Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Folie ou utopie ?

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Sujet lancé par Narrateur
Le 26-12-1507 à 14h51
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Posté par Vayar de Golroth,
Le 18-07-1508 à 00h17
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Fae'thil

Le Luang 21 Jangur 1508 à 19h57

 
*** Fae'thil, attendant la réponse d'Aergad, n'avait pas été assez attentive et Kadarn lui porta un coup puissant de sa hache, entaillant largement son bras gauche.
Reprenant ses esprits, elle vit Aergad emporter avec lui Faelan, agonisant, le trainant en dehors des débris de la muraille. Mais elle ne comptait pas laisser fuir les agresseurs.
Il lui fallait retarder au maximum leur fuite, en attendant que la garde de Kryg et les semeuses de morts aient le temps de venir sur les lieux du combat. Sous les flèches tirées par Isibeal, elle se rua à la poursuite d'Aegard. Ce dernier avait profité du répit pour incanter des sorts de soins sur Faelan.
Toute cette histoire se présentait mal. On lui avait rapporté les exceptionnelles capacités magiques du tchaë. Elle ne pouvait le laisser récupérer de ses blessures.
Elle décida donc de concentrer ses attaques sur le mage, acte peu glorieux au demeurant, mais Fae'thil était poussée par la situation et le manque de renforts.
Kadarn, quant à lui, couvrait la fuite de ses compagnons. Fae'thil esquivait comme elle pouvait ses attaques, tout en essayant de retarder le tydale et le tchaë. ***


Aka's !! Mais où est donc la garde?



Quelle étrange coutume... mais non voyons ne le prenez pas mal, j'aimerais au contraire en connaître plus sur vos us et coutumes.

 
Laedel Voroshk

Le Luang 21 Jangur 1508 à 22h26

 
Laedel vit que la Mestre se jetait dans la mêlée, et elle ne comptait pas la laisser seule.

Je suis avec vous Mestre !!!

Comme une enragée, elle se jeta en criant au milieu des deux tydales dont celui qui l'avait attaquée précédemment, et donnant un coup aussi puissant qu'elle le put à celui qui était ciblé par la Mestre.

PREND CA MÎSH !

Puis elle se remit en garde face à l'autre à la hâche pour tenter de repousser ses attaques le temps d'avoir une nouvelle occasion de s'en prendre à celui qui semblait maintenant très affaibli.

Toi t'inquiète pas ton tour va venir.


 
Fae'thil

Le Matal 22 Jangur 1508 à 00h55

 
*** Du sang coulait le long du corps de Fae'thil, meurtri des attaques de Kadran. Malgré tout, elle restait debout.
Elle avait eu raison de poursuivre les fuyards, coûte que coûte. La garde de Kryg accourait dans leur direction.
Elle comprenait pourquoi ils avaient mis autant de temps. Ils venaient de l'Ouest. Ils avaient probablement dû contourner les murailles de Kryg en partant de la sortie Ouest de la ville. ***


*** Au loin, la Mestre de Kryg put voir Isibeal, assaillie par quelques gardes. Mais dans la confusion, elle perdit de vue l'archère, avait elle été capturée? Tuée? A moins qu'elle n'ait réussi à fuir...
Peu importe... Fae'thil avait encore à faire à Aergad et Faelan. Mais ces pauvres diables étaient eux aussi submergés, pris en tenaille entre les gardes de Kryg et les semeuses de mort. Attaqués de toute part, de multiples blessures couvraient leur corps, et Faelan était de nouveau au sol, agonisant. Aergad ne s'en sortait pas mieux, les genoux à terre, invectivant les filles du Matriarcat de toute sa haine. Il voulait certainement mourir en martyre. ***


*** Depuis qu'elle avait aperçu Aergad, Fae'thil avait senti le lien télépathique, typique d'un symbiosé. Il fallait capturer Aergad, et non le tuer, elle ne lui offrirait pas cette chance. Sinon, il réapparaitrait dans un pilier de poussière, en ruminant sa haine, préparant sa vengeance.

Fae'thil cria aux gardes, en désignant Aergad et Faelan. ***

GARDES !! SAISISSEZ VOUS DE CE TYDALE ET CE TCHAË !! JE LES VEUX VIVANTS !


*** Elle espérait qu'il n'était pas trop tard, les deux bougres étaient vraiment en piteux état, et elle voulait absolument les interroger ***


*** Il restait encore à s'occuper du guerrier tydale à la hache. Ce dernier était un solide combattant. Il avait réussi à percer le mur d'acier formé par la garde. Fuyait il? Laisserait il mourir ses amis?
Quoiqu'il en soit, même s'il parvenait à semer la garde, une surprise l'attendrait plus loin... enfin, elle l'espérait... ***




Quelle étrange coutume... mais non voyons ne le prenez pas mal, j'aimerais au contraire en connaître plus sur vos us et coutumes.

 
Arkana Voroshk

Le Matal 22 Jangur 1508 à 01h23

 
Arkana s’était finalement décidée à prendre part à la cruelle danse des combats. Son visage s’était figé en un masque dénué d’émotions alors que dans ses doigts se formaient des volutes de magie. Le premier projectile atteint violement Faelan alors que celui-ci était aux prises avec Laedel. La sorcière Voroshk savait que son sort n’avait pas fait de dégâts maximums chez sa cible mais elle espérait que la boule d’essencialis avait assez déconcentrée le meneur du groupe pour qu'il céde du terrain face aux terribles Lames du Matriarcat.

Ce qui se passa quelques minutes plus tard, lorsqu'Aegard sembla trop affaibli pour continuer à combattre avec efficacité.

La magicienne vint alors calmement se positionner légèrement en retrait, prête à réutiliser ses sorts dés que l’occasion s’en représenterait et qu’elle aurait recouvrée son énergie magique… Ses yeux noirs ne quittaient pas le dernier mâle du groupe encore apte à combattre, Kadarn.



 
Drardon

Le Matal 22 Jangur 1508 à 09h32

 
Drardon était toujours présente sur les remparts de la ville, non loin du trou béhant.
Elle savait maintenant que les ennemis du Matriarcat étaient loin de pouvoir revenir sans se faire attaquer par les forces des arbalétrières et archères qui étaient telles des réservistes.
Nul doute que si jamais elle en voyais un revenir près de la muraille, une volée de carreaux et de flêches s'abattrait sur lui sans scrupule, même si l'on souhaite les avoir vivant.


Soyez réfléchie, mieu vaux se rendre et assumer les conséquences de ces actes que de mourrir bêtement dans d'horribles souffrances.



Mes chroniques à jour

 
Laedel Voroshk

Le Matal 22 Jangur 1508 à 11h01

 
Kadarn et Laedel étaient maintenant en plein duel.

Le mâle tenta de lui asséner un coup violent de sa double-hâche, mais c'est finalement lui qui fut pris par la double-lame. Laedel avait le don de se trouver des ennemis à sa hauteur, et cela ne la rendait que plus joyeuse. Elle ne cessait de bouger autour de son adversaire, jusqu'à se mettre de sorte à lui bloquer la fuite vers l'Ouest.


Toi et moi, dansons jusqu'au crépuscule.


 
Fae'thil

Le Matal 22 Jangur 1508 à 13h04

 
*** Les gardes tardaient à désarmer Aergad. Et de plus, Faelan, sans doute au bord du désespoir, s'éloignait de la mélée en rampant vers la falaise. Il parvint même à se jetet un sort de soins pour se rétablir de ses blessures. ***

Si tu crois que je vais te laisser te soigner, tu te trompes lourdement..., pensa t'elle.

*** Du plat de sa double-lame, Fae'thil donna un formidable coup dans les côtes de Faelan. Elle entendit plusieurs os se briser.... ***

Zut, j'aurais du mesurer ma force...

*** Une flèche vint se planter non loin du tchaë agonisant. Se retournant, Fae'thil put voir d'où venait le tir. ***

Arrêtez de tirer sur le tchaë, je le veux vivant !!, cria t'elle en direction de Drardon. Mais l'ordre valait pour tout le monde.



Quelle étrange coutume... mais non voyons ne le prenez pas mal, j'aimerais au contraire en connaître plus sur vos us et coutumes.

 
Narrateur

Le Matal 22 Jangur 1508 à 13h51

 
Les épées se jetèrent sur Aergad, seul armé de sa dague et le transpercèrent de toute part. Le sang de ses nombreuses entailles dégoulinaient le long de son corps et collait à ses vêtements. Sous les coups son armure avait cédée, déchirée.

Les yeux rouges de fureur et de détresse il hurla aux tydales présentes, les poussant à le mettre à mort, les défiant jusqu’à son dernier souffle.

Voyant Kadarn en lutte contre plusieurs gardes ainsi que Laedel Voroshk il l’appela et lui demandait de partir bien que sachant que jamais son compagnon ne l’abandonnerait tout comme il l’aurait fait.

Puis se saisissant de son poignard, à bout de force il le plaqua contre sa gorge, s’apprêtant à se suicider puisque la mestre semblait ne pas désirer sa mort, du moins pour le moment. Le tydale baroudeur savait pertinemment ce qui risquait de lui arriver si jamais il se faisait prendre, alors il prit ce choix difficile mais préférable selon sa conscience et son idéologie.

Les gardes de Kryg se jetèrent sur lui avant qu’il ne commette le geste fatal, lui adressant des coups de leurs mains dans son visage, le jetant à terre dans la boue. Lentement il sombra et perdit connaissance.

Kadarn quant à lui luttait de toute part contre les gardes de Kryg et en duel contre Laedel Voroshk. Il ne prit le temps de répondre à sa remarque, il luttait pour sa survie et celle de ses compagnons. Le mercenaire paraît de toute part les attaques des gardes et de Laedel, entouré, mais cette dernière était plus vive que les gardes et la plupart de ses attaques touchaient.

Les deux adversaires semblait finalement de force plus ou moins égale, bien que Kadarn possédant une plus grande vigueur, malgré tout ses quelques blessures supportés jusqu’ici ne le gênait pas le moins du monde, il était seulement attristé par la tournure des évènements et luttait comme un fauve pour ne pas mourir.

Un dernier regard derrière lui permit d’apercevoir Aergad tomber au sol sous les coups, visage contre la boue, quant à Faelan et Isibeal nul trace. Tout était perdu, tout en bataillant il essayait d’avancer dans la montagne pour tenter de partir, ses compagnons morts il ne voyait pas de raison de mourir avec eux, autant essayer de vivre.

Puis il aperçu furtivement passer une ombre à travers les rochers, boitant, en bien mauvais état. Au moins pourrait-il la sauver elle, d’ailleurs son adversaire l’avoir elle aussi surprit. Il se replongea entièrement dans le combat et héla la guerrière, tout en reculant vers les gardes.


Hélà ! C’est moi ton combat, et ce combat s’achèvera par la mort de l’un de nous deux, tu peux en être sur autant que tu peux être sur que c’est toi qui mourras…


En la provoquant ainsi le tydale espérait que les autres viendraient en elles à leur amie et ainsi se désintéresseraient d’Isibeal, il lui serait toujours temps de s’enfuir ensuite, ou pas…

Faelan quant à lui se traînait péniblement en longeant la mer. Il sortait des combats, toutes ces effusions de sang pour si peu le dégouttait, son état ne lui permettait de toute manière pas d’y rentrer…

Il avançait lentement, s’appuyant sur chaque roche sur son passage, il finit par arriver au bord d'un falaise et incanta rapidement ce qui lui permit de récupérer la plupart de ses forces. La Mestre qui le surveillait se jeta derrière lui et ses côtés se brisèrent sous l’impact, tombant de nouveau au sol sous la douleur. Il en avait plus qu’assez de cette douleur qui semblait ne plus vouloir le quitter ou du moins à chaque fois revenir.

Il incanta de nouveau, ne se laissant pas démoraliser et les forces reprisent lui permirent d’aller s’allonger au bord du vide, regardant le ciel, fermant les yeux, le tchaë se laissait aller péniblement, tentant de faire abstraction de ses douleurs et de s’oublier dans le rêve et les souvenirs.


 
Laedel Voroshk

Le Matal 22 Jangur 1508 à 15h21

 
Elle se prit deux coups violents et il s'éloigna pour revenir au point chaud du combat, Laedel courut en direction de son adversaire pour rattraper la distance qu'il avait mis entre eux deux et sa lame s'enfonça à nouveau dans sa chair de mâle.

Ne t'inquiètes pas je ne vais pas te lâcher, et si tu es si sûr de me tuer VIENS ! ARRETE DE COURIR !

Son but à elle, était de le retenir suffisamment pour que l'aide arrive, et que ses soeurs soient soignées. Pour la traîtresse d'autres s'en chargeraient, et elle était dans un si triste état qu'elle ne devrait pas aller bien loin...

La douleur commençait à envahir le corps de la danse-lame, du sang perçait au travers des lambeaux de tissus recouvrant son armure. Mais sa détermination elle, ne souffrait d'aucune blessure. Son adversaire avait sur elle l'avantage d'avoir une meilleure armure, elle elle avait l'agilité et elle comptait bien en profiter.

Un énorme Gambol se rapprochait, seraient-elles sur son territoire ? La tydale se dit que le combat n'était décidemment pas prêt de se terminer, quoiqu'elle pourrait peut-être l'utiliser pour terrasser son ennemi du moment. Elle regardait la bête avec curiosité entre deux passes d'arme, si elle parvenait à l'atteindre avec une dague, peut-être qu'il chargerait dans leur direction, et si à ce moment elle s'arrangeait pour mettre Kadarn sur son chemin...



 
Arkana Voroshk

Le Matal 22 Jangur 1508 à 18h47

 
Arkana ne cessait pas de dépenser ses réserves magiques pour pallier à tous les fronts. La sorcière venait de poser ses mains habiles sur le dos de Fae’thil pour lui administrer un puissant sort de soin et s’apprêtait à esbroufer Kadarn de quelques illusions chimériques, lorsqu’un énorme grognement retentit sur l’aire de combat. La Voroshk n’eut pas le temps de se retourner que le Gambrol qui venait de débarquer au milieu des combats l’envoya valser dans les airs d’un coup de patte à la force prodigieuse.

La sorcière s’en alla rouler quelques mètres plus loin, avant de mettre quelques minutes à se relever. Les sorts de chimères attendraient. Arkana cracha une gerbe de sang en jurant que quand tout serait fini elle partirait dépecer une de ses grosses créatures mal léchée. La sorcière incanta, et ses propres entailles disparurent aussitôt.
Elle n'avait pas dit son dernier mot.

Les cartes de la joute se redistribuaient à un rythme affolant.

Il semblait que Fae’thil avait également fait les frais de l’humeur de l’animal. Ses blessures, soignées quelques minutes auparavant, s’étaient toutes rouvertes sans exception…

Parallèlement à ça, Faelan semblait se remettre de ses blessures, ce qui rassurait Arkana autant que ça l’inquiétait. Si le petit tchaë venait à se remettre assez pour se battre, la Voroshk devrait probablement se résoudre à l’affronter en face-à-face...

Arkana se dirigea vers la Mestre de la ville et vers sa cousine Laedel –qui semblait également blessée, en criant à ses Sœurs :


Laissez le Gambol tranquille ! Quand il aura compris qu’il n’a rien à gagner ici, il s’en ira de lui-même ! Concentrez-vous sur Kadarn !!! Kadarn !


Puis, appercevant Matroshka dans son champ de vision, la Némésis conseilla :


Matro', Laedel a besoin d'aide !


 
Laedel Voroshk

Le Matal 22 Jangur 1508 à 18h55

 
Une flèche siffla pour se loger dans la roche à côté d'elle. Cette attaque lui avait fait perdre sa concentration, et un violent coup de hâche s'abbatit à nouveau sur elle.

Elle fit un pas en arrière pour reprendre son souffle, et cracher du sang. Sa vue commençait à se troubler, elle ne tiendrait pas longtemps.


Oui, c'est ça, continue.

Essoufflée, elle repensa à des objets dont elle ne se souvenait même plus la provenance. Sotte, elle aurait du y penser plus tôt !

Avec ses mains tremblantes couvertes de son sang et d'un peu de celui de son ennemi, elle débusqua deux fioles de potion sous son armure entaillée, les déboucha et les avala d'une gorgée.

Sa vue était redevenue normale, son équilibre aussi. Elle retourna donc dans la mêlée, dans un élan de folie ?


RAAAAAAAAAAHH !


 
Fae'thil

Le Matal 22 Jangur 1508 à 20h56

 
*** Décidément, Faelan s'accrochait à la vie comme une fleur de fiel au bousin de placide. Il continuait à ramper, malgré ses os fracturés, malgré son sang qui se deversait sur le sol tel la bave d'un escargot.

Surprise par l'attaque soudaine du gambol, Fae'thil n'avait pu assomer définitivement le tchaë. Elle recula prudemment devant la bête féroce, qui devait être excitée par la vue d'autant de sang sur son territoire. Inutile de s'attarder, le gambol avait de toute manière l'air de servir de cibles à quelques archères. Et commençant à connaitre l'habileté de ces dernières, mieux valait ne pas rester trop près. Elle contourna donc lentement la créature qui s'était invitée à la fête.

Faelan n'était pas allé bien loin. Elle retrouva vite son corps meurtri, allongé, les yeux fermés, au bord de la falaise. Il avait l'air résigné.
S'approchant lentement du tchaë, elle lui cacha progressivement la lumière des Soleils de Syfaria. ***

N'as tu pas eu ton compte d'horreur pour aujourd'hui, vieux tchaë? Ne désires tu pas que tout ceci cesse?

*** Une des pointes de la double-lame de la Mestre était appuyée contre la gorge de Faelan, n'invitant pas à une alternative. Puis d'un ton plus doux. ***

Allons, c'est fini à présent, je ne désire pas plus ta mort que la mienne.



Quelle étrange coutume... mais non voyons ne le prenez pas mal, j'aimerais au contraire en connaître plus sur vos us et coutumes.

 
Matroshka Voroshk

Le Matal 22 Jangur 1508 à 22h01

 
Combien de jours qu'elle essayait de se rendre utile avec cette affaire ? Elle aurait voulu aider mais ne savait pas quoi faire. Elle aurait voulu parler mais ne savais pas quoi dire. Alors que tout le Matriarcat se battait corps et âme contre une poignée de fous aux visions délabrées, Matroshka perdait son temps à essayer de prendre part au conflit. Ratant copieusement la plupart de ses sortilèges, elle arrivait à peine sur les lieux du conflit ou déjà le-tout Kryg s'affairait. Elle pouvait voir Laedel et Arkana en plein coeur de l'affrontement. Aidée par la Mestre de ville et bien d'autres personnes. Pour l'instant, elle ne pouvait rien faire, attendant patiemment de pouvoir récuper son mana. Attendant patiemment d'être utile au Matriarcat. Voyant ses soeurs combattre, exténuées et couvertes de sang alors qu'elle n'était pas blessée la mettait en rage. En rage contre sa propre faiblesse.

Au bout d'un temps interminable, elle se prépara à l'action. Puisqu'elle était incapable de soigner les autres, elle devait les aider au mieux. Elle visa le plus dangereux, le guerrier à la hâche et tenta un sort de chimère accessible même aux plus débutants.

Et ce qui devait arriver arriva. Elle se loupa lamentablement et le sort n'eut aucun effet. Pendant ce temps, le monstre d'acier continuait à faire voler sa hâche avec une puissance effrayante.

Matroshka Voroshk, ou l'art d'être inutile.



 
Narrateur

Le Matal 22 Jangur 1508 à 22h09

 
Kadarn continuait de lutter de toute part, sa lame commençait lentement à se fendre en de quelques rares endroits l'empêchant de l'utiliser pour parer les attaques adverses.

Il réduisait donc sa défense à de bons sur le côté pour éviter les nombreuses lames qui fusaient vers lui. Cinq gardes et plusieurs semeuses l’entouraient tandis qu’une magicienne venait de se lancer dans la danse à son tour, lui lançant des sorts tout en prenant précaution de rester hors de portée de sa hache.

Excepté les coups portés par Laedel les gardes ne faisaient que l’égratigner tandis qu’il arrivait péniblement à esquiver la plupart de leurs attaques mais d’entailles en entailles de blessures de plus en plus multiples commençait à abonder bien qu’il continue à être maître de soi ainsi que de ses sens. Mais toute fuite était désormais fermer pour lui, ne lui restait plus qu’à mourir du moins s’agissait-il là de la seul solution envisagée par le mercenaire.

Non il ne se rendrait pas, pourquoi le ferait-il ? D’après les descriptions qu’avait fait Aergad d’elles mieux valait ne pas tomber entre leurs mains.

Hurlant de rage il projeta violemment sa hache sur la Voroshk, cherchant à la pourfendre purement et simplement à l’épaule mais celle-ci mit sa double lame entre elle et la force du mâle bloquant net le coup.

Le guerrier n’eut d’autre choix que de retirer sa lame pour éviter une contre attaque, reculant de quelques pas, exténué mais toujours ivre de rage du combat. Non. Il ne faillirait pas.

Faelan quant à lui senti le froid contact de l’acier sur sa gorge. Le tchaë contrôla sa peur et répondit calmement à la mestre, du ton réprobateur de la personne âgée cherchant à savoir comment vont ses enfants, une pointe de tristesse dans la voix.


N’aie nul crainte tydale, je ne t’attaquerais pas tant que mes compagnons vivront. Je n’ai jamais désiré la mort de qui que ce soit, seulement offrir la vie à d’autres. Assure le moi, Aergad est-il toujours vivant ? Kadarn combattit-il toujours ? Ou est passé la petite Isibeal ?

J’ai… J’ai failli, pourquoi cette garde était-elle passée ici ? Il y avait de si nombreux feux, nous n’aurions pas du utiliser cette poudre si instable, j’aurais du sans nul doute mourir avec elle.

Répond moi sincèrement, es-tu heureuse ? Te sens-tu libre de réflexion, de parole et de mouvement ? Aimes-tu ta fille ou ton fils les protégeant contre les misères de ce monde ?



 
Laedel Voroshk

Le Merakih 23 Jangur 1508 à 10h21

 
Alors que le combat commençait à tourner à l'avantage de Kadarn après un échec de Laedel, une autre tydale vint lui lancer un sort afin de brouiller sa vue. Pour une fois qu'une cousine se rendait utile !

Il tenta de frapper Laedel par deux fois, et la manqua. Il ne parvint même pas à se soigner. La danse-lame en profita et lança une nouvelle attaque.

Ce fut le coup de gràce pour le casque du guerrier, qui vola en éclats.



 
Fae'thil

Le Merakih 23 Jangur 1508 à 13h25

 
*** Etrangement, Fae'thil voulut faire confiance au tchaë. Il semblait différent de ses compagnons, plus réfléchi, plein de remords.
Mais elle n'avait pas tellement le temps de finasser ou de partir dans un débat sur le bonheur au sein du Matriarcat. ***

Le temps manque pour une longue introspection de ma personne, tchaë, ou pour regretter tes actes.
A ce que je sache, ton ami Aergad est vivant, même si grièvement blessé, il a été capturé par les gardes. Isibeal a disparu mais elle n'ira pas loin. Quant à ton dernier compagnon, le guerrier, il résiste toujours.
Donc maintenant, je te propose un marché plus qu'honorable. Relève toi, et viens avec moi pour raisonner ton ami. Soit tu restes là et il meurt, soit tu peux tenter de lui sauver la vie, c'est à toi de voir... Et plus nous attendons plus Aergad risque de mourir par manque de soins.


*** Le tchaë put sentir le froid contact de la double-lame disparaitre. L'arme se trouvait toujours à quelques centimètres de Faelan, mais son retrait l'invitait à se relever. ***




Quelle étrange coutume... mais non voyons ne le prenez pas mal, j'aimerais au contraire en connaître plus sur vos us et coutumes.

 
Narrateur

Le Merakih 23 Jangur 1508 à 16h51

 
Voilà que sa vision se troublait, maudites sorcières ! Kadarn faiblissait ; sous les attaques des gardes et de Laedel ses souffrances s'accentuaient.

La tydale prenait le dessus, aucune des attaques de Kadarn ne touchaient plus, elle semblait les esquiver avec grande facilité, à moins que dès le départ elles ne portent à côté ?

Sa mort ne faisait plus aucun doute pour le tydale, entourer des gardes et des tydales du Matriarcat se faisant plus nombreuses à chaque instant. Des carreaux d'arbalète se fichèrent dans son armure, sans s'enfoncer mais lui faisant plier genoux sous l'impact.

C'est ce que tu appelles combattre, danser avec moi ? Tu n'es qu'une faible tydale comme toutes tes soeurs du Matriarcat. Une dizaine sur moi et tu prétends me défier en duel. Lâche...

Sa vie s'échappait par ses blessures, son arme, son armure se fendillait, encaissait avec raideur chaque coup porté. La mort l'attendait, nul doute sur ce sujet.

Le tchaë profitant de l'écart de la lame psalmodia des incantations, se soignant. Ses jambes le portèrent de nouveau, regardant fièrement la mestre se tenant en face de lui.


Je te suis et ne tenterais rien, mais dans le seul espoir de pouvoir sauver Aergad. Quant à Kadarn je vais essayer mais il est plus proche d'Aergad que moi même, peu de chance que mes paroles atteignent son coeur.

 
Laedel Voroshk

Le Merakih 23 Jangur 1508 à 17h03

 
Laedel donna un nouveau coups qui fit mouche.

Tu veux que je te parle de la traître de Isibeal, qui m'a envoyé des flèches cachée loin d'ici ?

Arrête de reculer dans la montagne, ET AFFRONTE TON DESTIN MÎSH ! Si tu n'es pas lâche, retire ton armure et j'en ferai autant. C'est gràce à elle que la vie ne t'a pas encore quittée !



 
Nemès

Le Merakih 23 Jangur 1508 à 18h35

 
*** Kryg était enfin à nouveau en vue. Jamais Nemès n'avait fait autant de trajets entre les deux cités matriarcales en si peu de temps. Même pas une pause le temps de pourfendre les quelques créatures qu'elle avait croisé.

La Semeuse de Mort s'arrêta à coté du pilier de poussière qui jouxtait l'entrée de la ville fortifiée. Son regard parcourut lentement le tour de la porte de Kryg, avant de plonger dedans, se posant sur les quelques maisons visibles depuis l'extérieur. Quelques souvenirs revinrent, tels de petites décharges électriques douloureuses.

Cependant la vision d'un panache de fumée la sortit rapidement de ses pensées : elle tira sa lourde épée de son fourreau dorsal et continua vers le nord sans entrer dans la ville. Il y avait apparament encore une proie à intercepter, la tydale symbiosée, fort bien nommée Cheveux de Soleil par Shyama... ***




 
Arkana Voroshk

Le Merakih 23 Jangur 1508 à 18h53

 
Arkana était au bord de l’épuisement. Si la tydale s’en sortait avec un minimum de blessures physiques, lancer des sorts à des intervalles si régulier l’éreintait profondément. Mais ce n’était pas encore le moment de faire une pause…

La Voroshk s'administra une magie qui rendait ses jambes plus fortes, avant de se lancer vers le duel qu’elle devinait se jouer entre Laedel et Kadarn. Avant de partir au galop, la Némésis prit tout de même le temps de lancer à la Mestre :


Si vous voulez le mettre hors d’état de nuire sans le tuer, attachez-lui les mains et bâillonnez-le. Il ne pourra alors plus utiliser ses sorts.


Aucun regard vers Faelan, comme si la sorcière ne l’avait jamais côtoyé. Un contact même visuel aurait probablement été trop douloureux…

Quelques minutes plus tard, la tydale blonde courrait vers le fracas des lames, portée par l'énergie artificielle de ses membres. La Némésis passa rapidement derrière sa cousine pour refermer une de ses entailles avant de jeter à Kadarn un énième sort destiné à lui brouiller la vue et les sens.

La tête de la Voroshk commençait à tourner de manière inquiétante, et ses réserves magiques s'amenuisaient de seconde en seconde...

Le guerrier semblait désirer se diriger vers la forêt. La forêt... Arkana maîtrisait particulièrement bien les sorts d’évolutions et pouvait se révéler une adversaire bien plus à son avantage en milieu boisé qu’en montagne. Ce ne serait, au final, pas une si mauvaise chose pour elle que le combat dérive vers les bois.

Pour l’heure, puisant dans les quelques forces qui lui restaient, la Némésis se positionna de manière à pouvoir soutenir sa cousine et faire pression sur le guerrier à la hache…




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