Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Les vigiles des collines maudites.

La menace "P'khenS'sarkh" sous surveillance de l'Equilibrium.
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Sujet lancé par Fenrir
Le 02-01-1510 à 19h30
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Posté par Livie,
Le 21-01-1510 à 20h24
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Fenrir

Le Sukra 2 Jangur 1510 à 19h30

 
***
Le groupe de Chevaucheurs tentait tant bien que mal de passer le col entre les sources de l'Oria et de la Disfria afin de rejoindre les collines maudites. Il s'agissait bien sûr du chemin le plus dangereux, mais surtout le plus court. Le temps était en effet devenu leur pire ennemi, et plus celui-ci s'écoulait, plus le risque devenait grand que les troupes du P'khenS'sarkhn s'abattent s'en prévenir sur les Cités.

Il y a de cela quelques semaines maintenant, Nils et Fenrir avaient reçu une missive d'Oda Nobunaga leur demandant s'ils pouvaient participer à la surveillance des collines maudites. En effet, d'après les informations qu'il possédait, les guerriers du P'khenS'sarkh pouvaient surgir d'un moment à l'autre pour attaquer les Cités des Poussiéreux. Or parmi les Cités les plus proche des collines soupçonnaient d'abriter le centre des opérations du P'khenS'sarkh, se trouvait les deux Cités gérées par l'Equilibrium. Une surveillance des mouvements de troupe s'imposait donc afin de pouvoir préparer les défenses correctement. C'est donc ainsi que ces quelques symbiosés se retrouvèrent au milieu de l'enfer glacé du Mont des Deux.

Aegis, Fenrir, Hirvane et Nils étaient partis de Syrinth. Livie quant à elle, revenait d'Arameth accompagné de Tatsumasaf et tentait elle aussi de passer le col afin de mettre l'entropiste à l'abri d'une Cité. Ils avaient fini par se retrouver sur le col, mais peu de temps après la situation s'était dramatiquement déterrioré : un vertex acéré et un condomignon avaient décidé d'établir leurs territoires au niveau du col.
Cela commença par Tatsumasaf, qui avait fini par succombé à ces blessures malgré toute l'aide apporté par Livie.
Puis ce fut le tour de Nils qui avait lui même failli succombé aux assauts du condomignon en tentant de sécuriser me passages. Il ne devait sa survie qu'à son expérience de la vie en dehors des murs des Cités.
Enfin, le sort s'abattit sous la forme d'une meute de loups malfaisant sur Hirvane, le plus jeune des Chevaucheurs. Livie avait de justesse réussi à le maintenir en vie. Tout deux se trouvaient désormais isolé au milieu des pires créatures de Syfaria alors que Aegis, Fenrir et Nils avaient finalement réussi à rejoindre la plaine où le danger était moindre.
***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Hirvane Tuek

Le Dhiwara 3 Jangur 1510 à 01h56

 
*** Silence. ***

La nuit était tombée. Dans le ciel de la Sainte Syrinth, la poussière d'étoiles avait un éclat sans pareil. à l'époque, on aurait vu les habitants s'attabler à quelque comptoir, pour partager avec les siens ces instants merveilleux. En ce jour, la ville était une carcasse que seul le vent lugubre faisait vibrer.

*** Un vieillard observait de loin cette désolation.



***

Au creux de ses yeux, son pouce et son index pinçaient l'arrête du nez. Il fixait droit devant, au coeur du chaos, tout en marchant à pas lourds. Il était visiblement las. On aurait dit un récipent hermétique, flottant au gres d'une rivière le temps de se briser.

Plusieurs tuiles, briques, branches et autres matériaux de la Sainte lévitaient à présent. Les éléments partaient en voyage vers le ciel. Tout devenait progressivement translucide. Le vieillard, lui-même...


*** ...commençait à disparaître dans le néant. ***

Vieillard: L'histoire est en marche.


*** Syfaria, 1510. Col de l'Oria...



...Les chevaucheurs de l'Equilibrium passent à l'action!
***


Ils avaient tous souffert dans ce fameux col, mais ils étaient parvenus à la plaine... Sauf Hirvane, qui avait essuyé des attaques de tous les prédateurs alentours : du flaviste au griot, en passant par une meute de loups hargneux. Du fond d'une crevasse, il avait envoyé une pensée d'adieu à ses amis, leur demandant de l'oublier.


*** Car il se croyait déjà mort, sans espoir de survie. ***

Il était mortellement blessé et certain de mourir sous peu. Dans un effort désespéré, il chercha un abri... Mais le vortex du col, par l'odeur alléché, le pris également en chasse! A la première attaque, le vortex se ridiculisa en glissant sur une plaque de verglas. Maintenant il était en rogne!


Klathu dit :
Je t'attends au pilier...


*** Et c'est là que... Livie! Livie l'avait trouvé au fond de la crevasse! ***


C'était insensé! Hirvane leur avait pourtant dit qu'ils devaient continuer la mission, que c'était primordial pour l'équilibrium, que son cas était sans espoir! Livie n'en était pas moins là, dame de providence!

C'est... Arg... Livie? J'y crois pas... Tu es venue... pour me sauver ?

*** Dans un soubresaut, il rit. ***

J'le mérite pas. Mon heure était vraiment venue.

Du fond du coeur, Hirvane s'en voulait de donner tant de soucis. Il remercia tous les chevaucheurs. Ils étaient... si bons. Nimporte qui d'autre l'aurait laissé mourir en paix dans cette crevasse. Telle était la vie qu'il avait toujours connue, de la Ruche aux champs.

*** Ailleurs, peut-être dans une autre dimension... Le vieillard reprenait forme. ***


 
Livie

Le Dhiwara 3 Jangur 1510 à 22h16

 
*** Livie, qui venait de perdre son compagnon de voyage quelques jours plus tôt entendis le cris de détresse d'Hirvane. Son sang se mit aussitôt a bouillir dans ses veines. ***


D'abord Tatsumasaf et maintenant Hirvane ? Non ! Foie de Livie, ces montagnes n'emporterons pas un deuxième équilibrien cette semaine !

*** Livie, déjà aux portes de la plaine s'entoura d'un puissant sort d'harmonie naturelle pour rebrousser chemin jusqu'Hirvane. aussi discrète qu'une feuille au vent ou qu'un flocon de neige, aucunes des abbérations ne la repéra. Elle progressa dans la neige avec toute la peine du monde, mais la rage au ventre lui donnait des forces supplémentaires. Elle remonta l'ornia jusqu'à sa source puis redescendis.

Enfin épuisée, elle entendit non loin d'elle un râle émanant d'une crevasse. Elle s'approcha...


il était là, étendu et agonisant ***
.

Nom d'une couille de placide, il ton salement amoché... tiens bon je suis là.... bouge pas, j'vais te tirer d's'bousier

*** Livie examina les blessures.... les entailles étaient profondes et le sang coulait a flot, faisant fondre la neige rougie tout autour.... il lui fallait agir vite, mais sa course effréné dans la poudreuse l'avait fortement affaiblie. Se concentrant et puisant tout ce qui lui restait d'énergie en elle, Livie fit tournoyer ses mains au dessus de la plus grosse plaie, entonnant un doux chant réconfortant...

Sa tête se mit a tournée, ses forces a disparaitre..... la réalité perdit prise autour d'elle, et une lumière dorée scintilla sur la plaie, la refermant doucement, avant que la sorcière ne sombre dans l'inconscience de l'épuisement totale..... ***



*** les heures s'égrainèrent sur l'inconscience de Livie. ***


*** Une douce chaleur se faisant sentir sur son visage, elle sortie vaguement du trou noir où elle était plongée depuis plusieurs heures. La chaleur humide lui réchauffa le nez et les paupières, une petite secousse lui tourna la tête.... un petit pincement sur le lobe de l'oreille. Lentement son esprit reprit pied dans la dure réalité des montagnes....

Elle ouvrit les yeux, un loup a la gueule dégoulinante de sang était en train de lui lécher le visage. Pris de freilleur, elle bondit sur ses jambes en hurlant : ***



dégage sale bêtes !

*** mais s'était bien mal agir... par réflexe le loup le mordit enfonçant profondément ses crocs dans sa cuisse. ***

HHHARGGGGGG !!!

SALETE !!!

Fout le camps


*** "Ne jamais s'emporter et toujours se maitriser" lui avait appris son père un jour.... elle s'en souvint.... trop tard. Les cris attirèrent d'autres abbérations. S'en suivi une lutte pour sa survit contre le vortex acéré, un flaviste colossale et un gambol. Les coups tombèrent sur la chevaucheuse aussi nombreux que les flocons qui de neige qui volaient dans le ciel....


Surtout ne pas trop me fatiguer, juste les repousser et garder des forces pour soigner Hirvane, pensat-elle, tiens d'ailleur où est-il ???

evitant une nouvelle attaque du loup, elle lança un regard circulaire.... qui s'arrêta non loin de là où elle était étendue il y a quelques secondes.... une grande flaque de sang souillait la neige a peine recouverte pas de la nouvelle neige fraiche.... mais nul corps ne s'y trouvait.

Elle regarda au loin, mais compris vite que dans l'état dans lequel était d'Hirvane, ses jambes n'avaient pu le porter bien loin. Il n'apparaissait nul part. Il fallait chercher l'explication de cette absence ailleurs que dans sa fuite... vers la gueule ensanglanté du loup par exemple, le miracle de la symbiose finissant de faire disparaître le corps... ***


S'sark'bleu !!!! il l'on eu ! S'sarkerie de S'sarkerie !!! Ces saloperies vont me le payer !


Erween dit :
Ouai mais pas maintenant Livie, sinon on va rejoindre Hirvane au pilier...



euh..; j'crois que t'as raison, le goût du sang a décuplé leur agrésivité.... je crois qu'on va s'éclipser en douce....

*** Livie se concentra quelques seconde, se figea et devint rentra en harmonie avec la nature, faisant parie intégrante du décors, aussi naturellement que le bloc de pierre qui se trouvait a côté d'elle. Les attaques des abbérations cessérent ne la ressentant plus comme une menace.... le loup s'éloigna et le vortex partie chercher une autre proie...

aussi doucement que possible, elle se mit en marche sans susciter l'attention des êtres vivant ici. Elle marchait la mort dans l'âme vers la plaine.... Hirvane leur avait dit conitnuer le mission coute que coute, et c'est certainement ce qu'il y avait de mieu a faire, mais les chevaucheurs venaient de verser un lourd tribu dans cette bataille contre le mal ***



 
Fenrir

Le Luang 4 Jangur 1510 à 13h08

 
*** Fenrir fut le premier à apercevoir Livie arrivant à leur rencontre. Aussi se dirigea-t-il vers celle-ci afin de savoir ce qu'il était advenu de Hirvane. ***


« Alors ? Comment cela se passe-t-il pour Hirvane ? L'as tu rendu invisible ? Je ne le vois pas avec toi... »


*** Cependant le visage de la Tydale ne laissait aucun doute sur le destin tragique qu'avait connu l'apprenti chevaucheur. Le Nelda ne pu que rester muet devant la terrible nouvelle que leur apportait Livie. Puis finalement, Fenrir repartit, en compagnie de la chevaucheuse, vers leur campement provisoire où les attendaient Aegis et Nils. ***




*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Livie

Le Luang 4 Jangur 1510 à 20h28

 
Livie ne répondit pas à Fenrir, mais son regard en avait déjà trop dit. Fenrir compris immédiatement qu'il venait de se passer une tragédie dans la montagne.

La chevaucheuse continua san dire mot jusqu'au campement. Elle s'assit autour du feu, le regard perdu dans ses songes morbides.

Seul les paroles de Fenrir conseillant de prendre soins de leur équipement la tirérent de son désarois.

Une nouvelle fois, la sagesse sort de ta bouche, Fenrir. Tatsumasaf, et maintenant Hirvane viennent de nous quitter, et le pire est a venir.
Tu as raison, il nous faut nous préparer au mieux. Demain, ce sera les collines.... et leurs abominations....

Mais pour ce soir, réparation des armures et repos. Je peux vous aider si vous le désirez.... pour les armures bien sûr, pour le reste vous vous débrouillerez bien tout seul non ? sutout que je prend le premier tour de garde.






 
Fenrir

Le Merakih 6 Jangur 1510 à 22h49

 
*** Après quelques heures passé à réparer ce qui pouvait l'être et à soigner les nombreuses blessures qu'ils avaient eu, le groupe de chevaucheurs se remit en marche. Celui-ci se dirigeait vers le Nord-Est suivant les recommandations de Nils parti en éclaireur : plusieurs aberrations avaient fait de l'est et du sud leur territoire personnel, et les Equilibriens ne souhaitaient pas particulièrement le leur contester pour passer.
La route se déroulait sans encombre lorsque soudain... ***


Outch !!!

*** Fenrir venait de se faire attaquer par un Noosphage sur la queue duquel il venait, par mégarde, de marcher. ***


Fichue créature ! Je l'avais pas vu !

Loki dit :
huhuhuhu
En même temps c'est justement la difficulté avec eux.


*** Le chevaucheur se concentra pour se préparer à la seconde attaque, mais il remarqua bien vite que l'être à la queue endolori ne souhaitait pas particulièrement s'attaquer aux Poussiéreux. Probablement l'avait-il seulement dérangé. Quoiqu'il en soit, elle ne devait pas vraiment avoir faim, ou alors l'idée de s'attaquer aux trois chevaucheurs ne lui semblait pas être une bonne idée. Après quelques minutes à surveiller la zone où devait se trouver le noosphage, Fenrir finit par se décider à reprendre la route. ***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Livie

Le Julung 7 Jangur 1510 à 20h36

 
*** Livie avait reprit la route aussi. le groupe quitta la plaine pour entré furtivement dans les collines maudites. Rapidement, il croisérent les créature que Livie leur avaient décrit quelques jours plus tôt.

Un furyan montra sa gueule en haut d'une bute, surveillant les alentours a la recherche d'une proie. fort heureusement, les chevaucheurs étaient passés maitre dans l'art de ne pas se faire remarquer, il ne les repéra donc pas.

Peu aprés, Livie croisa un mnémorag, cette drôle de créature ressemblant a un arbre corrompu, avec ses massues en forme de poupées. intrigué, la chevaucheuse se porta a sa hauteur. Elle n'avait jamais rencontré une telle créature. La forêt et les arbres étaient d'ordinaire ce qu'elle aimait le plus au monde..; mais celui-ci était si different. Peut-être pouvait-elle quelque chose, peut-être...

Elle s'approcha, et paslmodia quelques phrases.... quelques secondes plus tard, une bulle noir se forma autour de l'étrange créature, et se mit a rétrécire vers le coeur de la bête.... déclenchant une attaque foudroyante de sa part. livie l'esquiva en se jettant au sol. Elle se releva regardant la bête d'un regard triste. ***


Je ne peux rien pour toi... mais je ne te turai pas aujourd'hui, je ne suis pas là pour ça.

*** Aillant prit la mesure de son adversaire, elle savait maintenant que les dangers qui les entouraient n'étaient pas si fort que le présentait les légendes... mais qu'il faudrai des heures pour venir a bout d'une bête si résistante. il ne vallait mieux pas engagé le combat, quelque en fut la raison.

Livie repartie vers ses compagnons. ***


En forme les gars ? Aegis traine un peu derriére. Mieux vaut l'attendre non ?





 
Fenrir

Le Luang 11 Jangur 1510 à 22h58

 
*** Les chevaucheurs avaient fini par établir un campement au milieu des collines maudites et s'apprêtaient désormais à accomplir leur mission. Les discussions allaient bon train devant un repas constitué de lièvres, de carottes sauvages et de divers tubercules trouvés autour du campement même. Puis après un bon repas, finir par s'endormir non loin du feu de camp.

Un peu plus tard dans la nuit, alors que les Poussiéreux dormaient à point fermé, un Khalitzburg approché du campement. Lentement, mais inévitablement celui-ci réduisait la distance qui le séparait de ces futurs proies. Alors que l'abomination se rapproché, Nils et Fenrir, les sens en éveil se réveillèrent de concert. Etait-ce le sourd bruit des pas de la créature métalique ? Etait-ce l'absence de bruit des autres créatures vivantes ? Ou était l'instinct animal qui sommeillé aux tréfonds de leur être ? Quelle importance ? Ils s'étaient réveillé et guetté l'horreur qui arrivait des ténèbres. Rapidement, les deux Neldas s'équipèrent pour affronter la chose qui approchait. Les mouvements des deux chevaucheurs finirent par réveillé Aegis et Livie, sur quelques gestes de Fenrir eux aussi commencèrent à se préparer pour un combat qui se révélait imminent.



Fenrir sentait distinctement l'odeur de mort que dégageait la créature, cependant les ténèbres environnant l'empêchait d'identifier l'abomination en question. La tension dans le groupe montait progressivement alors que les sourd soubresauts du sol devenaient tremblements et laissaient désormais présager de la taille de l'aberration qui s'approchait d'eux. La tension atteignit finalement son paroxysme lorsque la créature s'arrêta juste en dehors de la lumière que projetait encore le feu de camp. Sa silhouette devint finalement perceptible, et celle-ci glaça le Chevaucheur qui pourtant en avait connu de belles : ils affrontaient une des pires horreurs que portait Syfaria, un Khalitzburg ! La scène semblait figé dans le temps alors que les protagonistes se jaugeaient, puis après ce qui sembla durer une éternité aux sens du Nelda, l'horreur métallique s'élança à l'assaut. Nils en était la cible et Fenrir ne pu percevoir s'il avait été touché. Il s'élança à la suite du guerrier pour tenter d'éloigner la créature du campement. Quant à Livie et Aegis, ils les soutenaient tant bien que mal de leur sortilège.

Après quelques minutes de combat acharné, un second Khalitzburg fit son apparition et la situation passa de critique à cauchemardesque. Rapidement les chevaucheurs se reprirent, et concentrèrent leur effort sur le premier d'entre eux. L'objectif n'était pas tant de les vaincre que de les éloigner durablement pour fuir ensuite. Après quelques coups bien placé dans les parties de chair de la première des aberrations, celle-ci commença à reculer, puis après quelques autres coups, elle finit par s'éloigner du combat. La douleurs infligé par les Poussiéreux l'avait perturbé car elle ne s'attendait pas à ce qu'ils soient aussi pugnace, elle continua donc à s'éloigner observant les petites créatures s'attaquer au second Khalitzburg. Peut-être allait-elle les guetter quelques temps pour trouver une faille.

Alors que le premier des Khalitzburg s'était éloigné, les Chevaucheurs concentrèrent désormais l'ensemble de leurs forces à faire reculer le second. Les coups et les plaies pleuvaient, mais la sorcellerie des deux mages Chevaucheur les refermaient pratiquement aussi vite qu'elles apparaissaient. Cependant, il n'en allé pas de même pour l'abomination, et celle-ci finit à son tour par s'éloigner de ces êtres qui ne se laissaient pas tuer facilement.

Le campement était à nouveau sauf, mais les Poussiéreux ne savaient pas quand ces horreurs allaient refaire leur apparition. Aussi entreprirent-ils de tout remballer et de partir immédiatement pour fuir la zone. ***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Livie

Le Merakih 13 Jangur 1510 à 21h07

 
*** Alors que les chevaucheurs s'apprêtaient a lever le camps, un grincement mtalique se fit entendre derriere eux....

le premier Kalizburgh était revenue. En quelques minutes de répis, il avait retrouvé toute sa hargne et sa colére. Aussitôt repéré, Livie jetta ses affaire sur son épauke et se mit a détaller dans la plaine. Elle courrue comme une dératé jusqu'a perdre haleine. Ce n'est qu'a bout de souffle qu'elle s'arrêta dans un coins tranquille entre deux collines sombres... Elle se retourna, regarda en arriére et attendit... Elle fini par voir une masse lourde courir sous les reflets de la lunes. Il s'approcha, ralentissant son pas, et soufflant bruyament.... Il regarda son épaisse armure métalique éventré de toute part ***


Nils a dit :
Elle m'en a encore mis un sacré coup cette saleté, j'en ai pour des heures a réparer tout ça...

*** Livie agita ses mains autour de l'armure, les déchirures se refermérent a la maniéres des plaies soignées par la magie Elle répondit a Nils en lui souriant ***


Je ne vois rien, elle est en parfait état.

*** Mais a peine avait-elle prononcé ces mots toute guillerette de la réussite de son sort, que la triste réalité se rappela a elle. Là bas, prés du campement, l'abbération avait bloqué Aegis et Fenrir par un puissant sort d'immobilisation. les deux chevaucheurs l'avaient contacté par thélépatie pour qu'elle leur vienne en aide.

Sans hésiter une seconde, elle se rua vers le campement,. Quelques minutes aprés, elle appreçut le deux chevaucheurs a demi engloutie dans le sol, leur empêchant toute fuite. De son coté, le Kalizburgh tournait autour de ses victimes, les affaiblissant petit a petit, prenant soins de les torturer a petit feu et se délectant déjà de leur futur mort.

Livie se glissa furtivement derriére eux, toujours sous couvert de son puissant sort d'harmonie naturelle. Persone, et surtout pas le monstrueux hamas métalique, ne l'apperçu. ***


Ne vous inquiétez pas, j'ai le sort idéal pour ce genre de situation....

*** Elle fit tournoyer ses mains autour de Fenrir, psalmodiant un vieux cantique. Ses pieds se libérerent, ses plaies se refermérent, une aura protectrice l'enveloppa et tout son metabollisme se mit a s'accéléré ***
.

Décampe vite fait Fenrir, je m'occupe d'Aegis....

*** Mais a peine Fenrir eu-t-il bouger le petit doigt qu'il déclencha une nouvelle attaque de l'abbération, le blessant légérement, mais surtout l'immobilisant a nouveau... ***


par les couilles du S'sarkh, l'est plus rapide que je pensait le bestiau.... va'm falloir changer de stratégie. Aegis, bouge pas d'un poil avant que je ne t'en donne l'ordre...

*** Livie se concentra alors sur le pauvre Aegis. Elle commmenca par défaire le sort d'étreinte. La boue retomba peu à pau le long de ses jambes, le libérant de sa prison de terre.
Ensuite elle frotta ses mains l'une contre l'autre faisant apparaitre une fine fumée. Cette derniére enveloppa le chevaucheur et peu à peu, il disparu dans la pénombre. ***


Aegis, c'est le moment de partir... tu est invisible maintenant. Mais attention, ça ne veux pas dire indétectable. Il peut encore te réprer au bruit ou a ta magie.... alors pas de cliquetis d'armure ni de sorts ni de cavalcades. Tu t'en va sur la pointe des pieds, il ne doit pas se rappeler qu'il avait deux proies ici il y a encore quelques secondes. Et tu ne vas pas lui pisser dans les bottes comme s'amussait à le faire ce fou de Tatsumasaf... lui a couté chére son humour.

ahh derniére chose, n'oublie pas que nous ne pouvons pas te voir non plus, alors reste prés de Nils, on saura que tu es là


*** Livie prit alors une courte pose avant de ce retourner a nouveau vers Fenrir. Elle lui fit subir le même traitement mais orsque sa proie disparue des yeux du Kalizburgh, celui ci s'agita.... la colére lui monta à la tête et il se mit a frapper en tout sens dans le vide, cherchant l'auteur de ce mauvais tour de passe passe..... et il le trouva ***


OUtche.... il m'a touché. Je reprend quelques forces pour me libérer de cette emprise et je vous rejoins. Allé Fenrir, file d'ici.


 
Fenrir

Le Sukra 16 Jangur 1510 à 19h49

 
***
Finalement, grâce à l'aide de Livie et de sa magie, les Chevaucheurs avaient réussi à se tirer de cette situation. Ils s'étaient regroupé quelques lieues plus loin afin de rafistoler ce qui pouvait l'être, corps comme équipements. Ce fut ce moment que choisit une fille du Matriarcat pour les contacter. Fenrir en avait entendu parler par Oda Nobunaga alors que le groupe tentait bien que mal de fuir les Kalizburghs. Dans son message, le Muet lui avait recommandé de les contacter, mais avec la missive provenant de la Tyale, il n'en avait finalement plus besoins.

Rapidement, les symbiosés décidèrent de se réunir afin de coordonner leurs actions et de partager leurs informations, Livie traduisant parfois du Tydale pour le reste des chevaucheurs, ou d'autres fois c'était le travail de Penthésilée, un Nelda des Hauts Rêvant accompagnant Miraë la fille du déclin.

Après s'être correctement reposé, le groupe de Poussiéreux se mit en route vers le lieu de rendez-vous, malheureusement, les Kalizburghs, qu'ils pensaient avoir semé, avaient réussi à suivre leurs traces.
***


Décidément... Je crois comprendre d'où vient le mot "maudit" dans les "Collines Maudites". Une façons de faire comprendre aux vivants que ce lieu n'est guère fait pour eux...

***
Et ce fut à nouveau une course contre la mort qui s'engagea entre les abominations et les mortels.

Le lieu de rendez-vous semblait bien loin aux yeux de Fenrir.
***


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Livie

Le Sukra 16 Jangur 1510 à 21h52

 
*** Les chevaucheurs approchaient du lieux de rendez vous. Fenrri en éclaireur accomplie, lança son regard accéré sur le petit contrefort... et y détecta suffisement de dangers pour que le groupe n'ai aucune envie d'y grimper.

De l'autre coté de la masse rocheuse, Miraë et Penthésilé eurent la même présence d'esprit. Quelques échanges plus tard, un nouveaux lieu de rencontre fut décidé, un peu plus au nord est, dans un endroit sensiblement plus calme.

Les chevaucheurs se mirent en route pour le contournement du pic, non sans tomber sur l'abondante faune locale : les Kalizburghs... ***


Un vrai nid.... le nid du P'Khen'S'sarkh on dirait bien....je commence a en avoir marre de marcher sur des oeufs, je crois que je vais finir par en casser un, voire même me faire une petite omelette.... ahhh si je ne me retenais pas....




 
Fenrir

Le Dhiwara 17 Jangur 1510 à 14h59

 
*** Il semblait au Nelda qu'ils passaient plus de temps à fuir qu'à marcher vers leur destination. Comme disait Livie, la "faune locale" semblait avoir un penchant certain pour la chair des Poussiéreux. ***


« Je ne te le recommande pas Livie, il nous faudrait réunir l'ensemble de nos forces pour vaincre une seule de ces horreurs isolée... Et jusqu'à maintenant, il me semble plutôt donner l'impression de se balader en meute...
Je remarque d'ailleurs que des traces d'un autre de ces géants métallique semble mener directement vers le Nord Est... Forcément, dans la direction que nous empruntons...
»


Loki dit :
« C'est à croire qu'ils se coordonnent pour nous traquer... »


« ... J'espère que ce n'est qu'une impression alors... Parce que si c'est véritablement le cas, je n'aimerais pas que ces abominations se "coordonnent" pour attaquer l'une de nos Cités... »


« Livie ? Des nouvelles de la Nelda et de la Tydale ? »


*** Fenrir, Chevaucheur de l'Equilibrium. ***

 
Livie

Le Matal 19 Jangur 1510 à 20h43

 
Oui, tiens voici penthésilé là bas, derriére le roc. Quand a Miraë.... son dernier message est troublant... elle semble contempler l'horreur de ses lieues....

*** Les chevaucheurs, enfin libéré des étreintes des Kalizburgh avança jusqu'a la Nelda. En marchant, la tydale se rapprocha de Fenrir ***


Fenrir,
je n'avais pas trouvé le temps de te dire, mais j'ai déjà rencontré Penthésilée. Je ne sais pas si elle s'en souviens, mais nous avions collaboré en Hatochal pour exterminer une abbérétion puissante. Elle n'est pas mancho au petit jeu de qui tape le plus fort. Un peu comme Nils, mais en moin proche, si tu voix ce que je veux dire, t'entend juste un sifflement et t'a un truc avec des plumes planté en plein milieu de ton front. Mieux vaut l'avoir de notre coté. Heureusement, nous nous sommes quitté en bon terme ce jour là, je lui ai même enchanté son arme. Mais je ne suis pas spécialiste des relations internationales, alors je tournerai sept fois ma langues dans notre bouche avant de l'ouvrir... je n'ai pas encore de sort pour effacer la mémoire... et l'avoir contre nous serait délicat
Quand a Miraê, je ne la connais pas, mais ces paroles sembles impulsives, je pense que c'est une sanguine, une tydale pure souche quoi.... un peu comme moi, mais en moin équilibriumé... alors prudence, réserve et diplomatie.... tout toi quoi...

enfin tout ça pour te dire que je te sent bien sur ce coup là, tu trouve toujours les mots juste pour ne froisser personnes.

***
Tout en discutant, la tydale regarda loin en avant cherchant le Pic de l'oublié dans les montagnes enneigées, mais la météo brumeuse de cette fin de journée empéchait de le voir... malgrés celà, elle commençait a ressentir l'aura maléfique de ce qui s'y tramais.... ***



 
Livie

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