*** Lança le symbiote a son hôte. ***

*** Gui R'dhûl baignait dans son sang, quelque part dans la forêt hostile des environs de Syrinth. Le poison que lui avait injecté l'aberration arachnide se répandait lentement dans son corps. Elle était sortit de nul part et lui avait planté ses aiguillons longs comme des tiges à souder et larges comme des avant bras d'enfants. D'ailleurs ils avaient laissé deux trous béants et suintants le venin et le pue dans le dos de Gui. Au bord de la mort il n'arrivait pas à ôter de son esprit le moment fatidique de l'attaque. Elle était sortit, immense, d'une sorte de grotte, un terrier recouvert de broussaille et sans le moindre bruit, elle avait fondu sur lui.Maintenant elle attendait, le tchaë le savait, elle attendait que son corps fonde, se liquéfie pour le vider de sa chair et sa moëlle. Peut être pondrait elle une centaine d'oeuf dans cet amas gluant quoi qu'il se trouvait un peu petit pour en contenir autant, disons une vingtaine... ***

*** Pourquoi était il monté dans cette foutue machine volante, pourquoi avait il décidé de rentrer à pied après s'être embrouillé avec ces équilibristes à la mord moi l'taraudeur ? Sans doute par simple curiosité, pour découvrir le monde... Découvrir la faune... C'est la mort qu'il découvrirait au bout du compte. Il se prit à songer à son atelier, son antre, sa galère, Farnya, ses machins et ses trucs, sa vie... Soudain quelque chose lui glaça le sang et dans un effort prodigieux vu son état il tenta tant bien que mal de communiquer avec son mou. ***

*** Non loin dans les branchages ténébreux, l'araignée attachait soigneusement sa serviette de table autour de son cou. ***

*** Ses grosses pattes velus sortaient une à une des buisson. ***

*** Déjà ses petits yeux vicieux brillaient tel les lampions funèbre du carrosse de la faucheuse. ***