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Le Julung 17 Saptawarar 1509 à 21h06
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| Le frêle tchaë guida le Lieutenant jusqu'au port. Sur le ponton le plus éloigné était amarré une petite navette.
Le Prince s'était fendu d'un pavillon aux emblèmes de l'avant-garde. Le navire ressemblait à un transport de petites marchandises : une voile, une cale d'apparence réduite. Le navire avait été épuré de ses attributs marchands -treuil, grue de cordage.
Sur le pont, se tenaient trois tchaës décrépis, occupés à leurs nœuds. Le visage tanné par le soleil et les embruns, ils avaient tout du marin en fin de carrière.
Alors, vous v'là enfin ! C'est vous, l'chef ?
Le plus bourrus des trois marins invita le Lieutenant à monter à bord. Le vaisseau était assez bien entretenu, malgré son âge. Il était ... vraiment petit, mais paraissait du coup assez maniable. Le fond de cale faisait office d'intendance, de cuisine et de dortoir : entre les tonneaux et les caisses de provision, avaient été tendu une dizaine de hamacs. Une odeur de souffre flottait dans tout le bâtiment.
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Le Julung 17 Saptawarar 1509 à 21h43
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| **Le bateau était vramient...petit...**
Vous savez que nous sommes neuf?
Ah oui, et j'aimerais disposer d'un bureau pour me réunir avec mes aides de camp durant la mission, c'est pourquoi il faut que vous restiez ammarés a l'ile.
de plus, un médecin militaire nous accompagne, elle devra disposer d'une salle de travail pour soigner les éventuels bléssé...une sale...propre...
**En parlant, Bagnus visitait la minuscule cale, ouvrant chaque placard, chaque tiroir, essayant les lits de fortune,...**
Je me demande ou allons nous mettre notre stock de vin, il n'y a rien pour ranger ici...ah euuuh combien de temps dure la traversée?
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Le Vayang 18 Saptawarar 1509 à 15h21
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| Neuf ?
Le semblant de capitaine parut un peu ennuyé.
C't'à dire que ... nous on nous avait dit huit passagers, pas vrai les gars ?
- Ouaip, Ron, huit gars, ouaip !
Bon, je suppose que ça ira. La traversée, ça va durer un quart. Une demi-journée, quoi ! Mais la cargaison de vinasse, va falloir l'oublier, patron. Surtout que bon, un marin, ça boit pas mal, mais ça boit au port. Jamais sur le pont !
A la demande des deux cabines, la mine du marin commença à se déconfire.
Oui, bien sûr qu'on va rester amarrés. On va pas aller faire la fiesta à Arameth pendant que vous êtes sur les cailloux.
Mais .. hum ... en ce qui concerne une infirmerie ... vous comptez quand même pas aller vous entretuer, sur ces îles, hein ? Non parce que nous on nous a pas dit ça...
Pas vrai les gars ?
- Ouaip, pas ça, Ron. Pas ça.
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Le Sukra 19 Saptawarar 1509 à 09h18
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| *** Da'regh avait quitté Farnya le soir, préférant voyager de nuit. Au fur et à mesure que ses pas le conduisait vers le petit port de Bronhild, qu'il n'avait a présent jamais visité, une senteur marine se faisait de plus en plus fortes, mélangeant l'odeur du sel et celles des poissons péchés.
Le petit hameau n'étant pas très loin, il arrive peu après le levé du soleil et vit avec joie ses compagnons d'infortune, tous équipés, comme lui, jusqu'au dent.
Mais il n'eut pas la même réaction devant le navire de fortune qui semblait assez spartiate et dont le combattant du Génie doutait s'il pouvait accueillir tout les membres.
Soufflant d'épais nuage de fumée comme à son habitude, il rejoignit le petit groupe déjà présent et ajouta ***
Et bien les amis, c'te voyage va être une bonne formation pour nous tous!
Si on trouve pas d'bestioles sur ces îles, on pourra au moins dire qu'un aura survécu à ca!
*** Dit-il en désignant le navire, avant de pouffer de rire.
Puis observant l'équipage il se ravisa. ***
Au moins, ces gars c'est pas des néophytes....
N'est pas le Bleu celui que tu crois! | |
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Le Sukra 19 Saptawarar 1509 à 17h31
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| Toufic était arrivé au village de Bronhild. C'est là que l'expédition devait ambarquer. L'air du large soufflait par petites brises. La mer était couverte de petites vagues courtes qui ondulaient et moutonnaient. Le soleil brillait dans un ciel presque entièrement fait d'azur. Toufic était content : cette expédition commençait bien !
Il entra dans le petit village cotier et repéra ses compagnons de voyage près de l'auberge du "Loup qui pète". Un nom pareil, cela ne s'invente pas !
Le lieutenant avait le coeur joyeux. Enfin, jusqu'à ce qu'il arrive sur les quais du petit port de pêche et qu'il repère le bateau qu'il leur était destiné.
Oh c'est cette coque de n... euh c'est ce cotre qui va être notre navire ?
*** Puis il continua sur un ton ironique que seuls pouvaient déceler ceux qui le connaissaient bien : ***
Quel.... fier navire d'aventure ! Je vois que le Prince a fait les choses en grand. Et en plus, il y a un ... un équipage ! De fiers marins à la peau boucanée par le soleil et les embruns ! Quelle... chance, on a ! Cela aurait été dommage de manquer cela !
Tifou dit :Des fiers marins à la peau boucanée par le soleil et les embruns ! Tu parles ! Des poivrots à la peau atteinte de petite vérole par l'alcool et les bordels !
Le fier navire d'aventure ! Tu parles ! Une barcasse ou un esquif, voir une grande pirogue... Et dire qu'il va falloir que je supporte cela, moi un mou distingué et civilisé, à la peau de bébé.
Chuuut ! Tu vas énerver l'équipage !
CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre. | |
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Le Dhiwara 20 Saptawarar 1509 à 21h29
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| **Il commencait a y aoivr du monde. Presque tout les membres de l'expédition étaient la...**
Bon tout le monde, je propose qu'on charge les affaires dès maintenant, chacun prends une couchète, pas de disputes hein!
**On sentait beaucoup d'amusement dans la voix du lieutenant, mais il prit rapidement un ton plus grave, se rapprochant de Toufic et lui parlant de manière a ce que personne ne puisse s'inviter dans la conversation...**
Toufic, voila a part Stennar, nous sommes les deux plus gradés ici, c'est pourquoi, en tant que chef de l'expédition, je te propose d'etre mon aide de camp. On ne sera pas trop de deux pour tout gérer ici!
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Le Luang 21 Saptawarar 1509 à 19h42
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| Toufic rejoignit les autres sur le pont du navire.... enfin de la barquasse....
Le bateau était bien entretenu : tous les cordages lovés à leur place, un pont propre où rien ne trainait, les barils amarrés, les voiles bien ferlées.
L'équipage semblait connaitre son affaire. C'était plutôt rassurant. Le bateau était petit, mais après tout, on n'allait pas très loin. Et puis son faible tirant d'eau serait un avantage lorsque l'on se rapprocherait des iles. Il y avait même un youyou bien amarré au centre du pont.
Bon, on n'attend plus que les derniers retardaires et l'on devrait pouvoir profiter de la prochaine marée pour partir.
Ce que Toufic n'avait pas dit aux autres, c'est qu'il avait déjà navigué avec son grand-père lorsqu'il était enfant. Et les manœuvres d'un bateau n'avait plus de secret pour lui. Il savait faire la différence entre une drisse, un hauban, une écoute ou un bout. Il aurait pu faire un nœud de chaise ou de huit les yeux fermés.
Mais, il n'était pas du genre à la "ramener".
CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.
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