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Le Vayang 2 Otalir 1509 à 00h40
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| Il faisait un froid de canard ce jour là, autour du lac des ombres. D'épaisses nappes de brume s'étiraient anarchiquement le long de ce qu'il restait de la route de l'Est, engouffrant sauvagement quiconque s'en approchait. Ghaâli et Pomona venait juste de rejoindre le groupe de lames et si elles étaient en retard, c'était uniquement la faute du brouillard. Du moins c'est ce que prétexta Ghaâli pour ne pas avoir à avouer qu'elle était éprise d'une monstrueuse gueule de bois. La soignante salua chaleureusement Yiu et Thanis qu'elle connaissait déjà puis se présenta à Shreya.
- Hajar semeuse de mort, je m'appelle Ghaâli, je suis soignante et j'assisterais votre groupe durant la mission.
Aussitôt après, Ghaâli commença son travail. Les lames étaient légèrement blessées, rien de bien grave, deux trois plaies, pas de fractures, un boulot pas trop compliqué quoi. Ce qui fut difficile à la soignante en revanche, ce fut de résister à tirer une ou deux gorgées de gnôle au moment de désinfecter les coupures. Mais elle ne voulait pas passer pour une alcoolique notoire d'entrée de jeu.
Un banc de brouillard qui passait par là les engloutit, il était dense et glacé et semblait étouffer les sons. Rapidement il fut impossible d'y voir à deux mètre Ghaâli se rapprocha de Pomona pour ne pas la perdre de vu.
C'est alors que les rejetons passèrent à l'attaque...
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Le Dhiwara 4 Otalir 1509 à 02h30
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| Ghaâli mit longtemps avant de comprendre ce qui se tramait autour d'elle, aveuglée par le brouillard elle n'avait comme seul point de repère que le crissements des gravillons sous les bottes des lames. Elle s'agrippait au bras de Pomona, elle avait pas spécialement peur, mais elle ne voulait pas non plus se retrouver seule avec une visibilité aussi réduite. Un cri perça le mur de brume, celui d'une bête et il fut suivit par toute sorte de grognement et de râle rauque et inquiétant. Des battements d'ailes frôlèrent la tête de la soignante, elle se baissa aussitôt et, accroupi, elle entraina Pomona avec elle au hasard droit devant elle. Elle mettait son bras devant son visage comme un bouclier pour se protéger. Quelque chose de lourd s'y agrippa, planta profondément de longues griffes dans son avant bras. La soignante hurla et se débattit jusqu'à se dégager, puis elle fonça comme un bélier sur son agresseur qui trébucha sous l'impact. Le tranchant d'une double lame lui passa près du visage, elle bondit sur le côté et trouva enfin un endroit où se planquer.
Du temps passa et peu à peu le brouillard diminua, dévoilant les ombres des lames et des créatures qui menaient une lutte sans merci. Ghaâli et Pomona ne bougèrent pas de leur planquette jusqu'à ce que plus aucun bruits n'émane du champs de bataille. Le vent souffla brusquement et le manteau de brouillard s'éleva comme un nuage arraché du sol. Les restes des agresseurs jonchaient la route et les lames, couvertes du sang de leur ennemis se tenaient droite, au milieu des corps, se préparant à une éventuelle contre attaque.
Ghaâli s'extrait de sa cachette précipitamment pour aller soigner leur blessures mais en arrivant à leur niveau elle constata que la seule qui était blessée, c'était elle. Gênée, elle se mit dans un coin pour panser son bras droit. Les lames se mirent à discuter, l'une d'elle avait aperçut un flaviste colossale pendant l'assaut mais il n'y avait aucun cadavre qui y correspondait. Cette créature douée d'intelligence représentait un plus grand risque que les bêtes sauvages, non seulement parce qu'il était capable de se nourir de l'énergie vitale de ses victimes mais parce qu'il pouvait aussi appeler des renforts. Il fallait donc agir vite et le retrouver pour l'exterminer. Ghaâli l'aurait volontiers laisser courir mais il en allait de la responsabilité des lames, leur mission après tout était de rendre les abords du lac praticables.
Elles se mirent donc en route, la soignante fut impressionnée par les lames qui n'eurent aucun mal à suivre la piste de l'humanoïde en fuite. Rapidement elles le trouvèrent et purent constater qu'il s'agissait d'un des plus puissant de sa race. Pendant le combat dans le brouillard, Thanis était parvenu à lui infligé un coup puissant, le flaviste était certainement en train de récupérer. C'était le moment idéal pour lui tendre une embuscade, Shreya expliqua à chacune la marche à suivre et tout le monde se mit en place sans broncher. Les ordres de Ghaâli était de soigner les combattantes le plus efficacement possible. Elle prépara sa bouteille d'alcool spécial "gros bobo" et... Elle la bu pour se donner du courage. Toutes attendaient le signal, prêtes à bondir sur le flaviste, si colossale soit il...
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Le Dhiwara 4 Otalir 1509 à 18h42
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| *** Il était temps.
La jeune Tydale noua la dernière lanière de cuir autour de sa main gauche et se tourna vers ses soeurs qui attendaient le signal. ***
Dansons, mes soeurs.
*** Dit-elle d'un temps calme avant de s'élancer soudain, le pas vif et grâcieux, seule à l'encontre du monstre.
Fer de lance de la formation, la Semeuse de Mort prit de la vitesse, plongée dans un profonde concentration, presque une transe. Le premier mouvement de la Danse. Mais elle était loin d'imaginer ce qui se passa... En effet, à peine quelques mètres plus loin, l'Exécutrice fut brutalement stoppée dans sa course, foudroyée par la puissance magique phénoménale du Flaviste; elle s'écroula et roula sur le sol, emportée par son élan... Elle n'avait jamais vu cela. Des adversaires puissants, elles en connaissait. Des adversaires qu'elle n'a pas réussi à vaincre, aussi. Mais une telle puissance...
Sonnée, la frêle Tydale, grièvement blessée, peinait à reprendre ses moyens. Et le Flaviste s'approchait dangereusement... Le combat allait-il déjà s'arrêter là pour Shreya ? Sans qu'elle ait pu porter la moindre attaque, sans qu'elle ait pu regarder son ennemi au fond des yeux subir sa Danse mortelle ?
L'attaque tant attendu vint. Mais la duel ne s'acheva pas, bien au contraire. La jeune exécutrice roula au dernier moment sur le côté, et planta sa lame dans la jambe de la créature, trop sûr d'elle, qui poussa un cri de fureur avant de porter un nouvel assaut, descendant cette fois, sur la Tydale toujours accroupie. Prenant appui sur sa seule jambe droite, la Tydale se propulsa dans les airs et fit tournoyer sa double-lame, Harmonie, à toute vitesse, tel un bouclier de fer, sur lequel vint se briser l'attaque du monstre. Profitant de l'avantage pris sur le Flaviste, alors déséquilibré, Shreya porta deux coups de taille vifs comme l'éclair sur le torse de la créature. Mais au moment de tenter un troisième coup, le monstre concentra une nouvelle attaque magique qui mis instantanément l'Exécutrice dans l'impossibilité de poursuivre le combat, alors que ses soeurs, elles, l'engageaient tout juste... ***
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Le Merakih 7 Otalir 1509 à 12h20
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| Mais tout leurs efforts furent vains...
Séoane, une puissante guerrière les avaient rejoint mais cela ne changea rien et lorsque la nuit tomba, toutes durent se rendre à l'évidence, le flaviste avait gagné cette bataille.
Blessées autant dans leur orgueil que physiquement, les lames et la soignante se replièrent dans le petit village de Miruva où elles furent accueillit à bras ouvert par la population locale. Toutes espéraient qu'elles étaient venu à bout du monstre qui les tourmentait depuis des mois. Elles furent déçut mais voyant que les lames étaient désolées Elles tâchèrent de leur remonter le moral en leur offrant le gite et le couvert. Alors qu'elles se sustentaient à l'auberge, une petite troupe vint à leur rencontre.
- On dit qu'vous avez tenus la bête pendant une journée entière ? Lança une épaisse tydale au visage brut.
Les lames hochèrent la tête, acquiesçant sans la moindre fierté de ce qui semblait être un exploit.
- Vous comptez y retourner ?
Shreya le leur confirma. Les visage des huit guerrières qui leur faisaient face se fendirent d'un large sourire.
- J'm'appelle Karoll et j'suis la chef des gardienne de Miruva. Ca fais des s'maines qu'on essaye de crever c'flaviste. On a déjà perdu trois d'nos sœurs dans c'combat et faut qu'ça cesse ! Aka's quand vous y retournerez, on viendra avec vous !
Devant tant de détermination le groupe de symbiosées accepta, et puis ça leur redonnait un peu d'espoir d'arriver à vaincre la créature qui les avait poutré. Ensemble elles se mirent d'accord et commencèrent à préparer une contre attaque. Les gardiennes de Miruva étaient entrainées et semblaient assez coriace de plus elles comptaient dans leur rang une soignante qui ne tarissait pas de conseils en tout genre. Bientôt les lames serraient de nouveau prêtes à se battre et cette fois ci, il n'était pas question de reculer, le flaviste mourrait.
Shreya, en voyant l'état déplorable de Ghaâli lui expliqua qu'il serait préférable qu'elle ne participe pas à la prochaine expédition et qu'elle reste avec Pomona en ville où elles pourraient récupérer. Ghaâli fut atterrée bien que l'idée de passer un peu de temps avec son amis lui aurait plu, elle avait sa fierté et elle supportait très mal l'idée d'être un fardeau pour ses sœurs qui, à l'évidence arrivait mieux à se soigner seule. Heureusement, son amie la bouteille ne lui faisait jamais défaut et c'est ivre morte qu'elle alla se coucher dans un confortable caniveau...
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Le Merakih 7 Otalir 1509 à 13h21
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| *** Le lendemain Pomona retrouva avec grand plaisir les lames qui semblaient déjà être entrain de préparer leur danse.
D'autres personnes s'étaient joint a elle et c'est un groupe assez conséquent qui se motivait a aller mettre fin au règne de la terreur du flaviste.
L'artiste, toute contente, les encouragea en leur souhaitant bonne chance puis s'approcha de la soignante qui a priori était censé rester avec elle en retrait. ***
On va faire quoi aujourd'hui? Les gens d'ici sont très sympathique tu ne trouve pas? J'ai rencontré une tydale qui m'a offert le gite, c'est une personne très gentille, on pourrait aller la voir après je te la présenterai.
*** Mais Ghaâli ne semblait pas vouloir faire de plans avec Pomona, celle ci finissait de soigner ses dernières plaies, bien décidée a ne pas rester en retrait.
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Dis avant de partir tu pourrais pas jeter un coup d'œil a ma jambe, je me suis soignée comme j'ai pu. *** Elle souleva sa robe et montra a son amie un bandage couvert de sang qui n'était largement pas assez serré. Elle enleva la pansement pour montrer une plaie qui commençait a devenir verdâtre *** . | |
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Le Julung 8 Otalir 1509 à 09h58
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On lui avait proposé une Danse. Cela ne se refuse pas, bien sûr. Alors la Semeuse de mort avait mis entre parenthèse son projet d'escapade chez les fous. Enfin, chez ceux qui organisaient une fête des fous, plutôt. Il lui fallut du temps pour parvenir jusqu'au lieu dit. Du temps et des errances plus tard, elle constata une fois sur place de l'énorme chantier.
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« Ok, tout le monde est gravement blessé. Sauf le flaviste qui doit bien se marrer. Ca rigole, un flaviste ? »
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Honnêtement, on ne peut pas trop répondre à cette question. Séoane se déplaça autour du partenaire de la Danse en évitant hébilement les excessives manifestations de son pouvoir qui flagellait l'esprit -et donc le corps- pour trouver une ouverture.
Puis elle jaillit.
Le serpent n'avait rien perdu de son adresse. Le flaviste se fit cueillir par les premiers pas de la Danse comme un animal mis en confiance par un peu de sucre dans une main. Finalement les autres avaient au moins servi à le distraire.
Les minutes passèrent où progressivement l'une et l'autre esquivaient les attaques de son vis à vis. Un équilibre précaire s'installait. Dangereux pour la tydale, car le monstre était bien plus puissant qu'elle. S'il la touchait, elle allait morfler.
Mais c'est elle qui à nouveau le toucha en premier. Une mince ouverture, une glissage à genoux pour passer sous la protection, un poignard qui s'enfonce entre deux articulations et ensuite une tydale qui s'échappe de quelques mètres. La bête souriait. Ah ben finalement, on ne sait pas si un flaviste colossal se marre, mais on peut au moins dire que cela sourit.
Une grimace ressemble beaucoup à un sourire, aussi.
La suite fut beaucoup moins glorieuse. D'esquive en esquive, il fallait bien qu'elle finisse par céder. Et une fois suffit pour la projeter dans les airs cinq mètres plus loin.
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« Et merde.... »
Semblez être la fleur innocente, mais soyez le serpent qu'elle dissimule. (Macbeth) | |
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Le Julung 8 Otalir 1509 à 09h59
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Le repli s'imposa, car toutes avaient déguerpi la piste de Danse. Séoane se réfugia donc à l'intérieur de la bourgade, derrière les remparts qui les mettaient toutes à l'abri de la rage du monstre.
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On n'est pas efficace. Les Lames ne jaillissent pas, et les Soigneuses ne soignent pas. Et l'autre rigole.
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Séoane dépitée s'en alla faire le tour des blessées. A part Shreya qui se remettait honnêtement sur pied, ça n'était pas brillant. La peur paralysait. La peur bousculait les tydales au point qu'elles échouaient même à se remettre des violentes attaques.
La Semeuse de mort rangea son poignard dans sa gaine et se mit à la tache. Regard de glace, visage de pierre, ses mouvements avaient pourtant toute la grâce d'une danseuse, et les mains qu'elle appliqua sur les plaies de ses soeurs toute la douceur de la soie.
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Ok. On se calme, toute. On reprend son sang froid. On récupère. Les Lames se reprennent et pareil pour les soigneuses. C'est une bonne idée de boire de l'alcool, Ghaali ? Je ne sais pas, hein ? Je demande. J'y connais pas grand chose en techniques de soin.
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De fait elle n'y connaissait effectivement pas grand chose pour une spécialiste dans ce domaine. Mais les efforts qu'elle déploya, sans compter, pour remettre sur pied les unes et les autres se voyaient notablement.
Epuisée, nauséeuse -après tout, même si elle avait mué, une cité restait toujours une cité et elle aurait toujours un peu de mal à s'y faire, elle s'en alla vomir dans un caniveau avant de s'allonger sur un banc.
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Désolée. Je récupère un peu, et après on y retourne. On Danse. On tue. J'ai un Couteau.
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Le Serpent s'enroula sur lui même et se laissa porter dans les songes.
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Semblez être la fleur innocente, mais soyez le serpent qu'elle dissimule. (Macbeth) | |
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Le Julung 8 Otalir 1509 à 14h36
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| Au petit matin, Ghaâli tenait une gueule de bois de tous les diables. Elle claudiqua jusqu'à l'auberge où les autres membres du groupes avaient déjà depuis longtemps reprit les préparatifs. Gênée, elle ne parvint pas à trouver quelques chose à dire en arrivant, elle s'installa dans un coin et se mit à bailler en asphyxiant quelques mouches malchanceuses.
Pomona sautilla jusqu'à elle visiblement ravie par la perspective de passer la journée ensemble. Malgré sa tentative d'acceptation éthylique Ghaâli ne s'était toujours pas faite à l'idée de rester en retrait pendant que ses sœurs allaient risquer leurs peaux. Elle essayait maladroitement de guérir ses blessures mais, ne parvenant pas à se concentrer elle n'arrivait à rien. Elle eut un haut le cœur lorsque Pomona lui montra une longue balafre quasi gangrénée qu'elle avait à la jambe.
- Bon sang tu aurais pus venir me voir avant ! Je vais pouvoir faire quelque chose mais ça risque de piquer un peu...
Elle alla voir l'aubergiste puis revint s'installer près de l'artiste, le visage faussement paisible. Elle commença à nettoyer prudemment la plaie à l'alcool en découpant soigneusement les bouts d'épidermes trop amochés, ça sentait bon la gnôle de Cavillo, les fruits et le miel. Mais Pomona ne semblait pas apprécier autant que la soignante qui en tira une rasade sans rien dire.
- Tu devrais en boire un peu... Murmura la soignante sur le ton du conseil.
Elle appliqua ensuite une bandelette qui avait trempé dans une mixture improbable, Pomona ressentit une vive brulure.
- Bon voilà, avec ça ça va guérir mais faut pas qu't'y touche pour les deux jours à venir ensuite tu laissera sécher à l'air libre.
Non loin, les lames continuaient de se préparer, Séoane faisait le tour des blessées, elle s'approcha de Ghaâli et la soignante sut très vite à quoi s'en tenir. En effet, la semeuse de mort ironisa brièvement sur ses rapports avec "le désinfectant" et lui somma l'ordre de se reprendre. Ghaâli comprenait sa réaction et elle redoubla d'efforts inutiles pour soigner ses blessures.
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Le Julung 8 Otalir 1509 à 21h11
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| *** Lorsque Ghaâli passa de l'alcool sur sa plaie, Pomona commença a blêmir.
Une douleur aigüe lui traversa la jambe, remontant jusque dans le dos alors qu'elle regardait la soignante lui couper des bouts de peau. Elle serra les dents et au bout d'un moment, n'y pouvant plus, attrapa la bouteille de gnôle et en prit une bonne gorgé. Aussitôt elle sentit la brulure de sa gorge se répandre jusque dans son estomac et oublia momentanément le douleur atroce qu'elle était entrain d'endurer.
Son teint avait reprit un peu de couleur et elle voulu boire encore, ça avait tellement bien marché!
L'artiste aux joues de plus en plus rouge ne se rendit même pas compte que Ghaâli avait terminé.
Elle se leva d'un bon, ressenti une douleur vive mais ça n'était pas grave, elle avait envie de faire plein de truc.
Chanter, rire, raconter des blagues, peindre, tout ça a la fois.
Par quoi allait elle commencer?
Elle se précipita sur Thanis qui trainait pas la et commença a lui raconter une histoire drôle.
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C'est deux canards qui marchent dans le désert, l'un derrière l'autre. A un moment donné, celui de derrière fait un croche-patte à celui de devant, qui plante alors son bec dans le sable. Celui.ci se relève, et dit, d'une voix nasillarde: "J'men fous, j'sais qui c'est!".
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Et Pomona commença rire, elle ne s'arrêtait plus, au point que ça en devenait relativement chiant. Il y eu un moment de silence, puis quelqu'un relança la conversation sur autre chose. Mais Pomona continuait de rire, se roulant par terre.
Puis soudain elle s'arrêta, comme prise d'une nouvelle inspiration. ***
Il faut que je me trouve chat, j'addoooorrrerrraiss avoir un chat a moi!
*** Elle se mit a courir et disparut.
Toujours est il que quand elle retrouva le groupe, elle n'avait pas de chat mais de vilaines griffures au visage, témoignant d'un combat perdu face a un félin enragé.
C'est alors que l'ordre de rentrer a Utrynia arriva de Miraë. Il semblait y avoir un grand danger qui plainait autour d'elles.
Ni une ni deux Pomona, qui n'avait pas vraiment conscience de l'ampleur du danger, prit ses clics et ses clacs et prit la route pour rentrer a la capitale.
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