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Le Luang 21 Saptawarar 1509 à 15h44
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L'air était frais, le temps était sympa, le Shmü beaucoup moins, mais Bakean n'avait aucunement prêté attention aux envies de jeu de l'affreuse bestiole et avait continué sa route. Il faut aussi dire que c'était le premier voyage de Triptico, et que malgré qu'il soit dompté, la bête a refusé de s'arrêter pour que Bakean lance ses plus terribles sorts d'attaques. Cela allait de soit, qu'il avait plus de chance de finir le nez dans la boue que de toucher le Shmü tant il était à l'aise sur la haute chose.
Bakean suivit de sa charmant escorte, très peu bavarde avait quitté les terres equilibriennes, pour traverser le pont amenant vers la Maison des Dames, ils approchaient maintenant dangereusement du lieu de toutes les luxures.
Ils avaient été vite, pas plus de trois jours de marches, faut dire qu'Alciria, ne parlait pas beaucoup et n'avait de cesse que de le fixer avec son regard mauve et accusateur. Comme un enfant ayant fait une bêtise, il avait du mal à la regarder dans les yeux. Elle semblait se dérider un peu pendant les cours, et il arrivait presque à lui faire montrer une certaine bonne humeur de temps en temps quand elle réussissait un exercice.
D'une certaine manière, le calme qui régnait sur la caravane était une bénédiction, il n'attirait ni abbérations ni colporteurs. A peine une troupe de chevaucheurs qu'ils avaient croisés plus tôt. Les bougres étaient pressés, un coucou, pas de courrier, hop repartis. on s'arrête pas pour discuter ? Bakean supposa qu'ils devaient transmettre quelques courriers important à la Shaïm, ou simplement ils en pouvait plus du nouvel Archiviste qui demandait sans cesse s'ils avaient du courrier pour le rameau du savoir.
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Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi. | |
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Le Luang 21 Saptawarar 1509 à 21h27
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sur la route, une fois le pont passé,
Les aventuriers décident de bivouaqur,
Bakean d'humeur jovial,
comportement social
l'instrument est sorti,
le troubadour se délie.
Emprisonné dans les carcans
il s'échappe le roi des cancans,
le spécialiste de la piste,
le troubadour entropiste.
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Chère escorte, le ciel est gris,
une chanson et voilà la pluie
Un souhait quel que se futent.
attendez, je m'execute.
Oh oh oh oh Je t'aime à l'Utrynienne,
Oh oh oh oh, ma tydale et mes beignes.
A Utrynia, pas de romantisme,
l'amour n'est pas une emprise.
A Utrynia, on ne veut pas de relation
on s'embarque pas dans la passion.
Oh oh oh oh Je t'aime à l'Utrynienne,
Oh oh oh oh, ma tydale et mes beignes.
Chez nous, la danse est n'est pas juste grace
c'est surtout mort pour le soupirant qui agace.
A Utrynia, on s'échange les mâles, on ne trompe pas
mais si l'on trompe une tydale, l'on ne survira pas.
Oh oh oh oh Je t'aime à l'Utrynienne,
Oh oh oh oh, ma tydale et mes beignes.
A Kryg, parait que c'est pas mieux,
pire même, pour les mâles envieux.
Planqué dans les montagnes, Pour les mâles
C'est la torture, les plaintes, les pleurs, les râles
Oh oh oh oh Je t'aime à l'Utrynienne,
Oh oh oh oh, ma tydale et mes beignes.
Parait qu'faut être responsable,
Surtout faut toujours un coupable.
Pour ça qu'on a inventé les inaptes.
ils fuient, les lâches, adieu le pacte.
Pour un matriarcat fort, résistant, responsable,
Pour faire face au Déclin, adieu l'amour, la fable.
On accepte les excès, les mâles ont qu'à apprendre à danser
***
Les dernières notes de musique meurent dans la nuit,
chanson de mauvais gout, Bakean au fond du puit.
Rarement connu pour sa diplomatie, il devrait se taire,
se faire oublier, aller se coucher, plutôt que chanter.
Les dernières notes de musique ont disparues.
Reste le silence, que L'Archiviste coupe aussitôt.
Avec la grâce de son état, l'expérience de son statut.
Il annonce à la cantonade à l'intention de la Tydale.
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Une autre ?
Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi. | |
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Le Merakih 23 Saptawarar 1509 à 19h41
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Après une soirée chargée de chansons, de mots blessants et de silence pesant, le duo reprenait la route, ils allaient bientôt atteindre la maison des Dames, dans la journée cela était certain.
Aussi Bakean était d'humeur agréable, mais le peu de sommeil qu'il avait eu, à force de chanter, danser et jouer de son ocarina commençait à jouer sur son état, d'autant plus qu'un terrible Noosphage leur tournait autour depuis un certain temps. Cela rappelait à Bakean le siège de Syrinth, où il avait courageusement affronté le Noosphage qui menaçait la ville, attaquait les marchands. Syrinth avait bien failli disparaitre ce jour là au dire du Muet Equilibrien.
Mais, l'Archiviste se rassura rapidement, il n'avait pas n'importe quelle escorte après tout, il avait la crème de la crème, celle qui a justement débarrassé Syrinth de sa gangrène de Noosphage, celle dont la vue perçante et l'épée tranchante sont venus à bout du terrible monstre invisible.
Bakean afficha donc un sourire complice à Alciria, qui ne devait pas bien comprendre puisqu'elle n'était tout simplement pas dans sa tête. Ce fait fut confirmé aussitôt à la vue de son regard perdu entre l'exaspération et l'incompréhension.
Le Nelda avait son chic pour courroucer les symbiosés féminins, les autres n'ayant pas leur mot à dire. Sur ces émotions désespérantes Bakean se concentra sur le chemin et grâce à cela évita un tronc de même pas un dix centimètres.
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'Nesh, c'est pas passé loin.
Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi. | |
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Le Merakih 23 Saptawarar 1509 à 20h34
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Pour les Quatre yeux de Bakean la plaine était un milieu hostile et fatiguant. En effet, il avait du mal à discerner l'horizon, et ainsi ciel et terre se mélangeaient dans une improbable vision.
Difficile ainsi de diriger Triptico, fier compagnon à quatre pattes, déjà qu'en temps normal, il a du mal à savoir comment faire avancer la bête, lorsque sa vision est mauvaise cela devient très difficile.
Aussi, régulièrement, Bakean tire un peu trop vite sur les rennes pour obliger un changement de terrain pour ne pas quitter la route, la monture répond avec amour en freinant sèchement et vieilles reliques de son état sauvage, en se cabrant légèrement. Résultats des courses, Bakean fini soit devant soit à côté, en tout cas toujours le ventre contre le sol et jurant comme une chartrier.
C'est donc le nez contre les pavés qu'il fêta sa première vision du bâtiment de la Maison des dames, imposante structure qu'il voyait de très très loin entre deux dunes vertes. Quelle idée aussi de tirer sur les rennes pour attirer l'attention d'Alciria sur la question. Quelle drôle d'idée.
L'Archiviste se releva bien vite, habitué à la posture humiliante, s'épousseta inutilement tant son vêtement était couvert d'herbes, poussière, terres ou sang d'animal trucidé par sa compagne.
Il continua à marcher en tirant sa monture derrière lui, et se mis à niveau de la silencieuse Alciria, et il annonca ce qui lui brulait le coeur.
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Je suppose qu'il est l'heure pour vous de retourner vers Syrinth ? ou préferez vous m'accompagner plus avant ?
Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi. | |
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Le Julung 24 Saptawarar 1509 à 17h24
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| Monotone
Monocorde
Monologué
Monosurveillé
Tel fut le voyage.
Alors que Bakean s'efforce d'apporter de la joie à leur équipée; elle s'efforce de ne pas se déconcentrer. Etelle fait plutôt bien car si les rejetons et aberrations de la plaine semblent moins dangereux que ceux de la foret ils sont aussi beaucoup plus agressifs. La tension est pour elle plus forte et l'inconscience du nelda lui porte quelque peu sur les nerfs.
Pourtant malgré les regards perçus et le handicap certain provoqué, elle apprécie de l'entendre chanter et a parfois une pensée pour la petite flute ébréchée au fond de son sac. Un regard aussi; lorsque une ou deux fois elle s'est attardée dessus à l'ouverture de son sac. Et surtout beaucoup de mélancolie.
Elle le suis donc ou le précède selon les moments; s'attardant un instant sur le noosphage qu'elle juge bien trop près du chemin. Bakean lui n'est pas de cet avis et préfère mettre de la distance et si elle le comprend, elle n'en déteste pas moins devoir lui courir derrière.
Stoppée net
La battisse qui s'élève au milieu de la plaine est imposante. Et c'est la première fois qu'elle la voit. Elle semble bien défendue mais difficile d'en dire plus au regard des murailles qui l'entourent; elle s'en tiendra aux rumeurs. Peut être celles de Bakean qui lui propose maintenant de poursuivre à l'intérieur. Bizarrement, hormis la curiosité, rien ne l'attire vraiment dans le lieu et encore moins ce qu'elle pense y trouver. Elle a pourtant encore quelques lacunes...
~ J'ai a faire archiviste et je préfère rester à la porte de cet endroit.
Mais si vous le désirez je reviendrais pour le retour.
Vos cours ont été pour moi d'une grande aide.
Elle n'est pas sure que la dernière phrase soit totalement intelligible mais ne trouve pas d'autre moyen de le remercier pour ses cours.Au pire, cela prouvera à l'archiviste qu'il y a encore beaucoup de travail.
Le but fait loi | |
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Le Vayang 25 Saptawarar 1509 à 16h52
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Ne me remerciez pas, ce serait à moi de vous remercier plus tôt. je n'ai jamais voyagé autant en sécurité.
Je n'ai même pas eu à user de mes sorts tant la protection était efficace.
Enfin, je comprends que vous devez me quitter, ma mission m'oblige à passer dans les endroits dépourvues de toute morale.
Je continuerais donc seul, mais si nous nous croisons à nouveau je serais ravi de continuer votre formation, votre nelda est bon, cependant, suivre une conversation ne doit pas être forcement évident, mais vous pouvez vous faire comprendre, c'est le principal.
Derynn et Shirom donc, Alciria.
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Après avoir conclu les gestes rituels de l'Adieu, bakean observa quelques instants le dos d'Alciria, en se demandant s'il aurait été capable de prendre une arme physique pour aller au corps à corps avec des abbérations effrayantes. La magie avait l'avantage d'attaquer de loin. Alciria disparu bientôt et l'Archiviste se sentit bien seul tout à coup, il se rappelait trop bien son premier voyage en solitaire qui l'avait conduit directement dans le pilier. Comble de l'érudit, il adorait partager son savoir et parler en société. Ces traits devait plutôt appartenir au Troubadour, mais impossible de désassembler les deux.
Bakean poussa un long soupir et fini par se retourner, et commença à raler, Triptico était en train de dévorer une partie de sa cape Caméleon qui trainait au sol. Après moult jurons qui se perdait dans la plaine en attirant l'attention sur lui, il finit par se résigner à entrer dans la maison des Dames, surnom bien trouvé du Bordel des cieux éthérés.
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Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi. | |
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Le Vayang 25 Saptawarar 1509 à 23h23
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| ~Shirom
Derniers mots avant quelques jours de silence.
Pas de questionnement inutile pour sa part, juste la planification du voyage.
Et cette flute qui lui revient en tête sans cesse. Ses doigts même crépitent seuls du désir d'en jouer. Son regard revient sans cesse au sac qui la contient. Et les souvenirs eux ne se gênent plus pour envahir son esprit.
Alors elle se force à penser.
A autre chose surtout et à panser ses blessures aussi.
C'est d'ailleurs ce qu'elle aurais fait à la première halte si il n'y avais pas eut ce noosphage. Le même que celui qui les a attaqué il y a peu avec Bakean et qui les aurait suivit? Possible mais difficile à dire; un noosphage reste un noosphage.
Le problème pour le moment reste qu'elle est bien trop blessée pour être efficace et elle doute que cela s'améliore...
Silith se couche et elle doute de revoir Maelia vivante
Le but fait loi | |
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Le Sukra 26 Saptawarar 1509 à 21h07
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| Et contre toute attente, la nuit finit enfin.
Le noosphage lui même doit avoir le ventre trop bien tendu ou la trouver trop coriace car ses attaques sont molles quand il ne s'intéresse pas à d'autres. Et il n'en faut pas plus à la tydale pour qu'elle s'esquive, d'autant plus que de syrinth viennent de bonnes nouvelles.
Une seconde peau neuve et enchantée qui se donne sur le consensus.
L'occasion est trop belle pour la rater et c'est au petit trot qu'elle prend le chemin du retour sous le regard rassuré de son mou.
Le but fait loi | |
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