Les Mémoires de Syfaria
L'île de Syfaria

En route pour la grotte « de Kysall »

Quand la délégation tchaë part en expédition.
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Sujet lancé par Istreen
Le 16-10-1509 à 00h34
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Posté par Narrateur,
Le 01-02-1510 à 21h50
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Istreen

Le Vayang 16 Otalir 1509 à 00h34

 
La tchaë avait repris la route, un peu avant les autres membres de la fraternité du désordre : elle comptait réfléchir un peu en route. La dernière semaine avait été un peu chamboulée par son malaise et le comportement bizarre de Jeaneudon. Étrangement, plutôt que le calme, elle trouva dans le désert le malaise, la sueur, la terrible envie de sortir de son corps et de ne plus ressentir cette oppression constante.
La chaleur, la soif et un horrible mal de crâne étaient d’autres facteurs qui lui pourrissaient la vie. On peut dire que les souvenirs qu’elle avait ramenés d’Arameth n’étaient pas des plus fabuleux.

Comme ville, elle avait connu mieux … en réalité, plus elle se tenait loin de cet endroit, mieux elle se sentait. La nostalgie des jardins d’Ykéna commençaient à revenir, avec l’envie de se poser sereinement au bord du lac, à s’entrainer ou à enseigner. Bref, c’est armé d’un gros coup de cafard que la tchaë s’était mise en chemin avec pour premier objectif de s’éloigner au plus vite de cet endroit désertique et chaotique.


Pourtant, elle était allée à Korsyne, elle aussi entourée de désert, et avait trouvait la ville sympathique et agréable. Mais ici … peut-être était-ce le monde réuni en raison du Symposium ou encore la façon d’agir des confrères : tout les étrangers entassés dans un petit quartier, bien loin du sens de l’hospitalité qu’elle avait rencontré chez les Témoins ou les haut-rêvant.


Heureusement, un peut d’air frais s’annonçait à l’horizon. L’expédition à laquelle elle participait allait la mener en pleine montagne, pour étudier les flux dans la grotte habitée par la renégate Kysall. Elle avait lu le rapport d’une érudite Matricale, assez intriguant, qui lui avait reboosté le moral et redonné l’envie d’aller y jeter un coup d’œil. Toutes ces histoires de flux la dépassait et l’intriguait. Sans compter cette « balade » en pleine air, loin de toutes ces habitations, de ces magasins et de ces fortifications qui, pour la première fois de sa vie, lui avait donné ce sentiment bizarre d’agoraphobie.
Mais c’était fini et, une fois de plus, la voilà repartie sur la route.


Quoi que, les dernières pensées échangées avec ses frères et sœur l’intriguaient. Personne, pas un frère, pas une sœur ne semblait se dévouer pour aller parlementer avec les Nemens. Et il en fallait un –ou une- pour représenter leurs intérêts. A ce moment de leur histoire, à cette période chaotique de leur vie Syfarienne, ils ne pouvaient pas se permettre de mettre de côté un tel interrogatoire.
Elle avait envi de visiter la cité-puits, mais pas maintenant … non …
Mais elle le sentait, elle le savait, une fois de plus, ce serait pour sa poire. Mais elle se tairait, elle assumerait son rôle de diplomate et irait parlementer avec les nemens.


Une balade en montagne ? Ca fait si longtemps. Gravir les cols, explorer les sommets. Sentir la douce fraicheur de la neige et admirer ces panoramas qu’on ne découvre nulle part ailleurs qu’en haut de ces géants rocailleux …
Mais elle ne se faisait plus beaucoup d’espoir. Il ne lui restait plus qu’a espérer qu’elle ne serait pas seule.


Turlututu chapeau pointu

 
Grim Yendrix

Le Vayang 16 Otalir 1509 à 00h58

 
On y était, le premier véritable voyage du vieux Yendrix allait débuter. L'instant était fort et l'aventure s'annonçait prometteuse pour cet ancien Commandant qui n'avait jamais eut l'envie de quitter les terres Fraternelles malgré sa soixantaine de cycles bien tassés. Lui qui n'avait vu que les montagnes d'Oriandre et l'océan bordant ses deux Cités de cœur s'apprêtait à entamer un fabuleux périple dans un lieux aussi énigmatique qu'inconnu.

Il avait quitté sa maisonnette de Farnya dés les premiers rayons de soleil, alors que la Cité Rouge commençait tout juste à s'éveiller. Son baluchon sur l'épaule, rempli de toute sortes de victuailles et alcools variés, il avait passé les portes dans la plus grande discrétion. Sa marche fut courte jusqu'à la station Nemen située quelques lieux plus au Nord.
Après quelques tentatives infructueuses de négociation avec un nemen plus austère que celui avec qui Grim avait pu trinqué quelques semaines auparavant, l'acolyte rebelle était entré dans l'immense ballon volant.

L'engin était drôlement constitué, nul doute qu'en voler un et le ramener dans un des ateliers de Farnya aurait comblé plus d'un artisan. Mais le détournement d'objets volants non identifiés, ce n'était pas son truc au vieux Yendrix, du moins pas encore. Il passa donc les deux journées de son voyage entre sa cabine, à roupiller et se bâfrer de saucisses et biscuits, et le pont. Il fallait avouer que la vue était incomparable.

Finalement, c'est avec un brin de soulagement qu'il posa à nouveau les pieds sur terre, bien content de quitter ce "truc volant" qui en plus n'offrait pas la moindre bière fraternelle en son bord.
Et voilà que le vieux tchaë se retrouvait quasi seul dans un univers absolument inédit. Fini les montagnes, fini les sentiers creusés à même la roche : bonjour les forêts et autres plaines infestés de bestioles peu recommandables. Après avoir "nettoyé" les environs à grand coups de sortilèges, Grim établi son campement autour d'une zone désormais calciné. Il ne fallait pas trop en demander à un ancien Mage Noir en matière de délicatesse envers la Nature...

Puis attendre...Attendre encore et toujours...


P't'ain, y peuvent pas s'bouger l'train? J'vais finir par tomber à court d'bouffe à force d'rester planter ici à m'la toucher l'jour et la nuit !


Série de Notes

 
Istreen

Le Vayang 16 Otalir 1509 à 18h50

 
Alors qu’elle méditait, assise dans le sable au bord de la route, une voix, un vague murmure vint la déranger quelques instants.
Elle ne porta pas attention à ces mots et resta là ou elle était, fixant le vide en et égarée dans ses pensées. Elle commençait à peine à se sentir mieux et n’avait pas trop envi de se déranger pour quelques formalités … Au contraire de Kahtla qui avait de énergie à revendre et une terrible envie de briser cette monotonie.

Kahtla répondit donc aux salutations du frère Crésius avec ardeur. Elle n’avait aucune raison de se déchainer sur lui mais pour passer le temps, elle n’ avait rien trouvé de mieux que de s’abandonner à une violence verbale infondée.


Kahtla dit :
T’es qui toi ? J’te connais ? T’as une gueule de noiraud, et t’as pas l’air très futé ! T’as pas vu qu’la belle est occupée ? T’as pas vu qu’elle a pas trop envi d’être dérangée ?
En même temps j’la comprend, elle part longtemps et peut même pas rester un peu avec son zigoto d’amoureux, tu comprend ca ? Elle est triste, elle réfléchit, et a pas envi de te répondre ! Haha !
Tu comprend ca ? Ca m’étonnerait, t’as pas l’air de t’y connaître en dames ! Haha !
Elle admire le désert et tu devrait faire de même ! Haha ! Avant de congeler et de finir enfermé dans un glacier ! Haha !
Et …
Mais ne sachant plus trop quoi ajouter, la Mou se détourna du tchaë et le laissa en plan, l’ignorant comme si elle ne l’aurait jamais croisé.



*** Plus tard dans la journée. ***



La tchaë se leva et s’étira. Combien de temps était-elle restée assise en tailleur ? Aucune idée, mais cela lui avait fait le plus grand bien : elle pouvait désormais aborder sa nouvelle mission sereinement.

Enfin, la guitoune Nemen apparaissait à l’horizon, le désert arrivait à sa fin et les plaines commençaient à envahir le paysage.
Cette bonne nouvelle redonna le sourire à la tchaë à qui il ne manquait plus qu’une chose, un petit entretient avec son Jeaneudon, derrière ce bâtiment et à l’abris des regards indiscrets.

Quoi que ces bosquets, là-bas, lui semblait aussi être un endroit plaisant et intime ; mais surtout beaucoup plus confortable qu'un mur en pierre.
Elle se posta au bord de la route et observa l’horizon, attendant de voir sa silhouette se dessiner à l’horizon.


Pourvu qu’il arrive vite, elle ne voulait pas le louper … car c’était maintenant fait, elle irait à Ulmendya et non à la grotte. Triste nouvelle, mais elle y survivrait.



Turlututu chapeau pointu

 
Cresius

Le Vayang 16 Otalir 1509 à 19h33

 
J'arrivais tranquillement après le saut d'humeur du mou de Istreen et répondais avec le sourire aux lèvres.
Si c'est le fait que Jean nesoit pas la suffit de rejoindre l'entrée de la ville il y est.
Puis passant à coté et rajoutant.
Puis petite créature, je vois mal pourquoi tu me répondrais à la place de ta maitresse alors qu'elle a l'air d'allez pas si mal que sa.

Cresius, Mage de Guerre dans la fraternité du désordre.

 
Istreen

Le Sukra 17 Otalir 1509 à 01h13

 
Elle guettait toujours la route, et aucun signe du Jeaneudon. Elle s’inquiétait, elle prendrait la nef le lendemain matin et avait peur de passer à côté du Régisseur. Partir sans se dire au revoir, sans pouvoir s’expliquer en face des bêtises qu’elle avait commises ses derniers jours lui obscurcissait l’esprit.
Le commandant Dardalion passa devant elle et s’arrêta aux abords de la station nemen. Au moins, cela annonçait une bonne nouvelle, le groupe était en marche.

Puis vint l’arrivée du Mage de Guerre Crésius. A peine la tchaë eut-elle levé les yeux que Kahtla bondit à l’assaut du tchaë


Kahtla dit :
Hey toi, p’tit gars !
Tu t’rend compte des conneries qu’tu racontes ? Créatures, non mais ô, tu m’prend pour quoi là ? Un monstre ? Haha ! Tu m’trouve anormale au moins ? J’vais t’apprendre à me respecter, espèce de débile, tu vas m’implorer de te laisser tranquille, espèce d’enfoiré ! Tu vas ramper et cracher du sang en me suppliant de te laisser survivre ! Haha !
Tu vas me haïr, minus sur patte ! Et je vais t’en faire baver ! Haha !
Et « maîtresse », haha ! Tu me fais rire ! Parce que tu crois qu’elle a des ordres à donner ? Ici les ordres c’est moi et je vais te faire entrer ça dans le crâne, crois moi ! Tu vas voir qui dresse les autres ici, tu vas apprendre à me suivre au pied et à la lettre.


La Mou se téléporta sur l’épaule du tchaë et lui arracha un bout de chaire, au dessus de l’omoplate, avec sa bouche.
Elle se re-téléporta à deux centimètre du visage du mage, le fixant droit dans les yeux et s’adressa à lui d’un ton autoritaire.


Alors, on fait moins le fier maintenant ? Haha ! Ca commence à rentrer ? T’as de la chance qu’on se barre loin de toi sinon j’t’assure que t’y serais resté ! Haha ! Je t’aurais instruit, espèce de sac à merde ! Je t’aurais formé et apprit le respect ! C’est pas parce que je suis petite et rose que je suis une esclave, ni une abomination !
J’suis pas non plus une gentille, ici la terreur c’est moi ! Alors t’as intérêt à te tenir à carreau sinon t’entendras parler de moi ! Haha ! En tout cas, j’ai hâte de te revoir … et c’est moi qui ferais de toi … mon esclave …


Alors qu’elle prononçait ces derniers mots, une lueur s’alluma dans les yeux de la Mou. De la folie ? L’avenir nous le dira …




Face à la situation, la tchaë ne savait pas trop comment réagir, et elle décida d’en rire.

Allez ma belle, ca va être l’heure d’y aller. Prépares toi, on va acheter notre ticket !

Avant d’entrer dans la Guitoune nemen, la Mou se retourna sur le pas de la porte et afficha un grand sourire dans la direction du mage Crésius, avant de lui tirer la langue et de disparaitre sur le seuil.




Turlututu chapeau pointu

 
Jeaneudon

Le Sukra 17 Otalir 1509 à 14h38

 
Jeaneudon arrivait enfin .... il avait mis un peu de temps, non pas qu'il ait trainé mais parce qu'il avait toujours quelques soucis avec l'orientation. Ce soucis était d'autant plus grand que les activités de la corporation avaient pris un coup et que le retard recommençait à s'agrandir.
Il se demandait sérieusement si la dispersion des à travers tout Syfaria n'en était pas la cause. Comment être un bon artisan quand on passe la moitié de son temps hors de son atelier. Cela lui semblait impossible et pourtant c'était devenu une réalité.

Enfin il pensait à toutes ses choses quand il vit Istreen qui était déjà arrivée. Il s'approcha d'elle .............



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Cresius

Le Dhiwara 18 Otalir 1509 à 06h00

 
Lâan dit :
...

Cresius souriais de la situation, lui faire cracher du sang, cette boule de nerf aurais finit par lui même le supplier d'arrêté.
Mais bon il avais bien de l'estime envers la ravissante Istreen et ne laissant que se sourir pour mettre au défis du mou de faire le premier pas avant de continuer.

Lâan dit :
Sinon le bonjour aurais été accueillie avec plaisir.

Laisse ce n'est pas grave.
Lâan dit :
Et tu ne dit rien ?

Ne fesant pas plus j'allais m'assoir attendre les autres.

Cresius, Mage de Guerre dans la fraternité du désordre.

 
Anédia

Le Luang 19 Otalir 1509 à 08h00

 
Après son escapade en ville qui avait bien failli terminer en drame, la petite fille faisait profil bas. Elle était bien décidée à ne plus se faire remarquer avec ce genre d'action d'éclat. Elle savait bien que ce n'était pas ainsi qu'elle arriverait à se faire accepter par les autres et à obtenir des informations sur les sujets qui l'intéressaient.

Comme prévu, son oncle n'avait rien dit en la retrouvant, à peine un petit salut soulagé, il n'avait aucune conscience du danger dans lequel elle s'était retrouvée.
Elle le suivait à quelques pas, elle n'avait pas bien compris où ils allaient, étant arrivée trop tard pour entendre les discussions sur le sujet. Et son oncle perdu dans ses pensées n'avait pas semblé entendre sa question. Elle avait songé un instant à demander à Baër'lupis, mais le regard sévère qui avait suivi le soulagement de son retour l'en avait dissuadée.

Elle observait les personnes qui s'affairaient à se préparer pour le voyage, et l'engin étrange dans lequel il allait falloir grimper. Elle n'avait guère été rassurée lors de son premier voyage et n'osait pas admettre qu'elle ressentait une légère appréhension à l'idée de monter encore dans un de ces engins.

Elle s'assit sur une pierre en attendant la suite.


 
Eldiran

Le Luang 19 Otalir 1509 à 12h37

 
Eldiran fit descendre Tempête de la machine volante. Le cheval semblait content de revoir la terre ferme. Eldiran quand à lui était un peu triste. Il aimait voir les montagnes d'en haut. Quand la neige se mêlait au nuage et que l'on observait l'océan se dessiner derrière ces murailles de pierres et de rocs. Mais les turbulences en vol gâchaient un peu le spectacle. Et rien que pour ça, un retour sur la terre ferme semblait une bonne idée. Eldiran tira les rênes de Tempête de manière à le faire avancer jusqu’à la route. Puis Eldiran se mit difficilement en selle. Sa jambe raide n’était pas pour aider dans ce genre de situation. Mais il fallait faire avec.

Eldiran regarda tout autour de lui. Il se demandait si les autres membres du groupe devaient arrivés avant le crépuscule. Dans le cas contraire, il devrait monter un bivouac pour la nuit. Mais dans un premier temps, le magicien voulait voir si le membre de la fraternité nommé Grim Yendrix était déjà arrivé. C’est ce que lui avait dit la Tchaë qui avait participé au tournoie de calligraphie.

Eldiran repéra un petit Tchaë. Certes les tchaës sont petits, mais celui-là est si vouté qu’il parait encore plus petit que les autres. Et puis, en étant à cheval, on voit les autres de haut. Pour les personnes de petites tailles, ça n’aide pas.

Eldiran se dirigea au petit trot vers le tchaë :

Excusez-moi, je suis Eldiran de l’Equilibrium. Je cherche un tchaë nommé Grim Yendrix. Ne seriez vous pas cette personne par hasard ?



 
Jeaneudon

Le Luang 19 Otalir 1509 à 17h53

 
*** Jeaneudon s'était absenté un moment pour rejoindre Bazoul. Une attaque de loup plus tard il était de retour, la robe déchiré et le mollet croqué ... rien de nouveau si ce n'est que cette fois le frère Abel n'y était pour rien.

Se rapprochant de la guitoune il croisa l'asperge qu'il salua sans conviction mais poliment (il y a déjà du progrès ... il ne faut pas en demander trop)

salut se hasarda-t-il donc.

Mais il cherchait autre chose ou du moins quelqu'un d'autre .....

Il semblait s'énerver à ne pas trouver ***





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Grim Yendrix

Le Luang 19 Otalir 1509 à 20h13

 
Deux jours et deux nuits entières avaient passés, deux jours et deux nuits au cours desquelles le vieux Yendrix n'avait pas chômé ! Entre le combat contre une troupe d'arkroniens et le mégalithe pervertis il avait fallu qu'une tydale vienne ennuyer le vieillard déjà perturbé par ce changement brutal d'environnement. Au final, Grim s'en était tiré sans grand mal, si ce n'est un dialogue de sourd avec deux femmes tydales des plus étranges...A moins qu'elles ne soient toutes comme sa. L'acolyte avait vu ses craintes envers ces étrangères confirmés : les tydales étaient folles à lier, toutes juste bonnes à chanter dans un cabaret et ramasser les pourboires jetés à leur pieds ! Mais d'après ce qui se disait, ce n'était pas ainsi qu'elles étaient traités au sein de ce terrifiant "Matriarcat"... Le monde ne tournait définitivement pas de la même manière d'un bout à l'autre de Syfaria.

Finalement, le premier sortit de la station Nemen où Grim passait le plus clair de son temps fut Dardalion, le Commandant Artilleur. Grim fut soulagé de pouvoir enfin partagé son incompréhension avec un ancien collègue, bien qu'il eut toujours vu Dardalion comme un trouillard à qui on eut enlevé les parties génitales à la naissance. Il n'en restait pas moins un type fréquentable avec en particulier de très bon goûts en matière de magie.

Ce ne fut qu'au troisième jour, alors que Dardalion était parti en chasse du mégalithe déjà bien amoché, qu'un étrange personnage se présenta avec un accent très perfectible au vieux Yendrix. Ce dernier leva la tête vers la créature à l'allure peu avenante. Un tydale, encore un... Sous son capuchon, le vieux pesta :


Encore un qui va m'les briser avec ses conn'ries culturelles...

Grim leva la tête vers le "truc" et sa monture pour finalement ne s'attarder que sur la monture, le visage du tydale étant hors de vue.

Qu'est-ce t'as la bestiole? Tu veux un coup d'canne? Pi d'puis quand sa parle un canasson? T'es un canasson qui cause? C'est nouveau sa... Encore une conn'rie tout droit sortit d'c'te région foireuse. M'enfin ouai c'est bien moi Grim yendrix pourquoi? T'as un problème? T'es la monture qu'la Lupis m'a envoyé pour éviter qu'mes jambes croulent au bout d'deux jours d'marche?

Le vieux avait les yeux rivé vers la bête.


Série de Notes

 
Eldiran

Le Luang 19 Otalir 1509 à 20h53

 
Eldiran se gratta la tête devant l'étrange attitude du Tchaë. Mais si il voulait se joindre à leur groupe, il fallait sans doute mieux rester polit. Eldiran descendit donc de sa monture. Après avoir difficilement posé pied à terre, il s'appuya sur sa canne tenant toujours Tempête par les rênes.

Excusez moi, mais Tempête ne risque pas de vous répondre, kielno Grim Yendrix. Et pas la peine de lui donner un coup de canne, le pauvre ne l'a pas mérité. Il ne porte pas très bien son nom et est plutôt sage.

Eldiran flatta sa monture. Celle-ci considéra que c'était le signe qu'elle attendait pour commencer à brouter.

J'espère que vos amis arriveront bientôt. Je n'aime guère rester si proche des membres du matriarcat. Ces membres sont agressifs et peu enclin à la discussion. Mais si on reste en dehors de leur ville, ils devraient nous laisser en paix. Enfin, je l'espère.



 
Grim Yendrix

Le Luang 19 Otalir 1509 à 21h47

 
Surprise !
Voilà qu'en vérité se cachait au dessus du canasson une autre créature. Le vieillard masque sa stupeur en fronçant les sourcils d'un air méfiant. La bouche pincée, Grim observait de haut en bas, enfin plutôt de bas, l'imposant personnage. Celui ci faisait preuve d'une politesse digne des plus grands focus de la Rouge, un trait de caractère loin de plaire au vétéran.
Suspicieux, l'acolyte rebelle répliqua d'un air sec vers son interlocuteur :


T'es qui toi? Un tydale hein? T'as beau massacrer notre beau Tchaë, t'en reste pas moins un des leurs, comme les deux femelles que j'ai du supporter pendant deux putain d'journées. Alors c'est quoi ton matricule tête de nœud? Qui t'envoie? Un trou duc d'Kryg qui veut savoir c'qu'on fout ici?

Grim renifla bruyamment puis s'essuya à l'aide de sa manche. Sa seconde main tenait toujours fermement son bâton richement sertit. Il pointa brusquement ce dernier en direction du visage d'Eldiran.

Alors gamin, tu causes? Joue pas à la boiteuse muette avec moi.


Série de Notes

 
Istreen

Le Luang 19 Otalir 1509 à 22h17

 
La tchaë avait loupée son régisseur.

Elle ne le voyait pas arriver, et été donc rentrée patienter dans la station nemen. Elle embarqua peu de temps après et ne put pas jeter un œil dehors avant de monter à bord.
« Ce n’est pas grave, on se reverra » pensa t’elle.
Alors que la nef s’élevait dans les airs, la diplomate décida de s’accouder au bastingage et de regarder petit à petit le sol s’éloigner … et son corps s’élever. Elle adorait cette sensation, elle se sentait … divine … et libre.

C’est alors qu’elle regarda en arrière et qu’elle le vit arriver. Il venait du désert au pas de course et semblait la chercher.
Cinq minutes, ils s’étaient loupés à cinq minutes près.

La tchaë cria, elle l’appela mais rien n’y fit, il ne l’entendit pas.
Elle le vit chercher, fouiller les environs de la station nemen, surement à sa recherche. Elle ne l’avait jamais vu si pressé.

Elle s’adressa donc à lui par pensée.

« Regarde plus haut mon cœur, ca ne sert à rien de retourner les cailloux, je ne suis pas une limace ! Je suis désolé, je ne savais pas que tu allais arriver.
J’aurais tant voulu t’embrasser, te serrer contre moi avant de devoir une fois de plus repartir et te quitter.
Je m’excuse aussi pour ces derniers jours, j’ai été idiote, mais je me ferais pardonner, je te le promets mon amour. Et cette fois, je serais moins longue je reviendrais au plus vite, et dès que j’aurais fini ce que j’ai à faire, je te trouverais, ou que tu sois !
»

Petit à petit, la nef s’éloignait en direction d’Ulmendya. Les deux tchaës restèrent immobiles, impassibles, chacun imaginant la silhouette de l’autre au loin. Plus tard, quand elle fut persuadée qu’il était trop loin pour pouvoir l’apercevoir, elle s’abandonna aux larmes, seule, assise sur le point du vaisseau volant.


Turlututu chapeau pointu

 
Jeaneudon

Le Matal 20 Otalir 1509 à 12h21

 
Jeaneudon perçu la pensée. Il leva alors le nez les yeux tournés vres la nef. La nef était déjà loin et il ne voyait pas grand chose mais mantenant il savait que sa petite soeur était là haut.

Il restait les bras figés, presque vers le ciel et son cou faisait maintenant presque un angle droit. La nef parti il resta ainsi sans bougé. Une simple pensée s'évada


« Au mince, c'est pa juste ... j'étais juste là »


La nef disparue depuis 3 minutes et tomba assis sur son derrière à regarder le sol. Il resta comme ça un certain temps, sans se soucier des nemens mais c'est une autre histoire



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Eldiran

Le Matal 20 Otalir 1509 à 12h36

 
Eldiran regarda le tchaë avec un mélange d'amusement et d'agacement. On lui avait dit que les membres de la fraternité étaient suspicieux, mais on avait oublié de lui dire qu'ils étaient aussi teigneux. En plus, il ne lui semblait pas qu'il massacrait la langue de cet étrange individu. Il l'écorchait légèrement mais il n'y avait pas de quoi en devenir agressif.

Veuillez m'excuser, mais comme je vous l'ai déjà dit, je me nomme Eldiran. Je suis un des Maîtres des Arcanes de l'équilibrium. Je n'ai rien à voir avec le matriarcat ni avec aucun des trous duc de Kryg que vous semblez mieux connaître que moi. Ensuite veuillez garder vos "têtes de nœuds" pour d'autres que moi. Je n'aime guère ce genre d'appellation. Pour finir, si ma jambe est raide s'est à cause d'une morsure de loup, qui remonte à plus d'un an. Est ce que ces réponses suffisent pour que vous arrêtiez de m'insulter?

Enfin, si je suis ici, c'est pour me joindre à un groupe de membres de la fraternité qui doit se rendre à la grotte de Kysall. C'est une de vos connaissances, Baër'lupis qui m'a avertis que le départ du périple se ferait de la station de Kryg. J'espère que ces informations vous rendrons moins agressif.

Ha, et pour finir, si vous n'aimez pas la façon dont je parle le Tchaë, nous pouvons converser en Rabaän, en Ssarknesh, en Shaï ou en Tydale. Je me permet de ne pas vous proposer le Nelda et le Nemen car je ne les maîtrise pas parfaitement. Je vous laisse donc faire le choix de la langue la plus adéquate à utilisée.



 
Baër'lupis

Le Matal 20 Otalir 1509 à 13h36

 
La vieille avait réglé toutes ses affaires. Elle rejoint la guitoune, juste à temps pour saluer Tchik et Istreen qui partaient pour Ulmendya. Elle souhaitait que leur visite soit fructueuse, pas-dessus tout !

C'est en se retournant vers le groupe en partance pour Kryg qu'un détailla frappa. Les rouges discutaient entre eux , très probablement de leurs affaires. Les noirs ricanaient en fumant la pipe, et Anédia attendait sagement, assise sur un gros rocher.

Anédia !

Elle n'avait pas songé à ce qu'allait faire la petiote. Probablement que personne ne lui avait dit quoi faire. Sacré Tchik, il allait en entendre parler ! Elle n'allait quand même pas l'abandonner à son sort. Même si elle se doutait qu'elle saurait se débrouiller pour rentrer chez elle, elle ne pouvait se résoudre à cela. Il ne restait qu'un seul choix, même si c'était à contrecœur qu'elle l'accepta.

Elle se dirigea vers la jeune tchaë, sortir un ticket de sa poche, et lui dit, l'air de rien :


Tiens ! Tu viens avec nous. Tu t'ennuieras trop avec ton oncle ! Et puis, j'ai besoin de quelqu'un pour m'assister, qui ait suffisamment de délicatesse.

Ça au moins, c'était vrai. Elle s'accroupit pour être face à elle.

Écoute, il faut que tu saches ... Nous allons dans un endroit vraiment très dangereux. C'est pour cela que je veux que tu fasses tout ce que je te dis, et surtout que tu restes derrière moi et que tu ne t'aventures pas toute seule comme tu l'as fait dernièrement.

C'est compris, jeune fille ? On sera nombreux à veiller sur toi, mais ce que tu vas vivre, je pense que tu seras la première de ton âge à le vivre. Tu me promets que tu m'écouteras ?


La vieille était insistante. De fait, elle savait pas que les paroles, chez beaucoup d'enfants, étaient aussi légères que l'air. Une chose la poussait, cependant, à ne pas traiter Anédia comme telle. Une lueur d'intelligence, le genre de maturité que seule la symbiose peut apporter, brillait dans les yeux de la gamine.

Elle houspilla le groupe de tchaës.


Tout l'monde à bord ! Direction Kryg !

Elle pressa le petit groupe à l'intérieur du vaisseau et les laissa s'installer. Elle s'enferma avec Anédia dans une cabine, qu'elles puissent passer une nuit sereine et faire plus ample connaissance...


 
Tchik

Le Matal 20 Otalir 1509 à 16h13

 
*** Pendant ce temps, très loin de là, à coté des nuages ***


Tchik regardait le ciel. Enfin...il était dans le ciel, mais il l'observait avec attention derrière les verres grisées de ses lunettes. Depuis que la machine avait décollé, il n'avait pas eu une seconde à lui. Sans cesse à penser et à griffonner sur son papier des notes d'une très haute importance. Une sorte de liste de noms visiblement. Peut être les contactaient ils par le bienfait de la symbiose. Pour ainsi dire, c'était sa première pause. Il prenait enfin le temps de profiter de la vue.

*** ***


Tout était allé si vite au départ. Le Dard, les Faubourgs, le chemin vers la station d'Arameth, les bavardages inutiles, et hop! Envolé.

Pourtant il avait la désagréable sensation d'avoir oublié quelque chose.

Cela l'inquiétait un peu, car il n'aimait pas l'idée d'avoir laissé derrière lui des croquis ou des schémas à ces gens d'Arameth. Oui! Ce devait être sans doute des papiers et des calculs.

Que pouvait il bien avoir oublié d'autre?





Interrupteur Enclenché!

 
Anédia

Le Matal 20 Otalir 1509 à 19h19

 
La fillette sort de sa rêverie en entendant parler juste à côté d'elle. Elle a sûrement dû s'assoupir un instant, avec toutes ses émotions...

Que lui dit-on ? Qu'elle ne va pas aller avec son oncle. Elle le cherche instinctivement du regard, ne le voit pas parmi les quelques personnes encore présentes. Ses épaules s'affaissent un peu. Il est parti sans elle. Depuis qu'ils ont rejoint la délégation Tchaë, il est tellement obnubilé par ses découvertes et ses recherches qu'il l'a totalement oublié. Et cette ois il l'a même laissée carrément sur le bord de la route !



Mon oncle est parti sans moi c'est ça ? il m'a oubliée ici ?


Elle n'a jamais été séparée de lui, elle se sent franchement inquiète. Qui va prendre soin de lui ? Il va lui arriver des malheurs elle en est sûre, il est incapable de se débrouiller seul, sans elle. Et puis, il faut bien le reconnaître qu'avec lui elle était totalement libre de ses mouvements, de faire ce qu'elle voulait quand bon lui semblait. Il ne l'a jamais traitée en enfant.
Bien sûr, elle ne peut rien dire de tout cela à Baër'lupis. Elle pousse un petit soupir résigné, en entendant Baër'lupis parler des dangers qui les attendent, elle comprend qu'elle peut dire adieu à sa liberté et son indépendance pour un moment. Mais elle n'a pas d'autre choix que de suivre le mouvement.
Elle se compose un visage d'enfant sage et obéissante pour répondre.



Oui, ne vous inquiétez pas, j'ai bien retenu la leçon. Je resterai sans cesse derrière vous. Où allons-nous exactement ? et qu'allons-nous y faire ? Et que devrais-je faire en tant que votre assistante ?



Elle suit la vieille femme dans le vaisseau et dans une cabine au calme, impatiente malgré tout de connaître la réponse à ses questions et de voir ce que lui réservait cette escapade lointaine et dangereuse.

 
Baër'lupis

Le Matal 20 Otalir 1509 à 23h19

 
*** Dans la cabine du vaisseau volant, les deux femmes avaient le loisir de contempler le coucher de soleil en altitude. ***


Installe-toi, je t'en prie Anédia...

Je vais te parler de ce que nous allons faire... Je me rends en un endroit ... particulier. Comme tu as pu l'entendre, il y a là-bas un environnement qui ne répond pas à la magie et aux effluves. Je vais mener ma propre enquête, et tenter d'obtenir des réponses.

Aussi grâce à ce que contient ce coffret.


Elle désigna une malle en cuir renforcé qu'elle avait fait amener dans la cabine. La jeune tchaë se souvint avoir vu la vieille transporter cette malle depuis Farnya.

Là repose notre première expérimentation, et la plus cruciale à mes yeux. Tu me seras utile, pour m'épauler le moment venu. Je te demanderai de me passer certains outils, ou de noter quelques remarques... rien de bien gratifiant, à vrai dire...

Dis-moi, tu a appris à lire et écrire ? Je me rends compte que je ne sais pas grand chose de toi et de ton oncle, avant votre symbiose...


Elle réfléchit un moment, puis son regard s'illumina.

Mais, j'y pense ! Tu es symbiosée, mais tu n'as pas d'emploi dans une bulle, si j'me trompe pas... Que dirais-tu que nous rendions officiel le fait que tu m'assistes ? Je pourrai te verser un petit salaire, et puis, si tout cela te plaît, tu pourras envisager une carrière dans les sciences naturelles ? Qu'en dis-tu ?

Elles discutèrent ainsi une bonne partie de la nuit.






*** Au petit matin... ***



La journée était fraîche mais ensoleillée. Voir se lever les astres depuis l'aéronef était aussi plaisant que de les voir poindre au crépuscule. Les derniers tchaës à quitter le Symposium arrivèrent enfin au point de rendez-vous.

La botaniste fut surprise du spectacle. Les tchaës déjà présents étaient occupés à débarrasser les lieux de quelque rejeton, et le vieux Grim se disputait avec un cavalier. Elle se maudit intérieurement, puis les rejoint.


Oh là, Frère Grim, je suis heureuse de vous voir, mais assez confuse. Je crois bien avoir oublié de vous parler de notre ami, seul volontaire parmi les peuples de Syfaria à nous accompagner dans notre entreprise.

Elle se tourna vers le tydale.

Je suis heureuse de vous voir, Eldiran, j'espère que vous avez fait bon voyage depuis Arameth. Je m'excuse pour ce malentendu...

Après les accolades de rigueur -spécialement marquées à l'encontre du vieil atonique, la vieille attendit que tout tous soient réunis et attentifs autour d'elle.

Mes amis ! Ici débute notre voyage. Il est à notre image, fraternel et désordonné. J'ai pris le temps de me projeter le voyage, et j'ai quelques pistes. Ce n'était pas mon intention première, cependant, de m'attribuer le rôle de chef d'expédition. Il ne sera pas dur de faire mieux que moi, aussi, quiconque se désigne pour ce rôle est bienvenu.

Elle se rapprocha du commandant.

Sous-entendu que le commandant Dardalion a tout à fait légitimement autorité sur chacun des membres de ce groupe. Il est responsable de notre sécurité.

Elle lui posa la main sur l'épaule, d'un geste réellement ... empli de compassion.

Maintenant, nous n'allons pas passer la journée dessus. Si c'est à moi de diriger, alors je suis prête à vous soumettre la façon dont nous allons procéder...


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