Les Mémoires de Syfaria
La région d'Oriandre

Départ pour un long voyage

Lorsque deux Tchaës prennent une décision
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Sujet lancé par Noblac
Le 05-10-1509 à 20h16
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Posté par Abara Tradjesk,
Le 08-10-1509 à 16h23
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Noblac

Le Luang 5 Otalir 1509 à 20h16

 
*** Cela faisait un petit moment que l'idée de repartir a l'aventure trottait dans l'esprit de Noblac et l'occasion de concrétiser cette idée est apparue lorsque son amis et compagnon d'arme, Abara lui proposa de partir.

Le départ était fixé pour la fin d'après midi. Noblac avait beaucoup de chose a faire avant de partir. Son emménagement lui avait pris une bonne partie de la journée et il espérait être prêt a temps pour partir. ***


dit :
Tu va être en retard ! Encore une fois...


*** Noblac répondit télépathiquement a son Mou. ***


Épargne moi tes sarcasmes et montres toi utile pour une fois...

dit :
Grrmmffllll


Merci...

*** Quelques heures plus tard, le Tchaë était fin prêt et ne manqua pas de la faire remarquer a Pile ou Face. ***


As tu remarqués que nous sommes dans les temps ?

dit :
Une fois n'est pas coutume...


*** Noblac rangea les dernières babioles qui traînait et ramassa sa besace tout en se dirigeant vers la porte d'entrée. ***


dit :
Tu as bien tout ce qu'il faut ? Briquet, couverture, vêtements chauds, armes, munitions, vivres ?


J'ai mon briquet, il me reste ma vieille couverture trouée et elle fera l'affaire; j'ai des vêtements...Reste a savoir si ils seront chauds... J'ai mes armes et quelques vivres..Au moins de quoi tenir quelques jours...

*** Noblac sortit de sa nouvelle maison, et verrouilla derrière lui. Il se mît alors en direction de la sortie Nord près de l'arène. Il savait que son compagnon devait déja y être ce qui eut pour effet de lui faire presser l'allure.
Il passa la porte quelques minutes plus tard. Il s'arrêta l'espace d'un instant pour jeter un coup d'oeil a l'élevage sur sa droite. ***


dit :
Ce serait sympa d'avoir une monture tu crois pas ?


C'est sur mais pour l'instant j'ai plus d'argent et je suis pas prêt d'avoir les moyens d'acheter un cheval ou un autre animal.

*** Il reprit sa route, dépassa l'arène et aperçut Abara sur le bord de la route. Il s'approcha de lui et lui lança :
***


Alors, camarade ! Prêt pour l'aventure ?

*** Puis continua d'une voix plus sérieuse ***


Alors, quelques instructions et conseils. On ne se sépare pas sauf cas d'urgence.On ne s'éloigne pas l'un de l'autre. On prend notre temps, on est pas pressé donc inutile de courir, sauf si la situation l'oblige. Si tu vois un monstre on s'arrête et on attend d'avoir assez de souffle pour le passer en courant tout en étant camouflé. Et j'crois que ce sera tout pour le moment ! T'as tout compris ? T'as des questions ?

 
Abara Tradjesk

Le Luang 5 Otalir 1509 à 20h58

 
La traversée d'Oriandre depuis les halles des corporations m'avais déjà chauffé les jambes. Regardant le panneau indiquant le village de Stabr, j'imaginai la longue route qui nous attendait, regorgeant de danger, de bêtes sauvages, de rejetons sans doute, et surtout... d'inconfort.

dit :
Eh oui, mon gros! Il est temps de t'ouvrir au monde, rencontrer des gens.


Le mou avait un ton sarcastique. Chassant son intervention de mon esprit, je posai mon sac de voyage et commençai des étirements. Quand Noblac arriva, j'étais dans une position inconfortable, la tête sur ma jambe droite tendue, et la jambe gauche replié sous mes fesses. J'étirais la gauche de la même manière et me relevai.

Noblac parla. Une fois qu'il eut fini, je répondais :

Très bien! Pas de question.

Je lui dis que je me lançais dans la réparation et l'enchantement, de manière à pouvoir entretenir mon équipement moi-même. Cela parut intéressé Noblac. Avec un haussement d'épaule, je dis :

Mes réparations ne sont pas parfaites... A dire vrai, j'ai même abimé les gantelets, la dernière fois. Mais je commence à peine et je progresserais vite. Je pourrais jeter un oeil à tes affaires, peut-être ?

 
Noblac

Le Luang 5 Otalir 1509 à 21h22

 
*** La réponses d'Abara n'étonna guère Noblac qui s'était déja atteler a l'armurerie mais qui avait rapidement abandonner lorsqu'il avait casser sa dague. En revanche la question de son partenaire le pris de court. ***


Heuuu...A vrai dire...Je n'en ai pas b'soin tout de suite...Et puis, pour être honnête je voudrais d'abord voir comment tu t'y prend !

*** Repensant a ce qu'il venait de dire il rajouta : ***


Enfin ne le prend pas mal hein ? Mais la dernière fois que je me suis penché sur l'entretien de mon arme je l'ai brisé alors tu vois un peu le genre mais tu es sans doute plus doué que moi...

*** Il esquissa un sourire en finissant sa phrase ***


dit :
Beau rattrapage


*** A voix basse mentalement ***


Merci...

*** Il repris : ***


Je vois que tu t'es échauffé ! Pouvons nous attaquer la route ? Ou désires poursuivre ton échauffement ?

*** Cette phrase dites il se tourna vers la route qui disparaissait dans les montagnes et fît quelques pas dans cette direction. ***


 
Abara Tradjesk

Le Matal 6 Otalir 1509 à 09h10

 
Nous primes la route en direction du nord-est. J'ignorais encore, quelle serait notre prochaine étape, ou même de quoi serait fait notre voyage. Je n'étais guère rassuré. Mais il était temps pour moi, comme l'avait dit Curoyno, de laisser derrière moi les murailles protectrices de la ville pour aller vers l'inconnu. J'acquiesçais à la question du sergent. Oui, j'étais prêt à partir.

Désirant montré à mon supérieur mes réparations, je lui montrais mes gantelets.

Vous voyez, j'ai essayé de recoudre le tissu à côté des clous, mais ça n'a pas pris. J'ai même agrandi le trou. Mais ça devrait aller maintenant.

Durant les heures qui suivirent, nous parlâmes tranquillement de plein de choses. De tout et de rien. Principalement de rien. Pendant ce temps, je m'échinais à réparer mon erreur sur mon armement. Finalement, au bout de quelques heures, j'avais fini.

Comme neuf! Alors, sergent ? Toujours sceptique ? Donnez moi quelques choses auquel vous ne tenez pas trop. Une fois que je vous le rendrais, il sera flambant neuf!

Puis rangeant mes aiguilles et mon fil dans mon sac, je regardai le sergent dans les yeux.

Hum... Avez-vous décidé de notre prochaine escale ? Non pas que la marche me fatigue déjà... Nous sommes partis, il y a à peine deux heures je dirais. Non, c'est juste que j'aimerais connaître notre destination.


J'enfilais mes gantelets en finissant ma phrase. Les coutures étaient encore un peu raides... mais elles se détendraient bien vite. Je fermai et ouvrai le poing de manière à tester mes réparations. Eh bien! Voilà qui était du bon travail... Enfin, relativement bon.

 
Noblac

Le Merakih 7 Otalir 1509 à 17h04

 
*** La concentration dont faisait part Abara étonnait Noblac. Il se demandait comment son compagnon pouvait rester concentrer sur une tache aussi préçise pendant tout ce temps. Et le plus ahurissant c'est que ça semblait porter ses fruits ! Puisque au bout d'un moment le Tchaë se félicitait d'avoir terminer son travail. ***


Sceptique ? Moi ? Il est vrai que tu sembles plus doués que moi dans ce domaine...

*** Il marque un temps de reflexion ***


Je pensais commencer par Arameth, c'est la plus grande ville a proximité. Tu n'est pas assez entraîner pour la marche, je suppose que c'est pour cela. Veux tu que nous marchions dans la montagne plutôt que sur le chemin pour remédier a ta lacune ?

*** Noblac fixa Abara en guettant l'effet de sa pique. Mais son Mou lui cassa le plaisir. ***


dit :
C'est pas toi qui serais capable de faire ça hein ?


*** Répondant mentalement. ***


De quoi donc ?

dit :
La réparation d'armes


Non c'est sur mais j'ai d'autres talents...

dit :
Faudra que tu me les montre a l'occasion !


Très bien, de suite si tu veux !

*** En pensant ses mots Noblac s'approcha d'Abara et tendit susceptibrement sa main en direction de la bourse de son ami qui pendait a sa ceinture. Il plongea délicatement la main à l'intérieur et en retira quelques pièces. Son ami ne s'étant rendu compte de rien, Noblac recommença sa manoeuvre et en sortis une nouvelle fois quelques pièces. Il pensa a son Mou : ***


Satisfait ?

dit :
Bon ça va t'es pas qu'un bon à rien...


J'crois que c'est la première fois que tu me dis ça mais merci.

*** Il tapota sur l'épaule de son amis le bras tendu vers lui avec au creux de sa main; les quelques pièces volées en affichant un large sourire il dit : ***


Je suis peut être voleur mais je ne vole pas mes amis...

 
Abara Tradjesk

Le Merakih 7 Otalir 1509 à 21h07

 
Je fus surpris de voir le sergent me tendre généreusement ces pièces. Surpris, puis interpelé lorsqu'il parla. Voleur ? Ami ? Soudain, je plongeais la main dans ma bourse, et l'a trouvé plus légère. J'esquissai un sourire.

Bien joué! J't'ai même pas vu!


Je récupérai les pièces et marchais, devisant tranquillement sur cette route bordée de montagne. Arameth donc... Bien. Les chances de rencontrer des personnes parlant le tchaë étaient minces... mais je ne perdais pas espoir de tisser des liens avec des étrangers. J'en étais à ce point de mes réflexions lorsque j'eus une peur inexplicable. Je me recroquevillais, me protégeant la tête des bras et sentis quelque chose me frôler. Quelque chose de dangereux. Bien que ce geste parut sans doute couard aux yeux du sergent, je ne prenais pas le temps de m'expliquer et m'élançais en avant, accélérant l'allure. Au bout d'un moment, je pus le voir. Un assulter, si ma mémoire des cours de sciences naturelles était exacte. Revenant sur mes pas, je prévenais Noblac :

Fais gaffe! Y a une saleté qui m'a attaquée. Elle est plus loin sur la route.

Observant les alentours, j'indiquais la direction où j'avais aperçu la bestiole. Puis, m'élançant vers les collines, j'ajoutais :

Je vais me réfugier dans les montagnes, pour ne pas être vu. Dès que j'ai un visuel avec le monstre, je te tiens au courant!

 
Noblac

Le Julung 8 Otalir 1509 à 00h20

 
*** Heureux de son action Noblac emboita le pas de son compagnon. Soudain Il vit Abara s'accrouppir, instinctivement il fît de même. Avant qu'il n'ait eu le temps de faire quoi que ce soit Noblac vit son amis grimper la colline en courant en criant. ***


Et bien...Il a plus mal au jambes on dirait...

dit :
La peur donne des ailes tu devrais le savoir...


Cesse de faire de l'esprit et dis moi si tu as repéré quelque ch'...

*** Il interrompit sa phrase car il venait de repérer leurs ennemis. ***


Il est au Nord Est de notre position.

dit :
Qu'est ce que c'est encore que ce truc la ? On pourrait pas rencontrer des biches ou de mignonnes marmottes pour une fois ?


Cesse de geindre on doit rester concentrer. Abara est en sécurité dans les montagnes, d'ou il va chercher une position idéale pour suivre la bestiole et nous faut qu'on s'approche !

dit :
Le sale boulot est toujours pour nous ! Il possède une arme a distance ?


Pas que je sache.

dit :
Alors a quoi bon suivre le combat en contrehaut?


Arrête d'être si pessimiste ! Allez en mouvement.

*** Le Tchaê avança quelques mètres et se mit a couvert contre le flan de ma montagne. Il venait de subir la même chose que son compagnon, une sorte de gros coup de vent qui lui est passé trop près de la tête pour qu'il l'apprécie ! ***


Charogne ! Il a bien failli me toucher !

*** Noblac se risqua a jeter un coup d'oeil dans la direction d'ou il l'avait vu la première fois mais ne vît rien a son grand desarroi. Il contacta Abara mentalement : ***


Abara ? Tu m'entend ? Ou est tu ? En sécurité ? Tu vois la bestiole ? T'es cap de m'dire ce que c'est et de me donner sa position car je l'ai perdu de vue !





 
Abara Tradjesk

Le Julung 8 Otalir 1509 à 16h23

 
J'entendais l'appel de Noblac et scrutai l'horizon. Le monstre avait disparu de la surface du monde... Soudain, je ressentis une nouvelle attaque me frôler. J'ajustai mon regard dans la direction d'où venait le coup de vent et contemplait l'horreur. Des images, des mots me revenaient en tête. C'était une des créatures du S'sarkh. Sans doute très dangereux. Mieux valait passer notre chemin.

Ah. Je le vois... Moche, plus loin sur la route. Je crois qu'on devrait l'esquiver. C'est quand même un rejeton du S'sarkh. C'est pas que j'ai peur... enfin, quand même un peu... mais ce truc me dit rien qui vaille...

dit :
Qui a peur du gros méchant monstre! Méchant monstre! Lalala lalala!


D'un regard sur mon épaule, je fusillais le mou qui la ramenait une fois de trop. Déjà que le monstre m'avait repéré, que j'étais fatigué, mais si en plus, lui le cherchait, j'étais bon pour faire un tour dans le pilier de poussière... Vraiment pas envie. Mourir, une expérience, certes. Mais, je préférais m'en passer pour l'instant.

Je vais me reposer ici quelques temps... à moins que...

Fouillant dans mon sac, j'y trouvais la potion de vitesse que j'avais confectionné quelques jours auparavant. Je la buvais d'un trait et courais vers le nord est, mi-accroupi, mi-debout.

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