Les Mémoires de Syfaria
La Région de Farnya

Une étrange maladie

Rêve ou réalité ?
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Sujet lancé par Raganot Zarogat
Le 18-09-1509 à 17h31
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Posté par Raganot Zarogat,
Le 18-09-1509 à 17h31
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Raganot Zarogat

Le Vayang 18 Saptawarar 1509 à 17h31

 
Les murailles de Farnya était maintenant visible au loin. Le voyage était presque fini. Pourtant le vieux Tchaë dû s’arrêter. Il était à bout de force. Tout au long du chemin, il avait utilisé le sort d’endurance afin de parcourir rapidement une distance que le naturel de son vieux corps aurai mit le quadruple du temps à faire. Jusque la, rien de bien étrange pour l’ancienne Argonaute. Ce qui était plus troublant, c’était l’étrange maladie qui semblait l’avoir atteins. Chaque fois qu’il effectuait un sort, son corps s’affaiblissait de manière étrange, ainsi qu’une curieuse toux, qui finissait par une remontée de sang dans la bouche. Maintenant qu’il n’était plus qu’à quelque lieu de Farnya, son corps semblait avoir utilisé toutes ses ressources.

La nuit allait bientôt tombée et il fut obligé de faire un petit camp de fortune, malgré les dangers de la route. Installé le plus confortablement possible, Raganot essaya de se reposer. Mais la toux continuait de l’accabler, l’obligeant à cracher continuellement le sang qui s’accumulait dans sa bouche.


dit :
Je croyais que les Symbiosés étaient rarement touché par les maladies. Pourtant tu semble bien contaminé.


Oui c’est étrange, mais possible. Comme tu dis, nous sommes rarement touché, cela ne veux pas dire immunisé.

dit :
Ouais, en tout cas, j’espère que ça ne va pas faire empirer ton humeur déjà exécrable de ses derniers jours. Je veux bien que les nouvelles que tu as reçues récemment son mauvaise, mais tu deviens invivable.


C’est peut-être tes commentaire incessant qui son invivable, espèce de parasite bavard.

Une nouvelle quinte de toux submergea le vieux Tchaë et son mou préféra en rester là, afin de ne pas affaiblir plus son symbiote en l’énervant. Il semblait déjà assez mal en point.

Raganot passa son temps à regarder le petit feu qu’il avait fait. Son mou trouvait que les reflets du feu sur son visage, d’une pâleur affligeante, lui donnait un être de mort-vivant inquiétant. Il préféra s’endormir que de le regarder souffrir.

Perdu dans ses pensées, le vieux Tchaë sursauta au son d’une voix.


« Bonjour vieux Zarogat, voilà bien longtemps que nous ne nous étions pas vu. »


Raganot leva la tête et vit Taggona Zataro, cette étrange Tchaë qui était sortit de son imagination, lors d’un voyage vers Ulmedya et dont le nom n’était qu’un anagramme du sien.

Je ne suis ni d’humeur, ni en état de parler à une vision probablement crée par l’étrange maladie qui me frappe. Tu n’es qu’une aberration de mon esprit. Laisse-moi en paix.


« Je ne suis pas ici pour te laisser en paix, mais pour te révéler à toi-même. »


Le jeune barde observait Zarogat d’un œil noir, un sourire sadique aux lèvres. Comme s’il se préparait à torturer le vieux Tchaë. Celui-ci ne répondit pas. Il préférait ne pas répondre à une hallucination, afin de conserver le peu de lucidité qui lui restait. La toux le reprit.

« Que dit tu de mon œuvre ? Etrange cette maladie ne trouve tu pas ?
Crée par moi, crée par ton propre esprit.
»


Raganot regarda Taggona perplexe. Pourtant le barde claqua des doigts et la toux le reprit.

Pure coïncidence, amplifié par mon esprit.

Le barde reprit la manœuvre à plusieurs reprises. Le vieux Tchaë fini par regarder horrifier le barde, conscience que quelque chose de non-naturel se passait.

« Je vois que tu commence à me croire. Et que tu es prêt à m’écouter attentivement. »


Une mandoline apparu dans les mains du barde et il commença à en jouer. Une sombre musique sortit de ses accords, affectant le vieux Tchaë dans son âme. Comme si Taggona jouait l’annonce de sa mort.

« Il est temps Raganot que tu m’accepte. Que tu t’accepte toi-même. Je suis ce que tu aurais du être dans le passé, ce que tu es au plus profond de toi aujourd’hui, ce que tu seras peut-être dans le futur. Je suis ton inconscient véritable. Ce qui a été refoulé en toi pendant tes nombreuses années d’ermitage. »


Le vieux Tchaë regarda Taggona, dans une incompréhension totale. Ce que son propre esprit lui disait était absurde.

« Pas si absurde Raganot, répondit le barde, semblant lire dans son esprit comme si le vieux Tchaë pensait à voix haute.Tu peux être moi. N’a tu pas demandé récemment si quelqu’un pouvait t’enseigner la musique, n’a tu jamais pensé à retourné à Lerth pour modifier ton aspect physique ? »


Je veux apprendre la musique pour comprendre comment Umbre à put faire réagir les Obsessions, j’ai voulu rajeunir mon corps pour faciliter mes voyages, difficile pour mon vieux corps. Je n’ai pas fait cela pour te ressembler.

« Ce ne sont que des excuses, pour refouler ce que tu veux devenir inconsciemment. Et j’en ai marre d’attendre que tu t’assume. J’ai crée cette maladie, afin que tu ne m’oublie pas. Afin que tu réfléchisses. Ne cherche pas à te guérir, il n’existe aucun remède pour lutter contre ton propre esprit. Accepte-toi, et la maladie partira.
Refuse, et tu souffriras le restant de tes jours.
»


Le vieux Tchaë regarda avec colère l’illusion en face de lui. Cela en était trop.

Alors je serai malade toute ma vie. Mais je ne marcherai pas dans cette folie. Je sens en toi le mal, la corruption, la manipulation et toutes les choses que je ne suis pas. Je ne veux rien savoir.


La musique ce faisait de plus en plus forte, résonnait dans sa tête, l’empêchant de réfléchir. La colère atteint son paroxysme, et il cria de toutes ses forces :

Sort de ma tête. Sort de ma tête.

Le barde disparut, la musique aussi. Il fut prit d’une nouvelle quinte de toux. Il fini par s’évanouir prêt du feu.
Ses cris avait réveillé en sursaut son mou, qui endormi, n’avait en rien assisté à l’étrange scène.


dit :
Quoi, quoi, je ne suis pas dans ta tête moi.


Il regarda le vieux Tchaë tousser et s’évanouir.

dit :
Ouais, c’est ça dort un peu, ça me fera des vacances.


Et le mou se réinstalla pour ce rendormir, curieux de voir l’état de son symbiote au réveille.
Le lendemain, le vieux Tchaë ce réveilla, toujours affaibli par la maladie et la toux. Il rangea ses affaires et reprit sa route, l’aire absent, piégé dans des réflexions que seul lui pouvait espérer comprendre.


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