*** Arrivé à la croisée des chemins, Lok' hésita un temps : en bas ou au-dessus? Cependant celui n'avait vraiment aucune envie de se retrouver à marcher tout seul dans des chemins boueux infestés de monstres, ni de rater la pause!
Le musard s'était calmé tout en marchant, et maintenant il redevenait lui même.
Ah il se trouvait un symbiosé à l'embranchement nord, cela devait être par là, pour la dernière fois de la journée Lok' marcha, puis, résolu de profiter de la pause, et d'une herbe moins froide, quoique encore mouillée, se posa sur la route et s'appuya les pieds sur une charrette.
Étant parvenu à récupéré de nourriture sur le chemin, il dégusta son repas en regardant les caravanes environnants, et réfléchissant un peu à sa situation, ou plutôt la situation dans le quelle se trouvait l'ensemble de la Fraternité.
Il était clair pour lui qu'il ne pourrait retrouver de boulot dans une ville qui voulait sa mort, et qu'il ne fallait mieux pas trop attendre des étrangers qui essayaient de se battre. Cela ne lui plaisait pas non plus de se retrouver bien loin dans la cité Nemen, dépendant d'eux.
Apparemment quelqu'un avait décidé qu'il ne pourrait plus glandouiller, tout lui était tombé sur la tronche d'un seul coup. C'était bien calculé, mais ça ne pouvait pas resté impunis. Raah, une pseudo-vengeance, en tout cas une réponse serait du boulot!
D'autre coté, s'il décidait de ne rien faire, il aurait à bouger de toute façon, car toute la fraternité était ciblée...
En plus, avec la symbiose, on lui avait directement demandé sur le consensus ce qu'il comptait faire, et demander d'aider à la surveillance des caravanes. A Oriandrec'était facile de gruger quand on avait que sa famille pour vous juger, mais quand vous avez un réseau social dans la tête, il était difficile d'éviter le turbin ( bon au moins on l'avait pris pour un minimum courageux, c'était déjà ça de confiance de pris).
Voilà, il était obliger de se bouger, à contre cœur, au moins cela restait un bon moyen de s'intégrer ( encore que s'il s'intégrait il n'aurait plus l'occasion de se reposer comme ile le faisait avant)
Maintenant qu'il pensait, même réfléchir à sa situation était fatiguant, l'ordure qui avait provoqué tout ça avait vraiment bien réussi son coup : il allait réellement devoir travailler, et avec de la motivation en plus : c'est pas comme les petits boulots que l'on peut encore changer si le patron était déçu, il allait falloir s'impliquer sérieusement. ***
dit :
Aaah, alors tu es comme ça?
*** Encore cette gélatine volante qui parlait? De? Qui t'as permis d'écouter? ***
dit :Vi, tu m'as l'air d'un bon gros flemmard, puis d'abord c'ton cerveau la gelatine: c'est toi qui m'en a donné l'autorisation puisque tu as pensé.
*** Et ça y était, encore un truc pour vous faire la morale, le plan était parfait, enfin presque, puisque "Moulti la gelatine volante" pouvait quand même servir de porte pensé à très haute vitesse, et puis aussi d'assurance vie, bien qu'il n'avait pas trop l'intention de foncé sur le premier truc venu.
***
dit :Ah tu vois, on peut quand même s'entendre, loque à poussière, enfin de poussiéreux plutôt.