Les Mémoires de Syfaria
L'île de Syfaria

L'adagio des misères

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Sujet lancé par Narrateur
Le 07-10-1509 à 19h58
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Posté par Orphèle,
Le 19-10-1509 à 05h52
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Narrateur

Le Merakih 7 Otalir 1509 à 19h58

 
***


Lac des Mères, aux abords d'Utrynia...

La nuit était calme sur les eaux assombries par la soirée naissante.
Les lumières de la cité, non loin, illuminaient faiblement les cieux éthérés de Syfaria.
Quelques créatures voletaient ou barbotaient, silencieuses.
Minuscules drames ou miracles naturels s'accomplissaient comme chaque nuit.

Soudain, des éclairs verdâtres criblèrent la surface du lac !
Filant se mettre à l'abri, poissons et créatures s'éloignèrent prestement.
Le phénomène s'amplifia, et bientôt ce fut un véritable chaos tumultueux de puissance pure qui se déchaina !

Une forme émergea de l'onde, responsable de ce déchainement !





Les sentinelles en poste sur les remparts de la cité observèrent avec appréhension ce nouvel attentat à la raison.
Certains filèrent directement prévenir leurs supérieurs.

La créature - de plusieurs mètres de haut ! -s'orienta vers le port, puis tourna en direction du sud.
Peu après, elle sortit du lac à quelques centaines de mètres des remparts.
Là, elle stoppa sa progression.
La lueur qui l'environnait s'atténua...

Autour d'elle, l'herbe était carbonisée par l'intense chaleur qui s'en dégageait.
Elle attendit quelques minutes de plus, durant lesquelles les défenseurs non symbiosés de la cité s'organisèrent rapidement.
Alors une dizaine de flavistes s'approchèrent d'elle, puis ensemble ils commencèrent d'avancer lentement vers les remparts.

Les sentinelles frémirent, car leurs ennemis s'approchaient rarement aussi près des murs de la cité.
Sous leurs pieds, la pierre rassurante des remparts de l'ancienne cité Nemen leur sembla trembler faiblement...

***


 
Arkana Voroshk

Le Merakih 7 Otalir 1509 à 22h50

 
A une minute. A une minute près. Juste une petite minute...

Arkana suspendit son geste et le Nemen inclina la tête, intrigué. Les yeux avides de l'immortel se portèrent sur la bourse rebondie que la Voroshk tendait, vers la promesse immobile... La Némésis se ravisa, soudainement inquiète.
L'espoir d'une transaction s'envola en même temps que les couleurs du visage austère du commerçant.


Garde ton billet.

Le Nemen voulut pester mais le regard ténèbres que la furie lui décocha en prévision l'en dissuada radicalement.

Le Flux mental du Consensus avait atteint la sorcière de guerre un minuscule instant avant qu'elle n'achète son billet pour Ulmendya. La Némésis pensa une seconde aux Equilibriens qu'elle ne pourrait pas persécuter -car jusque-là elle avait bien la ferme intention d'épurer la Cité Puit en y entamant une guerre psychologique...
Mais les Astres n'en avaient décidément pas décidés ainsi.

Orphèle serait-elle été dotée de pouvoirs d'invocation ?

Arkana chassa ses idées de vengeance, rouage parfait du Matriarcat, et toutes ses pensées s'orientèrent vers les inquiétantes nouvelles qui emplissaient le Consensus des siennes. L'esprit de la Némésis épura toute autre considération que ce danger mystérieux sur lequel personne n'arrivait à mettre un nom.

La magie pulsa dans les mains gantées, les pans de la cape noire décharnée commencèrent à danser dans le vide et la poussière se souleva... Un instant plus tard, la Voroshk avait disparue. Se déplaçant d'une manière anormalement rapide vers la ville en danger...

Le Nemen pesta.



 
Sharoke Ash'Chenyr

Le Julung 8 Otalir 1509 à 15h11

 
***

Sharoke s'apprêtait à quitter tranquillement la ville d'Oriandre et retourner à Utrynia en passant par Arameth avec le tchaë Fonkin Sheppen, qui l'accompagnait depuis Farnya.
Alors qu'elle levait le bras pour faire signe au tchaë qu'il était temps de partir, elle fut frappée des pensées confuses de ses soeurs d'Utrynia.

Un danger. Imminent.
Une monstruosité. Et des serviteurs de l'Artisan.

Tant pis pour Arameth. Sharoke baissa brutalement son bras levé, s'élança au trot sur la route, et prit juste le temps de crier à Fonkin sa nouvelle destination.

La jeune Nourrice ne savait même pas si elle serait utile. Elle savait à peine manier son épée.
Mais une chose était claire et gravée de manière indélébile dans son esprit: elle vivait par et pour le Matriarcat.

Elle se trouvait loin d'Utrynia. Il lui faudrait courir.
Elle se maudit de ne pas s'être d'avantage entraînée physiquement: elle ne courait ni vite ni longtemps, mais elle ferait son maximum pour arriver avant qu'il ne soit trop tard.

***


 
Aliana

Le Julung 8 Otalir 1509 à 19h07

 
Korsyne, l'autre bout du plan...

Aliana mis fin aux entrainement qu'elle menait avec les Griffes Neldas de Korsyne depuis plusieurs jours. Elle s'amusait bien et apprenait des choses intéressantes mais le message télépathique l'ébranla plus de que de coutume.

Pendant son voyage, elle avait croisé d'étrange créatures peu communes sur les terres du Matriarcat mais rien de comparable avec ce que la pensée annonçait. Etrange. Le désert devant elle lui donnait des promesses de chaleur et de brûlures, le vent soulevant le sable lui piquait le visage. Elle remonta son châle sur son visage et pressa le pas, avalant la distance qui la séparait de la station Néméeene.

Elle espérait que les vents seraient avec elle pour le retour par ces étranges véhicules volant qu'elle n'appréciait pas beaucoup...


-Aliana, Semeuse de mort de Kryg,Fer-Née-
"Danser, c'est comme parler en silence. C'est dire plein de choses... sans dire un mot!"


 
Kaliss

Le Julung 8 Otalir 1509 à 19h50

 
Kaliss était arrivée à Utrynia.

Sa première action : organiser la population.
La Mestre avait fait proclamer un message dans les différents quartiers de la ville pour que les civils restent à l'abri.

La deuxième étape était d'organiser les lames d'Utrynia et d'estimer la menace qui pesait sur la ville.

Pour cela, la Nemesis Arkana pensait utiliser ses pouvoirs : pourvu qu'elle fasse vite.

Si le front se rapprochait trop des remparts, la phase d'étude et de tactique serait raccourcie pour passer au combat.

Mais Kaliss espérait avoir le maximum de renseignement avant d'engager le fer avec la créature surgit des profondeurs...


Vivre ou mourir...à toi de choisir

 
Séoane

Le Julung 8 Otalir 1509 à 20h42

 
***
Ca ressemblait un peu à un appel pour un concours de pétanque. Miraë, toujours sérieuse, trop peut être, avait lancé l'alerte. Et de partout les exécutrices se signalaient. Une se trouvait à l'ouest, une en chemin, une au champignon, d'autres à faire des emplettes...

La Semeuse de mort prenait les choses avec circonspection. Un truc entouré de plein de flavistes était sorti du Lac des Mères. Comme ça, sans crier gare ?
***

Bo dit :
Comme les Ombres. Et qui va encore faire la connerie ?

***
Oui, Séoane se souvenait assez bien des Ombres qui avaient surgi des piliers autour de toutes les cités de Syfaria. A cause de Flymeur. Elle avait bien dit qu'il fallait tuer le tchae avant qu'il n'agisse n'importe comment. Mais personne ne l'avait écoutée.

Mais cette fois-ci, qui avait fait n'importe quoi ? Quand même, de toute son enfance elle ne se souvenait pas que de colonies de flavistes sortant du lac. Alors forcément, quelqu'un était responsable. Kysall ? Ou bien un autre crétin de tchae ?
***


Semblez être la fleur innocente, mais soyez le serpent qu'elle dissimule. (Macbeth)

 
Zynia

Le Julung 8 Otalir 1509 à 20h50

 
Accaparée par ses exercices sur les sphères de magie dans son échoppe, la distilleuse ne comprit pas immédiatement ce qui se passait. La cité n’apparaissait pas plus agitée que d’ordinaire, du moins pour l’instant. Ce fut un heureux facteur, car s’il en avait été autrement, cela aurait signifié qu’une attaque serait déjà survenue. Le consensus avait raisonné de la voix de la faucheuse de Kryg. Que se passait-il pour nécessiter autant de précautions ? Y avait-il une étoile qui s’abattait sur Syfaria ? La menace de Kysall était-elle mise à exécution ? Puis, les ordres de la Mestre de ville avaient été diffusés dans Utrynia. La population s'activa davantage.

Et Zynia s’interrogea.



Zynia Mestre érudite, Maître Alchimiste

 
Miraë

Le Julung 8 Otalir 1509 à 21h30

 
Mirae tendit sa arme devant ses yeux, elle y fit glisser son index de la garde à l'extrémité de la pointe de la lame d'acier.

Elle empoigna fermement des deux mains la fusée de l'arme et ramena le pommeau jusqu'à ces lèvres, l'embrassant tel un amant. Puis elle se murmura doucement à elle même :


Douce sera la mort.. jamais deux sans trois, s'il le faut je mourrai à nouveau au nom du Matriarcat, il n'y a que lui qui compte. Par deux fois l'ennemi m'a tué, je suis prête à recommencer encore et encore jusqu'à ce que je ne vive plus. Fille de la montagne, Kryg ne peut se passer de moi pour sa défense.. Utrynia la commerçante devra se passer de moi pour le moment. Je suis si triste de ne pas être à vos côtés mes soeurs...

Une larme coule le long de la joue de la Faucheuse. Ne pas pouvoir assister au combat est une première, et elle l'espère une dernière. Sa peine est grande, laissée ainsi ses soeurs se battre sans elle n'est pas dans son habitude. La seule chose qu'elle peut faire est de fournir à Arkana son sort, un sort uniquement écrit à Kryg. Elle s'y attèle, nostalgique des anciens combats avec elle.

Soyez forte mes soeurs..

la faucheuse rangea son arme au fourreau et retourna à son poste de patrouille. Il fallait être très vigilante si l'ennemi décidait de s'en prendre à Kryg, peut être était-ce une stratégie de diversion..


 
Narrateur

Le Vayang 9 Otalir 1509 à 22h10

 
Les non symbiosés se battaient avec acharnement depuis déjà plusieurs heures.
Les cadavres de plusieurs gardes gisaient, béants dans leur sang et leurs tripes, au pied des murailles.

Ils avaient accouru, avaient attaqué sans attendre puis avaient sacrifié leur existence, soutenu durant les premières heures par Lot'hi, la seule symbiosée sur place durant ces intenses moments où tout se jouait.
Depuis les murailles, elle lançait des sorts d'exécution, tandis que les gardes tenaient la position.
Aucune hésitation dans les actes des filles du Déclin...

100 mètres, 90, 80, 75... L'avancée du commando flaviste et de la créature se stoppa à cette distance.
Ils pouvaient continuer.
Mais ils s'arrêtèrent, et parurent vouloir tenir eux aussi leur position.

La créature avait été attaquée par les archers, mais nulle blessure n'avait pu être observée.
Elle avait toutefois durement déchiqueté plusieurs de ces archers par de puissants éclairs, qui traversaient sans problème la distance les séparant.
Sang et tripes.

Alors seulement, quelques symbiosés arrivèrent sur les lieux.
La garde d'Utrynia avait été héroïque.
Les symbiosés prenaient la relève, et avaient déjà commencé à attaquer.

Sang et tripes...


 
Séoane

Le Vayang 9 Otalir 1509 à 22h49

 
« Je ne sais pas s'il faut rire ou pleurer. »

***
L'horizon se couvrait de flavistes. Séoane ne sachant pas compter tentait de marier chaque attaquant avec une symbiosée sur place. Même le Tawhak nommé Saute Mouton s'en alla d'office avec le Tark'nal. Ce dernier, créature gigantesque dépassait largement ce qu'elle imaginait avant de se retrouver là.
***

Bo dit :
En plus je vois pas trop où se trouve son armure. Où se trouve la chair, on devrait dire, parce qu'il semble n'être qu'armure de mana. Une énergie irradiante fantastique.


C'est très joli en pleine nuit, oui. Des fois, je me demande si ça mange beaucoup, et quoi, et si ça dort, ou pas.

***
Nimbée de lueurs cosmiques aveuglantes, la créature était entourée de Flavistes qui eux aussi propageait aux quatre vents des flux terribles. L'un des colossaux "fouetta" ainsi la Semeuse de mort avec une telle violence qu'elle crut un instant avoir été transpersé par la foudre.

Sans s'adresser à quelqu'un en particulier, peut être à Matroshka à côté d'elle ou à Kaliss un peu plus loin, elle exprima d'une voix sans nuance ce qu'une telle démonstration de puissance l'inspirait.
***

On pourrait peut être leur filer à bouffer. Je vais chercher s'il n'y a pas un tchae en ville...

***
Mais elle ne bougea pas. Séoane changea simplement d'arme pour reprendre l'épée de Shyama. Un long couteau. Pour espérer faire long feu.
***

« On pourrait aussi mourir, comme nos soeurs qui ont défendu la cité. »


Semblez être la fleur innocente, mais soyez le serpent qu'elle dissimule. (Macbeth)

 
Kaliss

Le Vayang 9 Otalir 1509 à 23h19

 
Le combat était maintenant engagé et la faucheuse ne ménageait pas ses efforts.

Malheureusement, Kaliss n'avait plus d'énergie magique depuis qu'elle s'était approchée des flavistes. Elle enrageait : l'exécution lui était interdite dans ce combat !
Il fallait en revenir aux bonnes vieilles méthodes du corps à corps.

Après avoir achevé le flaviste colossal déjà entamé par le corps de garde d'Utrynia, Kaliss avait attaqué de front le flaviste colossal le plus proche des murailles. Le duel tournait à son avantage mais la faucheuse était blessée et les ennemis nombreux.
Et l'abomination faite de mana s'était approchée d'un pas de plus vers Utrynia.

La terrible avancée de ces créatures allait être difficile à endiguer.


Vivre ou mourir...à toi de choisir

 
Séoane

Le Sukra 10 Otalir 1509 à 13h16

 
***
Kaliss était décidément une véritable Faucheuse. Une furie d'efficacité qui pressait tant et si bien le colossal qu'il pliait. La Semeuse de mort hésitait encore, s'approcha du colossal et parvint à éviter son toucher violent. Il fallait qu'elle se lance, mais la baffe toute récente obtenue de la part de l'un de ces monstres près de Miruva bloquait son instinct.

Il lui fallait une inspiration.

Séoane se retourna vers Lot'hi, visage impassible mais bouche ouverte dans l'idée de poser une question. La Carias dégageait une telle aura, encourageait tant et bien les soeurs non symbiosées, que la Semeuse trouva là le petit coup de pouce suffisant. Son visage redevint pierre, ses doutes disparurent et même l'assaut du hargneux qu'elle ne put éviter ne la fit pas flancher.

La Danse prit plusieurs dizaines de minutes intenses. Des minutes qui firent une heure, et même plus sans que le colossal ou elle ne trouva une ouverture franche. La transpiration coulait sur son visage qu'elle dégageait régulièrement de cheveux blonds, sales de crasse et de sang. Elle s'aimait de plus en plus avec cette tignasse sur le crane.

Et puis soudain, une ouverture. Elle jaillit.

La petite tydale est une puce en regard de ses soeurs. Elle manque de force, bien que la vie à la campagne ait développé de manière remarquable la puissance nerveuse de son corps, mais ses atouts sont ailleurs. Vue perçante, agile, bondissante comme un cabri, la précision de ses attaque compense souvent.

La lame disparut entièrement dans le corps du colossal. La main de la tydale qui tenait la garde touchait presque le corps du monstre qui semblait attirer sa vie. Il voulait boire sa vie pour survivre lui même, l'emporter avec lui dans la mort sinon. Et les mains immenses du monstre commençèrent à se refermer sur elle.
***

« Non. Tu ne m'auras pas. »

***
La volonté de la petite tydale fait son caractère. Elle tint fermement son arme des deux mains, prit appui sur le corps du flaviste avec les deux pieds et se projeta en arrière de toutes ses forces pour libérer sa lame.

Telle une danseuse, une vraie, elle fit un ainsi un saut périlleux arrière avant de se réceptionner sur les pieds. Elle fléchit sous le poids de l'effort et de la fatigue, pivota la tête vivement autour d'elle en reprenant son souffle.

Le sang jaillit de sa jambe et elle se replia derrière Kaliss, épuisée par la Danse.
***

C'est vrai, Kaliss ? Tu n'as pas compris ma petite pique dans le consensus des lames ? Tu veux que je te l'explique ?

***
Elle eut un petit rictus en voyant le colossal s'écrouler. A moins que ce ne soit l'extrême fatigue liée à la Danse. Ou encore à la nouvelle pique amicale destinée à sa supérieure.
***


Semblez être la fleur innocente, mais soyez le serpent qu'elle dissimule. (Macbeth)

 
Pomona

Le Sukra 10 Otalir 1509 à 14h09

 
*** C'est toute guillerette que Pomona préparait son voyage pour l'equilibrium, elle était excitée comme une puce a l'idée de faire la connaissance de nouvelles personnes.
Elle prit toutes ses dispositions en se renseignant si elle pouvait se rendre a la fête des fous même si elle n'était pas invitée et avait contacté l'oratrice pour lui demander les prix du transport. ***


Bon ben on va pouvoir y aller mon petit Roukmouto!

Mahou!


*** Le chaton miaula d'impatience, enfin c'est comme ça qu'elle l'interpréta.
Mais alors qu'elle était en route vers Kryg une pensé la fit s'arrêter sur place.

Pomona n'avait pas conscience que ce qui se tramait a Utrynia était si grave que ce que les lames semblait dire, elle avait entendu parler d'un danger, rien de plus. Mais là la ville entière était en péril, une horde de créatures toute plus effroyables les unes que les autres menaçaient la ville ou Pomona avait grandit.

Mais que pouvait elle faire, elle qui ne savait même pas manier une fronde, qui ne parvenait même pas a se soigner correctement?

Elle fit demi tour, il fallait qu'elle reste, ne pouvant pas se résoudre a laisser ses sœurs mourir sans même avoir essayé de faire quoi que se soit.

L'artiste prit contact avec les lames et avec Zynia l'alchimiste. Elle leur proposa de porter des potions et des vivres sur le front, c'était bien tout ce qu'elle pouvait faire.

L'alchimiste qui visiblement avait déjà prévu d'y aller lui dit qu'elle aurait peut être besoin d'elle pour acheter les ingrédients. Donc pour le moment Pomona ne pouvait que faire le plein de vivres.
Une fois qu'elle eut fini ses emplettes elle se dirigea vers l'auberge ou elle acheta de l'alcool pour Ghaâli.

Il était maintenant temps de rejoindre tout le monde. ***


Miaou!


 
Shreya

Le Sukra 10 Otalir 1509 à 14h17

 

*** Le combat battait son plein lorsque Shreya entra dans la Danse.

Il était temps de prendre une revanche sur les Flavistes. Tenant fermement Harmonie dans sa main droite, elle s'élança à l'encontre des lignes ennemies, sa lame tournoyant à grande vitesse autour d'elle telle une tornade.

Quelques minutes plus tard, deux Flavistes avaient été mis à mort. Et la Semeuse de Mort, essoufflée, s'en sortait presque sans blessures.

Pour cette fois. ***




 
Zynia

Le Sukra 10 Otalir 1509 à 16h23

 
L’endroit choisi par les créatures de l’Artisan du déclin pour lâchement attaquer la magnifique ville d’Utrynia était située au sud de la ville.

Le bruit de la fureur du combat retentissait de manière toujours plus intense, au fur et à mesure que Zynia approchait du champ de bataille. Après l’appel de la Mestre de ville, la distilleuse avait juste eu le temps de passer acheter de quoi concocter quelques potions à l’aide de son alambic de campagne avant de rejoindre la porte sud d’Utrynia. Il lui faudrait se mettre à l’abri pour utiliser son matériel alchimique. Elle aviserait si cela était impossible. Il lui fallait toutefois se rendre sur place pour tenter d’aider ses sœurs au mieux.

Lyzan l’accompagnait. Elles avaient convenu d’y aller ensemble en priorité pour soigner les blessées. Depuis qu’elle était symbiosée, le consensus avait déjà relayé plusieurs alertes énumérant de nombreuses créatures toutes plus terrifiantes les unes que les autres : Vortex acéré, Jytryan déchu, Furyan et bien d’autres. A chaque fois, les lames, aidées en cela par la Némésis et les autres jeteuses de sorts, avaient triomphé du danger. Mais dans le cas présent, les voix étaient moins affirmées sur le consensus. La crainte se faisait sentir. Il n’était plus possible de demeurer en retrait en souhaitant aux combattantes de bien danser. Il fallait y être, tenter d’apporter le soutien qu’elle pourrait apporter, tout en restant consciente de ses propres limites.

Les nouvelles qui lui parvenaient sur le consensus étaient pour l’instant réjouissantes. Encore convenait-il que les événements se poursuivent ainsi, que l’ennemi ne reçoive pas de renforts.

D'où elles étaient, la parcheminière et l'alchimiste avaient encore une petite distance à couvrir et elles verraient alors certainement le champ de bataille avec les créatures monstrueuses décrites sur le consensus.



Zynia Mestre érudite, Maître Alchimiste

 
Ghaâli

Le Sukra 10 Otalir 1509 à 16h55

 
Au même moment au pieds des remparts, c'était l'apocalypse. Une partie des soignantes de la ruche d'Utrynia furent affectées à la prise en charge et à l'évacuation des blessées, Ghaâli en faisait partie. Elle ne cessait de se répéter " ça va aller" alors que les brancards défilaient sur le chemin de ronde. Les cris des archères brulées vive par les assauts du monstre résonnaient aux oreilles de la jeune soignante. Elle n'avait jamais rien vu d'aussi horrible. Dans une sortes de transe frénétique elle essayait de redonner vie à un corps partiellement éviscéré.

- Laisses ! Tu peux plus rien faire pour elle ! Hurla une voix pas très loin.

Ghaâli leva les yeux, le visage de celle qu'elle tentait de sauver était figé dans une sorte de rictus morbide, son regard était vitreux, perdu à tout jamais. Ghaâli se leva d'un bond, horrifiée et chancelante. Une main chaleureuse se posa sur son épaule.

- Réfléchis pas, avance. Lui confia sa consœur en la poussant doucement.

Ghaâli avait l'estomac noué, partout où elle regardait, il n'y avait que l'horreur. Les lames s'étaient abattue sur les monstres mais à cet instant nul n'aurais put deviner quel serait l'issue des affrontements.

 
Aliana

Le Sukra 10 Otalir 1509 à 23h54

 
Contrairement à son dernier voyage, elle faisait les cent pas sur le ponts, ne tenant pas en place. Elle sortait par moment sa lame courte, marchait de long en large, la rangeait, la ressortait avant de se rasseoir en marmonnant sous la capuche de sa cape. Les voix et les sensation sur le consensus lui vrillaient presque le crâne tellement elles l'inquiétait. Le fait de savoir que ses soeurs se battaient pour la survie d'Utrynia et qu'elle était ici la rendait plus nerveuse que indisposée par le vol. Et cela la mettait d'une humeur massacrante...

Lorsque le transport Néméen avait survolé les abords du lac des Mères, les gens s'étaient rués aux fenêtres de l'appareil pour voir si les rumeurs qui circulaient déjà bon train parmi les passagers étaient vraie.

Le survol d'Utrynia lui arracha des larmes d'impuissance. La fumée s'élevait en colonne et l'impression de regarder une fourmilière affolée lui laissa sur la langue un gout d'amertume profonde. Vu du ciel, les attaques électriques avaient laissé de grande trainées noires sur les remparts. Plusieurs des maisons brûlaient. Une partie de la muraille semblait bien entamée, mais l'avancée des créatures semblaient avoir ralenti.

Plus que quelques heures avant l'arrivée à Kryg...Pour le moment, elle luttait contre l'envie d'aller présenter NamMeeRa, sa lame courte, au pilote afin de l'inciter à accélérer la manoeuvre...Elle retourna s'asseoir, sa lame sur les genoux en fixant d'un oeil noir le poste de commande...Plus que quelques heures...


-Aliana, Semeuse de mort de Kryg,Fer-Née-
"Danser, c'est comme parler en silence. C'est dire plein de choses... sans dire un mot!"


 
Arkana Voroshk

Le Dhiwara 11 Otalir 1509 à 11h13

 
Le parchemin du Mur d'Epine se décomposa dans les mains de la Voroshk alors même que les runes anciennes de l'incantation se gravaient dans sa mémoire. La Némésis leva ses yeux ténèbres, puits noirs insondables, vers le groupe de créatures qui assiégeaient Utrynia. Les Flavistes n'étaient rien, seule l'immense masse d'énergie verte l'intéressait. La monstruosité dégageait une chaleur suffocante et semblait d'une puissance redoutable. Arkana sourit...

De nombreuses symbiosées étaient présentes sur place. Certaines combattaient, d'autres tentaient de soutenir les guerrières... Toutes étaient plus ou moins agglutinées. La Némésis grinça des dents : si la bête lançait un sortilège, il était probable que plusieurs tydales soient blessées : la magie s'encombrait rarement de cible très précise et grillait souvent la vie sur plusieurs mètres alentour. L'idée même d'un éclair décoché dans la masse de poussiéreuses qui jouaient du coude à coude pour être ni trop près ni trop loin fit blêmir la Némésis...

Arkana se retroussa les manches et réajusta sa coiffe de sorcière. Il était temps de passer à l'action.



 
Zynia

Le Dhiwara 11 Otalir 1509 à 13h20

 
Le combat faisait rage. A peine arrivées sur les lieux, Ghaâli, Lyzan et Zynia avaient-elles commencé à soigner les blessées le plus nécessiteuses. Un nouvel assaut débuta, contre un flaviste colossal. S’avançant pour pouvoir soigner Thanis, la semeuse de mort sérieusement touchée lors de son combat contre le flaviste, la distilleuse vit… la chose. C’était énorme. Une masse. Un être immense. Verdâtre avec des reflets jaunes et blancs. Cela dépassait tout ce que Zynia avait vu jusque là, même si, tout bien considéré, elle n'avait pour l'instant vu qu'un flaviste, lui-même d'ailleurs à côté de l'abjecte créature, et une triabe noirâtre. Elle ne pouvait donc se prévaloir d'une grande expérience pour mesurer le danger. Pourtant, elle le percevait.

Les semeuses de mort s'occupaient des flavistes tandis que d'autres symbiosées analysaient la situation par rapport à la monstruosité sortie du lac. Comment se pouvait-il qu'une telle absurdité ait pu habiter le lac des Mères? Etait-elle depuis longtemps dans les profondeurs des eaux d'Utrynia? Avait-elle épié les habitantes pendant des mois voir davantage? Quel était le but de cette attaque surprise? La destruction pure et simple d'Utrynia ou autre chose? Mais quoi? Voilà quelques-unes des questions qui parcouraient l'esprit de l'alchimiste, reconvertie pour l'heure en infirmière.

Elle aperçut Arkana qui rejoignait le groupe. Plutôt, elle entendit la némésis vociférer à l'encontre de ses soeurs. Ces dernières se trouvant les unes proches des autres pour soigner, respectivement pour être soulagées, l'avertissement d'Arkana retentit à leurs oreilles: si elles voulaient griller toutes en une fois, il fallait qu'elles restent ainsi et qu'elles attendent que l'être venu du lac leur lance un sortilège collectif, s'il en avait la possibilité.

Une telle abomination était sans doute capable de magie. En tout cas, il n'était pas nécessaire de vouloir en avoir le coeur net de cette façon là. Dès lors, le groupe s'éparpilla quelque peu.

Seule Arkana restait à l'emplacement précédent, l'oeil concentré sur la chose verdâtre. La némésis semblait ignorer complètement les flavistes. Elle devait préparer quelque chose.

Se trouvant pour la première fois depuis sa symbiose sur un champ de bataille, Zynia avait tous les sens aux aguets, prête à agir avec les forces qui étaient alors les siennes.



Zynia Mestre érudite, Maître Alchimiste

 
Pomona

Le Dhiwara 11 Otalir 1509 à 14h53

 
*** Pendant ce temps, Pomona cherchait désespérément a se rendre utile. Pour le moment Zynia n'avait nul besoin d'elle et après avoir déposé les provisions au camps de repli des lames, elle prit le chemin de l'hôpital de fortune qui avait été improvisé a la sortie de la ville.

La douleur, le sang, la mort. On évacuait des cadavres, on tentait de stopper l'hémorragie provoquée par la perte d'un membre, on suturait des plaies béantes. Des dizaines de soignantes allaient de blessées en blessées, elles même couverte de sang, les mains écarlates et le visage blême.

L'artiste, plus résolue que jamais a aider s'avança vers une des soignantes. ***


- Hajar. Je peux vous aider?

- Tu sais panser les plaies?

- Non je ne sais pas mais je suis prête a faire n'importe quoi pour vous aider!

- Non tu vas nous gêner!
Regarde autour de toi, regarde cette tydale
*** , elle tendit le doigt vers un corps en charpie et dont le vie n'était plus qu'un souvenir accroché par quelques battements de cœur.

Pomona blêmit mais sur son visage on pouvait lire une farouche motivation. ***


- Je suis sure que je peux me rendre utile!

- Bon... Regarde cette tydale la bas. Elle administre des potions pour calmer la douleur. Mais l'un des effets secondaires de cette mixture c'est qu'elle donne affreusement soif. Malheureusement nous n'avions pas prévu d'être obligée d'en administrer a tant de monde, il faudrait donc que tu ailles cherche de l'eau a la fontaine.
Les gourdes et les seaux sont la bas. Quand tu seras revenu adresse toi directement a elle.


D'accord j'y vais tout de suite.

*** Pomona prit autant de gourde qu'elle le put, les accrochant a l'aide d'une corde afin de pouvoir les porter sans être gênée et prit un seau dans chaque main. Ils étaient d'une bonne taille et la rouquine savait très bien que si elle en prennait quatre elle en reverserai une bonne partie avant d'arriver. ***


Miaou!

Ah non tu ne peux pas m'aider, t'es trop petit encore pour porter quelque chose!

miaouu...

*** Le retour fut très long, fort heureusement il y avait une fontaine non loin de l'entrée de la ville. Pomona, qui n'était pas du tout habituée a se servir de sa force physique, qu'elle ne possédait pas de par le fait, dut faire plusieures haltes afin de reprendre son souffle.
Quand elle rejoignit afin au camp, la tydale qui s'occupait des potions anti-douleurs fut ravie de voir tout cette quantité d'eau arriver.
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