Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Folie ou utopie ?

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Sujet lancé par Narrateur
Le 26-12-1507 à 14h51
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Posté par Vayar de Golroth,
Le 18-07-1508 à 00h17
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Jerushah Llendelynn

Le Merakih 20 Fambir 1508 à 15h04

 
*** Jerushah s'inclina avec respect devant la Carias avant de quitter la pièce et sourit à Arkana. ***

***
Sans un mot, elle se planta a nouveau devant la fenêtre, regardant dehors, le dos parcouru d'un frisson soudain. ***


je déteste la neige....

*** Elle maugrée a nouveau contre le temps qui a choisi ce moment pour souffler le froid sur Syfaria.
La blancheur de la neige rend le paysage , même a Kryg, déprimant a souhait et elle aspire a retrouver sa plaine et la douceur de la capitale ***


 
Fae'thil

Le Julung 21 Fambir 1508 à 00h45

 
*** Fae'thil attendit que Jerushah ait quitté la pièce, puis invita de la main Arkana à s'asseoir sur une des chaises face au bureau. ***

Hajar Arkana

Assied toi, je t'en prie.

Comme tu le sais, nous sommes ici pour recueillir les informations qui pourront nous aider à déterminer :
- d'une part la part de culpabilité de Aergad, Faelan, Isibeal, et le défunt Kadarn dans le meurtre d'une garde d'Utrynia et la destruction d'un pan de la muraille de Kryg
- et d'autre part, les motivations qui ont poussé ces individus à commettre les actes dont ils sont accusés

Je vais donc écouter ta déposition, puis je te poserai éventuellement quelques questions.


*** La Mestre de Kryg prit un nouveau parchemin et saisit sa plume, toute attentive au récit qui allait être fait. ***




Quelle étrange coutume... mais non voyons ne le prenez pas mal, j'aimerais au contraire en connaître plus sur vos us et coutumes.

 
Arkana Voroshk

Le Julung 21 Fambir 1508 à 12h31

 
Bien.

Arkana prit place, inspira longuement puis commença son récit :

Je me suis intéressée à l’affaire lorsque la Mestre d’Utrynia annonça qu’une garde la Ruche avait été tuée, mutilée et brûlée dans des circonstances troubles. Le lendemain au matin, Jerushah affirma alors qu’un groupe d’individus suspects se trouvait non loin des murailles de la ville. Ces individus refusaient d’être interrogés.

Leur réaction nous a immédiatement paru louche. Nous leur avons donné la chasse, à grand mal, et je me suis alors proposée pour les infiltrer.


La tydale parlait à un rythme soutenu, ni trop vite ni trop lentement, de manière à ce que Fae’thil ait le temps de prendre note.

Dans un premier temps, je me suis fait passer pour une tydale désespérée en fuite du Matriarcat. J’étais persuadée que le groupe que nous désirions appréhender était lié à l’attentat d’Utrynia et qu’ils se montreraient compatissants envers une femelle éperdue de liberté. J’ai fait mouche.

J’ai rejoins leur groupe par l’intermédiaire d’Isibeal que j’ai suivi. Elle m’a mené à Faelan, le mage tchaë, qui de tous m’a semblé être la personne la plus touchée par ma prétendue situation. Je leur ai fait croire que j’avais un amant à Utrynia, où je comptais les faire tomber dans un piège.

Mais ils avaient d’autres projets. D’une part, Isibeal était symbiosée, et a demandé rapidement ma tête après avoir accédé à nos bulles de pensées où j’exposais clairement mon intention de les trahir. J’ai tenté tant bien que mal une pirouette, en leur affirmant que je n’avais prétendu les infiltrer que pour mieux fuir mes « Sœurs » et délivrer celui à qui j’avais prétendument donné mon cœur. Ce qui explique mon faux message télépathique sur notre Consensus où j’affirme ouvertement rejoindre leurs idéaux...
Là encore, Faelan s’est montré le plus compréhensif, sinon le plus crédule, du moins ce fut celui qui parut le moins souhaiter que je trépasse.

Pour information, Aegard possède également un mou. Peut-être est-ce comme ça qu’il a débauché Isibeal, avec qui il semble entretenir des liens forts allant bien au delà d’une simple amitié.
C’est un individu dangereux. Il m’a affirmé vouloir délivrer tous les mâles oppressés des ruches et mettre fin par tous les moyens au « joug » des femelles tydales. J’ai bien tenté de le raisonner, de lui faire comprendre que ce système strict assurait notre survie et que sans lui notre race entière serait menacée, mais il était tant convaincu qu’il ne paraissait même pas entendre mes mots, tant et si bien que je fus contrainte de feindre de me ranger à son avis dangereusement séditieux. Bien entendu, durant tout ce temps j’informais discrètement mes Sœurs par message télépathique de tout ce que j’apprenais sur ces inconnus.

De tous, Faelan était plutôt neutre. Il m’a dit venir d’une autre Faction où il possède une forge. Il aurait recueillit Aegard alors qu’il était jeune et l’aurait élevé comme l’aurait fait un père.

Kadarn, quant à lui, m’apparut comme un rustre. Un mercenaire, d’après ce que j’en ai compris.


Comme si elle s’apercevait qu’elle faisait une belle digression, la Voroshk recentra ses propos :

Ce groupe hétéroclite mais néanmoins soudé avait des projets précis, donc. Qu’ils mirent à exécution en faisant exploser la muraille de Kryg... C’est Faelan qui se chargea de la déflagration, en utilisant des petites billes noires rassemblées dans plusieurs petits pots. Des saletés d’explosifs, en somme.

Si je me doutais qu'ils possédaient de telles armes, j'aurais sans doute donné l'alerte plus tôt. J'avais en effet le désir de "coincer" ces traîtres dans la ville : les cueillir en montagne me paraissait bien trop dangereux.


Elle toussota, comme désolée, puis ajouta :

Faelan exprima des remords presque immédiatement après avoir constaté que son geste avait entraîné la mort d’une innocente –la malheureuse qui montait la garde alors.

Je suppose que vous connaissez la suite : je me suis opposée ouvertement à eux. Isibeal n’était alors pas avec nous et devait nous attendre un peu plus loin. Je me retrouvais donc seule face à Kadarn et Aegard, tandis que Faelan paraissait gravement blessé et n’exprimait plus le désir de faire de nouvelle victime.

Sur ce, les renforts sont arrivés. Malgré mes invectives, Kadarn et Aegard se sont acharnés à se battre, jusqu’à être mis hors d’état de nuire.

A noter qu’Isibeal ne s’est nullement gênée pour nous larder de ses flèches.

Une chasse fut donnée et Isibeal pu rapidement être arrêtée également.


L’oratrice reprit son souffle, avant de conclure :

De leurs plans, voici ce que j’ai compris : ils désiraient –je parle surtout d’Aegard, qui m’est apparut comme le meneur, le cerveau de l’opération- délivrer tous les mâles de la ruche de Kryg mais également s’attaquer à la banque de la ville –en diversion ou pour voler de l’or ?- au seul motif qu’ils n’adhéraient pas aux idéaux Matriarcaux.

Je crois que ces sombres êtres ne sont pas étrangers au meurtre premier d'Utrynia. Il est fort possible qu’ils aient également tenté de « délivrer » les mâles de cette Cité. Je doute que Faelan ait participé à cette opération, considérant sa réaction lorsque ses actes provoquèrent la mort d'une innocente. La culpabilité d'Aegard et de Kadarn me semble par contre bien plus probable. J'ai moi-même tenté d'aborder indirectement le sujet avec eux, mais sans grande révélation.


La Némésis se tut quelques minutes, sembla fouiller sa mémoire puis dit :

C’est difficile de vous donner tous les détails. J’ai suivi ces êtres pendant plusieurs jours, je ne pourrais jamais affirmer avoir fait un récit exhaustif… Vous avez des questions particulières ?



 
Fae'thil

Le Julung 21 Fambir 1508 à 23h58

 
*** Fae'thil nota aussi rapidement que possible le récit fourni et détaillé d'Arkana. Son rythme était suffisamment lent pour que la Mestre ne soit pas noyée dans le flux de paroles.
Finalement, elle réussit à porter l'ensemble de la déposition par écrit, écopant pour le coup d'une bonne crampe à la main.
Elle posa sa plume, détendit lentement ses doigts, puis répondit à la Némésis. ***

Je n'ai pas tellement de questions, Arkana. Les informations que tu viens de fournir sont précieuses, essentielles même, pour déterminer de la culpabilité des suspects. Leurs intentions apparaissent aussi très clairement.

*** Fae'thil réfléchit quelques secondes puis poursuivit. ***

J'ai juste une petite question : durant les jours que tu as passés avec eux, ont ils parlé d'autres individus partageant leurs idéaux? Ou s'ils faisaient parti d'une organisation plus vaste?
Et même s'ils ne l'ont pas évoqué, t'ont ils donné l'impression qu'ils puissent être membres d'une éventuelle organisation?




Quelle étrange coutume... mais non voyons ne le prenez pas mal, j'aimerais au contraire en connaître plus sur vos us et coutumes.

 
Arkana Voroshk

Le Vayang 22 Fambir 1508 à 15h13

 
Arkana parut rassembler ses souvenirs, avant de répondre doucement :

Non, je ne crois pas. Aegard m’a bien craché à la figure que si il échouait d’autres prendraient son relai, mais je doute qu’il faisait référence à des personnes réelles. Il devait plutôt penser que d'autres finiraient par rejoindre son point de vue... Le fou.

De fait, ils m’avaient plus l’air de mettre toutes leurs forces dans leurs actions.

Il serait peut-être intéressant de savoir ce qui liait Kadarn au groupe. Si c’était réellement un mercenaire, il est possible qu’il ait fait parti d’une organisation dangereuse pour le Matriarcat. Mais je pencherais plus pour l’hypothèse de l’amitié avec Aegard : un mercenaire n’aurait probablement pas donné sa vie pour une cause à laquelle il n’adhérait pas.

Elle haussa un sourcil.

Ces tristes individus me sont apparus comme des êtres idéalistes, complètement aveuglés par une utopie aux bases inconsidérées. Leurs projets ne tenaient pas et je doute que beaucoup de monde ait pu se laisser convaincre par des propos prônant le respect et la liberté tout en donnant pour moyen la destruction et la guerre. Sang et cendre, c’est tout ce qu’ils auraient apporté, c'est tout ce qu'ils avaient à donner, même s'ils prétendaient le contraire.

Si organisation il y a, elle m’apparaît bien branlante, peu réfléchie et guère organisée. Je n'y crois personnellement pas.




 
Fae'thil

Le Vayang 22 Fambir 1508 à 23h25

 
*** Fae'thil écouta attentivement Arkana et considéra son point de vue sur une éventuelle organisation. Son avis se tenait, et de toute manière, elle ne pourrait que supputer tant qu'elle n'aurait pas interrogé Aergad et Faelan.

La Mestre de Kryg se tourna vers Lot'hi. ***

Caria Lot'hi, je n'ai plus de questions, je pense donc que nous pouvons en finir la pour les dépositions.
Donc à moins que vous ne désiriez ajouter quelque chose, je pense que nous pouvons passer à l'interrogatoire des suspects.


*** Puis s'adressant à Arkana. ***

Comme Jerushah, j'aurai besoin que tu identifies Faelan et Aergad, c'est une simple formalité. Par contre, je me demande si ta relative connivence avec Faelan ne pourrait pas nous aider. Seulement, tu les as... trahi en quelque sorte, donc je ne sais ce qui prévaudra lorsqu'ils te verront... Comment penses tu que réagira Faelan? Il m'a l'air d'être un individu réfléchi et raisonnable, peut être que tu pourras en tirer plus que moi.



Quelle étrange coutume... mais non voyons ne le prenez pas mal, j'aimerais au contraire en connaître plus sur vos us et coutumes.

 
Arkana Voroshk

Le Sukra 23 Fambir 1508 à 12h13

 
Je peux tenter la chose.

Répondit Arkana en se levant calmement, prête à suivre la Mestre.

Ce sorcier a le cœur faible. Je doute qu’il ait été toujours convaincu du bienfondé de tuer pour la liberté. Je pense pouvoir l’amener à la culpabilité et à l’épanchement, si le Tableau le veut bien. Dans tous les cas, nous ne perdrons rien à essayer. Je prendrai des gants.

La sorcière hocha la tête pour elle-même, puis rajouta légèrement :

Prenez garde à ce que les doigts de Faelan soient toujours liés dans son dos. Je doute que nous ayons vu la totalité de ses dons magiques.


 
Fae'thil

Le Sukra 23 Fambir 1508 à 19h45

 
*** Fae'thil acquiesça aux paroles d'Arkana et se leva. Elle récupéra la pile de parchemins à laquelle elle avait ajoutée la déposition de la Némésis, et la tendit à Lot'hi. ***

Tenez Caria Lot'hi, voici l'ensemble des dépositions.

*** Visiblement, la Caria du Fatalisme n'avait rien à ajouter à la déposition d'Arkana, et Fae'thil invita donc les deux tydales à la suivre.
Elle ouvrit la porte du bureau, puis pénétra dans le couloir où la faucheuse d'Utrynia patientait en contemplant par une fenêtre la blancheur qui envahissait les toits et pavés de la ville. ***

Jerushah, nous avons fini. Tu peux nous accompagner, nous allons voir les prisonniers.



Quelle étrange coutume... mais non voyons ne le prenez pas mal, j'aimerais au contraire en connaître plus sur vos us et coutumes.

 
Jerushah Llendelynn

Le Sukra 23 Fambir 1508 à 20h58

 
***

Détachant son regard de la glaciale pureté, Jerushah se détourna de la fenêtre sans un mot.
Elle suivit les deux tydales, le pas nerveux , se dirigeant tout comme elles pour identifier les prisonniers

***


 
Fae'thil

Le Luang 25 Fambir 1508 à 02h01

 
*** Les trois tydales emboitant sa marche, Fae'thil guida le groupe à travers la mairie de Kryg, vers les sous-bassements où se trouvaient les geôles.
Elles franchirent plusieurs postes de gardes au fur et à mesure de leur descente, celle ci s'accompagnant d'une humidité de plus en plus marquée.
Là où les étages de la maison des matriarches resplendissaient de tentures chamarrées et œuvres d'art éclairées par la réverbération des neiges éternelles du Haut des Cieux, les sous-sol contrastaient par leur obscurité et leur saleté.
Chacune des tydales devait prendre garde à ne pas glisser à chaque pas sur les marches irrégulières des escaliers. Parfois même, il fallait pousser du pied quelques rats, ces derniers craignant à peine les habitants poussiéreux de ce sinistre endroit.

Après cette descente, elles débouchèrent sur un dernier poste de garde. Derrière d'épais barreaux, s'étendait la labyrinthique prison de Kryg. Un des gardes se saisit de son trousseau de clés et ouvrit la porte. Puis après que Fae'thil ait donné le nom des prisonniers qu'elles venaient voir, la garde prit une torche et les guida jusqu'aux geôles d'Aergad et Faelan.
Chacune était située à une extrémité opposée de l'autre d'un couloir, de telle manière à éviter toute communication entre les deux compagnons par une infractuosité des murs.

Le garde s'arrêta devant la première porte, celle derrière laquelle se trouvait Aergad. ***

Ouvre la cellule, ordanna Fae'thil au garde.

*** La tydale s'exécuta et poussa l'épaisse porte dans un sinistre grincement des gonds.
Fae'thil s'écarta pour laisser passer Arkana et Jerushah, puis demanda à la garde de les accompagner à l'intérieur pour qu'elles puissent identifier le prisonnier. ***




Quelle étrange coutume... mais non voyons ne le prenez pas mal, j'aimerais au contraire en connaître plus sur vos us et coutumes.

 
Jerushah Llendelynn

Le Luang 25 Fambir 1508 à 21h41

 
*** Jerushah prit le temps d'examiner avec soin le prisonnier qu'on lui présentait, se rémemorant le poussiéreux croisé, vif et alerte, au coeur de la forêt.
***


C'est lui...

*** Elle s'écarta et laissa Arkana examiner a son tour le prisonnier ***


 
Arkana Voroshk

Le Luang 25 Fambir 1508 à 22h33

 
Arkana s’avança dans la cellule, son visage tatoué noyé d’ombres. Les yeux ténèbres de la sorcières se posèrent longuement sur celui qu’elle considérait comme fou, avant que la Némésis ne s’avance un peu plus pour examiner les traits du mâle qui lui faisait face. La tydale soutint le regard du hors-la-loi puis se recula de nouveau dans un coin de noirceur de la cellule.

C’est bien lui.

L’intonation était dénuée de pitié ou de haine ; teintée d’une glaciale indifférence.




 
Fae'thil

Le Matal 26 Fambir 1508 à 22h09

 
*** Après que Jerushah et Arkana aient identifié Aergad, Fae'thil demanda au garde de refermer la porte de la cellule.
Il restait encore à identifier Faelan et ensuite pourrait commencer l'interrogatoire. Elle comptait d'ailleurs profiter de la présence d'Arkana pour débuter par le tchaë. Il serait certainement plus loquace... et Aergad pouvait bien mariner encore un peu.

Elle se dirigèrent donc vers la cellule du deuxième prisonnier et intima de nouveau au garde d'ouvrir la porte pour que les deux tydales puissent identifier le sorcier. ***




Quelle étrange coutume... mais non voyons ne le prenez pas mal, j'aimerais au contraire en connaître plus sur vos us et coutumes.

 
Narrateur

Le Matal 26 Fambir 1508 à 22h58

 
Regard abaissé, de larges cernes colorent les yeux d'Aergad, visage tiré par la fatigue et la dureté des conditions. Il relève lentement le visage afin de contempler les visiteuses puis avec un hochement de dédain il détourne les yeux pour fixer le mur noir sur le côté, fuyant toute confrontation.

Au moment où les femelles s'apprêtent à partir vers l'autres cellule, il se rapproche des barreaux qu'il empoigne, et semble se décider.
C'est d'une voix rauque qu'il les interpelle :


Alors, le moment est-il venu ? Combien de jours me reste t-il à vivre ? Je ne demande pas de procès, nul doute n'est permis sur l'issue d'un procès donné par un régime arbitraire entravant la liberté de ceux travaillant pour sa construction. Un procès ne ferait que me donner, vous donner et donner au peuple l’illusion d’une justice inexistante.

Mais je divague, et peut être venez-vous pour tout autre chose, me donner la question peut être ? Passer votre frustration de ne pouvoir entraver un idéal qu'on ne peut détruire...


 
Jerushah Llendelynn

Le Merakih 27 Fambir 1508 à 09h54

 
*** Jerushah s'est arrétée, retournée, et fixe le male, sans émotion, tentant de comprendre le sens profond de ses paroles.
Elle revient vers la cellule, prenant soin de rester hors de distance du male ***


" Un idéal qu'on ne peut détruire....."
TON ideal...


*** Elle le regarde a nouveau attentivement ***


Combien de males t'ont suivi dans ta révolte ?
Combien ont emboité le pas a ta folie meurtrière ?

Tu avais soif de sang, de vengeance, et de violence, aussi tout prétexte est il bon pour justifier tes actes, mais tu es seul


*** Un sourire narquois ***


Tout seul....
***
Elle le laisse face auix barreaux et rejoint les autres membres du groupe ***


 
Arkana Voroshk

Le Julung 28 Fambir 1508 à 14h11

 
Arkana ne répondit pas à Aegard, et se contenta de lui lancer un regard d’une froideur extrême. L’homme était probablement responsable de la mort de deux guerrières du Matriarcat, sinon plus, et tous les motifs du monde ne pouvaient pardonner ces actes de folie aux yeux de la Némésis.

La Voroshk pénétra donc rapidement dans la cellule de Faelan. Les mains de la tydale se resserrèrent nerveusement et le cuir de ses gants crissa légèrement. La belle ramena sa longue mèche qui passait par-dessus son épaule dans son dos, avant de fixer le petit sorcier qui lui faisait face.
Comme Arkana devait lui paraître différente, habillée de vêtements corrects, le crâne rasé avec soin, la natte coiffée avec virtuosité et la peau immaculée. Il faut dire que lorsqu’elle avait rencontré le groupe d’hors-la-loi, la Némésis était couverte d’entailles et dans un piteux état, à mille lieux de la fière Fille du Déclin qu’elle incarnait aujourd’hui.

Après quelques minutes à observer l'individu, Arkana souffla à Fae'thil :


C'est bien lui.

Puis, vers le prisonnier :


Faelan…

Le ton était dénué de sentiment. Avec attention, la tydale guettait une quelconque réaction du tchaë qui pourrait trahir ses émotions.



 
Jerushah Llendelynn

Le Julung 28 Fambir 1508 à 20h44

 
*** Le tchaë etait dans une autre cellule... Jerushah le regarde, attentivement, hésitant devant les traits du petit être.
Elle connait peu les tchaës, et celui la n'est pas symbiosé, laissant une interrogation sur son identité. ***


*** Les détails...
Se fier aux détails... ***


*** Si ce n'est pas lui, c'est en tous cas un sosie fort convenable, et les chances pour que deux tchaës identiques aient trainés pres des remparts de Kryg en même temps, sont si minces que la certitude fait place au doute ***


C'est lui....

*** Elle recule à présent, laissant le petit poussiéreux face a son destin ***


 
Fae'thil

Le Julung 28 Fambir 1508 à 23h26

 
*** Accompagnant les deux tydales dans la celulle de Faelan, Fae'thil se place un peu en retrait, dans l'ombre.
Elle écoute silencieusement la confirmation de Jerushah et Arkana, puis guette la réaction du tchaë vis-à-vis de la Némésis. ***




Quelle étrange coutume... mais non voyons ne le prenez pas mal, j'aimerais au contraire en connaître plus sur vos us et coutumes.

 
Narrateur

Le Vayang 29 Fambir 1508 à 00h21

 
Appuyé contre la froideur de la pierre suintante, cernes prononcés, regard tourné vers le plafond à la recherche désespérée d'un rayon de soleil.

Il ne réagit pas immédiatement à la présence des tydales puis semblant lentement reprendre conscience se tourne vers elles, s'arrêtant sur Arkana Voroshk. Ses traits se figent sous la surprise
.

Tu as bien changé Arkana. Malgré tout tu es vivante, et je ne pourrais t'en blâmer. Que me vaut... L'honneur de votre visite.


Le tchaë semble perdu, isolé, détaché de tout repère et de toute lumière...

 
Arkana Voroshk

Le Vayang 29 Fambir 1508 à 12h35

 
Arkana lança au tchaë un sourire rassurant.

Je n’ai pas changé, je suis redevenue ce que j’ai toujours été.

Faelan…

La tydale secoua la tête tristement.

Du sang a coulé. La folie de tes compagnons a empli les sillons de leur glorieuse route de liberté d’un sang qui n’aurait jamais dû couler.

Faelan…


Un infime silence.


Tout est fini, mais... Nous devons savoir. Nous sommes là pour savoir.

Pour que cela n’arrive plus jamais…


Le ton était doux. La Voroshk guettait la réaction du prisonnier sans montrer de signe d'impatience ou de haine.



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