dire, de la colère dans la voix :

Tu sais que ce n’est pas vrai. Tu le sais aussi bien que moi. Tu ne les protégeras pas en nous mentant. Ce n'est pas une preuve d'amour que tu leur offres gâchant ta vie pour laver des crimes dont eux seuls sont responsables.

Tu as une conscience, tu as des remords ! Alors conçois que rien de ce que tu ne pourras dire ici ne les aidera à laver leur conscience et leurs remords !

La Justice doit s'appliquer et ne s'aveuglera pas !


Elle souffla avec dédain.

Tu ne pourrais même pas me décrire comment est morte la garde d’Utrynia !

Les yeux noirs se posèrent sur le prisonnier, provocants.



 
Narrateur

Le Merakih 5 Marigar 1508 à 19h37

 
Honteux, Faelan tenta de riposter à Arkana Voroshk, mais seuls des balbutiements sortirent de ses lèvres. Que dire de plus ? Il aurait voulu l'aider, dire la vérité et ne pas quitter cette terre avec le souvenir dans l'esprit du Matriarcat du meurtrier. Mais être libéré et abandonné ses compagnons à leur sort lui paraissait d'autant plus inimaginable.

Reprenant confiance en lui, il commença doucement, timidement.


Je... Je le peux... Elle gardait l'entrée de la ruche, devant mes compagnons, voulant rentrer, j'ai... Décidé sans prévenir mes amis de la tuer afin de passer, contre leur accord qui aurait surement été un refus. Je me suis jeté sur elle et l'ai... Tué, seul.

Douloureux souvenirs refaisant surface, piètre mensonge, histoire inventée ou faits déformés ?

 
Arkana Voroshk

Le Merakih 5 Marigar 1508 à 23h08

 
La Voroshk plissa les yeux en une expression inquisitrice, avant de biaiser sévèrement :

Et tu l’as à moitié étranglé avant de la décapiter... Seul ? Avec tes petites mains ? Avant de traîner le cadavre dans une ruelle écartée et de le couvrir d’une bâche pour tenter de cacher ton odieux larcin ?


Le ton dégoûté faisait mine d’affirmer des faits véridiques, mais la Némésis ne perdrait pas une miette de la réaction du petit être devant ces affabulations.

Soit le tchaë affirmait et les tydales sauraient qu'il n'avait pas participé au meurtre, soit il infirmait les mensonges d'Arkana et il devrait alors être envisagé que Faelan ait au minimum assisté à l'exécution d'Utrynia.




 
Fae'thil

Le Merakih 5 Marigar 1508 à 23h17

 
*** En voyant Faelan murmurer à l'oreille d'Arkana, Fae'thil avait cru qu'il allait enfin lui dire la vérité. Mais elle avait tort.
Son haussement de voix et son obstination à vouloir protéger ses amis de leurs actes l'avaient surprise.
Elle n'en croyait pas un mot. Le tchaë calme et pacifique qu'elle avait capturée au bord de la falaise ne pouvait avoir commis ces meurtres, ni être le meneur de cette opération.

Au regard d'Arkana, Fae'thil lui répondit par un sourire malicieux, l'air de dire qu'elle n'était pas dupe des mensonges de Faelan.

Elle laissa échapper un soupir après la réponse de ce dernier au meurtre du garde d'Utrynia, il était de moins en moins convaincant.
Et alors qu'elle se décidait à intervenir, elle se ravisa à la réplique d'Arkana.
De toute évidence, la Mestre ne ferait qu'empirer les choses en venant mettre son grain de sel trop vite. ***




Quelle étrange coutume... mais non voyons ne le prenez pas mal, j'aimerais au contraire en connaître plus sur vos us et coutumes.

 
Narrateur

Le Merakih 5 Marigar 1508 à 23h33

 
L'étonnement se lisait sur le visage du tchaë tandis qu'il tressaillait, frissonnait sous la description de la Voroshk des mutilations subies par la victime. Se remémorer l'exactitude de la scène était pour Faelan une tache ardue pour avoir tant de fois tenté de l'oublier. Mais de tels évènements ne s'étaient pas déroulés, du moins pas selon les quelques bribes de vision lui restant.

Mais certain de ses compagnons n'auraient-ils pas fait ainsi tandis qu'il détournait les yeux ou rentrait dans la ruche. A moins que ce ne soit Isibeal après les avoir quittés ?

Dans l'impossibilité de trouver une réponse il affirma dans le doute ou ses compagnons aient pu agir ainsi sans qu'il ait pu en prendre connaissance, et démettre serait prouver qu'il n'était coupable du meurtre.


La... Sorcellerie permet de nombreuses choses...

 
Arkana Voroshk

Le Julung 6 Marigar 1508 à 15h06

 
Arkana soupira, puis lança un regard résigné à Fae’thil. Le tchaë n’avait pas tué –ou pas tué seul- la garde d’Utrynia, il n’y avait plus aucun doute à avoir sur ce fait. La Voroshk agita la tête tristement, avant de faire quelques pas en arrière et se placer aux côtés de la Mestre, l’invitant à interroger Faelan si elle le désirait ou lui communiquer des instructions.


 
Fae'thil

Le Merakih 12 Marigar 1508 à 22h02

 
*** Fae'thil fit une mou résignée en réponse au regard d'Arkana, elle savait aussi que le tchaë mentait pour protéger ses amis.
Elle fit quelques pas vers Faelan, sortant de l'ombre d'où elle avait observé la scène.
D'une voix douce elle s'adressa au mage. ***

Il est inutile de nous mentir, Faelan. Je sais que tu joues les martyres pour protéger Aergad et Isibeal.
Mais ta tentative est vaine. Nous obtiendrons la vérité d'une manière ou une autre. S'il faut torturer Aergad pour la connaitre, alors tu ne pourras t'en prendre qu'à toi même. Est ce la ce que tu désires?


*** Une pause. ***

Réfléchis bien, il sera trop tard lorsque tu entendras ses cris.



Quelle étrange coutume... mais non voyons ne le prenez pas mal, j'aimerais au contraire en connaître plus sur vos us et coutumes.

 
Narrateur

Le Julung 13 Marigar 1508 à 20h55

 
Pris d'une rage furieuse, le rouge montant aux joues le tchaë s'exclame avec rage.

Alors vous tortureriez un innocent ! Je ne mens pas, ce n'est pas dans mon caractère et ma loyauté pour mes amis m'empêche de mentir !

D'un bond il tenta de se jeter sur la mestre, oubliant ses chaines pour avoir pris habitude de vivre avec. Lancé dans son saut, les chaines le ramenèrent au sol, l'étouffant sous le coup. Il continua, essoufflé et suant.

Pourquoi les faire condamner alors que je suis seul responsable ? J'ai tué des tydales, je le revendique et si vous doutez encore libérez moi et je vous prouverais que j'en suis capable !

Le torturer ne ferais que montrer la bestialité et l'inhumanité de votre faction, justifiant mon meurtre ! Ne le touchez pas !


 
Fae'thil

Le Julung 13 Marigar 1508 à 22h53

 
*** Le problème avec la méthode "bon flic, mauvais flic", c'est qu'il faut aller jusqu'au bout.
Son rôle dans ce petit jeu était parfaitement clair, et cela dégoutait d'autant plus Fae'thil, peu habituée à ce genre de démonstration. ***

Oui, je sais que tu as déclenché l'explosion à Kryg, tuant un garde, mais tu mens sur tout le reste.

*** Elle se força à dessiner un sourire narquois sur son visage. ***

Dommage pour Aergad...
Il va devoir faire les frais de tes mensonges... et de notre bestialité comme tu le dis.


*** Elle se retourna et marcha en direction de la sortie de la cellule, jetant un regard en biais à Arkana pour lui faire comprendre de rester avec Faelan. ***




Quelle étrange coutume... mais non voyons ne le prenez pas mal, j'aimerais au contraire en connaître plus sur vos us et coutumes.

Vous pouvez juste lire ce sujet...