Les Mémoires de Syfaria
La Région de Farnya

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Sujet lancé par Cyan
Le 21-04-1507 à 11h20
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Posté par Cyan,
Le 29-10-1507 à 23h45
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Cyan

Le Sukra 21 Astawir 1507 à 11h20

 
Je me suis réveillée à coté d'un étrange pilier.
Et une petite boule douce, tiède, rose est venue se nicher dans mon cou. J'ai sursauté !!!
- Hey !

dit :
Oui, je m'en souviens aussi. Ca m'a fait un peu peur


Après, la boule a parlé dans ma tête. Ca m'a fait tout bizarre. J'avais une pensée dans la tête, mais ce n'était pas moi qui avait pensé cela !!!
Elle m'a dit qu'elle était un mou et il y avait une notion de féminité : une moue quoi !
dit :
Oui, mais pas comme "faire la moue"


Elle m'a demandé de lui donner un prénom.

Elle était douce et chaude comme une pierre au soleil, d'un rose tendre. Je ne sais pourquoi, j'ai pensé à de l'albâtre (aucun prénom ne venait), du marbre (Marmoréa ? ça faisait trop penser à marmonner !), puis à de l'opale : Opalia, oui, c'était ça : Opalia

Bien-sûr, sa consistance n'a rien à voir avec une pierre.
dit :
Un jour, si, hélas !


Mais, je ne sais pas... le fait d'être dans la nature, un "objet" rond, lisse, doux, chaud...
dit :
et mou !


-Ca ne te plait pas, Opalia ?

dit :
Si, si ! T'inquiète ! Ca me plait beaucoup. Sincèrement.
C'est juste la référence à la pierre qui m'a fait un peu "froid dans le dos !" (si tant est que les mous aient un dos !!!)
Non, non, pas de problème, ça me convient tout à fait !


- Sûre ?

dit :
Oui. Aie un peu plus confiance en toi ! Ca me plait beaucoup. C'est un très joli prénom pour une moue. Pas de problème. Allez, on avance un peu dans l'histoire : raconte ce qu'on a fait après

Je me suis levée, Opalia s'est nichée sur mon épaule (elle s'est rendue compte que je suis très chatouilleuse et parfois elle en joue...)
et j'ai avancé vers la ville : Farnya.
Je l'ai reconnue tout de suite, je ne sais comment...

Si, des souvenirs remontaient... j'avais vécu là, enfant. Tout était encore très flou, néanmoins, dans ma tête...

Une étrange créature sur la route, devant la ville. Je l'ai évitée. Pas très courageux, mais... je ne suis pas très courageuse. Et de toutes façons, mes parents m'ont bien dit de me méfier des étrangers !

Aux portes de la ville, une belle dame : Notre maire, Dame E'len.
Je me suis présentée à elle, puis j'ai fait un petit tour dans la ville. Je cherchais la bibliothèque. Pour apprendre, pour lire, pour me divertir, pour... j'adore ça lire !
Et puis, je veux devenir professeur. Donc il faut que j'apprennne, pour cela.

J'ai salué quelques personnes.

La nuit est très vite tombée, malheureusement. J'ai un peu peur.

dit :
C'est vrai que ce n'est pas très rassurant


 
Cyan

Le Sukra 21 Astawir 1507 à 19h12

 
Je me suis réveillée au milieu de la nuit. Je n'arrivais plus à dormir alors j'ai un peu erré dans les rues de Farnya, à la recherche de la bibliothèque : je crois qu'il n'y en a pas !
Comment-est ce possible une ville sans bibliothèque ?

dit :
Déçue ?


Plutôt, oui. Moi qui voulait m'installer à Farnya. Je crois que je vais devoir aller à Oriandre. Ca me fait peur. La route, la grande ville...

dit :
Cherche quelqu'un pour t'accompagner !


Oui, c'est une bonne idée. Je vais voir comment faire pour trouver quelqu'un.
Mais je n'ai pas beaucoup d'argent. Je ne peux pas payer quelqu'un !


dit :
Les gens sont peut-être intéressés par tes services ? Tu sais marchander, tu vas très vite progresser en langues et dans pleins d'autres domaines


Oui, mais c'est maintenant que j'ai besoin d'aide.

dit :
D'autres aussi, peut-être....


Mais, pour l'instant, je n'ai vraiment pas grand chose à échanger...

dit :
D'autres non plus, peut-être...qui seront, en tous cas, heureux de se faire une amie, une amie qui a un bon potentiel d'apprentissage, d'enseignement, linguistique et qui ne leur fera jamais d'ombre ou de concurrence dans le maniement des armes !


Tu crois....

dit :
Essaie, tu verras bien.


vi.

Bon, je continue ma nuit.
Je errais donc dans les rues et soudain, j'ai aperçu une immonde...plante ?!!! Une fleur de Fiel qui pousse sur des déchets. Elle a lancé, je ne sais pas, une espèce de venin, un truc, brrr, vers MOI. ELLE M'A ATTAQUEE ! Et pourtant, j'étais assez loin !
J'en tremble encore. Heureusement, j'ai eu le réflexe de sauter de côté. Elle ne m'a pas fait de mal, mais peu s'en est fallu...
Il y avait trois personnes qui tentaient de l'écrabouiller. Moi, je n'ai aucune arme. J'ai décidé qu'il fallait quand même que je m'achète un petit truc...je ne sais pas... une fronde peut-être. Une arme à distance en tous cas ! Je me doute que j'y serai nulle, mais bon, au moins je pourrai un peu aider dans ce genre de circonstances...

J'ai attendu le jour et là, je suis en train de faire toutes les boutiques, pour en trouver une où il y a des armes.
Je me suis rendue compte que mine de rien, j'avais des petites capacités en marchandage. Une fois, j'ai négocié 5% de remise, une autre fois, 4%.

dit :
Correct pour une petite jeune comme toi

Merci. Je ne pense pas être capable de faire mieux pour l'instant. Peut-être 6%, mais ce serait vraiment le maximum...

Pour l'instant, je n'ai pas encore trouvé de magasin d'armes


 
Cyan

Le Dhiwara 22 Astawir 1507 à 14h32

 
Toujours pas trouvé de magasin d'armes.
Je continue à chercher dans les rues et sinon, pour le voyage vers Oriandre, j'ai décidé de "passer une petite annonce".

dit :
Et....


Et ça a marché : il y a déjà 2 personnes intéressées : Lilyeth et E'len, la Mairesse de Farnya. E'len, en plus, je crois qu'elle sait se battre.
Je suis super contente.


Ce matin, comme je marchais dans les rues, je chantais. Tout à coup, des personnes m'ont donné de l'argent pour que je ... CONTINUE, tu te rends compte. J'ai gagné 2 pièces je n'en reviens pas !

dit :
Pas désagréable comme gagne-pain. Tu as tout intérêt à travailler ta voix, non ?


Tu as raison. Je vais continuer à chanter, à m'entrainer. Et puis on verra bien.


 
Cyan

Le Matal 24 Astawir 1507 à 03h08

 
Voilà, finalament, nous serons 4 à partir.

dit :
Tu veux dire 8 !


Oui, tu as raison, j'ai oublié de compter les mous. Mais tu fais déjà tellement partie de moi, Opalia...

dit :
Bon , OK


Nous sommes tous les 4 à la porte est, nous préparant au départ, prenant des forces...

Je suis allée m'allonger un peu sur l'herbe, devant la porte. Il fait beau, les soleils brillent. L'herbe est douce et fraiche. Les fleurs exhalent un subtil parfum. Astawir est vraiment un mois agréable...

Je chante d'allégresse et mon chant semble me donner du courage, car la route me fait un peu peur.

Gui R'dhûl, qui nous accompagne et qui connait bien la route, dit qu'il faudra faire attention aux serpents, aux loups et ne pas approcher des Gamols. Qu'est-ce que c'est ces choses là !!!
Je sens mes cheveux qui se redressent sur ma tête, d'appréhension !

Vivement que ça soit fait, fini, terminé, achevé... que nous soyons à Oriandre....


 
Cyan

Le Merakih 25 Astawir 1507 à 00h37

 
Je me suis assoupi dans l'herbe, finalement.

Soudain, un cri effroyable : Lilyeth qui hurlait qu'elle se faisait attaquer par un loup...
Mon sang se glaça dans mes veines. Un loup ! Ici, si proche de la ville !
Je n'arrivais pas à savoir où Lilyeth était ? Je ne la voyais pas et ne l'entendais plus.

E'len et Gui R'dhûl décidèrent d'aller de l'avant pour ouvrir la route. Quel courage !

J'entendis leurs hurlements de rage contre l'horrible bête quand celle-ci tenta de les attaquer, eux aussi. Et leurs cris de douleur. Mes compagnons étaient attaqués. Que pouvais-je faire ?

Il fallait que j'aille voir.... Etaient-ils trop blessés pour continuer ? Devrai-je les aider à rentrer en ville ?

Je m'étais rendue compte que chanter me donnait du courage. Je me mis donc à fredonner, puis à pousser un peu plus ma voix et finalement, à chanter à tue-tête, pour ne plus penser au danger, juste chanter et avancer sur le chemin.

Je devinais le loup dans les buissons qui bordaient la route à la sortie de la ville, mais, je ne sais pourquoi, il ne m'attaqua pas.

J'avançais donc sur le chemin et bientôt, j'aperçus au loin mes camarades. Non, deux de mes camarades. De loin, je reconnus la silhouette de Gui, mais je n'arrivais pas à savoir si la deuxième personne était E'len ou Lilyeth.


dit :
Et c'est à ce moment là qu'on LE vit !


Oui, c'est à ce moment là, Opalia ! Je regardais la montagne, si jolie, si verdoyante, les cimes enneigées et soudain, il me sembla voir quelque chose bouger, assez loin certes, mais toujours trop proche !!! Un tisseur de rêves !!! Horrible créature des neiges, dangereux ! Très dangereux !

Je chantai alors à nouveau, pour conjurer le mauvais sort, pour invoquer les bonnes âmes, pour déjouer le mauvais sort qui s'acharnait sur notre groupe. Sans doute un complot.

dit :
Un complot de qui ? D'un loup et d'un tisseur de rêves ? A la solde de qui ? Voyons, Cyan,...


Oui, Opalia, tu as raison, il y a des complots, c'est sûr, mais là, OK, ce n'est pas possible. Mais quand même, le sort s'acharne contre notre groupe !

J'arrivai à hauteur de mes compagnons d'infortune et me rendis compte que la silhouette féminine était E'len.

Où donc était Lilyeth ?

Et au lointain, de l'autre côté de la route, un autre tisseur de rêves apparaissait à son tour...


 
Cyan

Le Merakih 25 Astawir 1507 à 13h04

 
J'ai enfin aperçu Lilyeth. Elle s'engageait dans un étroit défilé.

Les autres m'on rassurée à propos des tisseurs de rêves : logiquement, ils n'attaquent pas trop. Maintenant, on n'est jamais complètement sûr ; ils peuvent prendre un coup de sang quand même. Et dans ces cas là...

dit :
Et dans ces cas là ?


Je préfère ne même pas y penser !!!

Pour ne pas bloquer le passage, je ne me suis pas engagée moi -même dans le défilé. Mais du coup, je n'ai pas pu assister au cours de musique de Lilyeth. J'entendais au loin, de doux airs. Le vent rajoutait parfois un faible sifflement qui semblait jouer avec les harmoniques des chants. C'était très agréable.

Je décidai de profiter de ce moment d'inspiration pour donner moi aussi un petit cours de marchandage pour mes alliés uniquemement. D'ailleurs, il n'y avait personne d'autre aux alentours, à part les tisseurs de rêves, dont je doute qu'ils...s'intéressent à des cours de marchandage !

dit :
Et s'ils s'approchaient, je doute que tu continues tes cours !!!


Nous attendons un retardataire, un dénommé Cazinio Y'Shir. J'espère qu'il arrivera bientôt.
Il me tarde d'être à Oriandre et de commencer à apprendre.


 
Cazinio Y'Shir

Le Merakih 25 Astawir 1507 à 17h46

 
Encore une fichue ville pleine de rues ... porte sud-est ... bon, alors ... par là, puis là ... ha non, on r'part en arrière ... Pas possible ça ...

Cazinio gromelait dans sa moustache, essayant tant bien que mal de s'orienter, mais pas facile, quand même certains enfants Tchaës lui bloquaient la vue.
Après quelques déboires ... et quelques détours, il finit par trouver la porte. Enfin.

Les plaines verdoyantes, les montagnes, l'odeur de la nature. Ajustant son sac volumineux sur son dos, il se mit en route, profitant de la sensation de la terre sous ses pieds. Haa, que c'était bon de sortir enfin de la puanteur de la ville, pour retrouver la pureté de la nature ... Mais ... Un grognement. La petuit Tchaë regarda son ventre d'un air courroucé, pensant trouvé là l'impudent qui lui signifiat une fringale, pour changer.
Mais le grognement s'accentuait, plus sourd, plus bestial ... non, il n'avait pas faim. Il releva le nez; d'abord floue, une image s'imprima dans son regard, celui d'une chose grise, en mouvement. Il rajusta ses lunettes, et la vision se fit limpide.

Un énorme loup lui fonçait dessus. Ou plutôt, il poursuivait une drôle de petite bestiole, qui elle-même courait dans la direction du nabot.
Son sang ne fit qu'un tour, et, faisant appel à tout son courage, il tourna les talons en direction d'un amas de rochers, pour se réfugier derrière.
A ce moment, le loup bifurqua, comme il se doit.

Quel spectacle pour ceux qui auraient pu être témoins : un Tchaë, au ventre proéminant et aux jambes courtes, pieds nus, qui courait, talonné, ou plutôt rattrapé, par un énorme loup gris. Heureusement, la dignité lui permettait de rester silencieux, à moins que ce ne fût le manque de souffle.
Rouge et haletant, il atteignit les rochers et commença à monter dessus, au moment ou le loup bondissait vers lui. Une douleur fulgurante se fit sentir au niveau de son molet droit, et il poussa un couinement de douleur et de surprise.
Mais la peur est chose fantastique, et elle fait accomplir des prouesses. Se hissant sur ses faibles bras, il parvint, d'une traction, à atteindre le sommet de l'amas de pierres.

Juché en haut de son perchoir, il put observer le loup, qui jouait à déchiqueter le bout de chausses qu'il avait arraché, le museau couvert de sang.
Commença alors une attente qui promettait d'être longue. Cazinion décida de bander sa plaie, en attendant que le loup se lasse d'attendre. Tout le temps que dura la (maladroite) séance de premiers soins, le loup tournait autour de l'amas de pierres, en grognant.

Mais, au bout d'une heure, par un quelconque miracle, le prédateur vit son attention détournée du bedonnant Tchaë, appetissant mais inaccessible, par une bestiole indistincte.

Ne croyant pas à sa chance, Cazinio attendit un peu, mais la sale bête semblait partie pour de bon. Regardant à droite et à gauche, il vérifia que personne n'était en vue, puis, ravalant sa fierté, il commença à descendre de son perchoir, les pieds tendus vers le sol, les mains accrochées à la caillasse. Quelques écorchures et un mal au fondement plus tard, il était sur l'herbe, ou il attendit quelques minutes, assis, pour reprendre son souffle.

Ca commençait bien tout ça, à peine sorti de la ville, attaqué ... grognant, il rajusta son sac, et se remit en marche en boitillant, espérant apercevoir un visage ami rapidement.

Il se mit à chantonner doucement, mais faux.

 
Lilyeth

Le Merakih 25 Astawir 1507 à 20h19

 
Lylieth avait quitté la ville depuis trois jours déjà. Assise sur un petit rocher, elles avaient attendu ses amis en contemplant, au loin un tisseur de rêve assoupi dans les montagnes.

Lorsqu'elle l'avait vu, la première fois, son sang n'avait fait qu'un tour !
Elle avait voulu fuir ! A faire la fière et à partir devant toute seule, elle avait bien failli mettre sa vie en danger. Ses longues heures de marches avec ses frères pendant les chasses du printemps lui avait appris à se déplacer rapidement et furtivement. Mais voila, désormais, elle voyageait avec de nouveaux camarades et elle devait les attendre.

Pour calmer son impatience, elle avait commencé à chanter et jouer du violon. La musique résonnait dans la montagne et apaisait ses craintes. Elle se sentait s'améliorer à chaque instant et elle aimait se sentir encore plus forte.

De nouveaux compagnons... des amis ? voila une drôle d'idée qui questionnait Lilyeth. Des amis, elle n'en avait jamais vraiment eu. Des prétendants, oui, mais des amis ?!?
Cela lui donnait beaucoup plus de joie qu'elle n'aurait pu le croire et lorsqu'elle vit, au loin Gui et E'len arriver, son cœur se réchauffa.
Chacun avait été échaudé par le loup affamé rodant à la sortie de la ville et elle était heureuse de les voir sains et saufs. Elle guettait l'horizon, attendant avec impatience Cyan. De tous, c'était avec elle qu'elle se sentait le plus de ressemblances. Son goût pour l'enseignement et l'érudition lui avait donné la confirmation qu'elle attendait pour choisir sa voie.

Cyan arrivant, fredonnant elle aussi sur le chemin, Lilyeth s'était lancée dans un cours de musique pour ses confrères.
Ils étaient tous désormais assis autours du bivouac, attendant leur nouveau compagnon de route, Cazinio, pour reprendre la route vers Oriandre. Cyan et Lilyeth s'étaient lancées dans un long débat sur l'organisation de la loge des arts et de la bibliothèque. Elles fourmillaient d'idées et Lilyeth aimait ça.

Que les nuits sont douces dans la campagne. Quelle joie de vivre cette aventure.


 
Cyan

Le Merakih 25 Astawir 1507 à 23h33

 
J'espère qu'il ne lui est rien arrivé.

dit :
de qui parles-tu ?


Ben de Cazinio. J'étais convaincue qu'on allait le voir apparaitre au lever du jour. Et puis... toujours pas de Cazinio.

dit :
Tu t'inquiètes pour lui alors que tu ne le connais même pas !


Oui, je sais, je suis comme ça !!! Ca a été pareil pour Lilyeth. Je l'avais à peine aperçue. Et quand je l'ai entendue hurler de douleur, sur la route, au sortir de la ville... quand ensuite je ne l'ai plus vue... j'étais très inquiète pour elle.

dit :
Et finalement, elle va bien, elle ouvre courageusement la route, en plus.


Oui. Et je suis drôlement contente car on a beaucoup parlé ensemble, en privé, et que les choses s'organisent petit à petit.

J'ai été nommée bibliothécaire d'Oriandre. Tu te rends compte !
TU TE RENDS COMPTE !!!


dit :
Oui, c'est super ! Je suis très contente pour toi ! C'est ce que tu voulais, non ?


Oui, c'est tout à fait ce que je voulais ! Maintenant, à moi de prouver qu'ils ne se sont pas trompés en me mettant à ce poste...

dit :
Pourquoi se seraient-ils trompés ! Arrête de douter de toi ainsi !


vi

...

Je vais m'inscrire aussi dans la loge des Arts et Cultures. Je crois qu'on a le droit d'être dans plusieurs loges à la fois...

dit :
Je ne sais pas. Tu te renseigneras


Oui. J'ai plein d'idées pour ça aussi.

Bon, je continue à reprendre des forces en attendant Cazinio.
Je vais chanter un peu pour me redonner du courage, pour vaincre mon inquiétude à son sujet, pour tromper l'ennui...


 
Cyan

Le Merakih 25 Astawir 1507 à 23h43

 
La botaniste Baër'lupis nous a rejoint aussi en nous proposant un sort de renforcement de l'aura. Mais je n'ai pas encore bien compris si elle était là pour nous accompagner ou pour chercher des plantes.

L'Alchimanciste Tyana nous a envoyé un message pour nous vendre ses potions de soins, mais je ne la vois pas dans les environs. Et je n'ai vraiment pas beaucoup d'argent. Je préfère le garder pour prendre des cours !
Enfin, si j'avais vraiment besoin d'une potions de soins, bien-sûr que je la lui achèterai... mais en attendant... plutôt les cours !

A la lumière des soleils, les cheveux de Lilyeth sont vraiment magnifiques. Elle appelle sa teinte, si particulière, bleu geai. C'est vraiment très beau à voir.


dit :
Et puis toi, le bleu...


Oui !

 
Baër'lupis

Le Julung 26 Astawir 1507 à 13h32

 
La vieille avait quitté Farnya à peine deux jours plus tôt...

Ce parchemin, à Oriandre, l'aiderait sans nul doute à achever ses recherches sur la plante mystérieuse. Elle apprendrait à chauffer l'air à tel point qu'il s'embrase...

Perdu dans ses pensées, elle tomba sur un petit groupe de tchaës. Contre toute attente, et malgré l'air renfrogné de la botaniste, il la saluèrent avec chaleur. Elle alla à leur rencontre, et se souvînt de ce parchemin inutile qu'elle avait copié avec difficulté dans son laboratoire sombre. Elle le proposa aux tchaës rencontrés, puis se dirigea vers la petite blonde qui l'avait apostrophé.

Elles discutèrent un moment, tout en se dirigeant vers l'est. Plutôt habituée à se déplacer seule ces derniers temps, elle était à la fois peu rassurée et excitée de cette rencontre.



 
Cyan

Le Julung 26 Astawir 1507 à 21h13

 
J'avais demandé à la botaniste si elle était là pour ses recherches ou si elle désirait se joindre à nous pour aller à Oriandre.
Nous devisâmes un peu, chemin faisant. J'étais fascinée par ses immenses connaissances botaniques.
Pendant tout un temps, elle ne répondit pas clairement à ma question sur le pourquoi de sa présence. Elle cheminait avec nous, faisant des écarts brusques pour observer une plante.
Je sentais une timidité cachée par un aspect un peu bourru.
Je sentais aussi un grand coeur, une grande générosité d'âme et j'en eus la preuve un peu plus tard. Elle annonça soudain, avec une certaine brusquerie pour cacher sa gêne sans doute, qu'elle serait contente de faire la route avec nous.
Ne voulant pas l'effaroucher davantage, je cachais un peu ma joie. Cette femme était vraiment fascinante et j'étais contente de faire sa connaissance et que ça se passe bien.

Cazinio Y'Shir arriva enfin, tout essouflé d'avoir tant couru pour nous rejoindre. Le pauvre. Il nous raconta ses mésaventures avec un loup, à la sortie de la ville. Sans doute le même qui avait attaqué E'len.
Pauvre E'len ! Elle se faisait attaquer de toutes parts ! Un sykramen maintenant s'en prenait à elle. Cazinio tenta de la soigner, mais la fatigue du voyage semblait lui faire perdre ses moyens. Ou peut-être était-il aussi novice en soins d'urgence que moi. A mon tour, j'essayai de soigner E'len. Je réussis à lui faire un petit pansement de misère. Presqu'un bisou de mère sur une hémorragie !!!

dit :
Tu exagères. C'est mieux que rien. Tu as essayé et tu as un peu réussi. C'est mieux que ne rien faire du tout !


Oui, mais il faut dire merci à Cazinio. De le voir oser proposer ses services à E'len, ça m'a donné le courage de le faire moi aussi !

dit :
Oui, la seule chose que tu peux te reprocher, c'est que si tu avais plus confiance en toi, tu aurais pu lui proposer tes services depuis beaucoup plus longtemps : elle aurait moins souffert !


C'est vrai ! Tu as raison ! Quelle horreur ! Je n'aurais jamais pensé que le manque de confiance en moi aurait des conséquences désagréables pour les autres !!!

dit :
A toi de prendre les mesures, maintenant que tu le sais !


vi

...

Mais ce n'est pas si simple !


dit :
Certes, mais il faut essayer. Et il n'y a pas de raison que petit à petit, tu n'y arrives pas !


vi

La nuit est tombée et Baër'lupis s'est révélée alors. Elle m'a émue aux larmes. Elle a utilisé son sort d'Aura de renforcement pour nous protéger. Rien ne l'y obligeait. On savait qu'elle en avait un puisqu'elle l'avait proposé à la vente au moment de notre rencontre. Mais peut-être était-ce son seul objet d'échange pour, à Oriandre, acheter ce dont elle avait besoin. Et là, elle l'utilisait pour nous, sans doute parce que c'était la nuit, que des bêtes rodaient...sans rien nous demander en échange !

En chemin, nous avions rencontré, dans le défilé, une jeune fille assez farouche : Tyada. Je n'avais d'abord entendu que sa voix, proposant une potion de soin. Je rencontrais la personne dans le défilé et, je ne sais pour quelle raison, elle ne voulut pas me laisser passer. J'ai tenté deux fois de passer quand même mais comme je ne voulais pas qu'on se blesse toutes les deux bêtement, ni qu'on se fâche... je l'ai contournée en escaladant un peu les parois. Certes, ensuite, j'étais épuisée. Mais je préférais cela à une confrontation...idiote. Je ne comprends pas pourquoi elle a fait cela. Elle ne disait rien. Elle se tenait au milieu du chemin, l'air buté. Je pense qu'elle aussi est assez farouche. Mais je suis sûre qu'elle n'est pas fondamentalement méchante. D'ailleurs, elle est de la fraternité... Ce n'est pas possible sinon ! Si entre nous, on ne se sert pas les coudes, l'ennemi aura très vite notre peau !

C'était bizarre quand même !

Bon, sinon, je voulais décrire Cazinio. Il est drôle. Je ne m'attendais pas du tout à voir débarquer un tel ...énergumène.
Il est petit, a un gros ventre devant et un gros sac derrière !
A son nez, on voit qu'il aime bien boire, d'ailleurs, dans son sac, j'ai cru apercevoir une ou deux bouteilles ! Il est rigolo, il marche pieds nus ! Il a l'air un peu frapadingue en fait. Je crois que je l'aime bien.
Je suis sûre qu'il connait plein de choses et qu'on doit bien rire avec lui. Et comme en plus, il a l'air de bien aimer la bonne chaire, je suis sûre que nous nous entendrons bien. Enfin, je l'espère.

Gui R'dhûl est très silencieux. Il avance à son rythme, nous donne des indications de chemin, mais sinon...il participe assez peu à nos conversations. Il a l'air préoccupé. Ou peut-être, connaissant mieux lee dangers du chemin que nous, est-il plus vigilant....
Heureusement qu'E'len et lui nous accompagnent !


 
Cazinio Y'Shir

Le Julung 26 Astawir 1507 à 21h46

 
Fin de parcours pour le vieux Cazinio. Enfin, ses compagnons de voyages étaient en vue ... enfin, compagnes plutôt.

Une jeune Tchaë blonde, aux yeux bleus cyan ... sûrement Cyan justement. Un peu potelée, mais plutôt mignone ... Si j'avais 40 ans d'moins ... ou même juste 30 ans ....
Une Tchaë un peu plus grande, mais, guère. Plus agée aussi ... la bonne soixantaine bien tassée. Visage souriant, cheveux gris Pas mal .... Il l'avait déjà croisée sur le chemin.
Une autre jeune Tchaë, aux cheveux bleus jusqu'à la taille ... bleus ? Quelle idée ... Cette jeunesse exhubérante ... Et des habits plus adaptés à la ville qu'à la marche.

Il s'approchait en boitant légèrement.


Me v'là ... un peu essouflé, 'scusez mon r'tard ...


 
Lilyeth

Le Vayang 27 Astawir 1507 à 02h22

 
Cazinio, était arrivé à rejoindre le groupe. Lilyeth était fort rassurée. Elle l'avait cru perdu un instant.

Impatiente de nature, adorant marcher et encore plus au clair de lune, Lilyeth avait poursuivis sur le chemin afin d'ouvrir la voie.

Soudain , au détour du chemin, non loin de terres désertiques et arides, elle avait entraperçu des mouvements dans le noir. Une bete guetait. Ne s'y connaissant guère en animal, elle avait cependant cru reconnaitre un Sykramen. Ses frères lui avaient raconté combien cette bete pouvait être harnieuse. Rapidement, elle fit un écart sur le bas côté. Sautant derrière un taillis, elle lui avait échappé. La bête semblait agarde, peut-être même en sommeil.

Au loin, elle appercevait encore ses compagnons et elle leur cria de se mettre sur le bas coté, elle esperait vraiment qu'ils l'avaient entendu.

Désormais, elle se retrouvait seule dans la nuit. Un peu plus loin sur la route, fatiguée de sa longue marche, elle s'était improvisée un petit campement pour attendre ses compagnons de route. Peut-être seront-ils arrivés à temps pour le petit déjeuner qu'elle prévoyait de préparer !

La solitude lui faisait du bien, mais elle sentait ses camarades lui manquer, quelle douce sensation !

 
Cyan

Le Vayang 27 Astawir 1507 à 07h43

 
J'ai découvert qu'en courant à petites foulées, je ne me fatiguais pas plus mais que j'allais beaucoup plus loin !!!
Il y avait une Sykramen près du chemin. Je sais qu'il ne faut pas les déranger, leur faire peur... J'ai fait mon possible pour être la plus discrète possible et je suis passée près d'elle, sans mal.

La nuit était douce et belle, c'était agréable de marcher sous la lune.

Soudain, j'ai aperçu le bivouac de Lilyeth. Quelle bonne idée elle avait eu d'allumer un petit feu. Je me suis réchauffée, j'ai un peu dormi, mais... l'énervement, l'excitation...je me suis réveillée, c'était toujours la nuit, mais je n'arrivais plus à me rendormir.

J'ai décidé d'ouvrir un peu le chemin. Mal m'en a pris ! A l'approche d'un nouveau défilé, parce que je me sentais quand même trop lasse pour pouvoir traverser d'un seul coup tout le passage étroit, pour ne pas gêner mes camarades qui voudraient s'y engager, j'ai décidé de me reposer dans la prairie qui borde la route.

Un énorme loup m'a attaquée. Je ne l'ai pas vraiment vu arriver. Je pense qu'il venait de la montagne, à l'Est. Je ne sais pas où il est maintenant ! Je ne le vois pas. Est-il reparti ? Se prépare-t-il à me réattaquer ?

dit :
Mais, toi, comment vas-tu ?


Je suis très blessée. J'ai l'impression de n'être qu'à moitié vivante seulement. Ou à moitié morte !

dit :
Ne parle pas de malheur !


Et comme la route et cette attaque m'ont épuisées, je n'ai plus la force de me soigner pour l'instant !!

J'ai rampé sous un buisson. Je vais tenter de me reposer un peu, reprendre des forces. Je vais guetter mes camarades, les prévenir du danger. Peut-être que l'un d'eux pourra m'aider à me soigner !
Mais je crois qu'aucun de nous n'a vraiment de connaissances en secourisme !
J'ai peur, j'ai froid. Pourquoi ne suis-je pas restée au bivouac de Lilyeth ? Quelle idée j'ai eu de vouloir aller reconnaitre la route !


 
Cyan

Le Vayang 27 Astawir 1507 à 12h18

 
J'ai réussi à dormir un peu. L'impression d'avoir repris quelques forces. J'ai tenté de me soigner, j'ai finalement réussi. Peu. Et ça m'a épuisée. Je vais rester encore un peu ici, allongée.

A un moment, E'len est passée près de moi. Au moment où j'allais la prévenir du danger, le loup s'est jeté sur elle. Elle s'est échappée comme elle a pu... Je ne sais pas comment elle vit intérieurement ce voyage car elle est assez secrète, mais ça ne doit pas être facile pour elle. Elle prend beaucoup de risques pour nous défendre, ne se plaint jamais, mais elle doit beaucoup souffrir : elle a subi de nombreuses attaques, s'est vue infliger forces blessures... Quelle femme !


 
Cyan

Le Vayang 27 Astawir 1507 à 17h20

 
Lilyeth, mon amie Lilyeth, est passée près de moi et elle m'a aidée à me soigner. Nous avons un peu parlé, mais j'étais encore si fatiguée...
Je lui ai demandé de continuer sa route. J'avais besoin de dormir encore un peu et il était inutile qu'elle perde son temps à m'attendre car elle était en grande forme. Je lui ai demandé de continuer et de me tenir informée grâce à nos mous.

Quand je me suis réveillée, il faisait jour et je me sentais mieux. J'ai même pu courir dans le défilé etj j'ai dépassé E'len qui s'y était engagée. Elle avait l'air épuisée. Mais vaillante. Quelle femme, ai-je déjà dit, en parlant d'elle, mais à nouveau, ces mots me reviennent en tête...

Je n'aurais pas dû courir autant. Maintenant, il y a un loup près de moi et je n'ai même plus le courage de me camoufler. Je me suis écroulée, épuisée. Peut-être que si je ne bouge pas, il ne me verra pas. Il ne m'attaquera pas...


 
Lilyeth

Le Vayang 27 Astawir 1507 à 20h38

 
Lilyeth au matin, avait trouvé Cyan et E'len assises autours du feu. Mais où étaient donc leurs autres compagnons ?

Cyan et E'len s'était engagées davantage sur le chemin pendant que Lilyeth poursuivait un peu sa nuit, épuisée des longues marches de la veille.

Quel ne fut pas sa frayeur que d'être réveillée par des cris de souffrance. Un loup avait surgit de la montagne et s'était attaqué à ses compagnes de route. Elle couru les rejoindre et n'écoutant que son courage tenta de les soigner. Et, contre toute attente, elle y parvint !
Elle pu soigner un peu Cyan et d'avantage E'len. Elle avait posé un garrot à cette dernière comme son père le lui avait expliqué. Les saignements s'étaient arrêtés et E'len pourrait reprendre la route. Décidément ! Qui eut cru qu'il soit si dangereux de se promener dans les montagnes.

Cyan lui avait suggéré de continuer puisqu'elle était encore assez en forme. Lilyeth avait donc repris la route. Plus loin, le loup encore affamé l'avait pourchassé dans le dédale. Certainement la plus grande frayeur de sa vie. Il avait réussi à lui attraper le bras et tentait de l'attirer à lui lorsque Lilyeth s'empara, de sa main encore libre, d'une pierre sur le chemin pour la lui envoyer sur le crane.

L'animal surpris s'était reculé, juste assez pour que Lylieth puisse s'enfuir se dissimuler dans les fourrés alentours. Elle saignait. Le loup avait longuement reniflé et cherché puis semblant s'être lassé, il s'en était retourné dans sa caverne.

Lilyeth était désormais en sécurité mais pour combien de temps encore ?


 
Cyan

Le Vayang 27 Astawir 1507 à 22h31

 
Je sentais que je quittais la région de Farnya. Désormais, ça ne serait plus là mon territoire d'apprentissage. Au moins pour un temps... le temps de devenir professeur....

A moi Oriandre et sa bibliothèque.
A moi Oriandre et ma chaire de professeur.
A moi Oriandre...
Apprendre à Oriandre


 
Cyan

Le Matal 29 Manhur 1507 à 23h18

 
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Je suis sans doute tout près de Farnya. J'ai dépassé le croisement, celui où les routes se rejoingnent (ou se séparent, selon le sens que l'on prend !)

Il s'est passé tant de chose depuis que je suis partie de Farnya.
J'ai été nommée Bibliothécaire tout d'abord.
Maintenant, je suis la rectrice de l'Académie d'Oriandre. Un poste si haut. Et moi si petite encore...

Je rentre dans la maison de mes parents. pour souffler quelques jours. Et voir si dans l'annexe de la Bibliothèque, à Farnya, tout fonctionne bien.

J'étais partie avec Lilyeth. Nous avons vraiment sympatisé en route. A Oriandre, nous avons loué ensemble une petite maison, qui nous attend d'ailleurs.

Pour faire le chemin (qui m'a paru beaucoup plus court qu'à l'aller), j'avais demandé à Siima de m'accompagner. Hélas ! Je pense qu'il lui est arrivé malheur en route tout comme Lilyeth. Mais elle est revenue par le pilier de poussière,grâce à son mou.
J'espère qu'il en sera de même pour Siima....

Lilyeth est déjà à Farnya, mais elle vient d'apprendre une triste nouvelle : sa maman, qui habite Farnya justement, est gravement malade.
En même temps, c'est heureux pour elles deux : Lilyeth va pouvoir s'occuper d'elle et l'aider à se soigner. Je vais m'ocuper toute seule de voir si à la Bibliothèqe de Farnya, tout va bien. Je ne veux pas que Lilyeth ait des soucis supplémentaires. Et si j'ai besoin d'aide, je demanderai à Siima. Après tout, j'ai été Bibliothécaire d'Oriandre toute seule, et j'ai si bien réussi que j'ai été nommée Rectrice, donc...

Il me tarde d'arriver...


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