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Le Julung 14 Jangur 1510 à 11h55
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Tatsumasaf était content en se levant se matin. Il était sensé depuis quelques temps rejoindre la grande caravane mais ne se sentait pas assez puissant pour la rejoindre seul et la veille tous ses problèmes avaient été réglé.
Il avais trouvé une escorte en la personne de Syin Lothar qui devais rejoindre Laelieth pour lui vendre des marchandises.
*** Laelieth... ça faisais longtemps qu'il ne l'avais pas vu et il se réjouissais de bientôt la revoir ***
Bref après un léger cafouillage pour savoir qui livrerais les marchandises à Laelieth, il pensais avoir réglé la situation en décidant que Laelieth achèterais les marchandises à Syin Lothar puisqu'elle lui avais commandé même si c'est lui qui avais négocié auprès du marchand le prix des marchandises, et donc il récupérerais l'argent à l'avance ce qui lui permettrais d'acheter plus de marchandises pour ravitailler la grande caravane. Tout se déroulais à merveille.
C'était sans compter sur les cafouillage de la pensée que ce soit au niveau de la transmission télépathique que de la diplomatie de Laelieth et de Syin Lothar.
En effet le matin du départ (il était sensé partir à midi) il reçu un message de Syin Lothar lui disant avec une voix un peu gêné :
Hum ! Hum... Je suis vraiment navré mais je ne vais plus vous accompagner.
Laelieth vient de m'annoncer qu'elle ne remplira pas la part de son contrat auprès de moi, je n'ai donc plus aucune raison de me rendre à Lerth.
Je m'excuse très sincèrement, il n'est pas dans mes habitudes de renoncer à mes engagements mais là... je n'ai nullement envie de rendre service à votre "Maitre des arcanes".
Je vous rends la commande que je devais porter, faites en ce que vous voulez. Si vous ne pouvez la porter, donnez là à des nécessiteux ou à des gens valeureux, tel est le prix pour moi à payer pour mettre fait tromper.
Laelieth se trouve encore à Ulmendya, pour vous la route devrait être plus courte et moins dangereuse.
Je suis vraiment désolé.
ça n'allais pas du tout!!! Il se retrouvais d'un coup avec une dette de 202 hyalins puisque Syin lui avais rendu les objets (même si il n'avais rien demandé en échange, c'est ce que considérais Tatsumasaf), sans escorte et avec des affaires qu'il avais du mal à porter. Il allais falloir régler ça et au plus vite.
Il sorti donc un papier et commença à rédiger un message afin de ne pas bafouiller quand il contacterais Syin et Laelieth par télépathie et une fois que celui-ci avais un contenu qui lui plaisais il envoya le message par télépathie aux 2 compères sur un ton passablement énervé mais qui sais se contenir. Le ton ne laisse pas deviner contre qui il est en colère.
Voici le contenu du message.
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Bon là ça ne va pas du tout!!! Je pensais avoir trouvé une bonne solution pour tout le monde : Que vous fassiez affaire ensemble comme Laelieth avais prévu initialement en ayant moi même négocier les produits ce qui permettais d'avoir un bon prix plus rapidement que si le négociateur avais été Otome, de mon coté ça me permettais d'avoir une escorte ce que je trouvais bien pratique et me permettais de partir alors que je n'aurais pas été prêt à partir si tôt n'étant pas capable de me défendre seul pour l'instant et d'un coup plus rien ne va, vous vous disputez et je ne comprend même pas la raison car la raison vient d'une conversation que vous avez eu par télépathie sans me permettre d'y assister.
Alors mettez vous d'accord parce que je n'aime pas ça du tout!!!
En plus du fait que Syin Lothar m'a rendu les affaire je me retrouve à considérer lui devoir les 202 hyalins qu'il m'a avancé et que je ne peut même plus lui rendre parce que je les ai dépenser. Je peut encore moins faire le voyage seul qu'avant car en plus de ne pas être assez préparé je me retrouve à porter des bagages trop lourd par rapport à ce dont j'ai l'habitude et donc je veut que la situation se débloque et donc que vous vous mettiez d'accord.
Je suis sûr que c'est juste un malentendu et qu'une solution saura être trouvée dans les plus bref délais, du moins je l'espère.
*** Il lui restait donc à attendre les 2 réponses avant de pouvoir continuer. ***
Suivre sa voie en n'écoutant que son coeur.
La liberté, c'est toujours la liberté de celui qui pense autrement. | |
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Le Julung 14 Jangur 1510 à 20h54
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La situation était embrouilée inextricablement. Pourtant, à la base, il n'y avait rien de compliqué. Rien du tout. Mais apparemment, les choses avaient été montées en épingle, sans que la Tchaë sut comment cela c'était passé.
Elle décida de répondre télépatjiquement aux deux, en expliquant de façon claire ce qu'il s'était passé.
***
Je ne sais pas comment les choses ont pu devenir ainsi, mais je vais essayer de m'expliquer:
Premièrement, je suis partie à Ulmendya avec le reste de la caravane, un peu précipitamment, en oubliant d'acheter certains objets. Mais je ne m'en suis aperçue qu'une fois installée en ville, et j'ai décidé de demander, plus tard, car rien ne pressait.
Deuxièmement, j'ai su par notre consensus, que Syin Lothar cherchait une certaine création d'artisanat.
Troisièmement, plus tard, j'ai su par une de mes connaissances, que la création d'artisanat en question avait été apprise par un artisan du Matriarcat. J'ai donc voulu la commander pour moi, mais les réponses des deux personnes prenaient du temps.
Quatrièmement, lorsque j'ai eu la confirmation que l'artisan en question, créait la création en question, je me suis empressée de prévenir Syin Lothar. Celui-ci était d'accord pour que j'aille la lui chercher, et je lui ai demandé un rendez-vous pour récupérer son argent, car je n'avais pas assez.
Cinquièmement, j'ai eu la confirmation que j'aurais besoin des objets que je vous ai commandé. J'ai alors voulu les commander à quelqu'un qui était ou passait par Syrinth et qui allait voyager.
Sixièmement, j'ai décidé de demander à Syin Lothar que je devais voir. Mais celui-ci ne m'a pas répondu, et je pensais qu'il ne voudrais pas, car je lui avais déjà envoyé une ancienne pensée à laquelle il n'avait pas répondu, et qu'il avait enterré.
Septièmement, après plusieurs jours sans réponse de sa part, j'ai vu l'offre de Tatsumasaf qui concernait justement ces produits, j'ai donc pensé les lui commander, comme il devait rejoindre la caravane et que je pensais que Syin Lothar ne la ferait pas.
Huitièmement, j'ai donc demandé à Tatsumasaf, qui était d'accord, et immédiatement après j'ai envoyé une pensée à Syin Lothar pour lui dire d'annuler sa commande, au cas où il aurait été d'accord.
Neuvièmement, Syin Lothar m'a envoyé une pensée en me disant que je faisait faire deux fois ma commande, sans qu'il parle de la pensée que je lui avait envoyé à ce sujet.
Dixièmement, Otome a dit qu'elle ne pouvait pas faire le marchandage tout de suite, et Tatsumasaf qu'il allait acheter ces objets de toute façon. Je pensais que tout était réglé.
Onzièmement, j'ai alors demandé à l'artisan s'il pouvait faire une deuxième armure pour quelqu'un d'autre, et il m'a dit que c'était hors-la-loi, et qu'il y avait des conditions strictes, dont le fait d'aller la chercher en main propre.
Douzièmement, j'ai communiqué ces informations à Syin Lothar, en lui proposant de lui donner le nom de l'artisan pour qu'il le contactes et qu'il aille chercher son armure à Kryg.
Treizièmement, Syin Lothar m'a envoyé une pensée véhémente à ce propos, qu'il ne voulait plus me voir, qu'il voulait donner les objets à d'autres, que je n'avais pas remplis ma part du marché, et que j'accablais Tatsumasaf, alors qu'il était d'accord pour venir.
Quatorzièmement, je ne comprends pas tout ceci a été monté en épingle, alors que je voulais rendre service à Syin Lothar, mais que je n'ai pas pu pour une raison indépendante de ma volonté, et que je lui ai dit avant même cela d'oublier la demande que je lui avait faite et à laquelle il ne m'avait pas répondu. Et j'ai appris qu'il y avait eu un embrouillage entre vous à Syrinth...
Voilà ce qui s'est passé, je ne vois pas comment tout cela a pu devenir ainsi.
Par la Magie, pour la Dame
Laelieth, archimage, artisane de l'Équilibre, grande voyageuse. | |
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Le Julung 14 Jangur 1510 à 21h52
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| Depuis son retour de l'expédition à Rastryghën, Syin avait tenté de trouver la quiétude dans cette vie normale qu'arborait tant de gens dont les apôtres de la Dame. Sa route, mi-errance mi-tourisme, avait guidé ses pas du Pic de l'oublié à Zarlif puis à Syrinth. Il avait profité de la fausse clémence du temps pour quelques peu se ravitailler et se reposer, cela faisait des semaines qu'il n'avait pu se ainsi se revigorer. La vie paraissait paisible pour ceux qui faisaient mine d'ignorer.
Bien sûr, le calme apparent de son existence ne dura pas. Le libertaire marquait par la Diminution ou peut-être par son caractère de cochon se retrouva vite au centre d'une altercation qui ne lui faisait ni chaud ni froid.
Tatsumasaf, peu au courant des arrangements entre le Maitre des arcanes et Syin Lothar, fut prompte, mais on ne peut lui en vouloir, à se tromper sur l'origine du problème. Laelieth fut quand à elle fidèle à elle même doué d'incompréhension.
" Pfffffffff... "
Le soupir fut long car Syin se souvenait maintenant pourquoi il n'aimait pas ses semblables. Ces notions de politesse ou de justification n'étaient pas naturelles, elles étaient le fruit artificiel de la civilisation. Pourtant si la Shaïm de l'Equilibrium lui avait bien appris quelques choses c'était que l'équilibre se trouvait en chaque chose, qu'elles soient vraies ou fausses. Luttant contre ce désir qui le rongeait d'abandonner la situation, Syin se tourna vers le créateur qui l'avait rejoint à leur supposé point de départ.
" Monsieur Tatsumasaf, sans remettre en doute les paroles de votre consœur, je vais vous résumer ma position. Je devais retrouver Laelieth pour lui remettre l'argent d'une commande. Par l'occasion, j'ai bien naturellement accepté de lui apporter certaines marchandises et est accepté que nous fassions route ensemble. Malheureusement, la commande étant caduque, je n'ai plus aucune raison de me rendre auprès de votre cofactionnaire.
Cette histoire me coute bien assez cher, et croyez bien qu'un libertaire ne roule pas sur l'or, alors je vous serez gré de ne pas m'accabler.
Revendez une partie du matériel que vous souhaitiez échanger à l'étranger et acheter une place dans un des transports volants de ces plaies que sont les Nemens, votre route sera alors calme et sûr. Ce que je vous ai restitué devrait largement compenser vos pertes. "
Syin Lothar était sincère dans ses mots même sil ne faisait aucun doute qu'il ne voulait encore une fois s'excuser. Sa mine était, elle, complètement désolé. La gêne qu'il avait occasionnée auprès du créateur et cette somme de pierre qu'il avait perdu étaient de lourds facteurs à cet instant pour qu'il ne soit pas enjoué.
Posant la main sur l'épaule du petit tchaë, il lui fit un signe de tête avant de s'éloigner.
" Quelle journée..."
Chuuuuuuuuuuuuut ! dit : Alors toi t'es doué ! | |
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Le Vayang 15 Jangur 1510 à 19h56
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| Syin n'était pas allé très loin. Il n'avait de toute façon aucune réelle destination. Il s'était enfoncé dans Hatoshal pour y retrouver sa sérénité lorsque la voix du Créateur s'éleva dans son esprit.
Toujours cette maudite symbiose, synonyme pour le Libertaire de déchirure dans l'équilibre du monde.
Syin sourit. Il ne connaissait pas vraiment Tatsumasaf mais ce dernier œuvrait pour lui comme un ami. Retrouver cette sympathie même si elle pouvait être intéressé ou pour une raison finalement bien futile, insufflait un sentiment frais et bienveillant de camaraderie dans son esprit. Cela faisait bien longtemps que le Libertaire ne l'avait pas ressentit. En fait non, il y avait bien eu Anty mais cette amitié était si ancienne qu'il la redécouvrait avec bonheur avec le Créateur.
Chuuuuuuuuuuuuut ! dit :Bon t'arrêtes de bouder maintenant ?
" Mouais. "
Chuuuuuuuuuuuuut ! dit :De toute façon t'as nul part où aller et il y a peut-être toujours Erling à Ulmendya.
" Erling... "
La dernière fois que Syin et le Témoin s'étaient quittés, c'était sur une rancœur non avouée. Le revoir pourrait peut-être tout arranger mais Syin ne se sentait pas prêt à "l'affronter".
De plus, un voyage vers le bastion des Nemens ne réjouissait pas le Libertaire. Il les détestait et si la Rédemption devait arriver c'était à son sens eux qu'elle devait toucher.
Pourtant ces raisons néfastes ne parurent pas sur l'instant contre-balancer la pureté de la vie qui rejaillissait sur lui. La simplicité de la complicité qui s'était formé entre l'Equilibrien et le Libertaire semblait pouvoir tout déjouer.
Faisant demi-tour, Syin se dirigea de nouveau vers le créateur.
" Allez compagnon rends moi ce que je t'ai donné.
Je vais t'accompagner. "
Attendant que Tatsumasaf lui rende ce que Syin dans la colère lui avait presque jeté, le libertaire sortit un parchemin de son sac. Le tendant vers le créateur, il lui fit signe de jeter un coup d'œil :
" Nous ferons halte là et là. " indiquant deux points sur la carte.
" Et si jamais nous nous perdons, c'est à ces lieux là que nous nous retrouverons.
C'est comme je vous l'avais dit, par étapes qu'il faudra progresser. "
Syin arborait toujours son sourire, il semblait finalement heureux de rendre ce service. | |
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Le Vayang 15 Jangur 1510 à 21h34
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| En fait, la chose est un peu plus compliqué que ça, mais au point où nous en sommes...
Une artisane du matriarcat que je connaissais m'a prévenu qu'un artisan faisait des armures de cuir liquide. Mais elle mettais beaucoup de temps à répondre à mes pensées, je lui ai dit que je souhaitais en commander et j'ai averti Syin Lothar, pour lui rendre service.
Le temps que j'obtienne le nom de l'artisan et un ordre de grandeur du prix, j'avais convenu de voir Syin Lothar pour qu'il me donne l'argent nécessaire.
Ensuite, j'ai su que j'aurais besoin de ces objets avant d'arriver au Matriarcat.
Après, j'ai convenu avec l'artisan d'acheter son armure et il était d'accord.
Seulement il m'a ensuite averti des conditions, mais seulement après que Syin eu accepté d'apporter mes objets, en même temps que Tatsumasaf.
Seulement il accepte de vendre des armures, mais uniquement une par personne, en main propre, et à ceux qui on obtenu une autorisation d'entrée à Kryg.
La solution la plus satisfaisante serait que Syin obtienne une entrée à Kryg, mais il ne semble pas vouloir.
Sinon, quelqu'un qui aurait acheté une armure pourrait toujours la lui revendre, mais ceux qui ont souhaite les garder.
Et des larmes de la déesse on déjà été vendus par Nola Kesil pour obtenir des compensations pour la caravane, il serait impossible d'arriver à les empêcher d'en acheter. Nous pouvons négocier, mais faire pression avec des liens diplomatiques aussi tendus ne feraient que l'effet inverse de celui recherché.
Par la Magie, pour la Dame
Laelieth, archimage, artisane de l'Équilibre, grande voyageuse. | |
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Le Sukra 16 Jangur 1510 à 02h36
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| hrp : je pense qu'il faut toujours préciser qu'on envoie une pensée, Laelieth, et surtout à qui on l'envoi. Certes tous ceux qui lisent ce sujet savent ce que tu as écrit mais il le savent de façon hrp sauf si tu as précisé que tu leur avais envoyé la pensé.
Je vais considérer que tu ne l'a envoyé qu'à moi, si ce n'est pas le cas je corrigerais quand tu modifiera ton texte.
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Quand Syin Lothar lui annonça qu'il acceptait de l'accompagner, Tatsumasaf ne se fit pas prier et lui rendit les objets.
C'était un soulagement pour lui car il n'avais aucune envie de profiter d'une générosité décidée sous la colère comme celle qui avais poussé Syin Lothar à lui dire de garder les objets et de prendre le transport aérien.
D'autant que son sens de l'honneur l'aurais poussé à rembourser plus tard lorsqu'il aurait les moyens. Ce n'était pas vraiment par amitié qu'il agissais, il ne connaissais pas assez Syin pour ça.
Après c'est certes une forme d'intérêt de chercher une paix intérieure (ça aurais été plus rentable d'accepter les objets et de partir en transport Nemen), mais c'est une forme d'intérêt altruiste si on peut dire.
Il se demandais ce qui avais poussé le libertaire à changer d'avis mais se disais qu'il attendrais de le comprendre mieux avant de lui poser la question.
***
Derynn de ce changement d'avis, quelle qu'en soit la raison.
***
Tatsumasaf s'apprêtait à continuer mais c'est à ce moment là qu'il reçu le message de Laelieth.
***
Un instant, veut tu?...
***
Tatsumasaf était plongé dans ses pensées. Il préparais un message télépathique mais sans l'écrire, il n'aime pas écrire ses messages quand il est avec quelqu'un.
Une fois celui ci préparé, il l'envoya à Laelieth, et le fit suivre à Enialix.
***
Si j'ai bien compris tu avais prévu de récupérer l'armure quand la caravane arrivera à Kryg? Donc dans une éternité, c'est la dernière étape du voyage et quand je pense au temps que la caravane passe a Ulmendia je doute que ce soit pour tout de suite.
Ensuite tu me dit que tu as su que tu aurais besoin de ces objets... sauf que si j'ai bien compris ce que m'a dit Enialix on a des accord pour acheter plus facilement des armures et ça m'étonnerais que ces accords mentionne l'exportation de nos secrets d'artisanats.
Qu'ils soient au courant de leur existence est une chose, qu'on en exporte de temps en temps avec un bon bénéfice pourquoi pas, mais qu'ils cherchent à récupérer des objets en fournissant si peu en échange (c'est à dire des objets qu'on peut de toute façon acheter compte tenu de la négociation) là je ne suis pas d'accord.
Si ils veulent ces objets il faut qu'ils acceptent d'élargir leur condition.
Ensuite la solution la plus satisfaisante n'est certainement pas que Syin demande une entrée à Kryg. Aurais tu oublié cet événement dont il a été question sur le consensus :http://www.syfaria.com/forum.php5?f=camp&s=2067&p=3
Et lors de la fête des fous il était encore question de matriarches qui voulaient sa tête. Donc bien entendu qu'il refuse de se rendre au matriarcat. Trop de risque de rencontrer une de celles ci.
Bon ensuite je suppose qu'il est possible que j'en commande une? Le problème est de trouver un moyen de la récupérer avant que la caravane n'arrive à Kryg car je trouve que ça reporte l'obtention à trop loin. Mais vu que je me fiche de cette armure ça ne me dérangerais pas d'en récupérer une pour Syin.
Et comme j'avais dit à Enialix, j'ai peut être été un peu fort dans mes termes, mais il y a différents moyen de "faire pression". On peut faire pression en respectant scrupuleusement le contrat mais en l'interprétant de la façon la plus en notre faveur, ou juste proposer une amélioration du contrat favorable aux deux parties.
Il y a des tas de façons de procéder, le tout est d'avoir les termes exact du contrat pour réfléchir à -sur quels points on peut embêter l'autre partie sans que ça ne représente une rupture du contrat et -quels sont les points qui n'ont pas été envisagé par la partie adverse mais qui pourrais les arranger si c'était différent.
***
Une fois la pensée envoyée, il continua la discutions avec Syin.
***
Hum, la première halte que tu as indiquée ne me parais pas bien pratique. Si on était très nombreux une halte dans ces environs serais nécessaire, mais là on est que 2 donc le plus simple est d'aller chacun au même rythme à peu de chose près. Dès que l'un de nous ne voit plus l'autre derrière lui il l'attend et si l'attente se fait longue il lui envoi un message.
Le 2éme endroit sera une bonne halte. Si on se perd l'endroit est facilement repérable car il s'agit de la sortie nord de la forêt, il y a un embranchement donc un panneau directionnel, bref un tas de points de repère. D'autre part, la lisière de la forêt est un bon endroit pour... ha non, suis-je bête, avec la saison froide il n'y a pas de fruits sur les arbres que j'ai repéré.
Bah, en tout cas compte tenu que l'endroit est proche de Krell et Minott, ça nous permettra d'aller facilement nous réapprovisionner si jamais on s'apperçoit qu'on n'a pas acheté assez de nourriture.
Suivre sa voie en n'écoutant que son coeur.
La liberté, c'est toujours la liberté de celui qui pense autrement. | |
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Le Sukra 16 Jangur 1510 à 14h29
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| La pensée met un moment à se recentrer sur ce problème. Tatsumasaf et Enialix peuvent sentir qu’elle est occupée à un autre problème, et si les réponses lui viennent facilement, son attention met quelques instants à revenir.
Oui, j’avais prévu de la récupérer à Kryg, le seul endroit de toute façon.
Mais tu as déjà donné la réponse au fait que je la commande très en avance. L’artisan croule sans doute sur les commandes, et si je veux être sûre de pouvoir la récupérer là-bas, je préfère m’y prendre à temps.
Pour les objets, soit assuré que je m’en sois assurée. Des matriarches viennent à Zarlif, et pourraient sans problèmes acheter ces objets. Puisque se renfermer sur soi-même ne mènerais qu’à des choses négatives, je préfère que nous les vendions selon nos propres conditions.
Outre le fait que je me sois assurée une très substantielle réduction sur mon armure, j’ai eu plusieurs compensations. Premièrement, la difficulté n’est pas de commander une armure, mais bien d’obtenir l’entrée à Kryg nécessaire pour venir la chercher. J’ai donc eu l’assurance de pouvoir entrer à Kryg, malgré les relations diplomatiques tendues, et essaierai d’augmenter le nombre d’autorisations sitôt que j’aurais la liste de ceux qui veuille y entrer, et cex qui y seront pourront acheter les objets spéciaux au matriarches. Deuxièmement, l’artisan m’a assuré que ces objets étaient pour lui, et qu’il les traiterait avec le respect qu’il leur est du. Une amélioration des liens diplomatiques avec les artisanes matriarches, celles les plus à même de communiquer, est aussi un avantage.
Ensuite, seules certaines matriarches veulent la tête de Syin, et celle-ci, pour autant que je sache, on été disgraciées. Il risque aussi bien de les rencontrer au Matriarcat qu’ailleurs. Qu’il fasse un demande -indépendante de nous- est la solution qui risquerait le moins un nouvel incident diplomatique encore plus dangereux que le précédent. Que tu achètes une armure dans le but de la revendre risque fort de mener à une brouille diplomatique plus grave et plus durables.
Enfin transposons un instant la situation. Outre le fait que d’autres factions n’hésitent pas à vendre certains objets spécifiques contre des avantages diplomatiques –et cela leur est bénéfique- je pourrais citer l’exemple que Bakean soit le seul à savoir créer des ocarinas d’attraction et qu’une des fournitures nécessaire se trouvent au matriarcat, et que celles-ci n’empêchent pas les étrangers de venir en chercher. Mais transposons ces exemples au plus près. Que l’artisan en question soit équilibrien, et qu’il soit établi à Syrinth. Il nous serait logique de vouloir réguler les ventes aux étrangers, et aussi logique que nous le prenions mal si certains essayaient de transgresser les lois que nous ayons établies. Et que dans la situation actuelle, les obtentions d’entrée à Syrinth pour un étranger, même artisan-caravanier, sont extrêmement difficiles à obtenir. Alors essayons avant tout de trouver une solution la plus diplomatique possible.
Par la Magie, pour la Dame
Laelieth, archimage, artisane de l'Équilibre, grande voyageuse. | |
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Le Sukra 16 Jangur 1510 à 16h19
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Tasumasaf était content que Syin engage la conversation. Ce n'était pas son fort bien qu'il apprécie de discuter une fois la conversation lancée.
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" Eh bien j'ai sans doute un peu plus discuté que toi mais pas de grand chose de très utile. Mes conversations étaient souvent à propos de la pluie ou du beau temps ou de simples flateries pour faire baisser les prix d'un commerçant.
Et je ne suis pas de retour en équilibrium depuis longtemps, je revient d'arameth où j'étais en compagnie de Livie. Je suis arrivé à Syrinth plus tôt que j'avais prévu mais par un moyen un peu traumatisant qui m'a fait sortir du pilier. Le temps de m'en remettre je n'ai pas beaucoup discuté avec qui que ce soit ou du moins rien retenu.
En fait les seules nouvelles que je pourrais t'apprendre sont celles du consensus et celle de la grande caravane que je doit réapprovisionner. Je ne sais si tu y a encore accès, j'avais su il y a pas mal de temps que tu ne voulais plus être considéré par un apôtre de la dame et que tu avais un titre de déambulation permanent, mais je ne sais rien d'autre sur toi.
Bon alors résumons les informations utile que j'ai trouvé :
Nous avons un nouveau maire à Zarlif en la personne de Ulfwych.
Nous avons quelques nouveaux Symbiosés, mais je me renseigne assez peu des nouveau noms.
Peu de monde semble se soucier de la dernière attaque sur le matriarcat, comme si il n'y avais aucun risque que ça nous arrive.
Une autre créature du Neant a fait recement son apparition aux abord de Syrinth et a été détruite mais on ignore toujours d'où elles sortent.
La justice semble inexistante en ce moment : aucune autorité compétente ne s'est soucié de l'attaque de Argignant de Tyrésia sur certain de nos garde, et je suppose que les hautes autorités ne s'en soucierais que si l'attaque allais jusqu'à tuer un garde mais en attendant les Oladj et la shaim ne réagissent pas.
Bref pas grand chose.
Sinon en ce qui concerne la caravane, mis à part qu'elle est toujours à Ulmendya, je ne sais pas ce que je pourrais t'apprendre d'interessant. Je me renseigne sur le contrat exact que nous avons établi pour la vente des larmes de la déesse, mais je ne me souvient pas de grand chose d'interessant d'autre."
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Un peu plus tard, Tatsumasaf reçu une pensée de Laelieth qui semblais lui être adressée ainsi qu'à Enialix. Il fut donc un peu plus silencieux et on pouvais voir à la façon dont son front se plissais qu'il était probablement en train de télépather.
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Hum, ton message me montre que l'on devrait indiquer clairement sur le consensus ce qu'on a négocié comme condition pour vendre les larmes de la déesse. ça permettrais d'éviter que chacun négocie dans son coin pour en récupérer une alors qu'on est sensé avoir des facilité pour en récupérer compte tenu de la négociation qu'on a fait pour vendre les larmes de la déesse. Il est logique que si on négocie directement avec l'artisant il nous fera le prix qu'il fait pour une personne de faction inconnue alors que si on le fait en précisant qu'on la récupère comme indiqué dans le contrat il est lié par les termes du contrat.
Vendre nos objets selon nos propre condition est certes une bonne chose, c'est d'ailleurs le sujet de la discution lancé par Ludia de Lifa sur le consensus, ici :http://www.syfaria.com/forum.php5?f=camp&s=2399
Il faut selon moi en effet interdire l'accès aux commerces aux étranger de passage, même si on leur a ouvert les portes de la ville. Pas forcément contrôler cette interdiction, un marchand pourra alors éventuellement vendre en contrebande certains produits, mais ça limitera considérablement les ventes à des étrangers.
Enfin, je parle bien sur des commerces d'artisanat, on peut parfaitement leur vendre de la nourriture.
Ensuite en ce qui concerne le respect qui est du à des objets béni par la dame, j'ai toujours peur que le "respect" soit une notion différente d'une faction à l'autre et qu'en guise de respect il cherche à découdre les objets pour essayer de comprendre comment ils sont réalisé et à chercher à en faire des copies.
Mais même si il s'affiche avec ces objets et montre qu'ils fonctionnent parfaitement alors qu'il ne crois pas en la dame il pourrais insuffler le doute dans l'esprit de bien des non symbiosés sur le fait que ces objets soient béni par la dame et non simplement enchanté.
Quand à une amélioration des liens diplomatiques avec le matriarcat, il faut contacter des diplomates pour ça, et comme on en a pas les Oladj, afin de déterminer ce qui est acceptable ou non pour cette amélioration. On ne peut pas tout accepter.
En ce qui concerne la disgrâce des matriarches qui veulent la tête de Syin, je ne sais ni où tu l'a su, ni comment tu peut être sur qu'elles l'ont toutes été, ni comment fonctionne la disgrâce chez eux. Si elle fonctionne de la même façon que la pénitence chez nous, elle n'interdit pas totalement l'accès aux villes donc il reste probable d'en croiser. (hrp : méfie toi, je me demande si tu n'avais pas cette information seulement en hrp.)
En ce qui concerne l'achat d'une armure pour la revendre après il faut voir les termes précis du contrat qu'on a établi. Si ce n'est pas précisé ils n'auront rien à dire. Dans le cas où ce serais précisé, il suffit de dissimuler cette revente.
Enfin en ce qui concerne Bakean et la vente des ocarina d'attraction, le sujet est totalement différent. Tout d'abord il ne vend pas du matériel militaire mais un instrument de musique qui a tendance à faire agir contre leur grès les non-symbiosés lorsqu'on en joue vu que ceux ci deviennent plus généreux. La musique étant généralement jouée dans la faction de l'acheteur il n'y a pas de raisons de limiter l'exportation, éventuellement interdire à un étranger de jouer de cet instrument dans nos villes mais rien d'autre.
L'armure de cuir liquide est bien différente vu qu'il s'agit d'une excelente armure et donc qu'elle augmente la puissance militaire des factions qui en posséde. On ne peut donc pas permettre à une autre faction d'en profiter sans en profiter beaucoup nous aussi.
Ensuite Bakean n'a jamais limité l'obtention de ses créations à une personne qui obtiendrais une autorisation quasi impossible a avoir. Donc l'exemple est très mal choisi.
Bien maintenant que j'ai donné mon opinion, la décision finale revient de toute façon a Enialix. En effet il s'agit de commerce de gros et selon la loi de la roue qui il me semble est encore en vigueur (http://www.syfaria.com/forum.php5?f=camp&s=845 ) celui ci est reservé à la carvane du moment qu'il y a un maître de caravane. (peut être faudrait il d'ailleurs vérifier auprès du semeur si la loi est toujours en vigueur)
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Après avoir envoyé ce message télépathique, Tatsumasaf continua d'avancer. Soudain il repéra un renard renard tapi devant le terrier d'un lapin... et transforma le chasseur en proie.
Comme c'était lui qui avais attrappé le renard il mangea les meilleurs morceaux mais en proposa aussi à Syin. De toute façon ce qui n'aurais pas été manger ne peut se garder assez longtemps pour être conservé.
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Quelques temps après...
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Tatsumasaf venais de nouveau de réussir son sort de jambes de feu ce qui lui avais permis de distancer Syin ce qu'il n'avais pas réussi à faire plus tôt. D'ailleurs tatsumasaf estimais que si il s'était montré aussi maladroit que d'habitude il n'aurais jamais pu le distancer, au contraire il se serait peut être fait distancer. Oh il n'avais pas beaucoup d'avance, mais ne le voyais plus et venais d'arriver au point de rendez vous.
Il hésita un peu sur ce qu'il allais faire, mais trouvant le temps long il décida de se mettre à coudre. De toute façon il aurais bientôt besoin de sa tunique rêche, ne serais-ce que par prudence.
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Encore un peu plus tard...
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Lassé de son travail, tatsumasaf se déplaça un peu pour se dégourdir les jambes... Et vit Syin devant lui.
Visiblement il s'était trompé légèrement sur l'emplacement du point de rendez vous et, absorbé par son travail, il n'avais pas vu passé Syin.
Il s'excusa et indiqua qu'on pouvais continuer.
En marchant Tatsumasaf regarda son plan de nouveau, pris d'un doute. En fait non, c'était Syin qui s'était trompé, sur la carte il avais bien indiqué le premier embranchement et s'était arrêté au second. Bah, ça n'avais pas vraiment d'importance et il ne le fit pas remarquer.
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Suivre sa voie en n'écoutant que son coeur.
La liberté, c'est toujours la liberté de celui qui pense autrement. | |
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Le Dhiwara 17 Jangur 1510 à 18h18
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Plusieurs fois dans la discussion, des réminiscences du passé revinrent à Syin.
Tout d'abord Livie. Bien qu'avec cette tydale il n'eut jamais réellement de contact, il gardait le souvenir impérissable de ce visage qui s'était formait dans une flaque au cœur d'Hatoshal. Son nom lui était apparu tout aussi mystérieusement, un signe de la Dame, certainement le tout premier que distingua clairement Lothar. Bien du temps était passé depuis et même s'il avait accordé un grand respect à cette personne grâce à ce fait là, il avait aujourd'hui bien peu d'émerveillement en se remémorant cela. Sa misanthropie avait bien trop grandit...
Un autre nom retint l'attention du Libertaire, il s'agissait de celui d'Argignant de Tyrésia. Cette personne là Syin l'avait déjà croisé il y a quelques mois et le tydale l'avait bien mis en garde. L'attitude du jeune symbiosé n'avait rien de respectueuse envers les Grises et les gens de sa faction et Syin ne l'avait réprimandé que verbalement car il n'avait aucune autorité à faire valoir. Aujourd'hui le Libertaire espérait que la sanction soit dure et froide.
Mais c'est l'annonce de l'élection du nouveau Maire de Zarlif qui réjouit le tydale :
" Ulfwych, dites-vous. Il est surveilleur il me semble ? Je crois déjà l'avoir croisé... Enfin je ne sais plus vraiment, en tout cas les Surveilleurs sont gens de bonne foi et je me réjouis de cette nouvelle. Je suis sûr qu'il fera un grand Maire s'il reste ouvert aux autres peuples de Syfaria. "
Puis après un instant de réflexion et avoir retrouvé un air un peu plus distant :
" De moi il n'y a pas grand chose à dire.
J'ai vécu la plus grande partie de ma vie à Zarlif et pour cela je peux remercier la Shaïm. La protection qu'offre les cités et les factions de poussiéreux à ceux qui le demande et qui ne pourraient seul subsister est une bénédiction de la Dame. Ma vie n'a réellement changé que depuis ma symbiose. J'ai alors découvert l'écart... le gouffre qui séparer le peuple de ceux qui par un mou étaient liés. Cela m'a quelque peu révolté. J’ai alors entreprit de parcourir l'île pour mieux appréhender le fonctionnement de Syfaria. Cela m'a permis de murir mais aussi m'a éloigner des gens de ma race, et quand je dis cela je parle des poussiéreux, car j'ai vu que le mensonge était une arme puissante et sournoise.
Je sais ce qui nous lie vous et moi, la croyance en la Dame mais je n'ai plus les ennemis que l'on vous a appris à détester. J'ai depuis compris qu'il y a des distinctions dans les origines des blessures de Syfaria... "
Puis imaginant qu'il allait peut-être un peu trop loin avec son compagnon marchand, Syin reprit de façon un peu plus terre à terre :
" J'ai donc préféré me proclamer hors de l'Equilibrium car je ne partageais plus entièrement vos convictions mais surtout pour ne pas que vous portiez la responsabilité de mes actes. Cela aurait du être plus efficace... Je regrette sincèrement tous les tracas que j'ai enfantés en tuant cette Matriarque.
Aujourd'hui, j'erre sur les terres aidant de mon mieux à rétablir l'équilibre de Syfaria. Je suis bien conscient que je n'y arriverais certainement pas mais si je puis donner l'exemple à quelques uns de mes congénères alors peut-être la Dame me pardonnera. La générosité du Surveilleur Anty à mon égard en m'accordant un titre de déambulation permanent m'a beaucoup touché et il n'est pas rare que j'ai une pensée bienveillante pour lui dans mes moments de calmes. "
Puis regardant Tatsumasaf de face :
" Je suis un être de poussière qui a trop en vouloir a perdu les raisons de sa Foi. "
La conversation entre les deux hommes était spécial pour Syin Lothar car jamais il n'avait pu ou voulut expliquer les raison de ses choix. Même s'il n'avait pas fait étalage de tout ce qui pouvait le motiver ou le torturer, il considérait cette dernière phrase comme résumant beaucoup de son état.
Les jours passèrent comme cela entre discussions plus banales et silences agréables. Malgré le cafouillage lors de la seconde étapes, les deux hommes se retrouvèrent et définirent ensemble la suite de leur voyage.
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Le Luang 18 Jangur 1510 à 03h14
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Le jour de la discution précédente il n'avais pu qu'hocher la tête lorsque Syin avais dit qu'Ulfwych était surveilleur. C'était par ailleurs la seule chose que Tatsumasaf savais sur Ulfwych qu'il n'avais jamais rencontré ou peut être simplement croisé.
Deux jours après environs, Tatsumasaf avais repensé au discours tenu par Syin et avais décidé d'en reparler.
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L'autre jour tu as été assez sincère avec moi, tu as peut être gardé des zones d'ombre mais je suis persuadé que tout ce que tu m'a dit est vrai et que ce n'est pas le genre de chose dont tu parle souvent. Pourtant tu ne connais pas grand chose sur moi.
En tout cas j'ai décidé de t'apprendre à peu près autant sur moi que tu m'en a appris sur toi. Personnelement je pense être né à Syrinth ou y avoir passé une grande partie de ma jeunesse car quand un souvenir de mon passé me revient je reconnais généralement la ville dans ceux ci.
Je dit je pense car peu après ma symbiose j'ai eu un accident et j'ai perdu une partie de ma mémoire. Pour être précis j'ai fait sauté un alambic. J'ai espéré quelques temps que quelqu'un me dise qu'il était un de mes parents proche, voir retrouver mon père ou ma mère mais quelle qu'en soit la raison personne ne semble m'avoir cherché, et je n'ai pas osé me renseigner de peur de ce que je pourrais découvrir.
Je n'ai pas assez de souvenirs de ma vie de non symbiosés pour avoir une sensation aussi forte que toi de fossé entre les symbiosés et les non symbiosés mais c'est vrai que je n'en cotoie que très rarement. Pourtant on pourrais s'attendre à ce qu'ils aient aussi besoin de temps en temps de l'artisanat mais non, ils semblent acheter exclusivement aux marchands. Je ne sais à qui c'est de faire le premier pas, il faudrait faire quelque chose mais je reporte toujours ne sachant que faire.
Quand au fonctionnement de Syfaria, et même de la vie tout simplement je n'en connais pas grand chose. J'ai appris beaucoup de chose depuis ma symbiose, plus que je n'aurais jamais pensé pouvoir apprendre en si peu de temps, mais je n'arrête pas de m'interoger sur l'existance. Pourquoi somme nous là? La dame existe t elle vraiment? Et si oui est-elle si différente de nous, où est ce qu'elle agit comme on agirais si nous étions dans sa position? En fait tu disais que notre foi nous liais, mais je n'en suis pas si sûr. En effet je doute même de l'existance de la dame. J'apprécie le culte car je crois qu'il inculte de bons principes, mais je ne le prend pas pour une vérité absolue, seulement une possibilité parmis d'autres.
D'ailleurs tu disais toi même que le mensonge était une arme puissante et sournoise. Et je me dit qu'il serais parfaitement possible que quelqu'un ait inventé nos croyances pour nous manipuler. QUand à savoir qui ou pourquoi, ou même y a t il réussi car nos croyances sont si ancienne qu'il n'est pas certain que celui qui les a créé soit encore en vie, là je n'ai pas de réponses. Quand je dit qu'il est possible que nos croyances aient été créées pour nous manipuler ce n'est pas forcément dans l'optique de faire le mal, ça peut très bien être pour nous rassembler.
Puis il repensa à la dernière phrase de Syin et lui dit une phrase dans le même genre :
En fait on a un coté antagoniste. Tu as perdu les raisons de ta foi, alors que j'ai des raisons d'afficher une foi que je n'ai pas.
Et il s'esclaffa :
si ça se trouve c'est la dame qui nous a réuni pour qu'on trouve chacun notre équilibre.
Suivre sa voie en n'écoutant que son coeur.
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Le Luang 18 Jangur 1510 à 23h00
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| Les jours se suivaient et ne se ressemblaient pas. En fait si, le voyage était comme bien d'autre, plutôt calme mais la discussion était parfois très prenante. Syin n'avait jamais douté qu'en chacun des poussiéreux il y avait une valeur inestimable et là, il n'était pas en train d'apprendre les grands secrets de Syfaria mais simplement qu'il était simple aux gens de se confier, il suffisait juste de les écouter.
Il répondit au Créateur à la suite de ses paroles.
" Oui il est vrai que nous nous connaissons peu mais parfois il est plus simple de discuter à un "étranger" et cela soulage un peu l'âme.
Il est fort malheureux que tu es perdu ta famille. Cela me rend triste pour toi car je n'ai de souvenir plus doux que cette période où je vivais avec mon père, un homme bienveillant, juste et droit. Encore parfois il m'arrive de me rappeler de lui avec le sourire. Avoir perdu la mémoire doit être bien lourd, ou plutôt difficile à porter. Peut-être est-ce pour cela que tu as choisis le métier de marchand ? Pour te créer maintenant de nombreux souvenirs avec autant de personnes ?
Mais il est vrai que tu me dis que tu ne fréquentes que la plupart du temps des symbiosés, ce qui limite déjà beaucoup le nombre de personnes que tu côtoies. Les non-symbiosés, je pense, ont un peu peur de nous. Ils nous voient défier les lois qu'ils ont toujours connu, nous voyageons sans escorte en dehors des villes, nous apprenons bien plus vite que la normale et nous ressuscitons quasiment à chaque fois. Cela doit les intimider surtout qu'en Equilibrium, les détenteurs de symbiose sont à respecter comme les Grises de la Dame. J'ai bien ma petite idée de qui doit faire le premier pas mais le résultat de notre éducation étant peu malléable je comprends qu'il soit difficile de vouloir descendre de son piédestal. Je ne m'amuserais d'ailleurs pas à juger hâtivement une attitude pour cela car je sais maintenant que chaque acte est dans la Voie de la Dame. "
Puis après une petite pause pour observer une déjection sur le bas coté de la route.
" Je sais qu'on m'a attribué un surnom peu enviable pour les conseils que j'ai prodigué autrefois mais je ne puis délibérément me taire face à vos dernières paroles. Ne croyez pas qu'elle me choque ou que je me sente offensé, je souhaite simplement vous mettre en garde.
Tenir de tel propos peut vous apporter la disgrâce.
Ne pas croire en la Dame en Equilibrium n'est pas un crime, j'ai pour ma part aussi longtemps vécu sans réellement avoir la Foi. Je la respectais mais ne la vivais pas. Ce qui peut vous porter préjudice et de supposer cette croyance fallacieuse, même si de bonne foi. Sardoryanne, la Shaïm, est celle qui la première à comprit la Dame et c'est elle qui depuis des siècles ne cesse d'enseigner cette Foi. Je pense également qu'elle ne nous dit pas tout mais de là à avoir inventé tout cela, comprenez moi, je ne puis nier ce que je vois. "
Puis enroulant son bras sur l'épaule du petit tchaë, il s'esclaffa :
" Et comme vous le dites, c'est peut-être la Dame qui nous a mené là ! "
Syin voulait conclure ces paroles sur un moment de joie. Il ne voulait en rien que le reste du voyage soit glaciale et comme il avait beaucoup apprécié que Tatsumasaf tente de l'aider au départ, il espérait qu'aucune ombre ne vienne fragiliser la jeune relation qui les liait dans ce voyage.
*** Déjà les murs de Zarlif se dessinaient au travers de la brume matinale. *** | |
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Le Matal 19 Jangur 1510 à 02h01
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Les murs de Zarlif se profilant il fallait répondre vite ou ignorer l'avertissement de Syin. Tatsumasaf pris la première option.
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Je suis au courant des risques de mes propos, mais ce n'est plus l'endroit de continuer la conversation. Nous en reparlerons plus tard, on ne sais jamais qu'il y ait un dormant caché dans un buisson.
*** Tatsumasaf avais parlé rapidement et assez bas mais sans chuchoter. ***
Puisqu'on arrive en ville je pense qu'il est temps de définir comment nous allons organiser l'étape. Je pense que ce serais une bonne chose que l'on se sépare pour acheter chacun ce dont on a besoin et qu'on se retrouve plus tard. C'est ce qui me parais le plus commode et le plus rapide mais si tu as une autre proposition je t'écoute.
Je pense avoir le temps d'acheter tout ce dont j'ai besoin d'ici demain midi, si cela te convient.
***
Tatsumasaf continua en reprenant la conversation anodine de tout à l'heure en prenant un ton sérieux comme si il allais parler de chose importante afin d'induire un éventuel espion en erreur. Du fait qu'il n'y avais probablement pas d'espion il ne saurais jamais si son système est efficace ou non bien entendu.
***
Ensuite pour en revenir à la discutions de tout à l'heure, je ne trouve pas cela malheureux d'avoir perdu ma famille. Bien sur je regrette un peu de ne pas avoir de certitude sur elle, mais comme en général je ne me sent jamais seul du fait que je peut toujours communiquer avec quelqu'un peut importe où je suis elle n'a pas trop tendance à me manquer.
D'autre part ne pas m'en souvenir m'évite de regretter une époque que je pourrais idéaliser au lieu de voir ses avantages et ses défauts. D'autre part je me dit que si j'ai encore de la famille en vie elle ne doit pas vouloir de moi car personne ne m'a recherché alors que je ne me suis pas caché.
Sinon vous me demandiez aussi les raisons qui m'ont poussé à devenir marchand? Tout d'abord je ne suis pas exactement marchand, pour l'instant j'ai le titre de créateur car je m'était lancé dans l'artisanat et ces derniers temps je n'ai pas créé grand chose mais plutôt importé quelques marchandises ce qui correspond plus à un travail de chineur que de marchand. J'ai d'ailleurs fait une demande de mutation auprès de mes Nêhre qui le resteront, à savoir Enialix et Yanath Gorn.
En ce qui concerne le pourquoi de mon choix, il faut savoir que d'aussi loin que je me souvienne, c'est à dire pas très loin et après ma symbiose, j'ai toujours voulu me rendre utile. Alors j'ai réfléchi à ce que je pourrais faire. J'avais alors déjà le titre de faiseur que j'avais obtenu avant mon accident et je me suis dit qu'effectivement c'était un bon moyen d'aider. De toute façon je ne me sentait pas d'aller au combat, et les connaissances purement théorique sont certes utile mais d'une utilité assez limité tout de même. Au début je m'était spécialisé dans l'alchimie pensant que le consommable aurait une bonne demande. La demande n'est pas aussi importante que je l'aurais pensé mais je ne regrette pas car j'ai déjà eu à consommer des potions de soins et il est toujours prudent d'avoir quelques potions d'anti poisons dans la poche.
Un peu plus tard je me suis diversifié en faisant de la confection. J'ai eu quelques demande pour les recettes de base ce qui m'a permis de me lancer et ensuite j'ai fait beaucoup de cape d'aventurier qui est une tenue très utile et pas trop difficile à réaliser. C'est toujours l'artisanat dans lequel je me débrouille le mieux, à l'exception peut être de l'écriture de parchemin mais ça n'a pas grand chose à voir.
En parallèle je me suis mis en tête d'apprendre l'entropie en espérant que trouver des sorts qui pourraient m'aider. D'ailleurs j'en ai trouvé un qui est assez efficace quand je suis bien reposé et que j'arrive donc à travailler rapidement.
Puis le sentiment de puissance l'a emporté et j'ai voulu tester cette puissance en faisant un grand voyage. C'est ce qui m'a décidé à partir à Arameth en compagnie de Livie dans le but avoué de faire un peu de commerce. L'aller pas de problème. Par contre au retour l'idée de Livie était de prendre un chemin plus court en remontant par le nord au lieu de faire le tour du lac, mais le chemin était plus dangereux et j'ai sous estimé le danger. Je me suis trop éloigné de Livie et surtout j'ai sous estimé la vision d'un flaviste colossal alors que Livie m'avais lancé un sortilège qui faisais que je distinguais à peine mon corps. J'ai donc rejoint Syrinth plus rapidement que prévu.
Bon de toute façon j'avais annoncé à Enialix que j'accompagnerais la caravane et ça va me permettre de la rejoindre plus tôt, mais j'aurais préféré perdre quelques jours et ne pas avoir eu cette expérience troublante qui est la perte de conscience de ce que l'on est. En effet j'ai eu la sensation de toujours penser pendant ma mort mais je ne sentait plus mon corps, c'était assez étrange, mais trop désagréable pour que j'ai envie de recommencer pour voir ce que l'on peut faire lors de notre mort.
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La discutions se continuais mais au fur et à mesure qu'elle avançais elle perdait de l'intérêt. Puis arrivé à la porte de Zarlif il fut temps de savoir comment on s'organisait pour le rendez vous.
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Le Merakih 20 Jangur 1510 à 02h34
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| Tatsumasaf fut pensif un instant :
Hum, pense tu vraiment que la mort soit définitive? Ma mort m'a fait me poser beaucoup de question a ce sujet, et j'ai beau réfléchir je ne crois pas que la Shaïm ai jamais transmis aucune certitudes à ce sujet. J'ai entre autre pensé que si la symbiose nous permet de revivre, ce qui est un point commun avec les premiers sortis, il est possible qu'elle nous empêche totalement de mourir en nous faisant rajeunir dans le cas d'une mort de vieillesse tout comme eux.
Enfin du moins c'est ce que j'ai entendu dire que les premiers sorti rajeunissaient périodiquement.
Mais bon on entend tellement de choses à leur sujet qu'il est difficile de faire la part du vrai et du faux, peut être que tout ce qu'on entend est vrai par ailleurs.
mais revint bien vite à la réalité :
à mais je suis en train de relancer la discutions au lieu d'aller faire mes courses. Si je continue je vais arriver après la fermeture.
Il réfléchi avant de donner une réponse à Syin, ce qui le fait paraitre hésiter :
Pour ma part, je compte d'abord refaire le plein de provision, quelques achats supplémentaires et ensuite je suppose que je devrait avoir le temps de te rejoindre. Je sais précisément les lieux que je doit visiter, ce qui devrais limiter le temps que je met, mais bien sur le marché est vaste et souvent peuplé et La Caverne Enchantée n'est pas franchement mieux...
Je pense que j'en ai pour 2 à 4 heure dans chacun de ces magasins, plus la marche et le temps de négociation... Tout compte fait je ne vais en visiter qu'un et je visiterais l'autre demain matin.
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Tatsumasaf avais passé plus de temps que prévu au marché et lorsqu'il arriva à la taverne Syin était déjà parti se coucher. Tant pis. Ce qui est le plus dommage c'est qu'il comptait l'interroger sur les rituel qu'il effectue le soir, mais d'un autre coté il n'y a pas d'urgence.
Il prit donc une chambre en demandant au tenancier de le réveiller d'assez bonne heure le lendemain afin d'avoir le temps de finir ses courses avant de retrouver Syin.
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Le Merakih 20 Jangur 1510 à 22h12
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| Alors que Syin entamait son repas à la taverne, il se dit qu'il serait bon de prendre contact avec le nouveau maire de la ville. Il avait conservé l'habitude de pénétrer l'enceinte protégée de la ville sans prévenir personne car il se savait apprécier de la Shaïm mais maintenant les choses avaient changé. Le Surveilleur avait de nouvelle responsabilité et le Libertaire ne voulait en rien l'embarrasser. Quel aurait-été la réaction du nouveau maire si la présence de Syin avait créé quelques troubles auprès de locaux ou de voyageurs ?
Un message télépathique s'envola alors.
Syin appréciait les endroits bondés comme l'était la salle commune où il se trouvait, non pas qu'il était en fin de compte un citadin dans l'âme mais simplement qu'il jouissait ici d'un parfait anonymat, d'autant plus entouré de non-symbiosé. Il en profitait d'ailleurs pour discuter un peu avec ceux qui n’avaient pas la langue acérée et partageait volontiers un verre avec ceux qui aimait discuter. Cela le changeait de son errance interminable où il se sentait toujours épier par quelques êtres camouflés. Là il n'était qu'un homme parmi les autres et Syin comptait bien en profiter. Chuuut, son mou, le savait bien d'ailleurs, il ne fallait pas se montrer et laissait libre court au petit plaisir du tydale.
Ainsi il déroula le début de soirée de Syin Lothar, commandant à manger jusqu'à être justement rassasier et échangeant des gobelets avec ces compagnons de taverne bien trop habitués.
L'heure du coucher fut sonnée par une jeune Tchaë. La dame bien trop aguicheuse dans son attitude fut rapidement interpelée par le tydale. Après quelques mots susurrés et quelques rires étouffés, le jeune couple disparut dans une chambre pour des d'autres plaisir monnayés.
*** ***
Au petit matin Syin se leva du bon pied. Bien que la nuit fut bruyante, c'était bien le seul désavantage qu'il connaissait à dormir en ville, il arborait un visage décontracté. Il devait encore faire ces achats pour le reste du voyage mais il se dit qu'il pourrait flâner. Le rendez-vous avec Tatsumasaf était à midi ce qui lui laissait encore le temps de se promener. Un passage chez de vielles connaissance, un thé partagé et il pourrait retrouver cette nature qu'il ne pouvait longtemps quitter. | |
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Le Julung 21 Jangur 1510 à 02h37
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Tatsumasaf avais fini ses courses. Entre autre il avais acheté la paire de gants de la grise qui était disponible à l'hôtel des ventes, et il avais aussi fait une affaire en achetant une tunique brodée pour seulement 3 misérables hyalins. Il n'en avais pas besoin et spéculer sur la demande ne l'intéressais pas, mais il trouvais que c'était une bonne occasion de faire un cadeau aux non symbiosés. Il la donna donc au premier enfant de zarlif non symbiosé qu'il croisa.
Il prit aussi de quoi s'occuper les mains pendant le voyage car il ne tenais pas à trop forcer sur les jambes de feu, il ne connaissais pas les risques du voyage et préférais être en forme au cas où. ça lui avais déjà couté la vie une fois de sous estimer la menace et de s'affaiblir plus que de raison il préférais éviter de renouveler l'expérience. Et comme il n'aimais pas ne rien à faire il s'était pris de l'occupation.
Toujours est il qu'à l'heure prévu il était au porte de la ville. Syin Lothar était en retard... du moins l'avait il cru au départ, car en se déplaçant il l'aperçu à quelque pas de la porte aussi comme convenu, mais de l'autre coté. Ce coup ci le responsable c'était lui puisqu'il n'avais pas été assez précis sur la position du rendez vous, mais il n'y a eu que quelques minutes de perdues et donc rien de grave.
Tous les deux étaient prêt et le départ fut donc donné, en convenant d'aller plus lentement. Alors qu'ils cheminais à proximité l'un de l'autre Tatsumasaf décida d'aborder Syin, peut être maladroitement, au sujet des étranges rituels qu'il avais vu ce dernier réaliser le soir.
***
Dis moi Syin, puis je te poser une question? Ces derniers jours j'ai fait plus attention à toi que d'habitude et je t'ai vu faire d'étrange rituels. Mon mou m'a indiqué que c'était probablement de la divination, mais il y a tellement de procédé différents de divination que je n'ai aucun certitude. Je me demandais donc si c'en étais et si oui pourquoi as tu besoin de localiser quelqu'un jours après jours? On dirais que tu cherche à suivre quelqu'un.
Suivre sa voie en n'écoutant que son coeur.
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Le Julung 21 Jangur 1510 à 23h41
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La divination, Syin avait mis du temps à trouver comment réaliser la phase corporelle et spirituelle associé à sa personne. Beaucoup d'essai et de travail mais maintenant il savait. Il n'était toujours pas expert en la matière mais réussissait suffisamment souvent pour suivre ceux qu'il cherchait car il n'y avait pas une mais bien des personnes qu'il essayait de localiser.
La phase matériel propre au libertaire ne se composait que d'une chose : du sang frais. La plupart du temps Syin utilisait le sien car il ne lui en fallait que peu et il n'avait pas toujours un animal à étriper. Il entaillait le bout d'un de ses neuf doigts et appliquait la substance de vie sur ses paupières, c'était la phase corporelle.
Ensuite venait la phase spirituelle, il se mettait alors à chantonner un chant d'enfant. Pourquoi cela ? Même lui l'ignorait. Peut-être se rapprochait-il ainsi de l'innocence supposé des jeunes êtres ou peut-être y avait-il dans les paroles quelques mystères cachés, quoiqu'il en soit cela fonctionnait. Aux premières notes émises, il dessinait également dans l'air un cercle l'entourant et qui se concluait toujours au Nord Est. Syin essayait ainsi de laisser une voie libre dans la barrière magique qu'il avait érigée autour de lui, une voie que sa vision pourrait emprunter. Puis il s'asseyait et répétait inlassablement sa comptine.
Lorsque cela fonctionnait le tydale se taisait subitement et un observateur extérieur aurait pu remarquer ses pupilles rouges sang. Lui voyait alors l'île dans son ensemble jusqu'à plonger rapidement dans une localisation donné. Suivant la concordance des phases de son Art, sa vision s'arrêtait à plus où moins grande distance de celui qu'il voulait repérer.
Syin avait encore beaucoup à apprendre sur le sujet mais il continuait inexorablement à chercher et à s'entrainer.
" Oui Créateur, ce sont bien des rituels de Divination.
J'utilise cet Art car il en va de ma survie. "
Le Libertaire marqua une pause à cet instant. Il semblait lui même réfléchir a posteriori à ses paroles.
Puis il reprit :
" En fait je localise à période régulière plusieurs personnes. Certaines sont liées par mon amitié, d'autres... "
Encore une fois le tydale s'arrêta. Il ne voulait pas cette fois se tromper dans les termes.
" Parmi ceux que je surveille, il y a notamment Arkana Voroshk, vous devez savoir pourquoi j'aime à garder un œil sur elle.
Mais je suis également Kysall car chaque fois que ce pion de l'échiquier qu'est Syfaria bouge, c'est qu'un nouveau drame est en marche.
Je localise aussi tout ceux qui garde un œil sur moi et ceux qui par leurs paroles me menacent. Je ne suis pas naïf, un jour où l'autre je passerais sur le fil de leur arme mais cela me permet probablement de gagner un peu de temps en anticipant leur mouvement. "
Puis après un soupir final :
" Et pourtant je fonce droit là il y a encore peu de temps se terrait une menace. "
Il était difficile pour Syin Lothar d'expliquer son comportement car son être était partagé entre méfiance et envie de ne pas se laisser abattre, d'autant plus qu'il se savait également en proie à la paranoïa.
Préférant attendre d'autres questions plutôt que de s'enfoncer dans des cafouillages, Syin se tut le regard bas.
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Le Sukra 23 Jangur 1510 à 02h35
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Tatsumasaf tiqua quand il l'appella "Créateur". D'une part il ne l'était plus mais personne ne le savais encore vu qu'il ne l'avais pas annoncé encore. D'un autre coté ça venais tout juste de se faire.
Mais surtout ça lui donnais l'impression d'être considéré comme quelqu'un de plus important qu'il ne se considérais lui même et ça le dérangeais.
Juste après Syin le vouvoya. Il n'y avais pas fait attention jusqu'alors, mais le vouvoiement et l'appelation le gênais. Il failli interrompre Syin, mais se retint, il se dit qu'il pouvais attendre la fin de ce que Syin raccontait, d'autant qu'il était curieux d'entendre la fin.
Quand Syin eu fini de parler, tatsumasaf réfléchi quelques secondes, ce qui permettait aussi d'être sur que Syin avais fini de parler, puis répondit :
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Hum, la façon dont tu me parle me donne l'impression que tu me donne trop d'importance par rapport à ce que je suis. Je ne t'obligerais pas sur la façon de me parler, mais si ça ne te dérange pas je préférerais que tu me tutoie, et que tu ne mentionne pas mon grade. Tu peut m'appeler tatsumasaf, kielno, ou même me donner un surnom. Tient ça me fait penser que tu m'avais parlé l'autre jour, juste avant notre arrivé sur Zarlif, que quelqu'un t'en avais donné un par le passé, mais tu ne m'a pas dit lequel. Bah, ça n'a pas grande importance.
Sinon en ce qui concerne mon grade, tu t'es trompé, mais c'est naturel puisque je vient d'être muté, à ma demande, pour la branche des chineurs. Il faudra d'ailleurs que je fasse une annonce sur le consensus.
Ensuite revenons en à la divination. Tout d'abord je pense qu'il me faut connaître la menace. En effet, j'ai décidé de faire route avec toi et il me faut donc savoir ce que je suis susceptible d'affronter si je reste à tes cotés. J'ai besoin de connaître la menace pour que l'on se mette d'accord sur l'attitude que chacun tiendra dans le cas où elle se présente.
J'aime autant te prévenir, si tu as besoin de moi pour chercher à raisonner quelqu'un ou à servir d'intermédiaire lors d'une discussion je peut le faire. SI tu cherche à ce que je t'aide à combattre, il me faudra des raisons, et de plus encore faudra t il que la personne ne me fasse pas peur.
*** Tatsumasaf réfléchi un instant. ***
Après, je voit que tu t'es fait des ennemis, quelles que soient les raisons. Je ne te demanderais pas comment tu te les ai fait, mais si tu souhaite en parler j'écouterais.
Arkana je me doute vu son nom qu'elle est matriarcale et donc je suppose que c'est lié au meurtre de la dernière matriarche que tu as tué dont j'ai oublié le nom.
Kysall je ne sais qu'en penser, elle donne l'impression de jouer un double jeu, mais est ce vraiment le pken Ssark qu'elle trahi ou au contraire à nous duper? Je n'en ai aucune idées.
En tout cas ce n'est pas bête de la surveiller. J'avais essayé une fois. J'ai essayé d'autres personnes aussi. Je n'ai réussi à localiser personne. Mais on je suppose que c'est normal, je n'ai jamais eu de cours là dessus et le faisait à l'instinct.
Personnelement j'avais fait mes quelques essais en fermant les yeux, serrant les poing et en pensant très fort à ma cible. ça a un effet généralement, je me sent un peu bizarre comme aspiré hors de moi, mais quelques secondes après je me sent réaspiré par mon corp et ne sais même pas la direction dans laquelle j'ai été aspirée car j'ai la tête qui tourne. Et sitôt après j'ai besoin de repos.
Finalement j'avais pour l'instant laissé tombé en me disant que je réessayerais si je trouve quelqu'un pour me donner des cours. Mais je peut éventuellement m'y remettre.
Mais revenons en a toi, tu semble fuir ceux qui te veulent du mal et qui semblent nombreux, alors que tu t'est montré capable de tuer une matriarche. était elle symbiosée depuis peu de temps? ou alors blessée et tu n'a fait que l'achever? Comment est ce arrivé?
Ah, désolé, j'avais dit que je ne te poserais pas de question mais ma curiosité l'a emporté. Mais tu n'est pas obligé d'y répondre.
Suivre sa voie en n'écoutant que son coeur.
La liberté, c'est toujours la liberté de celui qui pense autrement. | |
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