|
|
|
|
|
|
|
Le Vayang 16 Otalir 1509 à 18h18
|
|
|
| Le bateau tenait magnifiquement la mer. Son gréement de goélette avec petit foc, grand foc et trinquette hissés sur le mat de misaine avec petit hunier et cacatois étaient placé très à l'avant de l'étrave grâce à un beaupré démesuré, ce qui lui permettait de remonter très près du vent. C'était un bateau très marin, un vrai lévrier des mers. Toufic l'apprécia beaucoup. Par contre sa petite taille, le destinait plutôt à la navigation côtière.
Le vent qui s'était levé dès que l'on s'était éloigné de l'abri de la côte envoyait quelques embruns glacés à l'avant de la goélette et sifflait dans les drisses et les haubans.
Ce navire très toilé était magnifique dans le petit temps.
Toufic qui avait pris la barre depuis que l'équipage était "allé se reposer les yeux" se régalait. En réglant les voiles bien à plat et en lofant très près du vent. il lui fit prendre une belle vitesse,
Si le vent ne tournait pas, on n'allait pas mettre longtemps pour rejoindre les îles.
*** Répondant à Da'regh : ***
C'est vrai, c'est étrange que des iles aussi proches soient aussi méconnues. C'est même inquiétant. J'espère que Stennar est bien accroché, car bien que la mer ne soit pas grosse, cela doit tout même secouer en haut du mat de misaine. Comme disent les marins lorsqu'ils grimpent dans les haubans pour manœuvrer les voiles : une main pour le bateau, une main pour le marin !
En tout cas, il sera le premier à se faire une idée sur ce qu'il y a sur ces îles. Là-haut, la vue porte loin.
CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre. | |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le Luang 19 Otalir 1509 à 21h04
|
|
|
| dit :Un peu ennuyeux ici il ne se passe pas grand chose. Elles sont ou les sirènes?
Ah je vois on est plutot rassuré, terminé les gérémiades, sort un peu de la dessous et vient voir un peu ça, de l'eau, de l'aeu à prete de vue, qu'elle tranquilité.
dit :C'est un peu ça le problème, le temps, passe, passe et il se passe rien... Ca va encore durer longtemps le rien?
Je ne sais pas, mais moi tant qu'on est sur ce rafiot j'préfère qu'il n'y ai pas d'imprévu, si on doit combattre je préfère que ce soit sur la terre ferme.
dit :De toute façon que ce soit sur terre ou sur rafiot je ne suis pas certain que cela interfère dans tes performences
Je vois que tu es effectivement totalement rassuré... Bon allez je vais voir le commandant pour tenter de me rendre utile à quelque chose | |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le Matal 20 Otalir 1509 à 17h52
|
|
|
| *** Tout se déroula horriblement vite.
Alors que Da'regh lançait des boutades à son supérieur, quelques chose ou quelqu'un lui tomba sur la tête, entraînant une absence momentanée.
Se ressaisissant, le soldat du Génie porta machinalement la main à son arme et tant bien que mal, chercha des yeux la cause d'un tel événement : Stennar venait de tomber de son perchoir, arrivant malencontreusement sur lui.
D'une voie rauque et qui semblait couvrir l'agitation présente, Da'regh lança : ***
Aaalerte!
Aalerte généraale!
Tout le monde en poste de combat!
*** Ne sachant pas trop à quoi s'attendre, le soldat du Génie avait dégainé son arme et observait tout autour de lui.
Jetant un bref coup d'œil à ses camarades, il remarqua que comme lui, ils étaient nerveux.
Se sentant moins seul il fit appel à ses instincts de tireur et à sa nouvelle arme, plaignant par la même occasion ceux qui y auraient la malchance de la goûter. ***
N'est pas le Bleu celui que tu crois! | |
|
|
|
|
|
Le Matal 20 Otalir 1509 à 18h14
|
|
|
| La goélette avait tremblé... très violemment. Et un bruit de bois cassé, extrêmement désagréable à entendre, avait retenti.
D'un seul coup, Toufic n'était plus dans l'admiration de ce beau navire, mais dans l'inquiétude.
Le retour avait été brutal.
Qu'est ce qui se passe ? On a touché un récif ? J'ai entendu un craquement de bois terrible. On a cassé quelque chose !
Pourtant le lieutenant était surpris, rien n'avait annoncé des récifs, pas remous, pas de vagues brisantes, rien ! Et puis le bateau continuait sur sa lancée... Déjà, une bonne chose, il ne s'était pas échoué !
Ihlphoe va me ramener le capitaine. Il se passe quelque chose, sa place est sur le pont, pas dans sa cabine ! Après, vas voir dans la cale s'il n'y a pas une voie d'eau.
Tifou dit :Je le savais, je le savais qu'on aurait des ennuis !
Il ne fallait pas embarquer. Je le savais. Je vous l'avais dit, mais vous n'avez pas voulu m'écouter !
Mais non, vous êtes toujours plus malins que tout le monde !
CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre. | |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|