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Le Dhiwara 4 Nohanur 1507 à 14h30
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| Combien de temps étaient-ils restés ici, recroquevillés, à attendre que leurs blessures se referment un peu, que leur sang cesse de couler, que les créatures qui rôdaient dans les parages cessent de chercher leurs traces ? Des heures ? Des jours, plutôt… Jemori avait fini par rejoindre Erling et Arkana. A trois, ils tentaient de survivre.
La Voroshk avait perdu toute notion du temps. Et c’est elle qui brisa en première le silence qui s’était installé sur le campement de fortune. Sans défaitisme mais sans joie, elle énonça :
Bon. Nous n’allons pas rester éternellement ici. Nous avons plusieurs solutions : soit nous rebroussons chemin, soit nous continuons à longer les montagnes jusqu’aux bois qui entourent Syrinth, soit nous nous engageons dans les monts.
La dernière solution la fit frissonner. C'était probablement la voie la plus rapide, mais également la plus dangereuse -et de loin.
Ne supportant pas l’inactivité, Arkana finit par partir en éclaireuse…
Elle revint une ou deux heures plus tard, une grosse entaille zébrant sa cuisse droite et les cheveux plein de branchages...
Il y a un loup malfaisant pas loin. Quelle sale bête ! J’ai dû monter à un arbre pour lui échapper, j’ai bien failli y laisser une jambe ! Vous auriez vu sa gueule : immennnnnnse et…
S’apercevant que ça ne remontrait probablement pas le moral des troupes, la sorcière conclut brutalement :
Le bon côté c’est que pour l’heure il n’y en a qu’un, vers le Sud. Pour le reste, j’ai cru voir un placide dans les montagnes et quelques bestioles moins dangereuses un peu partout autours de nous.
La Némésis esquissa des gestes et lança quelques sorts de dissimulations à ses deux compagnons.
Je peux vous aider un peu à vous soustraire aux bestioles, mais il faudra faire des haltes très fréquentes pour nous soigner.
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Le Dhiwara 4 Nohanur 1507 à 17h08
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| A travers des brumes épaisses, Erling se vit marcher au milieu d'un bois sombre. Les arbres possédaient des troncs énormes que trois Gambols n'auraient pu entourer en joignant leurs pattes. Les feuilles vertes foncées tamisaient la lumière et lui donnaient une teinte plus grise. Le Témoin s'observait marchant. Il se vit s'arrêter et attendre quelqu'un. Ce fut un nuage noir qui apparut, un brouillard sans substance et mobile qui se mit à parler dans la langue des Témoins
Erling, je suis le S'sarkh. L'être qui se prétend mon rejeton tend à devenir puissant mais si chaque être de Syfaria le repousse, il ne pourra jamais rien devenir. Continue ton oeuvre Témoin, tu luttes pour le bien ...
La scêne s'effaça dans l'esprit d'Erling, qui retourna à des délires de tortures et de mort. Il se savait délirant mais n'arrivait pas à reprendre pied dans la réalité. Ce ne fut que lorsqu'une voix douce et tendre se mit à sussurer à son oreilles de jolis mots, que le Témoin parvint à ouvrir les yeux. Il aperçut un visage de femme Tydale qu'il ne reconnut pas.
Etes vous un ange ... ?
Puis, Erling sombra dans un sommeil profond mais bien plus calme dont il sortit quelques heures plus tard. Assoifé, il réussit à s'emparer de sa gourde et se désaltéra avec difficulté. Ensuite, il s'enquit de son environnement et découvrit Arkana et Jemori non loin de lui. Ainsi, il en conclut que la personne qui avait prit soin de lui était la Matriarcale. Ce fut une surprise pour Erling qui ne sut que faire face à une telle situation. Cependant, ce n'était pas là un problème majeur et son esprit se tourna rapidement vers des besoins bien plus matériels. Inspectant ses multiples blessures, il tentant de les nettoyer mais finit par s'effondrer de nouveau. La suite ne fut qu'enchainement de soins et de phase de sommeil qui se succédèrent. Le Propage se remettait peu à peu.
Lorsque Arkana essaya d'insufler au petit groupe un peu de dynamisme, Erling suivit le mouvement, tout conscient qu'il était qu'un peu d'activité lui ferait du bien. Il se mit à remuer ses méninges au sujet du parcours à suivre. Quand Arkana revint, il prit la parole et tenta de se révéler drôle pour son moral autant que pour celui de ses camarades. Malgré tout, son ton fut plutôt ironique.
Tant qu'il n'y a pas de Gambols aux alentours proches, je ne suis pas inquiet ! Les loups sont plus petits et leurs pattes moins grosses !! En tout cas merci pour ce sort Arkana ... et ... euh ... merci pour tout en fait, je ne sais pas ce que je serais devenu seul.
En parlant, le teint d'Erling rosit légèrement et il regarda plutôt Jeromi que la Tydale.
Quant à notre itinéraire, je commence à croire que les montagnes ne sont pas pour moi et, dans l'état où je suis, je ne pourrais pas forcé et nous resterions donc longtemps dans une région dangereuse ! Je serais tenter de retourner vers Synrith, même si je sais pertinement que nous ne sommes plus les bienvenus sur les Terres de l'Equilibrium et qu'il me soit désagréable d'envisager le fait de mettre l'artefact à leur portée. Celà dit je ne vois pas d'autres options. Je pense donc qu'il faudrait éviter la ville et se rendre au transport Nemen pour partir dans des régions plus propices à nos intérêts. En route, nous pourrions nous renseigner quand au sort des Tchäes de la Fraternité ... et envisager avec eux un point de rendez vous où se retrouver.
Quand à la manière de progresser, les récentes mésaventures m'ont apprit la prudence, et je pense qu'il ne faudra pas trop se précipiter. Celà dit, je préfèrerais attendre encore une journée avant de reprendre la marche.
Une fois son discours finit, le Propage observa tour à tour ses deux compagnons et attendit leur réponses.
Pélerin du S'sarkh
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Le Dhiwara 4 Nohanur 1507 à 20h07
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Adossé nonchalamment à l'un des arbres du bosquet, le dit dandy était tourné vers la chaîne montagneuse d'un air songeur. Le Mont des Deux ...
Son éternel sourire trônait.
La Matriarcale ne pouvait rester en place, c'est elle qui donnait un semblant de vie à l'actuel groupe.
-Ah... ces femmes et leur lien au mouvements de Flux...-
Lorsqu'au bout d'un moment, elle cessa ses allers et venues pour user de Sorcellerie et réclamer une suite au voyage, Jémori tourna délicatement la tête vers elle pour l'écouter après l'avoir remerciée.
Puis son regard se dirigea vers Erling.
En fin, l'éphèbe se détourna du groupe pour continuer à contempler les montagnes.
***
Étant donné la situation actuelle, l'Equilibrium -ni aucune autre Faction- ne peut se permettre de tenter d'actions outrageuse envers des ressortissants d'une autre Faction, surtout en ce qui concerne les Obsessions. Voilà pourquoi, même si l'Equilibrium peut nous refuser l'asile, ils n'ont surtout pas intérêt -en vue du Concile - à se rendre coupable d'actes damnables envers des Porteurs.
Ceci dit, n'allez pas pour autant croire que leur Forêt -soit disant- Sacrée soit de tout repos.
Certes nous pouvons nous y mouvoir plu aisément qu'en montagne, mais ce bois recèle de créatures bien plus perfides que des Loups.
*** D'un doigt, il se caressa le menton. ***
... Derrière cette montagne, outre nos compagnons tchaës, se trouve aussi l'une des autres Obsessions dont Syfaria à besoin. Car rien ne sert d'avoir une Obsessions, si on ne peux toutes les réunir.
Ceci demande réflexion, et pour ma part, je n'ai pas encore statuer ...
*** Puis, comme s'il avait finit de penser à voix haute, il se retourna vers ses deux compagnons. ***
Quoiqu'il en soit, il est certains qu'il serait dangereux de reprendre la route avec Erling dans cette état. Écoutons le, et jouons la carte de la prudence.
Et cela va nous laisser un peu de temps pour statuer sur notre parcourt.
Il faut dépenser le mépris avec une grande économie, à cause du grand nombre de nécessiteux. | |
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Le Luang 5 Nohanur 1507 à 11h18
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| Suite aux propos de Jemori, Erling réfléchit et essaya de visualiser le trajet que le Chambellan proposait. Mais un problème se posait à lui, il n'avait jamais entendu parlé de l'endroit nommé Krell dont parlait Jemori.
Le lieu dont vous parlez, Krell, ne me dit rien du tout ... Et celà m'empèche de voir la finalité du trajet que vous proposez. Le transport Nemen dont vous parler est-il encore celui près de Synrith ? En tout cas, j'ai déjà arpenté la forêt Equilibrienne, certes en ne m'éloignant pas des sentiers battus mais, je n'ai pas rencontré de créatures réelement féroces. Toutefois, étant donné que je crois être celui à cause de qui nous ne passerons pas par les montagnes, je peux comprendre ceux qui ne veulent pas passer par un endroit donné.
Erling se tût brusquement et étant donné que ses compagnons ne relevèrent pas le silence, il en conclut que eux aussi recevait un message télépathique de Lilyeth.
Loué soit le S'sarkh, ainsi les deux Tchäes sont vivants. Je vous propose de leur donner rendez vous au transport Nemen de Kryg qui n'est pas réelement très loin de leur position et que nous pourrions ralier rapidement grâce à la technoligie Nemen. Bien sur, ceci est réalisable si le Matriarcat n'y voit pas de problèmes.
En finissant sa phrase, il sourit à Arkana.
Pélerin du S'sarkh
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Le Matal 6 Nohanur 1507 à 00h39
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Un regard amusé en direction de ses interlocuteurs lorsque le Nom fut prononcé, et le tydale ricana intérieurement à l'une des remarques murmurées de son dérangeant 'compagnon' de voyage.
Jémori fit rouler ses yeux dans leurs orbites avant de répondre un sourcil levé.
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... Kryg ?
Qu'irions-nous faire en au pied du bijou Matriarcal ? Je n'arrive pas à saisir. Si c'est simplement pour rejoindre nos compagnons Tchaë, vous conviendrez qu'il y a plus simple...
*** L'éphèbe, d'un geste fluide, se leva avant de jeter un oeil vers l'Ouest. ***
Enfin, nous verrons cela en chemin, j'imagine.
Quant à vos questions, oui il s'agit bien du transport de Syrinth, non la sphère d'Évolution ne m'est pas accessible et oui je préférerai éviter la Forêt Sacrée -Ne serait-ce que pour éviter de froisser l'Equilibrium-.
Quant à Krell, c'est une petite ville nichée sur les rives du Distria, le fleuve qui s'écoule du Mont des Deux vers la Lagune de Glaces. Krell est en soit la principale Scierie de l'Equilibrium et connaissant le domaine Equilibrien, sans doute la plus importante de Syfaria. Mais outre ceci, c'est aussi l'endroit où nous pouvons trouver le plus grand pont permettant de traverser Distria.
*** Le Confrère se décala, inspecta les alentours du bosquet et fis quelques pas pour en sortir. ***
Il faut dépenser le mépris avec une grande économie, à cause du grand nombre de nécessiteux. | |
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Le Matal 6 Nohanur 1507 à 11h08
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| Etant donné que tout le monde était d'accord pour partir vers l'Ouest, Erling se leva doucement et rassembla ses maigres affaires qui trainaient, à savoir sa carte, sa petite dague et sa cape ainsi que bien sur, son carquois fourni et son arc. D'après les propos de Jemori que le Témoin était tout à fait enclin à croire, le pont indiqué sur sa carte serait donc juxtaposé à une ville Equilibrienne. Ceci n'était pas pour le mieux, mais, ils n'avaient le choix, leur route passait automatiquement soit par ce pont soit par les dangereuses montagnes. Une fois tout son barda rassemblé, il inspecta une dernière fois ses blessures, et regarda vers l'ouest. Le Chambellan des Six s'éloignait déjà. Erling regarda le petit bosquet où il avait vécu quelques jours et regretta déjà le semblant de sécurité qu'il lui avait conféré. Puis, mécaniquement, les jambes du Propage se mirent à marche.
Après quelques heures de route, Erling se retrouva une nouvelle fois au bord de la mer. Les embruns salés n'étaient pas ce qu'il préférait mais, il se servit de cette étendue naturelle comme d'un bouclier, et, il la longea ce qui lui permit de ne surveiller qu'un de ses côtés. Rassuré par celà, Erling força un peu l'allure et finit par rejoindre Jemori qui, tout comme lui, semblait suivre le bord des vagues.
Ce fut à ce moment là que, sous l'effet du gonflement des muscles, une des blessures du Témoin se rouvrit. Il grogna faiblement et, s'assit par terre. Il perdait encore une fois du sang, et il se mit à pensé que peut être qu'une fois ce voyage finit, il aurait perdu au moins une fois la quantité de sang que contenait son coeur. Cette pensée lui arracha un sourire ironique et, il pressa une nouvelle fois sa cape souillée sur la plaie.
Une dizaine de minutes lui suffirent pour endiguer le flot de liquide rouge et il se releva délicatement et repartit sur les rives d'un pas moins assuré et bien plus lent. Le Propage était toutefois résolu à ne pas mander une nouvelle pause, il avait déjà bien assez retardé le groupe comme celà.
Pélerin du S'sarkh
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Le Julung 8 Nohanur 1507 à 18h32
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| La plaine était longue et semblait sans fin au Propage qui marchait maintenant hagard, les yeux dans le vague et les pensées encore plus lointaine. Il se forçait toutefois à sourire à ses compagnons lorsqu'ils étaient près de lui, content de les voir là et ravit de constater que son sort leur tenait à coeur. Erling émergea de son hébètement lorsqu'il aperçut au loin une route. Bien que peu entretenu, le chemin était clairement une piste humaine et non une sente laissée par une quelconque créature du P'Khen'Ssarkh. Il n'aurait pas imaginé au préalable le ravissement que lui procurait ce retour à la civilisation et il hâta le pas pour se retrouver sur la route. Là, il s'accorda une heure de repos qu'il passa à se désaltérer et à vérifier ses plaies qui devenaient de moins en moins belles d'heures en heures. La géographie de Syfaria était cependant bien implantée dans sa tête et le Témoin savait que cette route était aussi l'indice de la ville de Krell non loin d'après les dires du porteur de l'Obsession, Jemori.
Une fois son heure passée, il reprit son chemin sur la route. Bien qu'elle soit parfois orniérée et en mauvaise état, elle valait bien mieux que les herbes hautes masquant les trous et les bosses de la plaine. Erling put donc progresser plus vite, et il se sentit ainsi mieux vis à vis de ses camarades, obligés de l'attendre.
Enfin, le petit groupe arriva à Krell. En se laissant choire à terre au mépris de toute dignité, le Propage poussa un profond soupir qui témoignait de son soulagement. Il regarda tour à tour ses deux compagnons et rigola légèrement, s'interrompant dès que ses côtes se firent douloureuses.
Et bien, il semblerait que nous soyons revenu en terre civilisée ...
Erling sembla cependant se rembrunir comme si une sombre pensée l'avait atteinte ce qui était le cas.
Malheuresement, je dois vous annoncer que je n'ai guère d'autre choix que de faire une halte dans ce village et ceci pour quelques jours. Je suis conscient de mon état et suis certain que reprendre la route sous peu ne m'emmènerait qu'au pied d'un Pilier ... Je comprendrais que vous souhaiteriez continuer au plus vite, je vous ai déjà bien rettardé. Si vous souhaitez continuer de progresser maintenant, nous pourrions rester en contact télépathique et je tenterais de vous rejoindre dès que mon état sera plus satisfaisant.
Le Propage s'interrompit et fixa le sol quelques instants. On aurait pu croire qu'il allait relever la tête, les yeux tristes et l'air abbatu mais il n'en fut rien, un immense sourire éclairait son visage.
Dans un tout autre sujet, ma faction vient de s'emparer de l'Obsession au nord de ma ville de Lerth, dit Erling d'un ton franchement enjoué.
Pélerin du S'sarkh
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Le Sukra 10 Nohanur 1507 à 01h00
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Droit comme un piquet, les mains derrière le dos, et à quelque mètres d'un arbre dont il profitait de l'ombre projetée, le tydale fixait tour à tour ses compagnons de route, un énigmatique sourire sur les lèvres.
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Les Témoins sont à n'en point douter une Faction recélant de talents fous et d'obscurs génies ... Cela ne m'étonne pas un seul instant qu'ils aient obtenu une Obsession par un moyen dont aucun n'aurait cru possible, et encore moins de leur part.
Vous direz bravo de ma part à vos compagnons, et recevez vous même mes chaudes félicitations.
D'ailleurs si vous me le permettez Erling, j'aimerai vous entretenir de l'un des vôtres.
*** Jémori fit un pas de côté pour se dégager de l'ombre de la futur planche de bois. ***
... J'imagine que vous attendez une réponse de ma part ... Hihi !
*** Le Confrère fit rouler ses yeux avant de prendre un reprendre un peu de son sérieux -son éternel sourire toujours présent-. ***
À dire vrai, j'ai déjà fait tellement de chemin avec vous, que faire celui restant jusqu'au transporteur Nemen seul me paraît une idée drôlement saugrenue, je dois bien l'avouer, je me suis habitué à vos présences. Surtout qu'attendre un peu n'est pas cher payé pour chacun d'entre nous.
*** Lentement, le dit dandy leva son index vers le ciel. ***
Ceci dit ... la question se pose autrement.
Le Concile se tiendra dans un peu plus d'un mois à présent. Un mois, c'est long.
Et je ne sais pas pour vous, mais mon rang au sein de ma Faction ne pourra être délaissé jusque là. Mon absence ce fait déjà sentir ... surtout en ses temps 'troublés'.
De toute façon, il faudra bien se quitter à un moment ou à un autre ...
Surtout que quoiqu'il en soit, nous nous retrouverons au Concile.
Ma Sombre Arameth m'appelle ...
*** Un coup d'oeil aux deux Tydales, et son regard suvit le sens de la Balafre de Vie. ***
Il faut dépenser le mépris avec une grande économie, à cause du grand nombre de nécessiteux. | |
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Le Sukra 10 Nohanur 1507 à 14h51
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| *** Le poussiéreux se tourna vers son semblable. ***
M'est avis que le Concile arrivera bien asse vite. Et puis faire le point avec nos Factions respectives ne pourra être qu'une bonne chose.
Surtout que se perdre dans les risques de s'approcher de la Tour si précocement serait peut être une erreur, fatale.
*** Joignant les extrémités de ses doigts, Jémori 'joua' avec tout en discutant. ***
Mais il fait nul doute que je serai ravis de vous revoir, et au plus tard, lors Concile.
*** Puis le dit dandy se tourna vers Krell, la tête emplie d'idée. ***
... Oui ! Celui la même. Le dénommé Samael. L'un de vos amis ?
Il faut dépenser le mépris avec une grande économie, à cause du grand nombre de nécessiteux. | |
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Le Sukra 10 Nohanur 1507 à 17h15
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| *** Les regards du mâle et de la femelle se croisèrent, l'un sondant l'autre. ***
Je comprends tout à fait votre position ... délicate s'il en est.
Ceci dit, je ne pense pas que passer un mois en vadrouille dans les terres dangereuses de Syfaria soit la meilleure des solutions. Surtout pour un Porteur d'Obsession, sans doute activement recherché par le P'khenS'sarkh. Ce dernier ayant, n'en doutons pas un seul instant, beaucoup plus de marge de manoeuvre sur des terres isolées comme celles ci que dans une ville.
Une cité comme Arameth est un véritable bastion, d'autant plus que je n'ai aucunement l'intention de regagner mes appartements et mes habitudes -en considérant que j'en ai-. L'une des clefs de l'avenir de Syfaria est entre mes mains et je ne compte pas l'abandonner.
Sans compter que des contraintes dûes à mon rang m'y appellent au moins pour un passage.
En ajoutant au problème, le fait que vous ne pourrez point accéder à l'enceinte de la Cité.
*** Le Confrère se gratta le menton. ***
Peut être devriez-vous avertir vos supérieures et tenter de convenir d'autre chose qui pourrait vous arranger. Car pour l'instant tout cela ne reviendrai qu'a limiter mes mouvements ... ce qui n'est pas pour me plaire, je vous l'avoue.
*** Il tapota de son doigt sur son menton, tout en regardant la Matriarcale. ***
Il faut dépenser le mépris avec une grande économie, à cause du grand nombre de nécessiteux. | |
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Le Sukra 10 Nohanur 1507 à 19h33
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| La Matriarcale ne cilla pas, en murmurant :
Mon destin est lié à ce miroir.
Elle inclina la tête.
Nous avons donc plusieurs solutions :
Ou je réponds personnellement de vous devant mes supérieures et remets mon honneur ainsi que ma vie entre vos mains en espérant que le miroir arrive intact et à temps sur le lieu de la réunion…
La Voroshk ne semblait pas enchantée de cette alternative : demeurer impuissante en cas d’attaque ou de vol la révulsait.
Ou, jusqu’au Concile, je deviens votre ombre, quitte à mentir sur mon identité, ma faction et mes ambitions. Quitte à me présenter comme muette, amnésique, éprise ou idiote...
Je comprends que cette alternative vous rebute et ne doute point que vous êtes parfaitement capable de vous en sortir seul, mais il ne s’agit point ici uniquement d’une question d’honneur… Je n'ai aucune intention de brider vos mouvements, mais plutôt d'oeuvrer activement à notre réussite.
Se soumettre ainsi à un mâle semblait déplaire à la Fille du Tableau mais demeurait sans doute la solution la plus sage…
Ou nous trouvons une autre alternative, comme par exemple faire de moi une diversion en affirmant que je possède l’artefact.
Mais là encore, la Tydale blonde leva un sourcil : cette solution impliquait de laisser Jemori seul et de remettre l’avenir d’Arkana entre les mains de l'excentrique Chambellan.
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Le Sukra 10 Nohanur 1507 à 20h30
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| Avant que ses deux compagnons s'engagent dans une longue et sérieuse conversation, Erling répondit à la question de Jemori concernant Samael.
Je ne puis pas dire que le Propage Samael soit mon ami, je ne l'ai pas assez fréquenté pour celà. Cependant, nous nous trouvons souvent dans des espaces télépathiques communs, étant donné que nous occupons la même fonction chez les Témoins, et c'est quelqu'un que je tiens pour sage et que je respecte beaucoup. Après ma récente nomination au poste de Propage, j'ai beaucop hésité à le suivre dans le tour de Syfaria qu'il effectue en ce moment mais je l'ai finalement laissé partir seul. Tout celà pour dire que je le considère plus habile que moi dans l'art de la diplomatie et que je pense avoir à apprendre de lui. Si il est encore à Arameth lors de votre retour, vu que vous semblez décidé à y retourner, veuillez lui transmettre mes salutations les plus sincères !
Puis, la Tydale prit la parole et il s'ensuivit un débat des plus interessants aux yeux d'Erling. Il en apprenait plus sur Arkana et sur le Matriarcat en quelques minutes qu'il n'en avait apprit au cours du long voyage passé à ces côtés. Les factions différaient toutes et chacunes d'entre elles avaient des idées, fausses ou avérées, sur les autres et la discution qui se déroulait sous les yeux du Témoin montrait clairement que la réputation stricte et sévère du Matriarcat n'était réelement pas usurpées. Le Témoin regardait maintenant Arkana avec un air des plus compatissant, se rendant compte de la situation extrèmement exigue qu'elle subissait maintenant.
Malgré le vif intérêt qu'Erling manifestait à suivre la conversation, il s'en détourna pour examiner sa propre situation. Il n'entendit les paroles de ses compagnons que d'une oreille distraite tout en oeuvrant de nouveau sur son propre corps. Celà dit, il ne restait plus grand chose qu'il puisse faire sinon se reposer, et, se levant il s'approchant de la rivière pour remplir sa gourde maintenant vide et se laver des doigts jusqu'aux avant-bras. Puis, il retourna près des deux Tydales et, en silence, reprit le fil du débat.
Pélerin du S'sarkh
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Le Dhiwara 11 Nohanur 1507 à 03h51
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À la réponse d'Erling, Jémori avait répondu d'un sourire en acceptant et le remerciant.
S'en suivit l'échange avec la Voroshk se ponctuant des différentes propositions de cette dernière.
Le Chambellan des Six laissa passer un blanc méditatif avant de répondre.
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.. . délicate, s'il en est ...
*** Murmura-t-il, finissant par tourner son regard vers celui de la Matriarcale. ***
Écoutez, voilà ce que je vous propose :
La Confrérie des Six c'est engagée dans cette course à l'Obsession -et pas qu'un peu-.
Étant donné que ma Faction 'possède' l'une d'entre elle, croyez bien que tout sera mis en oeuvre pour que l'artefact soit présent en temps et en heure au Concile.
De plus, du fait de mon rang, celui de garant de la Diplomatie des Six, il m'incombera d'être présent lors de cet événement.
Accompagnez moi jusqu'au transport Nemen, et à partir de là, ce sera la Confrérie qui répondra aux attentes des autres Factions -comme la votre- en remplissant son rôle quant à cette Obsession.
Ce n'est pas uniquement ma, ou votre, vie qui repose sur ce fait, mais celle de tous le peuples de Syfaria.
C'est de l'avenir de Syfaria dont il est question ici, et croyez bien que les Six ne passeront pas à côté.
Surtout que je pense votre aide bien plus précieuse auprès des vôtres, en diffusant le savoir que vous avez engrangé sur les Obsessions, leur Gardien et le reste, lors de ce voyage.
Je ne vous demande pas de faire confiance à une seule personne, mais à une Faction entière, qui ne peux qu'avoir les même intérêt que vous, à savoir la Sauvegarde de notre monde.
Cela vous convient-il Maîtresse ?
Il faut dépenser le mépris avec une grande économie, à cause du grand nombre de nécessiteux. | |
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