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Le Julung 6 Nohanur 1508 à 02h35
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| La Coupeuse de vie arriva enfin en vue de la forteresse. Le spectacle qu'elle vit la figea complètement.
L'entrée et de la muraille côté ouest n'étaient plus que ruines, tout comme une bonne partie de la cité. Près du pilier de poussière, était postée une créature inconnue à Zéna. Pas très loin à ses pieds, elle reconnue ses soeurs.
Elles paraissaient minuscules au côté de ce monstre... elles avaient besoin de son aide au plus vite!
Courage liadhas, je viens danser à vos côtés! Se dit-elle!
Peu de temps après, elle rejoignit enfin le groupe qui résistait tant bien que mal aux assauts d'autres créatures beaucoup plus petites que celle qu'elle avait apperçue de loin... cependant, ces dernières semblaient plus activeset agressives que leur version géante.
Que se passe t-il ici?
Que sont ces choses?
En attendant une réponse, elle tenta de prodiguer des soins à Ilanak qui semblait légèrement blessée...
À peine avait-elle sorti ses bandages qu'une des créatures s'élença vers elle. Surprit par cette attaque, la tydale fût légèrement blessée à une cuisse.
Tu veux danser avec moi saleté...prépare toi!
Zéna dégaina son épée et prit une position de combat.
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Le Vayang 7 Nohanur 1508 à 17h05
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| Les protectrices de Kryg avaient été en mesure de détruire deux des ombres qui s'en prenaient aux habitants. Encore une leur fesaient face, mais elle serait bientôt anéantie comme les autres.
Est-ce qu'il y en a d'autres? s'informa Zéna au près des autres tydales.
Il ne fallait pas oublier qu'une ombre géante éait toujours stationnée près du Pilier...
Zéna questionna sa supérieure,tout en se dirigeant vers la troisième ombre...
Laedel, que devons-nous faire?
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Le Vayang 7 Nohanur 1508 à 21h08
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| La Faucheuse restait silencieuse alors qu'elle dansait, libérant enfin toute sa colère sans aucune retenue sur ces pauvres petites créatures. Enfin, pauvres petites par rapport à l'autre qui les attendait toujours un peu plus loin. Elle prit le temps de remettre en places son armure et de resserrer le manche de sa double-lame à l'aide d'un tissu, car elle le sentait bien fébrile.
Laedel confirme, en effet. Les Ombres d'Hystérie comme vous les appelez sont vulnérables à nos attaques, et elles elles s'en prennent à nos soeurs en pleine cité ! Alors nous devons les éradiquer, et nous allons le faire !
Joignant les gestes à ces paroles, elle se rua sur sa prochaine cible et lui asséna toute une série de coups qui pour la plupart firent mouche. Difficile pour elle de sa voir si sa victime souffrait, en tous cas elle avait certainement bien moins la forme qu'auparavant. Quant à Laedel, elle ne sentirait ses propres blessures qu'une fois son ennemi annihilé. D'ici là, elle ne cesserait ses attaques.
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Le Vayang 7 Nohanur 1508 à 21h29
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| Miraë se battait comme un beau diable. Les coups fusèrent, elle esquivait certaines attaque et parfois même rendait les ombres déboussolées au point de se blesser elle même, ce qui ne manquait pas de faire rire la coupeuse...coupeuse, voilà un titre qu'elle aurait aimé passer pour devenir semeuse.. Plus tard, kryg était en danger.
Après avoir repris sa respiration et laissé sa vénérable carias l'a soignée, elle fonça à nouveau en dansant sur l'ombre, cette fois ci les "jets" d'ombres qui sortaient de la créature tels des lames acérées eurent raison de son armure... elle s'était dégradé a une vitesse presque instantanée et Miraë en resta stupéfaite! Comment cela pouvait il se produire! Elle resta sans rien faire a regarder les lames d'ombre transpercer l'armure! La détruire! La désintégrer par une sombre magie pour s'enfoncer dans la chair de la tydale...
La coupeuse, avec toute la grâce féminine qui lui était si familière, ne put s'empêcher de brailler sa désapprobation à ce coup sournois donné par son ennemi:
MERDE! C'est quoi cette connerie
Mais ses peurs se confirmèrent suite à son petit juron... cette fois ci c'est sa lame qui se désintégra après qu'elle l'est enfoncée dans la chair d'ombre... La garde de l'arme se mit a chauffer intensément et le métal de la lame à vibrer et s'illuminer lorsque d'un coup toute l'arme se désintégra en particules.
La coupeuse fit vite le tri dans ses idées, elle ne servait plus à rien au front, elle décida de se reculer légèrement et de se mettre a soigner ses soeurs désormais... Quelle poisse...
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Le Vayang 7 Nohanur 1508 à 23h11
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Séoane avançait dans la cité à reculons. Oui, comme le disait Galacta, les tydales dansaient en harmonie. La Carias de la Ruche avait réussi à les réunir par sa présence et son aura dans le même rythme. Envolées ses craintes pour la vieille tydale ! Elle dansait avec application, passant d'une Ombre à l'autre.
Cependant il serait stupide de croire que la peur ou la confusion ne l'habitait plus du tout. Les Ombres étaient immenses, lourdes, violentes. Elles ressemblaient à des chiens fous qui reniflaient chaque maison pour déloger une soeur et pouvoir se jeter ensuite dessus. Et si la jeune tydale avançait dans la cité en traînant des pieds, ce n'était pas seulement en réaction à son agoraphobie.
Alors entre chaque assaut, constatant les effets terribles de ces créatures sur le corps, les armes et armures, la jeune tydale fixait ses yeux bleus sur son épée pour prendre le temps de la nettoyer et ... de chasser la peur. Elle n'osait pas l'avouer devant toutes ses soeurs. Et cela ne portait pas vraiment à préjudice, puisque chacun de ses assauts avaient jusqu'à présent fait mouche. Jusqu'à mettre à terre la deuxième et la troisième Ombre !
Mais en achever une relevait d'un courage qu'elle ne parvenait pas à avoir.
Ses yeux fouillèrent autour d'elle pour chercher la Carias et la Faucheuse. Elles étaient toujours là. Séoane lâcha de profonds soupirs.
La Danse se poursuivait.
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Semblez être la fleur innocente, mais soyez le serpent qu'elle dissimule. (Macbeth) | |
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Le Sukra 8 Nohanur 1508 à 22h23
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La peur provoque parfois la paralysie. La jeune tydale se dressait droite, lame en avant, et dans une attitude figée qui donnait vraiment l'impression qu'elle était incapable de bouger. Mais curieusement l'Ombre se méfiait. A chaque pas en avant, le regard de la tydale suivait. Et seul son regard suivait. L'Ombre n'osait finalement pas fondre sur elle.
La peur se surmonte. La tydale retenait ses tremblements. En vérité, tant que l'Ombre s'intéressait à elle, Séoane domptait son corps. Elle se concentrait, pivotait sur elle même et tournait autour de l'Ombre.
Les derniers jours avaient été entièrement consacré à la Danse, sans pratiquement aucun repos. Elle se méfiait de la petite chute de forme qui risquait de lui être fatale. Elle vit Laedel avec un couteau. L'Ombre comme elle même se figèrent de surprise. L'Ombre sembla presque ricaner du haut de ses trois mètres. Mais la tydale sentit un brin de fierté.
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« Elle n'abandonne jamais. Et son couteau va déchirer le métal avant qu'il ait fini de rire. »
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Profitant de cette diversion, Séoane se concentra pour jaillir. Une fois de plus elle fit mouche. Mais la réplique de l'Ombre ne l'épargna pas. Un coup rendu pour chaque coup donné. Elle ne parviendrait à rien toute seule.
Son propre couteau se couvrait de cette matière visqueuse, sang, ombre ou métal fondu, acide ou magie pervertie qui déchirait sans distinction la vie et le métal. Là aussi, elle ne s'en sortirait pas seule. Avisant une maison, elle donna un coup d'épaule dans la porte et trébucha à l'intérieur.
Hasard ou fatalité ? Elle eut l'impression de se retrouver dans un atelier d'artisan. Exactement ce dont elle avait besoin.
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Semblez être la fleur innocente, mais soyez le serpent qu'elle dissimule. (Macbeth) | |
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Le Dhiwara 9 Nohanur 1508 à 15h54
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| Comme ses soeurs, Zéna avait vu son arme se désintrégrer entre ses mains après avoir attaqué les créatures. Heureusement, son armure de cuir boulli ne semblait pas être affectée par cet étrange phénomène.
Je dois me retrouver une arme au plus vite...
Elle se dirigea au pas de course vers l'armurerie, qui heureusement n'avait pas été détruite.
Malheur... la porte était vérouillée.
Frappant sur la porte et ordonnant qu'on lui ouvre zéna ne comprenait pas l'attitude de certains habitants de Kryg... se cacher..pendant que votre cité est assiégée..
Au bout d'un moment, l'armurier entrouvit la porte, ce qui avait du lui prendre tout son courage. Sans attendre, la coupeuse força le passage et dirigea vers le présentoire des épées. Elle prit la première qui parraissait de bonne qualité et retraversa la pièce vers la sortie. Avant de sortir elle lança un sac de pièces au pauvre tydale qui était resté paralysé près de la porte et lui dit:
Ne referme pas ta porte à clé, d'autres viendront se rééquiper.
À peine avait-elle fait quelques pas dans la rue, qu'une ombre surgit à une intersection. Elle était grièvement blessée. Zéna testa donc sa nouvelle arme sur la créature. Son attaque toucha la cible.
Elle allait faire une autre danse lorsqu'une flèche passa près de sa tête en sifflant. L'objet volant alla se planter au bas de la tête de la créature, cette dernière succomba à ce tir précis. La coupeuse se retourna pour voir d'où cette flèche provenait. Fae'thil se tenait plus loin au centre de la rue, son arc d'ossement à la main.
Plus au nord de la ville, un autre groupe de tydales étaient au prise avec des ombres, Zéna s'y dirigea rapidement. Elle arriva au côté de Miraë, avec qui elle avait fait ses débuts chez les coupeuses.
Hajar liadha,heureuse de te revoir...lui dit-elle tout en fixant l'ombre qui se trouvait devant elles.
Arrrrgggg! Mon arme est déjà presque toute détruite par cette saloperie...
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Le Vayang 14 Nohanur 1508 à 19h46
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La montagne avait des propriétés étonnantes. L’air raréfié obligeait l’organisme à mieux fixer l’oxygène dont il avait besoin. Et enfin libérée de la cité, Séoane en ressentait alors pleinement les effets euphorisants.
Les premiers jours, elle avait parcouru les chemins autour de l’Ombre d’exaltation en courant. Mais à bien y réfléchir, elle convint que c’était une idée passable. Trop essoufflée pour se battre, elle risquait bien en faisant une mauvaise rencontre de Danser pour la dernière fois.
Les jours suivants, elle se fit plus prudente. Séoane parcourait finalement autant de chemin, mais elle se tenait prête à toute éventualité. Elle alternait les heures d’observation et les moments de repos, agrémentant ces derniers de quelques pas de Danse.
Et plus la tydale répétait la Danse, plus le besoin se manifestait. Elle trépignait. Elle caressait sa lame d’un doigt léger, comme une amoureuse suit le dessin du visage de son amant, mais avec toute la frustration de ne pouvoir conclure.
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« La Chasse me manque. Chaïma ma chatte, il est temps. Arrive vite ou je chasserai sans toi. »
Semblez être la fleur innocente, mais soyez le serpent qu'elle dissimule. (Macbeth) | |
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Le Sukra 29 Nohanur 1508 à 01h57
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| Après bien des déboires, la jeune Astrologue s'était pleinement remise du terrible raffut, de la folie et des destructions des jours précédents.
Emmitouflée dans des fourrures pour se protéger du froid de Kryg, elle se présenta de nouveau devant l'Ombre d'Exaltation, non sans appréhension. Elle la considéra de nouveau de haut en bas, même si ce n'était pas pour elle qu'elle était revenue. Orphèle posa un coussin puis son popotin sur le grande place qui entourait le Pilier et gardait un oeil en coin sur le colosse ténébreux. Elle vida son sac devant elle, rempli de feuilles en tout genre où figurait nombre de calculs et de cartes astrologiques. Tout le nécessaire pour faire ce qu'elle devait.
La Thème Astral de Sieur Flymeur.
Elle se fit craquer les phalanges, souffla et s'étira, comme si elle se préparait à une compétition de haut vol.
Puis, avec l'oeil avisée de l'experte, se mit à entrecouper les informations. Calculs et données de base effectuées par ses soins, cartes du ciel syfarien et découpages astrologiques du jour de sa naissance piquée dans la bibliothèque de Kryg, elle se mit à noter ce qu'elle avait à noter sur un petit carnet afin d'y mettre en lumière ce qui devait l'être.
Le vent, le froid, le bruit, les monstres alentours....peu lui importait.
Elle se concentrait sur sa tâche pour tenter de dévoiler l'âme et l'avenir du flibustier psychique....
Elle voulait absolument savoir ce que les Astres disaient à son propos.
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