Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Chroniques d'un Nelda en voyage

Les folles aventures de Bakean
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Sujet lancé par Bakean
Le 08-10-1509 à 19h49
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Posté par Silindë,
Le 09-05-1512 à 22h54
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Bakean

Le Julung 8 Otalir 1509 à 19h49

 
*** Tome I : Le poids d'un passé.
Chapitre I : Première scission consciente de Personnalité : Archiviste et Troubadour.
Lieu : A deux pas de la maison des Dames :Julung 8 Otalir 1509
***


***
O, rêve oublié ?
Pourquoi m'as-tu réveillé ?
Pourquoi reviens-tu me torturer ?
Je ne suis pas Haut-rêvant.
Je ne fais pas de transe.
Pourquoi me poursuit tu ?
Par trois fois j'ai rêver de toi.
Par trois fois, j'ai ressenti.

Un danger ! Un danger Imminent.
C'est ce que je ressens.
La Dame parle-elle à travers moi ?
Suis-je un des rares élus.
Ou est-ce les effets de la symbioses ?

Je ressens, cela doit être ça.
Je ressens, les douleurs, les craintes.
Je ressens, les pleurs, les images.
Je ressens, mes frères symbiosés.

voilà mes ressentis forment cette vision
Pourquoi cette image, cependant.
Moi qui ne rêve que de la dame.
Pourquoi cet être de terreur.
Je ne peux me tromper.
Il représente la menace.
C'est une certitude.
Mais la menace de quoi ?
La spirale, la spirale des flux ?
Peut être, pourquoi moi ?
Quel est ce rêve ?
est-ce ma destinée ?
L'image, je dois la dessiner,
ma la remémorer.
***




***
Blanc sombre et clair ombre.
tu n'est pas de chair ni de fer.
Tu serais le P'ken ?
Rêve, parle moi. rêve, expliques toi.
Peut être dois-je me rendormir.
Peut être dois-je utiliser de la carmine.
Il faut que je t'interprète.
Cela est peut être important.

Rêver encore peut être.
Si je me rendors, je serais sur mes gardes

***


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Vayang 9 Otalir 1509 à 14h50

 
***
Nouveau réveil,
Bakean avait quitté la maison des Dames.
Une journée maintenant qu'il galopait.
Au fur et à mesure, son instinct de cavalier
finit par disparaitre sous les secousses.

Il avait oublié la dangerosité d'un destrier.
Il avait fini par tomber, aucun rêve à se remémorer.
Des pensées joyeuses au début.
plus tristes lors qu'il monta son camp.
camp sans feu, dangereux.
camp sans provisions, Oublions.
camp sans compagnons, ennuyeux.

Il devait maintenant retourner sur les terres equilibriennes. les responsabilités l'accueillait.
Sa mission avait échouée. Aucune informations sur les évènements, aucune forteresse de recueil pour les Equilibriens en exode. Aucune certitude qu'un dormant siégeait dans la maison des Dames.
Son estomac et ses muscles lui indiquait que la soirée n'avait pas été perdue pour tout le monde. par deux fois, il du s'arrêter vomir, tant les relents d'alcool lui piquaient les yeux. Aucun souvenir, cependant de la soirée d'adieu.
Il avait du céder à la tentation, au vu des réactions masculines du petit matin.
Il en était outré, mais surtout frustré d'avoir oublié.
ce n'était pas la question, la fête des fous était à préparer, la route allait être longue jusqu'à Zarlif.
Dormir maintenant.
Dormir.
***




***
Réveil en pleine nuit.

Qui est ce ?
Encore un rêve ?
mais un rêve de qui ?
Est ce la Dame. Non je sais que non, comment? je ne sais pas pourtant.
Qui est tu superbe blonde ? Pourquoi m'intéresse-tu alors que je ne t'ai jamais vu.
Jamais vu ? des images, me reviennent. Des images obscènes.
C'est donc ça, voilà, avec qui j'ai passé la nuit. Superbe créature.
Cela change des rêves stressant. Mon coeur est plus léger maintenant.
J'ai dormi en bonne compagnie, une éternité que ce n'était pas arrivé.

Un sourire au lèvres, une impatience de se rendormir, voilà comment Bakean ferma les yeux.
***


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Vayang 9 Otalir 1509 à 20h37

 
***
Journée d'équitation.
Encore perturbé par l'image de la Tydale lui restant en tête, Bakean marchait en observant le paysage.
Apôtre avant tout, par reflexe, il observait les merveilles de la nature, et d'une autre approche, les abbérations du S'sark.

Un flaviste, deux shmü et un crabe hystérique, rien d'exceptionnel qui pourrait mettre en danger sa vie. Enfin, ces bêtes là, il les voyaient de loin, il se rappelait toujours s'être fait déchiqueter par un meute de loup alors qu'il n'avait pas le temps de les voir, ou du Noosphage qui l'avait attaqué plusieurs fois lors du Siège de Syrinth.

Lorsque la faim lui pris, il s'arrêta déjeuner, l'air était frais et vivifiant, une légère pluie du matin rafermissait les odeurs d'herbes et d'humidités de la plaine. Bakean aimait la pluie, elle couvrait tout le monde également, Apôtres comme témoins, un bienfait de la Dame rappelant l'égalité de tous sur ses terres.
Il déjeuna donc, frugalement, fruits nourrissants étant assez rare dans la plaine, il se rabatut sur quelques racines trainant par si par là, sa monture n'avait pas la même finesse, tout ce qui se trouvait à la portée de sa gueule disparaissait dans son estomac. L'Archiviste accordait un temps tout particulier au soin de sa monture, par bonté d'âme et responsabilité d'une part, mais aussi parce qu'il espérait qu'en traitant bien sa monture elle n'aurai jamais l'envie de le faire tomber, il arrivait déjà à tomber tout seul.

Un bruit attira son attention vers le ciel.
***


***
Un oiseau, joli par ailleurs, tournoyait autour de son campement de fortune en sifflotant. Cela était curieux, cette espèce s'approche rarement des poussiéreux, pourtant celui-ci était si près qu'il aurait pu l'attraper d'un revers de main.
Le regard de Bakean se refleta dans l'oeil du volatile, qui sembllait sourire, puis il s'envola.

Aussitôt, l'apôtre se mis à genoux, et recita une prière de bénédiction. Cela ne pouvait être qu'un signe de la Dame, elle était soit contente qu'il retourne sur les terres des Apôtres, soit l'encourageait à continuer. en tout les cas, la journée de Bakean s'illumina.
Au grand désespoir de Triptico, le Nelda repris la route aussitôt, trop heureux de pouvoir raconter un signe si précis au temple de Syrinth. Mais la route était encore longue, et il ne voulait pas épuiser sa monture, ainsi, l'Archiviste choisit de continuer ses entrainement d'entropie, toute l'après-midi en continuant d'observer le paysage.

L'exercice n'était pas très compliqué, il tentait de maitriser les flux magiques passant à travers lui. Avec beaucoup d'entrainement, il serai en parfaite harmonie et ne gacherais pas toute energie magique dans un seul sort. La simplicité de l'exercice était égale à son efficacité. Dans sa main droite, il créa une étincelle magique, juste une étincelle. sorte de point brillant tel reflet dans un miroir. Ce point restait dans sa main et lui continuait son chemin en jouant avec sans pour autant ni le faire grossir ni disparaitre. en canalisant l'energie magique de cette façon, l'entropiste considérait qu'il saurait par habitude comment distribuer la mana normalement.
L'exercice se transforma en tic nerveux cependant, aussi, l'après-midi entière, le point de mana virvoltait selon les envies de Bakean, il le situait toujours près de la main puisque la mana s'échappait de cette extrémité, mais il jouait avec tel un enfant avec un nouveau jouet. la faisant tournoyer autour d'un doigt, sauter de phalanges en phalanges ou se poser délicatement sur son ongle.

Lorsqu'il établit le camp pour la nuit, la boule brillante ne le lachait plus, il avait déjà outrepassée les retranchements de son énergie magique, et il sentait par les courbatures et la fatigue qui lui tombait soudainement dessus qu'il était vidé de toute puissance de mana.

Pas de repas pour le soir, triptico vite fait attaché à un arbre à côté, lui laissant assez de mou pour brouter, et une simple couverture à même le sol, et Bakean pouvait aller s'endormir. Quelques minutes suffirent une fois en position pour que le point brillant, phare dans la nuit, faiblisse, et au moment où il explosa pour disparaitre, Bakean sombra dans les fleuves d'un nouveau sommeil.
***




Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Luang 12 Otalir 1509 à 17h22

 
***
Déplacements silencieux, et précautions furent les mots d'ordres de la journée.
Pas questions de s'entrainer à la maitrise des flux aujourd'hui, il fallait plutôt tenter de rester en vie.
En effet, Bakean s'avançait dans l'Hatoshal, et ceux qui l'accueillaient n'étaient pas comode.
Un flaviste colossal, dont Bakean ne craignait pas grand chose, après les entrainements d'hier, il ne devait pas lui rester une goutte de mana dans le corps.
Un Mystique Arkonien, qui l'a d'ailleurs sauvagement attaqué deux fois. Réponse de Bakean, la fuite au galop.
un Boob'a, un loup dégénéré et un esprit chatoyant, agrémentait la route.
Contre ces bestioles, Bakean usa des techniques ancestrales de sa famille qui consistaient à ignorer et continuer son chemin dans le camouflage de la nature.
Inutile de s'attarder de toute façon, Kvethan l'attendait, quelques dernières préparations à la fête s'imposait, et Bakean ne voulait pas rater ça.

Pourtant il n'arrivait pas à s'arracher son rêve de la tête, son rêve tellement significatif. pour une fois le message était clair.
Les dix oiseaux étaient des symbiosés, leurs vols différents n'avaient qu'un but, et deux d'entre eux crevaient l'image de la dame. ***



***
Nul besoin de faire appel aux Grises du Temple pour interpréter ce rêve. Il provenait directement de ses connaissances du monde de Syfaria.
Les évidences se suivaient, les deux poussiéreux trouant la Dame étaient forcement des témoins, détruisant les préceptes de la Dame en vénérant le chaos du S’sark, ils œuvraient cependant à la destruction du P’Ken’S’sark. Il s’agit bien sur de Nelle Dymer et Erling, il savait que tous deux étaient sur les routes pour anticiper la prochaine action de l’ennemi.
Un autre oiseau troue aussi la Dame, et ne suit pas la même direction que les autres oiseaux cela doit être Syin Lothar et l'autre suivant sa direction doit être Umbre, tout deux œuvrant en marge de leurs factions, ne respectant aucune restriction diplomatiques.
Il en reste Six, Six symbiosés, des enfants de la Dame ressentant le danger comme il le ressent maintenant et œuvrant pour contrecarrer les plans maléfiques avant qu’il ne soit trop tard.
Almathur est l’un d’eux, Oda Nobunaga aussi, Arkana Voroshk aussi, Penthésilée certainement, Heltaïr forcement, et Istreen enfin. Telle était les 10, travaillant dans l’Ombre, pour la Dame, le sachant ou non, pour Syfaria, pour éviter la destruction promise par Kysall.
***

ahhrik fooso trhyyop
***
Tenant par la bride sa monture, avançant à pas lent, c'est un Bakean fourbu qui venait encore de rater son sort de Jambes de feu, ce n'était pas ce soir qu'il traverserait la forêt, il n'en pouvait plus. Epuisé, il monta un camp dans la plus proche clairière. Triptico sembla ravi de l'opulence d'herbes et de racines de l'Hatoshal et commença a dévorer les environs tandis que Bakean profitait de la coutume des parangon. Légèrement honteu, il se rendit compte que la clairière était un des endroits de repos privilégiés des escortes et chevaucheurs, et comme le veut la coutume, un petit tas de bois, quelques provisions et de la paille étaient laissé là. Cette coutume Equilibrienne, veut qu'on profite des restes d'autres voyageurs à la condition qu'on apporte le lendemain la même chose que ce qui a été consommé, afin de rétablir l'Equilibre. Bakean savait que demain il allait devoir repartir un peu plus tard, le temps de couper le bois, mais il n'en avait cure, cette halte serait parmi la plus confortable de ces derniers jours.

l'Archiviste s'installa contre sa monture, les nuits étaient froides dans l'hatoshal et tout deux avaient besoin de leur chaleur reciproque. C'est donc le souffle chaud de la bête qui caressait ces cheveux que Bakean se demanda ce que les rêves lui raconterais ce soir.
***


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Luang 12 Otalir 1509 à 23h04

 
***
Nouveau réveil.
Nouveau rêve.
Nouvelles interrogations.
Cette fois-ci l'archiviste avait été intransigeant. Hors de question de laisser le privilège de la mémoire à son Ombre troubadour, hors de question. Quelque chose avait du se passer à la maison des Dames, le nelda trouvait ses rêves beaucoup trop palpable. pratiquement réél. Qu'en était-il vraiment.

Un signe de la Dame, une trahison infame ?
Que cherches tu, cher ami ?, le hasard n'est pas ennemi.
Le Hasard voilà tout, ou la chance et c'est tout.


Quatre rêves en Quatre soirs, quatre rêves dont l'interprétation est claire. La chance ? impossible.

Qu'espère-tu de moi ? Des secrets tu en as.
Moi aussi, maintenant. Proie du changement.
Quels secrets dans ta bibliothèques ?
Des connaissances planquées certes.
Aurais-tu peur de moi ?


Peur De toi, que dis tu ? tu es moi, je suis tu.

Faux, nous sommes différents. De plus en plus différents.
Plus tu t'enticheras de tes responsabilités, plus je m'enfuirais dans l'irrationalité.


Mais cela n'est qu'Equilibre, nous formons un équilibre, je te laisse les moments d'insoucience, je prends place quand il s'agit de connaissances. Il en a toujours été le cas, peut être le savait tu pas.

Nous verrons. Oh oui nous saurons. si tu songe au mensonge, j'aurais raison de trahison.
Accède à mon seul rêve, Accède à mon souvenir, du Troubadour à la maison des Dames.
N'oublie jamais que tu n'as pas gagné, ceci est un accord, je peux le reprendre.

***


Carnine, Carnine, Carnine

***
Les souvenirs affluaient, ils étaient du Nelda sans être de l'Archiviste. Pantin de sa propre chair, il voyait par ses yeux, un individu se vautrer dans les charmes de luxures. Boire d'abus, flirter lourdement, et chanter grossièrement. Mais surtout ce qu'il vit, et ainsi il comprit, l'archiviste compris d'où venait ses rêves. De la carnine, plein de carnine fut absorbée à ce soir là.
Il admira,enfin, une nouvelle fois pourtant c'était la première fois son accouplement avec l'experte des plaisirs. A la seconde vue, elle valait bien son argent, à la première aussi. cela devenait compliqué. Autant de distension pour un réveil. Difficile à avaler, il en avait oublié son rêve, ou peut être lui avait-t-on volé. Sans savoir qui appeler, il ne pouvait vérifier.

L'archiviste repris la route, il savait très bien pourquoi il n'était pas repoussé en dehors des confins du contrôle du corps, durant le voyage, cela n'intéressait pas le Troubadour. La révélation se fit soudain, ils étaient deux maintenant. Les deux étaient Bakean et pourtant aucun nétait Bakean. Bakean n'existait plus, scindé en deux esprits. Cela était-il possible. Pourtant l'archiviste se souvenait de sa vie, sa personnalité était la plus proche de l'enfant Nelda devenu archiviste. Pourtant, il avait perdu quelque chose. Cette chose avait grandi, ils étaient deux maintenant. il fallait l'oublier, continuer a avancer. Et essayer de se souvenir de son rêve de hier soir
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Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Matal 13 Otalir 1509 à 21h35

 
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Après une journée de marche sans abbérations aux alentours, Bakean se remémora enfin le rêve qu'il avait fait. Quoi de mieux que la communion avec la nature pour laisser voguer l'inconscient.
En appréciant, la beauté de la plaine Equilibrienne, les sons naturels des créatures de la Dame, Bakean pria beaucoup. Eternel voyageur, passionné par la fuite dans la nature, il était aujourd'hui confronté au dilemme qu'il avait connu plusieurs fois, et auquel il avait toujours résisté. Partir, oublier responsabilités et symbiose, pour une vie de vagabond, une vie insouciante avec pour seul but de continuer à vivre sans bouleverser l'Equilibre naturel. L'Archiviste savait retenir ce genre de pulsion, car elle s'apparentait au désir de devenir sauvage, désir que connaisse tous les Neldas surtout ceux qui ne sont pas Hauts-rêvants.

Pour oublier ses pensées tabou, il étudia le nouveau rêve qu'il avait oublié le matin même. L'interprétation se faisait rapidemment. Elle traduisait ses pensées du jour, l'esprit de la forêt s'était présenté face à lui, l'esprit de la forêt lui rappela qu'il était sur ses terres sous sa forme la plus commune, un cerf aux bois flamboyant
***




***
Après deux jours passés dans l'Hatoshal, il paraissait évident que la forêt sacré rappelle son existence à l'un des Apôtres de la Dame, chose commune pour les Equilibriens, surtout quand ceux-ci s'imbibaient de Carnine, Asargh l'avait déjà vu plusieurs fois. Cependant, une différence était certaine ici, pendant un bref instant, le cerf en question affichait son squelette, signe certain du danger. Le danger revenait très souvent parmi ses rêves se rapprochant des transes oniriques. Cela ne faisait qu'inquiéter le Nelda, il était au courant du danger, mais si la Dame et les représentations de celles-ci le craignait aussi, la situation devait être pire que tout ce qu'il pouvait imaginer.

A force de reflexions pessimistes et fatalistes, une autre image vint se greffer à son esprit, image fugace, mais dont la menace était évidente. Le troubadour le rappelait à l'ordre.
***




***
C'était donc sous cette forme que le troubadour existant, il n'était pas Nelda et n'avait pas de visage. Sans le vouloir l'Archiviste pensa à Umbre. Les individus masqués n'étaient pas coutumes en Syfaria, fallait-il supposer que les nombreux masques du pantin signifiait qu'il avait épouser ses multiples personalités.
Ce n'était pas le temps de penser à ça, son acolyte avait montrer sa face, veillant au grain à ce que l'Archiviste ne prennent pas trop le pas, il fallait se libérer l'esprit donc, optimisme s'il vous plait, fête des fous, bientôt.
Et en pensant à ça, l'une des murailles de Zarlif, apparut aux yeux de Triptico, Bakean ne l'a vit que bien après, et aussitôt lança la monture dans un galop sans fin.
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*** Zarlif : Fête des fous le Matal 13 Otalir 1509 ***


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Luang 23 Nohanur 1509 à 23h06

 
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Tome I : Le Poids du Passé
Chapitre II : Naissance d'une Trinité : Archiviste, Troubadour et Entropiste.
Lieu : Départ de Zarlif le Luang 23 Nohanur 1509
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Il fait froid par ici.. Banalité sur le temps. Tel fut la première pensée de Bakean à son réveil. Ceci fut la première pensée. Puis le reste arriva d'un seul coup. Le Tark'nal, Loïa, les plans du P'Ken'S'sarkh, le danger, la peur, le Maëlstrom. En l'espace de deux secondes, il se maudit de penser qu'auprès d'Ulmendya il faisait froid.

Il avait tout laissé tomber : la fête des fous, les cours de Laelieth, l'ocarina pour Dalès, quitter zarlif pour un but vague et flou, pour rejoindre Ulmendya, rejoindre une équipée qui tentait de faire cracher aux Nemens quelques informations, qui dans ces temps troublés étaient aussi précieuses que l'or.

Avec le maitre du jeu qui était l'Artisan du déclin, et sa stratégie machiavélique tout le monde pouvait devenir un pion sur l'échiquier, tout le monde pouvait passer du mauvais côté sans le savoir. Il craignait lui-même de s'être lancée dans une aventure qui permettrait au P'Ken'S'sarkh et à sa compagne Kysall d'avancer encore un peu ses pions pour bloquer les notres dans un échec et Mat.

Durant la nuit sa cape avait commencée à geler, il l'épousseta en tremblant. Il remerciait sa fourrure de lui permettre de se garder au chaud. Hier soir, il n'avait pas eu le temps pour un camp de fortune, il s'était couché à même le sol glacé se servant de son lannaë et de sa cape caméléon pour toute protection. Demain, il serait à Ulmendya. Demain, il deviendrait le pantin d'un jeu de diplomatie, où il avancerait ses arguments comme des pions, et il espérait gagnerait et obtiendrait une ou deux réponses cruciales.

Il fallait maintenant qu'il calme cette boule affreuse qu'il avait dans le ventre, cette image terrifiante qu'il avait entrevu lors d'un de ces rêves. Décidément, la consommation de carmine avait des effets néfastes sur lui. Néfastes et particulièrement addictif, il n'espérait plus que le jour, où il aurait de nouveau entre les mains cette herbe à rêver. Aujourd'hui, nombreux rêves n'étaient plus qu'images, nombreux rêves n'étaient plus que symboles, nombreux rêves n'étaient plus que danger.
***


***
Voilà comment il voyait Kysall. La belle Tydale, tirant les ficelles de la mort. Il ne savait pas vraiment comment l'interpréter, était-ce un signe de la manipulation probable de la subordonnée de l'Imposteur, ou un signe du jeu mortel auquel elle jouait. Il l'ignorait, mais savait cependant, voir l'image de la mort, avait un effet glaçant et terrifiant auquel en toute comparaison le froid des plaines d'Ulmendya ressemblait à une brise d'été.

En route. Pensa-il, il avait déjà trop dormi, le premier soleil était levé, il avait marché toute la journée d'hier, il avait été incapable de retrouver sa monture à l'écurie de Zarlif, dans le capharnaüm, il était probable que quelqu'un aie volé Triptico, ou simplement qu'elle s'était enfui effrayée par les tambours Nelda. Il n'avait ni le temps ni l'envie de lancer des recherches pour des choses aussi triviales et sans intérêt quand le P'Ken avait encore une fois une avantage sur eux.

Continuer, marcher toute la journée aussi, et La cité-puit serait en vue. Demain il rejoindra le Muet. Demain, il attendra impatiemment une nouvelle audience. Demain il découvrira les merveilles que cache la cité Nemen.
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Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Matal 24 Nohanur 1509 à 18h43

 

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Bakean avait fait une grande découverte aujourd'hui. La neige c'est de la merde blanche. C'est froid, épuisant à se déplacer dedans, ça abime les yeux et en plus c'est dangereux. La route d'aujourd'hui a été particulièrement erreintante, mais couronnées de succès. Bakean était passé à côté du transport Nemen plus tôt dans la journée. Transport où la sécurité était bien plus importante que dans ceux qu'il avait pu croiser.
Puis il avait continué vers le Nord et s'était fait dépasser par un Navire nemen.
***


***
Il s'arrêta pour observer la splendide construction aller en direction de la ville, et resta comme d'habitude bouche bée de la technologie employé par les créatures qu'on appelle Nemens. Il repris donc la route en maudissant l'arrêt, il s'était enfoncé dans la neige et du finir sur le dos pour s'en dépêtrer tant elle avait bien collé. Le Nelda roux avait une espèce de teinte blanche au bout du poil, des millions de molécules neigeuses s'était accrochés à la pointe de la fourrure, lui donnant un aspect curieux.
D'ailleurs il ne bénissait plus sa fourrure comme la veille. Le froid avait passer l'épaisse touffe de poil, et il était maintenant glacé jusqu'au os. La neige fondante lui donnait l'impression d'être trempée tandis qu'une couche de glace luisait sur sa cape. Maudite précipitation, il n'avait pas réfléchi à acheter des doudounes, et un attirail complet pour marcher dans le froid, il était fin maintenant, ses pieds s'enfonçant, au dessus de la boue dans l'épaisse couche de poudreuse.

Évidemment si la route n'avait pas été enneigée durant la nuit, Bakean n'aurait pas à s'enfoncer dans le sucre froid, mais en toute logique il avait eu du mal à suivre le chemin et s'était finalement perdu dans l'étendue blanche. C'est donc avec un profond soulagement qu'il accueilli la première tour d'Ulmendya en vue.

Pas à pas, il pouvait apprécier la grandeur de la cité Nemen. Une toute puissance extraordinaire à ses yeux de poussiéreux. Il avait de nombreuses reproches à faire aux ancêtres, mais ne pouvait lutter contre la profonde admiration et respect qu'il avait pour ceux qui ont choisi la stoïcité. Il savait à quel point ne rien faire pouvait être aussi dur que d'agir.

Plusieurs, pas, ça y est le gigantesque trou était visible, ça y est il était arrivé à destination. Une pensée vers le Muet, et maintenant, il fallait travailler. Après tout, Bakean ne connaissait pas la langue, ni grand chose de la cité, il fallait qu'il apprenne, qu'il comprenne. En avant.
***

*** Entrer dans Ulmendya le Matal 24 Nohanur 1509 ***



Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Vayang 11 Dasawar 1509 à 22h54

 
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Tome I : Le poids du Passé
Chapitre III : Bakean, le miroir brisé
Lieu : A deux pas d'Ulmendya le Vayang 11 Dasawar 1509
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***
la Nef de transport déposa Bakean ainsi que d'autres poussiéreux et quelques Nemens sur les auteurs de la cité Nemen, le bord du gouffre. Le bord du gouffre... Cela était amusant de voir la différence de perception, pour les poussiéreux le Bord du gouffre était péjoratif, alors qu'ici il ne représentait qu'un aperçu d'un émerveillement futur.
Il avait connu cet émerveillement, et maintenant c'était fini, il n'avait pas envie d'attendre le temps qu'un entretien soit terminé, surtout que les Nemens au centre de la Judicatrice ne l'ont pas indiqué qu'il pourrait en avoir un après. Il n'avait pas envie de répéter les mêmes choses déjà dites.
Alors Bakean avait repris le Transport Nemen, dans l'autre sens, il était maintenant dehors.à l'air libre, à la croisée des chemins, il voyait le transport nemen poussiéreux au loin, ainsi que la route l'y menant. Pourtant, il ne choisit pas la direction la plus évidente.
***

Enfin un peu moins de bruit, un peu moins d'émerveillement, un peu moins de monde, un peu de calme, pour se ressourcer.
***
Et se ressourcer, il en avait besoin, il avait au moins deux carnets remplis de notes concernant la cité-puits et les nemens, il avait terminer ses planches à dessin essayant vainement de reproduire les structures originales découvertes ci-en-bas, et surtout il avait pu voir qu'ici aussi, les querelles et idées reçus avaient toujours cours. Côté positif, il avait rencontrer des nouvelles personnes de valeurs, Tchik, un Théoricien comme lui, Istreen une Diplomate qui lui a enseigné le S'sarkhnesh, Nemès, une Tydale qui a froid aux yeux, il avait entre-aperçu la judicatrice puissante nemen qui peut utiliser des mots tranchants avec une voie sensuelle. et d'autres encore, et bien d'autres encore.

Mais maintenant, il lui fallait se ressourcer, retourner à la nature, il avait délaissé depuis trop longtemps son devoir d'Apôtre qui est de chercher les signes, La Dame ne l'avait pas guidé depuis longtemps, il ne l'avait pas oublié mais ne lui avait pas demandé conseil jusque là, se laissant guider par ses émotions et ce qu'il pensait être juste.
Tout en pensant à tout cela et en notant mentalement les souvenirs et informations précieux qui lui seront certainement utile plus tard, il avançait, non pas sur le chemin, mais dans la plaine, il avançait dans la poudreuse, comme si de rien n'était.

L'air était froid, le vent glacé, mais son envie d'évasion et de solitude lui brulait plus que la neige qui s'infiltrait dans ses bottes et dans ses vêtements. Il n'y prêta même pas attention. Il avait bien du faire une lieue quand il avait fini d'assimiler ses connaissances et de retrouver une forme de calme. S'il se retournait maintenant, il ne verrait plus les Tours d'Ulmendya caché derrière la plaine, et la cité ne le voyait plus. Aucune âme ne le voyait.

Candide, il s'assit alors dans la neige, regardant les alentours en se concentrant. Une prière à la Dame grise, et il observa les environs à la recherche de signes et ce n'était pas facile dans une plaine glacée, vraiment pas facile. Aucune herbe, très peu d'arbre, peu d'animaux, juste le froid et le vent. A une certaine distance un arbre fatigué s'aidait du vent pour se débarrasser de la matière blanche qui alourdissait ses branches, Bakean ressentit le poids de l'arbre plus qu'il ne le vit et fut content pour l'Ancêtre qu'il se débarrasse. Plus proche de lui, de la poudreuse neuve s'envola sous l'effet de l'invisible force, et il pu observer la joie des multiples particules blanches quitter le sol en brillant. Il se rendit compte de quelque chose.
***





Ici, c'est le vent qui règne en maitre, force immuable et imperturbable, roi de l'Equilibre, il balaye l'île de part en part, imposant sa force et sa justice. Permettant la reproduction des arbres, et leur dernier voyage, facteur de développement du relief comme de son érosion.

*** Le vent apportait sa douce mélodie à l'île, immuable et imperturbable il chantait aux oreilles de Bakean, il chantait la mélodie qu'était la Dame, il chanta la gloire à l'Equilibre.
Il pria longuement, amplifiant sa concentration jusqu'à n'entendre plus que la mélodie de la Dame. En cet instant, il ne fit plus aucun doute qu'elle existait, il se dégoutait de ceux qui ignorait ses bienfaits, il voyait une force invisible et puissante autour d'eux tous les jours, et n'était pas capable de comprendre qu'elle existait, quelle stupidité.
Pendant au moins une heure Bakean se delecta des odeurs apportés par le vent, celui-ci chantait la nature, il entendait le bruissement des branches, les clapotis de la neige, et le crissement de cette dernière sous son propre poids, il se sentait si inutile en sa présence qu'il aurait voulu disparaitre, voyager comme le vent sur la totalité de l'île en même temps, n'être plus rien, rien que force tranquille. Mais du même fait, il serait impuissant, impuissant face aux changements, impuissant face à la destruction, l'Equilibre était rompus, le vent ne faisait qu'améliorer les conditions, protéger le semblant d'Equilibre qui restait.
Il était le Facture essentiel, il serait la poussière qui s'échappe transportée par le vent des terres brulées de Rastrhÿgen, il serait la poussière responsable de l'étouffement des abbérations, et il serait la malédiction du S'sarkh. Tel la Dame l'avait voulu.

Il voulu se relever, il se sentait ressourcé, retourner à la civilisation, porter de nouveau la voix de la Dame. C'est évidemment à ce moment que l'ironie choisit de briser l'Equilibre de la plaine solitaire, Bakean s'évanouit et fini le nez dans la neige, il avait eu le temps d'apercevoir son assaillant avant de perdre conscience, un Assulter, camouflé, qui n'avait rien trouver de mieux à faire. Il hurla sa colère, il avait ternit le calme de la plaine.
***




Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Sukra 12 Dasawar 1509 à 05h20

 
***
L'Assulter eut quelques secondes pour regarder le corps inerte de Bakean, tâche ridicule sur la blancheur de la neige. le Rejeton avait manifestement eut envie d'une proie facile. Son intelligence limitée le laissait dans une forme de stase catatonique, surpris lui-même de sa réussite. Pendant ce temps là, le corps de Bakean se mouvait, et il finit par se relever.

Cependant, le corps de Bakean ne se déplaçait pas habituellement, il semblait tiré par des ficelles comme un pantin, les membres bougeaient de manière saccadés et vifs, il était debout maintenant, un sourire perfide aux lèvres, sourire qu'on ne rencontre que rarement sur un type qui vient de se prendre un coup de massue derrière le crane. L'Assulter pour montrer sa puissance grogna
***



Grogne sale bête, grogne, comme si tu me faisais peurpensa Entropiste
Derynn, en tout cas, grâce à toi, je suis là, l'Archiviste est inconscient, le Troubadour est mort de trouille, je suis là et je vais t'affronter, tu m'entends ?Entendre quoi, il n'avait pas parler, tout juste avait il pu mimer quelques rictus indiquant un semblant de parole.
***
l'avantage des bestioles de ce type, c'est que seules elles mettent un peu de temps à réagir, et entre le moment où Entropiste s'était relevé, et qu'il l'avait observé avec des envies de meurtres, le rejeton n'avait fait que le regarder d'un air stupide et surpris. Puis comme un éclair de génie, il se lança à l'attaque.

Entropiste, pris de plein fouet un autre coup de massue, il n'étais pas encore tout à fait conscient de la manière dont bougeait les poussiéreux, alors lui faire esquiver était tout à fait impossible. Il se retrouva encore dans la neige. Il en était recouver maintenant, mais comme s'il n'avait pris aucun coup jusque là, il se releva, avec la détermination d'un guerrier conscient d'une mort prochaine.
***


Tu penses que tu me fais peur ? mais t'as vu ta tronche de gland, faiblard, lâche. Bouffe ça et on en reparlera. Voyons si tu as un semblant d'intelligence. Meurt créature hivernale qui a le mérite d'avoir attiré mon attention. Meurt.
*** en même temps que les menaces silencieuse, les mains bougeaient dans un ordre précis, le flux de mana traversant Bakean, se concentra, se centralisa, il prononça des paroles incompréhensible pour le profane, l'entropiste lui saura que par pure plaisanterie, c'était un sort de Bras de Fer mental que le poussiéreux lançait. Un sort d'entrainement pour élèves magicien.

Le sort réussi en quelques secondes, l'Assulter ne pouvant rivaliser avec la force mental du Tiers de Bakean, le choc fut rude, il était bon pour une sacré migraine, et du sang coulait de ses oreilles. Réponse à une attaque selon les règles du combat, une riposte. Le fantassin ne dérogea pas à la règle et asséna un nouveau coup au Nelda. Celui-ci bloqua la massue avec son bras. s'il s'en sortait vivant, l'archiviste ne pourrait plus écrire, mais cela importait peu à celui qui ignore s'il est blessé ou pas.

En bloquant le coup avec force et démesure, Bakean formula un nouveau sortilège qu'il balança avant que l'Assulter puisse reculer. un choc entropique cette fois-ci. mais d'une main et en déséquilibre, il est plus difficile de viser.
l'adversaire évita donc le deuxième sort qui disparu dans l'entourage blanc, puis il profita du fait que Bakean jurait en silence pour lui asséner un autre coup, qui le fit tomber dans la neige une nouvelle fois.
***


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Sukra 12 Dasawar 1509 à 05h32

 
***
Ca y est, c'était la fin, il allait mourir, certainement pour de bon cette fois-ci. Après trois morts, il semble peu probable qu'il verra un jour les magnifiques soleils de Syfaria. Pire encore, si cela se trouve une autre personnalité fera son apparition et se sera l'enfer dans le crâne de Bakean.

Troubadour était enfoui dans les Limbes de l'inconscient du Nelda. Il fut aussi surpris qu'Entropiste quand l'Archiviste se dissipa en même temps que la vision. Lui sentait la force du coup sur la tête, ils avaient de la chance de ne pas avoir fini dans le pilier directement. Le mou avait prévenu rapidement un cerveau endormi que l'attaquant était un Assulter. l'Entropiste avait compris qu'il y aurait un combat, enfin, il ne voulait surtout pas entendre parler de fuite.
le musicien n'avait pas eu le temps de rétorquer l'autre Tiers lui avait envoyer une mandale psychique qui l'a fait voler dans les tréfonds où il se situait actuellement.

Comme un prisonnier il observait maintenant le combat, impuissant et ressentant la douleur des coups ce qu'Entropiste ne savais pas. Il lui hurlait mentalement des ordres, mais la soif du combat, la soif du sang, et l'envie de vengeance couvrait tout système de pensée logique. Troubadour était terrifié, de telles envies de meurtres ne pouvaient exister. Il fallait museler la dernière personnalité, quoique celle-ci s'avérait plus pratique que lui dans ce genre de situation.

Après tout ils étaient au milieu d'une plaine, avec aucune route à côté, ni symbiosé ni nemen à l'horizon et un seul adversaire en face d'eux. Ce combat, le premier du Nelda faisait partie du destin, il ne peut être évité, il ne peut être contrôlé.
Il ne restait donc qu'au Tiers Muet, de faire de son mieux pour gagner. Et surtout de ne pas les tuer par inadvertance.

Ce fait étant, le Tiers devait trouver le moyen de se sortir d'ici, et de trouver l'Archiviste, son esprit devait être quelque part dans le crâne, il ne pouvait être mort, il ne pouvait disparaitre, il ne devait être qu'inconscient, mais sa projection mentale inconsciente devait être quelque part. Il se devait de la réveiller.
La réveiller oui.

La conscience de Bakean avait un formidable avantage, il suffisait d'énoncer un objectif et elle créait l'épreuve correspondante. Ainsi du noir de Jais dans lequel était entouré le troubadour surgit, une voie, plutôt un chemin à travers un labyrinthe de porte. Le miroir brisé voulait donc l'aider, cela était honorable, il fallait donc chercher derrière toutes ses portes. En avant.
***




Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Luang 14 Dasawar 1509 à 03h46

 
***
Bakean se releva, Enfin Entropiste releva le corps inerte de Bakean. tirant les ficelles des flux de mana. Cependant, le corps semblait différent, il n'arrivait pas à capter les flux de mana, et son corps ne réagissait pas quand il voulu lancer une autre Choc entropique.
***

Réagis, nom d'Asgarh, Réagis. Troubadour est ce ton action, Faible ? laisse moi me Battre.
***
Mais Troubadour ne répondit pas, Le Tiers n'arrivait même pas à sentir la présence de la partie Insouciante, elle semblait inconsciente elle aussi. Il se concentra, Rien. Il était seul dans le corps, alors Pourquoi ? pourquoi ne pouvait-il bouger son bras. La réponse était pourtant simple, mais elle échappait à celui qui ne comprends que les flux de mana.

Heureusement, il apprenait vite, il se rendit compte de ce qu'il se passait, en utilisant, un organe important, ses yeux. En effet, le bras était cassé, ensanglanté, et l'épaule disloqué, l'après-coup d'un blocage d'une massue et d'un autre coup de massue certainement.
***


C'est donc ça ? c'est ça qui me bloque, la douleur physique ? Une chose aussi insignifiante qu'un corps poussiéreux m'empêche de combattre ? Bien, je vais régler ça.


*** Guérison Anarchique. En quelque secondes de concentration, Bakean sentit l'effet d'une guérison anarchique, les morceaux d'os écrasés se ressoudait, la mana traversait les veines et les artères pour solidifier et réparer ce qui était cassé, le sang qui lui coulait sur le pelage restait là mais les plaies disparaissait à l'oeil nu. Tout cela dans une douleur atroce, qu'heureusement l'Entropiste ne sentait pas. L'épaule se remit dans son socle, et tout se solidifia. ***


Bon maintenant tu vas arrêter de faire chier, connerie de Corps. J'ai dépensé beaucoup d'énergie magique pour te remettre en forme et on a un bonhomme à frapper, alors machine imparfaite fonctionne. Fonctionne !!

***
Et la "machine" fonctionna. En quelques tiers de seconde les bras se mirent en position tandis que la bouche toujours tuméfiée marmonna l'incantation, des éclats de mana brillaient autour de Bakean puis se centralisèrent autour de ses mains, lançant à pleine puissance un Choc entropique en direction de l'Assulter qui se secouait la tête pour faire passer le mal de tête, reste d'un échec au bras de fer mental.
La bête ne compris pas tout de suite, puis senti la brulure de l'entropie. Elle lui déchira les os et il hurlait dans un cri pathétique de bête apeurée. Mais bête apeurée est stupide, et donc la rage le fit contre-attaquer.

Entropiste avait découvert un sentiment inconnu jusque là pour lui, bien qu'il n'avait pas bien compris ce qu'était la peur, en elle-même, il voulait juste éviter d'avoir à se soigner à nouveau, perte de temps. Aussi, il réussi à esquiver le premier coup, mais un magicien ne pouvait faire grand chose contre une brute qui attaque aussi, il se pris un coude bien placé dans la jugulaire et du faire trois pas en arrière en retraite, pour pouvoir de nouveau respirer et repartir à l'attaque.
***


Bravo, t'as gagné, engeance maudite du S'sarkh, tu m'as vraiment enervé. Je ne quitterai pas cette plaine avant que ton corps n'est entièrement été désintégré dans les feux entropiques. Comprends moi bien raclure, tu vas souffrir plus que de raison avant de crever.

***
La raclure observa donc Entropiste le menacer silencieusement en bougeant un doigt féroce en sa direction, et en montrant toute la haine possible dans son regard de poussière.
***


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Luang 14 Dasawar 1509 à 05h19

 
***
Loin du combat, loin des sens, loin de la douleur physique ou de la conscience, Troubadour courrait dans le couloir créé dans l'inconscient de Bakean. l'Insouciance prenait conscience des responsabilités et d'un sentiment inconnu jusque là, l'inquiétude.

En effet, il y avait des dizaines de portes dans le couloir, et il les avait toutes essayés, la moitié ne s'ouvrait pas, et le reste donnait soit vers un trou noir, soit contenait un mur derrière elle. Il était maintenant assis, sur un banc, créé dans un inconscient d'un esprit malade.
Il savait qu'il n'était qu'une projection mentale, et rien de tout ça n'existait, il le savait. Et pourtant derrière lui, à chaque couloir passé un mur refermait l'endroit d'où il venait. Il ne pouvait plus sortir, il avait essayé de détruire l'endroit, d'arrêter le rêve, il n'y arrivait pas. Il prenait conscience du Danger. Il était prisonnier contraint à avancer, jusqu'à trouver la solution, au risque de dépérir ici, d'être réintégré à l'inconscient, de disparaitre. Et ça il ne le voulait pas.

Le mur derrière lui posait sa dernière pierre grâce à la magie de l'esprit, et le Troubadour fut attiré par quelque chose. Un miroir. Posé sur un mur, objet inerte et inintéressant, et pourtant. Il avait déjà vu ce miroir, il s'était vu refléter devant auparavant lorsqu'il ouvrait la porte qu'il refletait. Une porte muré qu'il voyait dans le miroir. Mais cette porte qui était là tout à l'heure n'y est pas dans ce couloir. Pourquoi le miroir reflèterait une porte qui n'existe pas.

En riant de l'ironie d'un esprit aussi torturé, il se releva et se positionna dans le reflet du miroir.
***


Il faut croire qu'ici est la solution ?
Dans ce miroir la rédemption ?
Quel jeu dangereux, joue tu ?
esprit malheureux, ou est tu ?

Le silence hein? je vais me prêter au jeu.
Trouver l'archiviste, faire de son mieux.
Je vais ouvrir la porte reflétée.

***
Aussi incroyable que cela paraisse, Troubadour dans le reflet du miroir regardait une porte, alors que dans la pièce, l'être regardait le mur. A tatons, il fit glisser ses mains sur une poignée imaginaire, la tourna, puis ouvri un morceau de mur. La pièce disparu aussitôt, et il se trouva dans une ruelle.
***


***
Ce n'était pas Syrinth. Pourtant il reconnaissait l'endroit. Aucun souvenir d'y être allé cependant, mais l'endroit lui était familier. Il s'entendit prononcer le nom de la ville en question.
***

Viran. Chez les Hauts rêvants ?
***
Il n'eut pas le temps d'essayer de comprendre que son corps bougeait tout seul. Il courrait dans la ruelle, mais il ne le désirait pas. Ce n'était pas comme s'il laissait Archiviste diriger le corps, non le corps était différent, plus petit, , il voulu se regarder, mais ne le put pas. Il était le témoin d'une scène, témoin muet et impuissant.
Une vitre le sauva, le corps s'aperçut dans le reflet et Troubadour compris et fut terrifié. C'était Bakean, Mais un très jeune Bakean, il devait avoir au mieux 5 ans. les Trois tiers avaient accès aux connaissances des autres, l'Archiviste ne pouvait pas cacher des souvenirs. A qui étaient ces souvenirs ? Souvenirs du miroir brisé ? Etait-ce la raison du miroir brisé ?
Sors...
L'enfant s'arrêta devant une bicoque. Rien d'exceptionnel, une petite maison, au vu de l'architecture et des décorations, elle semblait vieille et appartenir à de vieux Hauts-rêvants. Il tourna la poignée, sans frapper. Bakean connaissait l'endroit.
Sors
L'enfant entra, il entendit du bruit. Troubadour n'avait pas accès aux sentiment de l'enfant, et pourtant il avait un très mauvais pressentiment. L'enfant se mis à courir en direction du bruit. Troubadour observait un silence terrifié.
Sors de là....
L'enfant poussa la porte, et brusquement se fit coller au mur. Troubadour sentit une main se serrer contre sa gorge, des griffes lui lacéraient la peau. Et soudainement tout devient noir. Il n'avait pas vu l'agresseur, n'avait rien compris à la scène et pourtant, était plus terrifié que s'il avait vu le P'ken'S'sarkh et son armée de rejetons de ses yeux.
Des larmes lui coulaient du visage, des larmes de sentiments qui ne lui appartenait pas, elles devaient appartenir à Miroir brisé, à l'enfant. Il semblerait que ce soit lui qui l'ai éjecté de cette scène, et Troubadour lui en était infiniment reconnaissant.
La pièce aux couloirs réapparu, et Troubadour tomba à terre, son corps tremblait comme une feuille, il avait des sueurs froide, et remerciait la Dame de lui avoir permis de ne pas se faire dessus. Il n'était qu'une projection d'une partie d'esprit et pourtant, il avait connu une peur qui transcendait tout ce qu'il pouvait imaginer.

Il restait là les yeux dans le vide, il n'essayait pas de comprendre, repenser à la scène l'empêchait de déglutir et lui provoquer des spasmes. Il avait l'impression sordide d'avoir la gorge à demi-tranchée par des griffes.
***


Je ne veux rien savoir de cette histoire
Je ne veux pas comprendre, mais boire.
oublier, oublier, sortir d'ici, oublier.
Pour sortir il me faut le retrouver.
Archiviste perdu, ou es tu ?
Je n'en peux plus.
Reviens, Reviens, Reviens.

Une idée...

La bibliothèque. Oui c'est ça. Trouver la bibliothèque.
il doit être planqué là. caché dans les bouquins la tête.
Tu es là bas n'est ce pas ?
J'y vais de ce pas.

***
Nouvel objectif, cela occupait l'esprit du Troubadour. Il pu se remettre sur pied, bien que ses jambes étaient des feuilles. Il se mis à courir, quitter la scène du crime. Il ne put que remercier la Dame quand un mur de pierre vint se dresser entre lui et la maudite porte.
***


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Luang 14 Dasawar 1509 à 19h34

 
***
il paraissait totalement évident qu'Entropiste ne compris pas ce qu'il se passait dans l'inconscient de Bakean. Des trois tiers d'une conscience ébréchée, d'un miroir brisé, il était la partie féroce de Bakean. C'était certainement pour cela que selon la projection du Miroir, il n'était pas Nelda, il ne pouvait théoriquement pas redevenir Sauvage.

Cet instinct de conservation pour un esprit si torturé et détruit, n'était malheureusement pas compris de la part des Trois tiers. Et Entropiste, lui n'en avait cure, il ne voyait qu'une seule chose, le combat, la gloire et le sang.

Qu'importe les conséquences.

Ainsi Dans la Plaine d'Ulmendya, l'Entropiste se déchainait sans retenue, bien qu'il comprenait à moindre niveau que le combat était beaucoup trop à arme égale.
La couche blanche, splendide étendue vierge, était le théâtre d'un véritable déchainement. Le vent balayait toujours immuable les deux adversaires, mais cela personne n'en avait cure. L'Assulter grognait, en pensant en quatrième vitesse la moitié de son bras brûler, tandis que le Nelda faisait encore une fois appel à la guérison entropique.

L'ont dit que les Entropistes, ne sont pas spécialement puissants, mais qu'il sont effrayant. L'exemple se prouvait aisément. La totalité des Flux de mana de la plaine étaient déviés, pour tourbillonner autour de Bakean. Celui-ci était entouré d'une force électrique où flottait des multiples paillettes dorés et rouges. Rouge sang. L'explication était simple, les paillette dorés coupaient comme du verre et elles se nourrissait de l'énergie vitale de Bakean, qui semblait ne pas se préoccuper des coupures qui déchiraient ses vêtements et coupure ensanglantée.

Combe de la folie, Bakean riait dans le crâne solitaire, il savait maintenant de quoi il était capable, il testait sa force en combat, et ce n'était pas le gout de sang qu'il avait dans la bouche, ou sa vision embrumée qui allait lui ternir le moral.
***

Encore, Encore, Faible, Raclure, viens encore vers moi, goute à ma puissance. Tu vas bientôt rejoindre les spectres du S'sarkh. Tu l'accompagnera dans sa nage sans fin, tu lui tournera autour, impuissante bête que tu es. Viens, goute à l'ironie de la mort.
***
En terminant un couplet menaçant ridiculement silencieux, Bakean leva le bras, prononça l'incantation à voix haute, et le flux tourbillonnant autour de lui, se rassembla dans sa main ouverte en une demi-seconde, tranchant de part en part, doigts, bras, et crâne, de l'Entropiste, puis, avec le bruit d'un coup de tonnerre, l'énergie amassée parti en direction de l'Assulter, qui en évita une belle partie, mais failli perdre une partie vitale de sa tête dans l'entreprise.
***


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Luang 14 Dasawar 1509 à 19h56

 
***
Pendant ce temps là, dans l' inconscient de Bakean, Troubadour comprenait un peu plus l'allée des couloirs. Il courrait maintenant sans retenue, car après quelques allées, et porte entrouverte, il avait pu apprécier les souvenirs de son enfance dans Syrinth, l'amour de sa mère, et son amour de l'école.

Mais tout cela est trop ancien pour la bibliothèque, il savait à peu près quand elle avait été créé par l'esprit de Bakean, quand il rangeait ses connaissances apprises à la bibliothèque de Zarlif. une bibliothèque Physique pour une copie spirituelle. il devait être symbiosé depuis seulement quelques mois de ça. Aussi, Troubadour, courrait comme s'il avait le S'sarkh au corps.

Un allée, une autre alllée, une dizaine d'allée, et il trouvait des portes aux souvenirs plus récente. La rencontre avec Ner'hion. Il s'approchait.
Zarlif, enfin, la rencontre avec Galladara.

Voilà, il était temps, Troubadour n'était plus du tout à son aise dans ce labyrinthe de couloir, il voulait l'air libre, il se sentait oppressé. Il ouvrit plusieurs porte, et finalement la trouva, elle était là, la bibliothéque, l'endroit sacré de l'Archiviste
***



***
Splendide œuvre de connaissance, l'Insouciance, n'avait pas le temps d'admirer le classement, la rigueur, il s'approcha du bureau, rien, pas de Bakean, il couru dans les allée de livres, aucune trace. Où était-il ?
il cria son nom, aucune réponse. Il ne connaissait pas l'endroit difficile de s'en souvenir. Puis quelque chose lui vint, la Bibliothèque était éclairé par de grandes fênêtres, elle baignait dans la lumière. Mais la lumière n'existait pas, ici. Il s'approcha des fenêtres, et vit Bakean derrières celle-ci, aussi curieux que cela puisse paraitre, il était entouré de noir, l'Archiviste était entouré de noir alors que lui baignait dans la lumière.

Troubadour ne fit ni une ni deux, il entrepris d'ouvrir, ces satanés fenêtres, et dès qu'il passa le pied sur le Balcon inexistant, la lumière disparut, et il trouva Archiviste, il l'avait enfin retrouvé.
***




Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Matal 15 Dasawar 1509 à 20h38

 
***
Les cris de joie du Troubadour sortirent l'Archiviste de sa torpeur. Il gisait là inconscient, ignorant de ce qui se déroulait, douce ignorance. Son existence n'était maintenu que grâce aux fils le reliant aux autres personnalités comme au Miroir. Il n'avait jamais eu autant l'impression d'être un Pantin qu'aujourd'hui. Il existait parce que quelqu'un tirait les fils, avait il vraiment une liberté quelconque ? ou ses pensées venaient du miroir. Bakean se releva, et se retourna vers Troubadour pour le remercier de l'avoir sauvé.

Cependant, quand son regard croisa son propre regard dans la projection de troubadour, tous les souvenirs revinrent, il vu Entropiste et Viran en un millième de seconde. Et lui n'avait pas la présence d'esprit d'oublier les évènements. Il fut terrifié, il aurait préféré ne pas être réveillé pour comprendre ça. Sa vie serait un enfer. Figé dans la position, un nouveau bouleversement fit son apparition, une petite chose grosse comme un pamplemousse apparu devant leurs yeux, et la scène disparus, leurs corps disparurent, il ne devinrent que deux bouts d'âmes flottant dans une univers de noirceur. étaient-ils morts ?
***

Baak dit :

Archiviste, Troubadour, Bakean, ou Nelda, qu'importe comment tu veux te faire appeler, il est temps de grandir.
Il semblerait que notre symbiose a favorisé un problème latent de ta jeunesse. Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi te cachait tu ce traumatisme, alors que je l'ai lu en toi lorsque j'ai décidé de faire la symbiose.
Bon pendant que tu perdais ton temps en lyrisme de problèmes peu important, je suis aller voir mes semblables sauvages. Bien que maintenant, je ne sois plus l'un des leurs car ils n'évoluent aucunement, on s'est compris. Mais je n'ai pas plus d'informations. Nous ne savons pas d'où nous venons, j'ignore si je suis là pour t'aider ou te détruire, Bakean.

***
Archiviste aurait pu mourir tant les mauvaises nouvelles arrivaient en même temps. Il avait compris pourquoi le miroir était brisé, cela était aussi bien comme ça, Protection, Oubli et Existence. Trinité d'un être ayant perdu la force d'assumer un problème du passé. Qu'il en soit ainsi pensa Bakean. Il y avait plus important.
***


Comment est ce possible ? comment aucun de vous ne peut se souvenir des origines de votre peuple? La plupart des mous symbiosés ont atteint des stades si avancées au niveau de l'intelligence.

Baak dit :
Là est le problème. Apparemment nous puisons dans notre symbiose pour évoluer. Cela n'est pas naturel. Il semblerait que notre conscience ne soit du qu'à une reproduction de vos souvenirs et de vos emotions. Je t'explique pas comment je me sens, alors tes problèmes de familles j'en ai rien à carer.



Je te comprends mon ami. Cependant, sache tout de même que tu es une personne à part entière. Tu as certes puiser dans ma conscience mais cela n'était qu'inspiration, je suis sur qu'à la base vous aviez tous une conscience, si je ne le pensais pas, jamais je ne t'aurais envoyé chez les tiens. Votre conscience est même formidable, vous ne semblez pas être capable d'oublier, vous discutez par télépathie. Et surtout vous avez lancer un nouveau pion dans la partie, une poignée de symbiosés.

***
La discussion Thérapeutique continua un peu mais l'essentiel avait été dit. Tout le monde se sentait mieux, L'Archiviste était plus fort, le Troubadour semblait d'ailleurs quelque peu effacé à côté de lui. Enfin le mou se sentait mieux, il pris la décision de chercher la conscience qu'il avait au fond de lui.

Un nouveau coup de l'Assulter remis tout le monde d'équerre, il y avait plus important pour le moment. Bakean ferait comme d'habitude, il garderait cela au fond de lui, et gérerait le plus important. Il avait devant lui des siècles d'introspection, s'il arrivait à détruire les plans du P'ken'S'sarkh, tuer le S'sarkh et rétablir l'Equilibre.
Tel était le but. Au moins dans celui-là les trois parties étaient d'accord.
Fort de sa nouvelle détermination, et d'un complément d'assurance dû aux souvenirs refoulés, Bakean en quelques secondes repris possession de son corps, projetant Entropiste dans la conscience où il devait demeurer.

Celui-ci jura, cria, hurla, et surtout ne compris pas pourquoi il était écarté du combat. Archiviste en bon pédagogue lui expliqua.
Pour aider furent ces mots, Il expliqua au Tiers Téméraire que le combat aurait lieu, que l'adversaire serait réduit en cendres, mais que l'Archiviste allait contrôler le corps, afin d'éviter sa propre destruction.
L'heure était grave d'ailleurs, Les nerfs oubliés jusque là hurlaient maintenant de terreur, transportant d'un coup toute la douleur du combat. Archiviste failli s'évanouir de toute cette douleur. Et lança directement à la grande colère d'Entropiste un sort de Guérison anarchique pour guérir les plaies béantes, les os fracturés et les entorses.

L'Archiviste utilisa toute sa puissance magique pour résorber les problèmes physiques en supportant les injures de l'Entropiste considérant qu'il faisait de toute façon mal le travail. Il est vrai qu'il du s'y reprendre à trois fois pour replacer une phalanges, les deux premières fois, elle se retrouvait soudés aux métacarpes. Ce n'était pas le moment d'apprendre du Tiers vengeur.

Un ennemi était en face de lui, et il se devait de lui régler son compte rapidement, comme l'avait dit Troubadour ce combat était écrit, c'était son premier combat, il n'allait pas maintenant abandonner, il avait une certaine dignité. Le Combat pourrait reprendre, juste plus raisonnablement qu'avant.

Enfin, les choses revenaient à leur place, l'Archiviste Bakean dominait les autres personnalités, avec l'aide de son mou et de la découverte de Troubadour, il avait mis le doigt sur le premier acte d'une possible guérison, d'un réintégration de ses personnalités, sans l'aide d'un psychagogue, cela était fort. Enfin, il avait mis le doigt sur la raison, ce n'était pas pour ça qu'il se sentait près à abandonner son soutien mental, sa voie de sortie, sa seule chance d'oubli.


***


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Merakih 16 Dasawar 1509 à 19h31

 
***
Le combat avait repris, Archiviste contrôlant les membres, une fois qu'il avait fait appel aux flux de mana. Il souriait tout seul de l'ironie de la chose. Il venait de se soigner et il se blessait encore pour récupérer de l'Énergie magique. Il supposât que s'il continuait dans la voie torturée de l'Entropie, il devrait s'habituer à ce que son corps soit une machine et qu'il devait se charger de le maintenir en vie plutôt que de le préserver complètement.

L'étude personnelle permettant d'arriver au résultat tel qu'il était terminée, il décida d'abandonner la prudence dans son combat, persuadé que de toute façon il aurait le temps de se soigner une fois l'Imbecile Adversaire détruit. Entropiste pourrait être fier de lui, mais ce dernier se renfrognait dans un mutisme assourdissant.

Bakean ne se rendit pas compte que ses arcanes d'Oubli et de Protection, créé par sa Lacheté, faiblissaient, Eux qui étaient complet après la fête des fous, semblaient maintenant imparfait, ils doutaient de l'importance de leur existence certainement. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, Bakean soignait sa maladie mentale sans le savoir, s'il continuait comme ça, continuait à assimiler les traits des deux autres personnalités, il pourrait espérer être guéri. guéri ? cela était-il possible ?

Un choc entropique vola en direction de l'Assulter qui le dévia avec son arme de poing, il avait la main brûlée mais c'était mieux que de perdre tout le bras. Celui-ci se servit de son arme brandie pour contre-attaquer, et Bakean pris une Mandale du Vandale.
Mais puisque la destinée avait décidé que ce combat n'avait plus lieu d'être, l'Apôtre ayant choisi la voie de l'Equilibre mental, le combat fut arrêter en quelques secondes.

Ce n'était pas Bakean pourtant qui mis fin aux jours de l'ennemi. non, lui il se remettait tout juste les idées en place, quand de nulle part déboula une ravissante Nelda, elle courrait tout en récitant un arcane magique, qui se transforma en une boule de feu. L'Assulter n'avait aucune chance quand elle l'atteignis. il grilla sur le coup, éliminant la menace. La charmant demoiselle nommé Iandra, était symbiosée évidemment, pris le temps d'envoyer un autre sort à l'attention de Bakean afin de soigner son énorme contusion sur le menton.

Il paraissait évident que dans le crâne de Bakean, Entropiste la maudissait d'avoir exterminée sa proie, tandis que Troubadour n'était pas indifférent au charme d'offensif d'une guerrière de sa race, et prodiguait des conseils de séduction. Mais Bakean ne dit rien, Surpris mais surtout épuisé soudainement, il avait de plus en plus l'impression d'avoir vécu trois vie. il se sentait vieux et décrépi, il n'avait qu'à se ressourcer.

Ainsi, lorsque Iandra repartit après avoir salué Bakean, tout comme lui la remercia poliment, Bakean repris sa marche.
Vers où, il ne le savait pas, il rejoindrait la route et la suivrait un moment. pourquoi ? il n'en avait pas la moindre idée ? il ne se sentait plus de retourner à Ulmendya, il voulait le calme et les intempéries pour mettre en place ses idées. Il lui fallait avancer, retrouver une civilisation, oublier les évènements du jour. Ce qui n'était pas au gout de troubadour, qui prévoyait déjà une danse amoureuse.

Ignorant parfaitement, les conseils mélodieux du tiers Irresponsable, Bakean avança, vidé de toute force, avancer, simplement, vers un but aussi sombre que l'inconscient où il était plongé, détruire les plans du P'ken, oui mais Comment ?


***


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Julung 17 Dasawar 1509 à 19h27

 
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Tome I : Le Poids du passé
Chapitre IV : Le Savoir synonyme de guérison ?
Lieu : Hors de toutes région civilisées, direction Viran
***



Je mets un pied devant l'autre, Devant l'autre
Sans penser à demain...

***
L'air fredonné, significatif d'une bonne humeur était le paradoxe total des actions de Bakean. En effet, Il ne faisait que penser à demain. Sa destination a été prise quand la saison changea. Après ces quelques semaines dans le froid, il aurait presque oublié la beauté du paysage de l'île quand on était pas dans le micro-climat glacial d'Ulmendya.
***


***
Enfin quelques arbres, un peu de nature un peu de verdure. Il plia son manteau après l'avoir épousseté des derniers reste de neige et le rangea dans son sac, oui ça allait être une bonne journée. Une ravissante journée. On lui répondit "Parle pour toi". Il reconnu le ton mélodieux de Troubadour, et le soupir exaspéré d'Entropiste suivait la colère de ces deux moitiés. Bakean choisit de parler à voix haute pour une fois, le chemin de la guérison oblige.
***


Chers tiers, je ne suis pas ennemi
Bien sur que si.
Il est depuis longtemps le temps de changer.
Tu risque de nous tuer
Je cherche le savoir pas la mise à mort.
Tu sais les risques, tu as tort
Assez, ce n'est pas du théâtre, je ne suis point pantin
La vie est un Drame, et tu es sa catin
Je n'apprécie ni le fond ni la forme de ton discours
Notre passé doit être oublié , tout court.
Nos vies sont déjà perturbées, abandonne.
Je dois couper les fils, changer la donne.
Aucun de nous va disparaitre. Nous serons entier.
Si nous nous acceptons, nous serons avalés.
Réintégré plutôt. Le Miroir a été brisé, à nous de le réparer.
Nous avons nos existence maintenant, pourquoi y palier ? .
Parce que nous sommes marionnettes, d'un esprit malade.
Nous partageons un corps, nous discutons et il se balade.
C'est de se leurrer, qu'espérer que ça finisse bien.
Tu nous oblige, le choix n'est pas le tien.
Vous êtes dans le déni,vous ne savez plus qui est qui.
Je suis Troubadour. Je suis Entropiste. Non, c'est fini.
Vous vous rassemblez car vous avez du mal à exister.
Comme je parle mélodieusement, et j'ai jeter un sort à une Abbérations.
Nous nous rassemblons ?
Tristement, fini la Trinité, Nous ne serons que des Qualités ou des défauts..
Nous sommes bien plus que ça
On verra.
***
La discussio n'avait plus lieu d'être, alors Archiviste se tut, Bakean marchait toujours en sifflotant, content d'être vivant, il avançait maintenant sur une route pavés, en direction de Jypska, en direction de Viran. La décision ne provenait d'aucune des trois conscience, mais bien des trois inconsciences. Les fils s'abimaient, ils pouvaient lâcher, Bakean allait les détruire, réparer le miroir, retrouver sa personnalité. C'est un choix qu'il avait fait, mais qu'il n'aurait pu réaliser sans l'aide de ses personnalités.
Il paraissait peu probable qu'elles disparaissent, elles seraient peut être moins entières, le Paradoxe existerait, ce serait peut être un peu moins un cas Psychiatrique. En tout cas, il fallait essayer, retrouver les bribes de son passé. Explorer les tréfonds de son inconscients. Il ne serait plus pantin, il ne serait plus marionnettes, il redeviendrait un être complet. Fini les masques, fini le Théâtre.

En route vers Jypska
***


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Julung 24 Dasawar 1509 à 03h57

 
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Il y avait longtemps que le calme ne regnait pas comme ça dans le crane de l'Archiviste Bakean, fin serviteur de la Dame, talentueux erudit aux connaissances infinis, pietre diplomate au verbe cassant et enervant, et bien sur catastrophique magicien aux actions inconsidérés et suicidaires.

Penser à tout ça minait déjà le moral du Nelda. Qu'avait-il fait jusque là ? sa symbiose avait bien plus d'un an, et depuis il avait découvert un autre monde de savoir, de pensées et d'opportunités. en l'espace d'un an, il a été capable de rassembler et d'utiliser plus de compétences et de savoir que dans la totalité de sa vie, et pourtant il était toujours sur les routes, à la recherche de son passé.

Recherche n'est pas vraiment le mot d'ailleurs, assumer plutôt. il a une vague idée de ce qui s'est tramé, mais cette idée n'était qu'un coup de vent dans son esprit, elle lui faisait se dresser les cheveux sur le crane à chaque fois qu'il arrivait à sentir l'idée germé, mais était actuellement incapable de se l'approprier, cette sensation, le commun des mortels ne la sent pas, mais pour quelqu'un qui vit selon son instinct et sa croyances aux signes de la Dame, il sentait qu'à un moment ou un autre, il dompterait le vent idéologique trainant dans son cerveau.

Le vent, encore le vent, décidemment, il faisait beaucoup de rapprochement au vent ces derniers temps, il semblait avoir découvert cet être si particulier, qui n'est pas être et pourtant est symbole d'Equilibre, il se demandait pourquoi il n'était pas devenu un des piliers de la Dame après tout c'était un de ses enfants les plus actifs.


Bakean chassa la nouvelle argumentation pour revenir à ses pensées initiales, que faisait-il ? il allait à Viran, ça c'était une certitude, pour assumer son passé, mais comment ? telle était la question. Et puis surtout, ces derniers temps sur la route, il avait pu observer que des signes négatifs. Non pas vraiment négatifs, c'est pas le mot, plutôt des signes d'urgences, de précipitations. La Nature semblait s'activer, et la seule raison qu'il connaissait pour qu'elle s'active de la sorte, c'était parce qu'elle retenait son souffle, quelque chose se tramait, les signes naturels comme les interventions sur le consensus, tout comme l'espece de boule qui pendait dans son estomac, tout ça était des preuves tangibles pour quelqu'un travaillant avec son instinct, mais encore fallait il savoir où aller.
Où aller ? Où dans le mur du problème pourra-il trouver la pierre à enlever pour le faire s'écrouler ? Quelle ficelle tirer sur le noeud ? La Dame ne guidait ses pas que vers Jypska, et Viran, mais ce n'était pas franchement la solution, le passé, le rêve peut être, la carnine certainement, tout ça n'allait certainement pas l'aider à apporter sa contribution à l'Equilibre. Pour l'instant il contribuait egoistement à restaurer son propre Equilibre.

A cette pensée, les deux voix dans sa tête se reveillerent et râlaient, il rajouta à sa sa propre petite voix qui n'était pas forcement en accord avec ses actions, et il se retrouvait de nouveau avec la cacophonie dans son esprit.

Il décida donc de se taire, de se détacher, de ne pas prêter attention, il abandonna les pensées, pour s'adonner simple plaisir de mettre un pied devant l'autre, en plein nature, en toute sollitude, sur les routes. Son côté vagabond n'avait pris forme dans aucune personnalité, cela était curieux, car il était pourtant très prononcé chez lui, peut être Troubadour serait le meilleur serviteur de la vagabonderie avec ses idées saugrenues, mais il était tellement difficile de déchiffrer ce que disais un type qui parle par image qu'il ne le savais pas.

Quoi qu'il en était, Bakean appreciait franchement de profiter du calme, loin des responsabilités, loin de tout, il avancait, heureux, pour un cours instant, il observait la nature l'entourant, le vent vrombissant qui faisait agréablement remuer son pelage. Grace a son éducation Equilibrienne, par nature, il remarquait des choses que la plupart ne ferait même pas attention. Une tourterelle défendait son nid, qui contenait 4 oeufs, bien cachée dans un arbre. Le chienlit au dessous du même connifère se faisait dévorer par des chenilles voraces, l'herbe un peu plus loin avait été foulé par un animal de forte taille qui semblait s'être assoupi à l'ombre des branches, ce qui avait justement inciter l'instinct de protection de la Tourterelle qui piaillait presque plus maintenant, le danger était passé.

Quatre pas plus loin, il trouva l'épicentre de ses déductions triviales, un Placide marchait pas loin de la route, avec la lenteur et la bonhomie de ceux qu'on prête à sa race. Il observait l'animal qui portait parfaitement son nom et pestait soudainnement contre la cruauté de ceux qui exterminent sa race pour leur fourrure ou pour les rituels païens et profondémment stupides, considérant qu'en ingérant la peau de l'animal nos chances de résister aux effluves seraient renforcés. Du grand n'importe quoi. Il aurait aimé trouver un jour un de ces charlatans, pour lui demander pourquoi ils ne chassaient pas les Nemens, ou les Vortex, eux aussi resistants aux effluves, pourquoi celui qui avait les forte propriétés médicinales était forcement le moins dangereux.

***


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Bakean

Le Matal 29 Dasawar 1509 à 04h09

 


***
Le miroir brisé, Bakean avait cette image en tête sans arrêt maintenant, car le calme précédent était devenu tempête. Son esprit était le jeu d'un tourbillon d'energie allant dans tellement de sens différent, qu'il n'arrivait pas à comprendre comment sa tête n'explosait pas jusque là.

Il avait passé Jyspka, et il savait que Viran était la porte à côté, mais plus il s'approchait du lieu de la prétendue délivrance qu'il espérait, plus sa détermination s'éffritait. Il craignait lui aussi de disparaitre, il avait parfaitement camouflé ses émotions, mais elles étaient là, et maintenant elles étaient exposées au grand jour, et ces Frères ne laissèrent pas passer l'occasion.

Plusieurs fois, il s'était écroulé, et Troubadour et Entropiste l'avait fait rebrousser chemin, il avait du recommencer alors, ils trompaient ses yeux, créant des illusions. l'Archiviste avait espérer qu'il arrivait à affaiblir peu à peu ses pairs en acceptant leurs attributs et en les considérant siens, qu'importe à quel point ils étaient aux antipodes des ses valeurs, mais là encore il s'illusionnait. Leurs personnages étaient maintenant trop complet, c'était en quelques sorte trop tard, ils le repoussait, le considérant comme un bouffon qui jouait un rôle, et jouer le Troubadour ou l'Entropiste était parfaitement ridicule.

Une Alliance entre ses personnalités, voilà ce qui était ridicule, la situation en elle-même était parfaitement ridicule et cocasse. L'archiviste tentait de réintégrer les personnalités qu'il pensait étaient de LUI, tandis que les deux autres s'allièrent, pour rester unique.

Le miroir se brisait de plus en plus, plus les personnalités se rendaient compte de leur existence, plus la chance que Bakean redevienne lui-même s'affaiblissait. Voilà ce qu'avait causé la naissance de Troubadour, et Entropiste avait accéléré la dégénérescence. Et le présomptueux Archiviste ne voulait pas croire et pourtant craignait qu'il n'était lui-même pas une pâle copie de son ancienne existence, mais bien une partie à part entière. Il le craignait de plus en plus au fur et à mesure qu'il constatait à quel point il était facile de perdre pied dans ce marasme.

A l'orée de la forêt qu'il savait être proche de Viran parce qu'il l'avait observé sur la carte de Syfaria qui ne le quittait plus désormais, il voulu abandonner, non pas l'objectif, mais la totalité de son être. Il voulait s'abandonner dans le fleuve de l'energie et disparaitre dans les cellules du Nelda, oublier sa propre conscience. Mais cela signifierais qu'il laisserait seul Entropiste et Troubadour, qui détruirait sa propre existence inconsciente.

La Responsabilité de ce fait était cause de migraines, insomnies et colère terrible envers les parties avec qui il avait cohabité sans véritable haine jusque là. Il ria à l'idée qu'il était en train de se détester lui-même. Pathétique. Mais, le Nelda avançait alors qu'Entropiste avait décidé d'avoir recours au pire, il usait de l'entropie dès que Bakean perdait sa concentration pour lancer un sort affaiblissant Bakean, heureusement, se suicider magiquement est pas forcement facile, et Bakean se soignait en serrant les dents.

C'est donc un individu à l'approche de la mort qui vit Viran pour la première fois dans son champs de vision, et des larmes amères coulèrent de ses yeux sombres, la fin était proches, mais il n'était pas au bout de ses peines. En effet, en un bruit rauque et fort, le corps du Nelda s'écroulait sur le chemin menan à Viran. Il Hurla à la mort quelques secondes avant de s'évanouir.
***


***
Qui ne se serait pas évanoui, après quelques jours où les deux tiers impuissant savaient qu'ils allaient disparaitre, et ne voulait certainement pas accepter cet état de fait. Qu'ils avaient essayer tout ce qui était possible dans leur état actuels, et qu'ils avaient du encore plier devant la tenacité d'un Tiers stupide, ils avaient abandonnés tout espoir pour se fondre dans la rage. ils avaient alors perdus le fil de leur personnalité, et ils se sont transformés en abbérations, s'il l'on puis le dire.
En effet, ils étaient devenus un Masque de rage et de colère, masque de sentiment bestiaux, sauvage, énervants, et la décharge de cette colère dès la naissance sur l'Archiviste à moitié mort avait causé l'évanouissement.
Le Masque allait détruire le Miroir, Dramatique conclusion d'une comédie pathétique

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Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

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