Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Dans la continuité du périple.

Ou le voyage de deux confrères blanc comme le décor.
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Sujet lancé par Soma Valen
Le 31-01-1510 à 23h48
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Posté par Soma Valen,
Le 08-02-1510 à 21h26
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Soma Valen

Le Dhiwara 31 Jangur 1510 à 23h48

 
*** Après de long mois d’investigation et d’interrogation au sein d’Ulmendya, les confrères étaient enfin et de nouveau à l’air libre. Soma sortit de la cité puits en premier, rabattant sa capuche sur ses cheveux blancs pour se protéger la tête du froid.

Il passait d’un endroit bondé de monde, aux routes presque désertes des grandes plaines enneigées de Syfaria. C’était comme de passer du noir au blanc ou d’un tchaë rikiki à un nelda bien battit. Le tydale fit quelques pas au dehors, malgré le froid il ne regrettait en rien d’être enfin sortit. Les nemens aussi intéressant qu’ils puissent l’être demeuraient extrêmement silencieux et secret sur nombre de sujets. La poussière restait de la poussière pour eux, il ne fallait pas voir plus loin. ***


Rydia dit :
Pfiu, je n’aime pas vraiment le froid et la neige…

***
Le mage jeta un œil par-dessus son épaule pour apercevoir Rydia mais celle-ci préférait maintenant se réfugier à l’orée de la large capuche, surement pour se protéger du froid. Le tydale ne pouvait des lors plus la voir mais le contact mental restait constant. ***


Rydia dit :
Oui je sais c’est comme le sable et les montagnes. Mais que veux-tu je ne suis pas fait pour voyager..

***
Une remarque subtile faillit échapper mentalement au Valen qui préféra se tourner vers son chambellan qui le suivait… normalement. ***


Connaissez-vous la route pour se rendre à Lerth ou est-ce la première fois que vous l’entreprenez ?


"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."


 
Osaï

Le Luang 1 Fambir 1510 à 06h38

 
C'était un froid glacial qui m'accueillit lorsqu'il sortie de la cabine de la gondolfière. Le vent perçait à travers mes gants et s'infiltrait par tous les jours que pouvait constituer mon manteau. Adieu confort! C'était l'image de la chambre douillette que je vis, la chambre d'une auberge ou ce vieillard m'avais accueillit pendant un long mois. Une longue convalescence, du, selon lui à une Partieléniose. Un parasite qui vie sur certains rejetons et qui vous contaminent en vous empoisonnant le sang. C'est donc un "Blanc" bien faible qui se trainait, cahin caha, derrière l'entrain d'un autre blanc, Soma Valen. Celui ci était partie d'un bon rythme. Après la première colline celui ci fit halte, plus pour me laisser reprendre mon souffle je suppose que pour me poser cette question.

La route de Lerth? Non c'est ...( quinte de toux) la première fois que je m'y rends. Mais d'après les cartes on doit traverser cette forêt nommé Forêt Leste. Voyez là bas ... Au pieds de ces montagnes. Je pense que nous devrons faire plusieurs halte. Mon corps ne veut pas suivre. Mais la scintillante se trouve là bas.

Il tendit le bras dans la direction de l'est.

L'autre extrémité de nos vagues de flux. Nous avons une perle, à eux, leur scintillante. Le trajet allait être long. Il prit une gorgée d'eau. Le soir ils ne seraient pas encore à la forêt et mieux valait ne pas s'épuiser mais garder assez d'énergie pour une éventuelle... fuite.







Enluminure - Alchimie - Enchatement - Sortilège d'arkan et Anarkan

"Faire chou blanc" voilà l'expression de ma naissance.

 
Soma Valen

Le Matal 2 Fambir 1510 à 17h45

 
*** Soma gardait un œil sur son chambellan. Pour toute personne et encore plus pour un connaisseur tel que lui, le Tchaë avait l’air malade. C’était très encourageant quand on y pense. Deux confrères malades voyageant dans la neige et le froid chose pas très conseillé en temps normal.

Comme demandé par le Blanc, plusieurs haltes furent observées. La nuit tombait relativement vite et pour le moment aucun rejeton en vue, tant mieux. Les crises du Tydale devenaient de plus en plus fréquente et douloureuse, il faisait en sorte de garder une certaine distance entre lui et le Chambellan à certain moment pour ne pas avoir à subir d’habituel questions. ***


Rydia dit :
Attends… Il a du mal à suivre.


*** Le soleil culminait depuis quelques heures lorsque le Valen et Osaï arrivèrent à l’entrée de la forêt. Soma jeta un œil au confrère juste derrière lui puis y pénétra à ses cotés. La forêt Leste… Le calme des plaines était à oublier, cet endroit devait pulluler de rejeton…

Soma tendit l’oreille au croisement de la route principal et son regard se perdit à travers les arbres et les branches. Il cru apercevoir une sorte d’aberration, une sorte de cerveau avec des tentacules mais continua de marcher préférant croire qu’il ne représenterait aucune menace. Il toisa ensuite Osaï du regard, il l’avait connu plus bavard mais ce silence n’était pas pour lui déplaire. Malheureusement la curiosité est plus forte chez certaines personnes. ***


Rydia dit :
Vous m’avez l’air bien affaiblit Chambellan Osaï. Vous n’avez rien de grave j’espère, n’hésitez pas si vous avez besoin de quelques chose.

***
Puis son esprit se tourna vers son tydale muet. ***


Rydia dit :
Tu crois que tu as pu lui coller ton truc ?"


*** Le mage sembla ralentir imperceptiblement sa marche, puis il hocha la tête sous sa capuche pour répondre par la négative. ***


« Improbable voir même impossible et tu sais bien pourquoi. »



"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."


 
Soma Valen

Le Luang 8 Fambir 1510 à 01h12

 
*** Les jours passait et se ressemblait, au bout d’un moment la forêt était un environnement assez redondant. Sans doute tout cela était différent pour quelqu’un d’expérimenté mais pour un néophyte, tout ca restait des arbres et bon, un arbre ca ressemble à un autre arbre sans grande différence. Soma marchait toujours à bon rythme suivit du Chambellan Osaï sur le chemin enneigé et humide qui traversait les bois.

La nuit s’approchant les deux confrères s’arrêtèrent un moment, c’était en théorie a ce moment la que les lieux devenait bien moins accueillant. Encore moins accueillant en réalité. Après s’être restauré et plus ou moins reposé Soma prétexta un besoin quelconque pour s’isoler à quelques mètres de son compagnon derrière de nombreuses souche.
***

Rydia dit :
Soma… ca va ?


*** Non ca n’allait pas. Le mage s’appuya sur le tronc d’arbre juste en face de lui maudissant le jour ou il avait essayé la sphère de la décrepitude. Le bourdonnement était revenu depuis peu. Cette sensation horrible qui le coupe de la réalité en lui causant une grande souffrance. Le tydale tomba brusquement à genoux et toussa à plusieurs reprises crachant l’habituel liquide vermeil sur l’herbe. Rydia le regardait avec une impuissance presque quotidienne en attendant que la crise ne s’estompe. Puis lorsque le Valen s’adossa enfin à un arbre en position assise la petite moue ne pu retenir son anxiété.
***

Rydia dit :
Tu ne peux pas continuer comme ca… Il faut que tu fasses quelques choses. Qui sait combien de temps encore tu pou…


*** ** ***




*** La langue habile s’arrêta lorsque quelque chose émergea des branches et des buissons. Soma se releva aussi rapidement que possible et faillit même glisser dans sa précipitation. Le tydale déglutit difficilement, ca ne pouvait pas être pire. ***


Rydia dit :
C’est… c’est un…


*** Le Jytryan déchu attaqua en direction du confrère avec une rapidité foudroyante qui aurait brisé les os de n’importe quel poussiéreux. Par chance le mur d’air mit en place quelques jours plus tôt par le sorcier sembla absorber la puissance du choc. Enfin sembla seulement car celui-ci finit par céder sous la force du coup et envoya le pauvre poussiéreux valser quelques mètre plus loin.

Le Valen roula plusieurs fois sur lui-même avant de réussir à se redresser. Le rejeton était à ses trousses, il ne fallait en aucun cas rester ici. Le sorcier n’était vraiment pas de taille face à une telle abomination. De l’aide, il fallait de l’aide. Mais qui ?

Il fallut que le Jytryan apparaisse à nouveau dans son champ de vision pour que le confrère ne commence à agir. Pour l’instant il fallait fuir, le reste suivrait. La sphère de l’évolution lui permit de semer rapidement son assaillant. Courant à travers les bois, le magicien s’arrêta brusquement lorsque la sorcellerie ne fit plus effet. Il s’accorda quelques minutes de repos ou il en profita pour contacter Osaï et lui indiquer ce qui l’attendait en lui précisant qu’il valait mieux changer de route.

Mais le pauvre symbiosé n’était pas au bout de ses peines. Une sorte de gros loup le regardait dans l’obscurité, le genre de loup qui vous arrache un bras à la moindre morsure. Soma le regarda silencieusement s’attendant à une réaction agressive de la part du prédateur pervertie. La bête fonça avec la même rapidité que l’autre abomination. Le Valen tomba alors sur le sol sous le poids du loup, tentant d’éviter les crocs en repoussant le museau de son adversaire avec ses deux mains. ***


« « Je vais y passer, je vais finir par y passer.» »


*** Les griffes effleuraient la robuste robe d’acier, et la gueule cherchait toujours un morceau à mordre en happant dans le vide… Pour le moment.
Puis, de ses deux mains posées sur le museau de la bête, le mage immola la fourrure du monstre dans un torrent de flammes lumineuses. La déflagration lui fit instantanément lâcher prise et le loup fit un bon en arrière pour disparaitre dans les fourrées. ***


*** ** ***


Rydia dit :
Ça c’est bien envoyé ! Eh tu tiens le coup ?


*** Allongé sur le sol, Soma lui jeta un regard meurtrier et souffla quelques minutes. Il était loin d’Osaï, et n’avait plus aucune idée de la direction à prendre… Quel beau merdier. Enfin au bout de quelques minutes qu’il avait utilisées pour écouter tout autour de lui, Soma se releva et embrassa du regard ce qu’il avait devant lui.



Il était dans une sorte de clairière mais il portait davantage d’attention aux choses qui virevoltaient devant lui. Deux boules lumineuses se déplaçaient de manière incohérente mais procuraient un spectacle des plus fascinants. Malheureusement le mage savait à quoi il avait à faire et une chose était sur, c’est que ce n’était pas des amis… ***




"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."


 
Soma Valen

Le Luang 8 Fambir 1510 à 21h26

 
*** Encore un peu sous le choc des événements précédent, Soma se contenta de regarder de loin l’étrange balai de ces invocations informes et lumineuses. C’était bien la première fois qu’il en voyait de telle taille. Ces esprits qui se nourrissaient de mana environnant étaient complètement différents de ceux que le Valen avait déjà invoqués.

Sa connaissance sur le sujet était vaste et il connaissait donc d’autant plus les risques qu’il courait en s’approchant trop prêt. ***


On n’approche pas Rydia, je n’ai aucune envie d’attiser leur colère éclipsons nous…


*** Soma prit la parallèle pour rejoindre la route que l’on voyait apparaitre derrière quelques arbres. Osaï était derrière, ou bien devant ? Impossible à dire pour le moment. Tant qu’il suivrait la route il était sur de tomber sur quelque chose et avec un peu de chance d’éviter les monstres.

Le Valen marcha plusieurs heures, les sens aux aguets. Osaï n’avait toujours pas répondu aux divers appels télépathiques et la probabilité qu’il soit tombé sur le furyan traversait de plus en plus l’esprit du confrère. Tel une ombre, le mage arpenta ainsi une longue distance tout au long de la journée et ce ne fut que vers le tard que le fin du chemin sembla montrer le bout de son nez.

Lerth enfin ! La ville ne devait être plus qu’à quelques kilomètres une fois sortie de la forêt. Mais c’est alors qu’un fracas innommable retentit des montagnes environnantes. Une sorte de monstre de bois et de plante dégringolait du haut de la montagne se précipitant vers la bordure entre la forêt et la montagne.


***

Rydia dit :
Ne restons pas là Soma !


*** Sans demander son reste, le mage du Limonaire tourna les talons et se précipita vers la sortie. ***



"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."


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