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Le Vayang 23 Otalir 1509 à 16h16
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 | Loin du tumulte qui se préparait à la station nemen, la sorcière passait quelques jours en ville à se balader, à faire les boutiques et à apprendre le jurimancien. Sa bourse de morions en prenait un sacré coup et ne s'en relèverait probablement pas. La vie de libertaire avait du bon, tranquillité, sérénité et personne à qui obéir. Certes elle gagnait deux fois moins que lorsqu'elle était Mestre Erudite mais sa situation ne pouvait pas être parfaite. Tant pis.
Les mains dans les poches, la sorcière déambulait doucement en dehors de la ville pour prendre l'air. Marchant le nez en l'air, à regarder bêtement le ciel qui s'assombrissait, elle faillit ne pas voir la bande de modèles réduits potelés qui poireautait devant les potes de la ville, sous le regard tendu des gardes. C'est vrai qu'ils n'étaient pas très grands. Des doubles lames étaient plus hautes, comme c'était amusant. Ca lui rappelait un peu quand elle était chez les neldas, la différence de physique était à peu près la même. Alors un nelda rencontrant un tchaë...la situation devait être cocasse.
D'un coup d'oeil, elle voyait que c'était des pratiquants des arcanes, et probablement pas des mauvais. Les tchaës étaient réputés pour leur taille amusante et aussi pour la facilité avec laquelle ils maîtrisaient la magie. Pas étonnant. Elle leur fit signe de la main, avançant tranquillement. Ils étaient symbiosés et le visage du rase-motte à barbichette lui disait vaguement quelque chose. A coté, un autre zouave miniature avec un déguisement sorti tout droit d'un carnaval. Les couleurs étaient vives, chaleureuses et son chapeau ridicule était à la pointe de la mode Krygienne. Incroyable ces demi-portions.
La sorcière était toute contente de pouvoir s'essayer au tchaë qu'elle avait passée plusieurs semaines à peaufiner.
Ainsi se dirigeaient-ils au nord ouest d'Utrynia. Probablement rejoindre leurs "petits" copains au transport nemen pour se prendre la tête joyeusement avec les tydales. Encore une histoire barbante et compliquée. Elle s'en foutait désormais, le Matriarcat ne représentait pas grand chose pour elle maintenant. Balayant ces pensées en secouant la tête, la sorcière se concentrait sur le petit barbu qui venait de lancer un sort d'évolution. Elle n'était pas sûre, peut-être bien la dixième arcane d'évolution. Joli.
Oh, je ne suis pas restée longtemps, je devais remettre une obsession à notre diplomate. A peine arrivée, déjà repartie. J'ai vaguement vu le palais royal je crois. Un grand bâtiment bizarre entouré par une batterie de gardes avec des grosses pétoires ? J'aimerai bien y retourner, on dit qu'on trouve les plus grands professeurs de magie là-bas.
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Le Vayang 23 Otalir 1509 à 16h53
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| *** Malgré sa taille imposante de la tydale, vis à vis de la sienne, Jeaneudon était fort heureux de discuter avec elle. Il était surtout impressionné par la qualité de son tchaë, lui qui ne maitrisait aucune langue étrangère à la sienne.
Il était donc d'un coup plus à l'aise. La baguette arcanique qu'elle avait, et qui semblait si petite dans ces mains, lui fit penser qu'elle était mage et s'était déjà un point commun.
Il était a l'aise le circlet de la tydale l'intriguait car il n'avait jamais vu un aussi bel objet, digne des plus grand artisan. Et jeaneduon avait l'oeil pour le bel ouvrage, on n'est pas un prolo pour rien.
Le scribe, timide et réservé d'accoutumé parlait librement. ***
ah oui l'obsession ... plutôt les obsessions, c'est vrai. Moi j'en avais livré une autre .... une sacrée furie d'ailleurs ... j'en garde un souvenir cuisant .... et notre halle des corporations aussi.
*** Il sourit au mot "pétoire" peut d'être d'entendre une étrangère parler ainsi l'argot fraternelle ***
C'est vrai qu'elles sont belles ses ... "pétoires". Moi ça me fait peur ces trucs là. J'ai toujours l'impression qu'elles nous exploser à la G .. heu au visage.
Et ça fait un de ces boucan .... fffffffffff ...
Moi je préfère la magie, c'est facile à comprendre, facile à utiliser et on peut toujours compter dessus .... enfin ... presque toujours. Faut dire et vous le savez qu'on aime bien chez nous manipuler le mana même si certain frères préfèrent les coteaux à viandes géants.
*** il regarde autour de lui s'arrêtant sur l'épée à deux main et le perce coeur de tydale du coin. Il parle alors plus bas comme par peur de représailles. ***
C'est vrai qu'ici les vôtres on l'air d'aimer les grandes armes de fer et d'acier
Mélinos dit : Mélinos sortit d'une poche visiblement inquiet
Et va pas les provoquer ... leurs armes sont plus grandes que toi ... J'ai pas envi de les voir manger du carpaccio de scribe. Surtout si c'est le mien *** Jeaneudon tourna la tête en direction d'une autre tydale qui s'adressait visiblement au génial Fonkin. Il ne la fixa pas trop longtemps tant son sang se glaça. ***
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Le Vayang 23 Otalir 1509 à 17h25
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| Matroshka trouvait la situation embarassante de parler à quelqu'un qui lui arrivait à la taille, il pourrait mal le prendre qu'on lui parle de haut, même si ce n'était que pour des raisons purement biologiques. Elle sortit une couverture de son sac et la posa au sol. Elle croisa les jambes et s'assit en tailleur avec la rapidité du gambol sortant de son hibernation. La sorcière se grattait la tête avec sa baguette arcanique, haussant un sourcil en entendant le scribe lui parler de couteaux à viande géants. L'expression était bien imaginée et suffisamment péjorative pour que Matroshka la garde dans un coin de sa mémoire un jour où elle pourrait ironiser sur l'intelligence légendaire des guerrières matriarcales.
Du coin de l'oeil, elle voyait la dernière nourrice en date s'avancer. Sauf que cette nourrice ne portait par des épingles ou un hochet pour bébé mais une épée et une armure quelconque. Les nourrices se mettaient à porter les armes désormais ? Visiblement, le Matriarcat venait d'instaurer comme à Syrinth la fête des fous, sauf qu'ici, elle semblait durer perpétuellement.
Ah oui...mes "soeurs" sont quelques peu nerveuses depuis qu'elles ont appris que l'un des votres, un certain Grim Yendrix je crois avait plus ou moins agressé une de nos anjas et qu'il avait le culot de nous engueuler sur nos propres terres. Plusieurs autres amis à vous semblent être arrivés au transport nemen à cet instant. Je suppose que la présence de trois membres de la Fraternité ici et maintenant n'est pas le fruit d'une coïncidence.
L'air fatiguée, la sorcière se grattait le menton puis fouilla dans son sac quelques instants mais ne sortit rien.
Je ne voudrai pas vous retenir davantage si vous voulez les rejoindre. Ce n'est plus mes affaires, je n'ai pas de raison de prendre part à cette dispute stérile.
Les choses étaient tellement compliquées...
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Le Vayang 23 Otalir 1509 à 17h57
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| *** Jeaneudon appréciait l'effort de la tydale de se mettre à son niveau, il n'en dit rien mais était tout de même visiblementsatisfait de ne pas avoir à se tordre la nuque pour parler. ***
Le vieux Grim?? Aïïe
*** Jeaneudon avait l'air visiblement embarrassé et inquiet. Embarrassé de perturber les étrangers, inquiet de voir autant de couteau à viande géant autour de lui ***
C'est fâcheux car on n'est pas là pour vous manquer de respect. C'est juste une expédition pour comprendre ce qui se passe. Quoi que moi je comprends pas tous les tenant de cette histoire mais je sais qu'annuler l'expédition ne serait pas une bonne idée.
*** Il parlait autant pour lui que pour elle ***
Je savais que l'expédition serait déjà assez périlleuse mais je pensais pas que se serait pire .... à cause d'une tête fraternelle de bois.
Bah vous me retenez pas .... en plus j'crois qu'on nous laissera plus passer maintenant .... la visite de la grotte de Kisall se complique visiblement. C'est les affreux qui doivent se marrer !!
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Le Vayang 23 Otalir 1509 à 19h08
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| L'apprentie-magicienne haussa un deuxième sourcil en voyant le tchaë qui ne semblait pas à son aise. Peut-être que la nourrice et la mestre de ville lui faisaient peur. Si seulement il savait qu'elles étaient inoffensives... Que craindre d'une alcoolique qui se sert de sa lance pour faire des tractions et que dire d'une nourrice davantage apte à manier le biberon qu'une épée à deux mains. Ah...Matriarcat.
Une expédition dans la grotte de Kysall ?
Matroshka se souvenait de son périple dans cette cave, lieu de tant d'évènements regrettables. Chassant ces pensées douloureuses, elle préférait se remémorer de sa communion avec cette absence de réalité, se trou dans la Trame. Cette douceur bienfaisante, cette chaleur apaisante, cette sensation enivrante. Un frisson parcouru le dos de la sorcière.
J'y suis allée il y a quelques mois oui... J'ai découvert pas mal de choses là-dedans. Beaucoup restent des énigmes, d'autres éclairent ma vision de ce monde. Une expérience saisissante pour qui sait la manipuler.
Matroshka réfléchit un instant, l'air songeuse.
Je suppose que vous n'avez pas eu connaissance du rapport de l'étude que j'y ai fait pour que vous y alliez ? Peut-être pourrai-je vous en parler si...
Quelque chose vint la perturber, un message télépathique venait de lui arriver. La situation semblait pourrir au transport nemen.
Apparemment, les vôtres ne parlent pas tydale, les miennes ne parlent pas tchaës... Ce que je vous propose, c'est de mettre en parenthèse notre petite discussion et je vais essayer de faire l'interprète pour éviter que tout ce joli monde ne s'écharpe joyeusement dans la bêtise et dans bonne humeur. Si cela vous convient, vous pouvez demander à vos collègues de me contacter, je ferai l'intermédiaire vu que j'arrive à peu près à parler tchaë.
Je me sens diplomate aujourd'hui, profitez-en, ce n'est pas tous les jours qu'on voit ça.
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Le Vayang 23 Otalir 1509 à 23h43
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| *** Il se concentra un peu avant de reprendre la parole. ***
Merci pour eux, c'est fait .... j'ai fait passé le mot. J'espère que mes frères vont se montrer raisonnable ........
C'est quand même vachement pratique cette symbiose .. hein mélinos.
Mélinos dit :Mélinos n'était pas aussi tranquille que son hôte. Il répondit alors à voix haute .
Oui content que tu le remarque. Je vais prendre ça pour un compliment.
Mais on pouvait ne pas trainer ici
Alors comme ça vous y êtes allé .... c'est très intéressant, très .......
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Le Sukra 24 Otalir 1509 à 11h11
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| Apparaissant un peu par hasard, un peu à dessein, le propre mou de Matroshka se mit à bondir sur la tête de son hôte.
Moustique dit : Pratique la symbiose ? Ca se voit que c'est pas toi qui gère l'envoi, la réception et le tri de tout ce foutoir télépathique rase-motte !
Dis-voir Patronne, tu crois que les autres bourrinnes vont y passer ? Je veux pas faire ma sucrée, mais ça sent le sapin leur histoire. Faudrait savoir ma vieille, tu les envoies chier quand elles te demandent de carboniser ces gnomes et là, tu proposes de jouer à miss diplomatie ? Ca va pas Patronne, t'as de la fièvre, t'as mangé un truc qui passe pas ?
La sorcière essaya de mettre une baffe à son mou pour l'interrompre mais ce dernier se téléporta et ne revint plus.
Quelle plaie ce Moustique...
Il n'y a que peu de choses à étudier dans cette grotte. Le comportement des flux en cet endroit et la rupture de réalité que d'aucuns appellent nexus. Je ne suis pas sûre qu'envoyer une délégation entière soit forcément pertinent, un seul bon mage peut suffire je pense. D'autant plus que les collines maudites et les abords immédiats de la grotte sont plutôt...mal fréquentés pour y avoir trainée pendant deux semaines. Seule l'harmonie naturelle peut vous donner une chance de traverser sans encombres, plusieurs rejetons majeurs détectent très bien l'invisibilité, je suis bien placée pour le savoir...
Réfléchissant un instant pour ne pas perdre le fil de ses pensées, la sorcière continuait tranquillement.
Cependant, une demi-douzaine de cervelles valent toujours mieux qu'une. Vous pourrez trouver quelque chose qui m'a échappé cet été.
Nonobstant la perte de temps qui est en train de se dérouler à la station nemen, entre pratiquants des arcanes, nous pouvons trouver un moyen de conjuguer nos connaissances. Je vous transmettrais ce que je sais concernant cette grotte et vous pourriez...vous engager à me faire partager ce que vous avez découvert lors de votre expédition.
Du donnant-donnant. Ce qui étonnait le plus la sorcière, c'est que personne au Matriarcat ni à l'Ordre des Hauts-Rêvants n'avait relayé l'information. Matroshka voyait alors bien que les factions, même lorsqu'il s'agissait de l'ennemi commun gardaient leurs vieilles rancoeurs. Mais avec sa vendetta personnelle, l'apprentie-magicienne était-elle bien placée pour critiquer.
Voyez-ça comme la preuve que toutes les matriarcales ne sont pas aussi...bornées que l'attroupement qui se dirige vers le transport nemen.
Qu'en pensez-vous Jeaneudon ?
A cet instant, la Mestre de ville arriva à coté de la sorcière. Elle hocha la tête en signe de compréhension puis se retourna vers le tchaë.
La Mestre de ville m'informe que vous pouvez passer par Utrynia, votre autorisation de passage dure deux jours à compter de maintenant. Elle vous encourage à calmer vos congénères et à continuer votre expédition, si possible pour éviter un bain de sang inutile.
Je...On dirait que notre petite discussion touche à sa fin. Réfléchissez à ma proposition, vu qu'après tout, malgré les conneries de nos compatriotes, nous avons toutes le même but : foutre une peignée au S'sarkh par tous les moyens possibles.
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Le Sukra 24 Otalir 1509 à 12h58
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Sharoke avait entendu la conversation et repéré le regard discret du tchaë qui s'était posé sur elle, suivi du regard franc de Matroshka. Elle sourit légèrement en entendant l'explication erronée concernant son attirail. Elle s'adressa au tchaë quand elle repéra un silence dans lequel s'insérer sans gêner les deux interlocuteurs.
En fait, je ne porte pas cette armure et cette épée par plaisir, mais par nécessité. Il s'avère que j'ai fait le voyage à pied de Farnya jusqu'ici, et comme je suis du genre à préférer défendre ma peau plutôt que de la donner, j'ai dû investir dans un équipement de base.
Je vous rassure: je ne me sers pas de mon épée dans mon travail, sauf quand il s'agit d'inculquer les bases de l'escrime aux futures combattantes. Quant à m'en servir sur un tchaë... le seul qui y a eu droit est Fonkin Sheppen, ici présent, lors d'un entraînement.
Donc ne soyez pas autant sur vos gardes, nous ne sommes pas toutes belliqueuses. Nous savons nous aussi réfléchir et parler avant de nous servir de notre force.
La dernière phrase fut prononcée froidement, mais le visage de la jeune liadha était aussi calme et neutre que d'ordinaire, affichant toujours un léger sourire.
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Le Sukra 24 Otalir 1509 à 15h08
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| *** A l'écoute de Kaliss ***
*** Jeaneudon ne comprenait toujours rien à ce que disait Kaliss. Il ne savait donc pas si c'était plutôt un oui ou non. Dans le doute, Jeaneudon fit un geste de remerciement en direction de la tydale. Et puis une réponse négative était déjà mieux que pas de réponse du tout.
Il se retourna alors vers Matroshka attendant la traduction.
Devant la réponse positive le scribe se montra d'abord surpris. C'était la réponse qu'il espérait mais avec les évènements de la station il n'y croyait presque plus. La stupeur passée et manifesta sa joie par un grand sourire .... en direction de Matroshka puis en direction de Kaliss. Il dit alors nerveusement merci merci merci .... en remuant son buste vers kaliss puis vers Matroshka puis vers kaliss puis vers .......
S'arrêtant en direction de la maire il fit une petite révérence, assez courante chez les jeunes tchaës en direction de leur maitre mais fort ridicule pour qui ne connait pas la culture fraternelle.
La confusion passée Jeaneudon se calma juste avant que la mestre ne parte. ***
*** La mestre était partie et jeaneudon reprit ses nerfs et la conversation avec Matroshka ***
Bon bah c'est une bonne nouvelle et deux jours cela devrait être suffisant à mes petites pattes pour traverser votre citée. Je suis content car en plus j'ai eu le temps de me reposer un peu.
En tout cas je suis reconnaissant de votre intervention .... je crois qu'il faut quand même que j'fasse un effort avec les langues.
Pour ce qui est d'un échange, je crois qu'on a tous intérêt à s'échanger des infos sur le sujet. Moi je suis pas toujours au jus de tout mais je peux faire un effort.
On l'a vu avec les obsessions, non? C'est de coopérer qui nous à fait avancer.
Bon c'est la soeur Baër'lupis qui est à la tête de notre expédition et je suis plutôt là pour assurer les arrières même si j'suis qu'un scribe.
Enfin bref, j'suis pas au commande mais on partagera nos infos avec vous si vous le souhaitez. J'en parlerai avec elle et j'crois qu'elle sera contente de savoir que ça vous intéresse.
Et si vous en fait autant, ça pourra l'aider à trouver plus vite des trucs là-bas.
D'ailleurs, si vous y êtes allé, c'est vraiment dangereux le coin? .. je veux dire autour de la grotte ....
*** suite à l'intervention de Sharoke ***
*** Il était confus ***
Savez j'voulais pas vous manquer de respect, j'ai juste pas l'habitude de votre culture
Mélinos dit :Mélinos écarquillait les yeux et avait les poils qui se dressent dans toute les directions. Il était maintenant sur son épaule.
Et bien je te connaissais pas aussi diplomatique ... même pas une phrase désobligeante .... je suis scié *** « Tu sais j'ai pas envi de terminer comme Iucounu et l'épisode du pilier m'a fait réfléchir »
Cet échange était verbal mais à voix assez basses
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'Scusez moi !!
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Le Sukra 24 Otalir 1509 à 21h10
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| Sharoke était fatiguée: les poussiéreux avaient toujours autant de préjugés ridicules sur les tydales, et ce quoique les filles du Déclin puisse faire. Elle se contenta de répondre au tchaë:
Je n'ai pas besoin d'excuses. Ce que j'aimerais, sincèrement, c'est que les autres êtres de poussière cessent d'avoir autant de préjugés sur le Matriarcat du Déclin. C'est à force de croire à ces préjugés qu'il y a des tensions comme celle qui éclate aux alentours de Kryg en ce moment-même.
Il est vrai que notre culture peut sembler étrange, mais avec Fonkin nous avons trouvé des similarités entre nos deux cultures et organisations. Après, il existe toujours des... spécimens au sein de chaque race...
Elle adressa au tchaë un sourire bien plus doux que le précédent, et reprit:
Je ne suis pas bonne pédagogue, mais je peux tenter de vous apprendre les rudiments de ma langue natale. Cela pourrait vous aider lors de vos futurs voyages en nos terres.
dit : Pffffffffff! Nan mais tu nous fais quoi maintenant, hein? Tu veux faire amie-amie avec tous les tchaës? Je t'ai déjà que c'est pas parce qu'ils sont petits que tu dois être gentille avec eux! Ce ne sont pas des enfants, tu sais? Alors t'as pas à être gentille avec eux!
En tout cas, moi, je parlerai pas avec lui!
De toute façon il te prend déjà pour une folle: tu es une nourrice tydale, qui se balade avec une épée à deux mains qui fait presque sa taille. Alors, hein? Tu penses qu'il a quoi comme opinion de toi?
Pour ta gouverne je pense qu'à partir du moment où certaines personnes font l'effort de venir jusqu'ici, on peut au moins briser certains préjugés, et les aider à mieux parler notre langue.
Et sinon je pense qu'il faut être aussi stupide qu'un Mou pour avoir une opinion arrêtée d'une personne uniquement d'après son apparence et la réputation de sa faction.
Comme pour clore le dialogue, elle saisit Tamika et s'en servit comme une sorte de boule anti-stress: elle la malaxait, la triturait, la pinçait de partout. Etrangement, la Moue semblait apprécier ce massage plutôt rude. Tout en pressant la Moue, Sharoke porta son attention sur le tchaë, et se rendit compte qu'il était pressé. En effet, une autorisation de deux jours en ville, c'était peu.
Mon offre sera encore valable lors de notre prochaine rencontre. Pour l'instant il me semble que vous êtes légèrement pressé par le temps. Je vous souhaite bon voyage, et surtout, pensez à ne pas agresser physiquement une tydale, surtout une vierge, c'est un crime méritant la peine capitale chez nous.
Sharoke inclina légèrement la tête puis se dirigea en direction de la Ruche, son lieu de travail. Elle avait certainement de la paperasse qui l'attendait, et devait s'informer de ce qui s'était passé dans la Ruche durant son absence. | |
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Le Dhiwara 25 Otalir 1509 à 01h15
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| *** répondant à la jeune tydale .... suite à son intervention jeaneudon se montre un peu moins craintif. ***
Merci j'espère en effet que ce voyage se déroulera bien.
Je retiens votre offre madame pour les l'apprentissage de votre langue .... vous parlez d'ailleurs super bien la notre .....
..........mais je peux vous rassurer dans notre fraternité il y a des préjugés pour toutes les autres factions .....
..... mais cela change un peu ..... surement grâce à la symbiose .... et au contexte actuel.
En tout cas, et que ça reste entre nous, la mestre de la citée m'a donné une bonne leçon aujourd'hui. Une de ces leçon qui ne peut qu'aider à changer les choses même si les Tchaë ont la tête dure.
*** Jeaneudon s'était reculé un peu pour s'adresser aux deux Tydales ***
Mes.... mesdames,........soyez assurées que j'serai bien resté mais le sablier joue contre moi.
Je vous remercie mais je vais prendre la route pour rejoindre mes frères et voir si j'ai une quelconque influence sur certain. héhé ......
Donc veillez m'excusez
ma'.. mad' ...ame ...... Matroshka ... on pourra discuter magie à l'occasion ... car en ce qui concerne les préjugés ... j'pensais pas que les vo' .... heuuuu enfin je veux dire j'imaginais pas. .....
Bref je serai content de parler magie quoi !!!
*** Hola cela faisait beaucoup pour aujourd'hui pour le pauvre scribe et il avait un mal de nelda à maitriser son embarras ***
Bon bien merci encore et au revoir ..... de toute manière il faudra bien que je rentre chez moi un jour ... alors si c'est pas par un pilier ..... il se peut que je repasse dans le coin.
*** en parlant de pilier il eu un rire jaune parfaitement partagé par son mou qui l'avait regardé avec inquiétude ***
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