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Le Vayang 5 Marigar 1510 à 18h20
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 | Quoi mon casque ??
Bon il est pas très joli mais il protège bien et ça m'évite les coups sur la tête
Mélinos dit :
*** Dit à voix haute sur un ton cynique à souhait ***
Ouuuaiiiip mais ce n'est pas vraiment vital Le ton était fort puéril mais pas frnachement étonnant de la part du régisseur
Puis il reprend en direction de Larkan Depuis que ma robe a été détruite je cherchais un truc pour me protéger un peu et ce casque remplit bien son office ... en attendant mieux .... et puis ça évite les migraines .....
il se détend un peu en changeant de sujet Pour le voyage on escorte le frère Thanager et puis après on verra ce qu'on fait. En plus à Farnya y la frère Kray qu'y a des parchemins tout frais .....
Il se tape le front .. ou plutôt le casque ... ce dernier lâche un petit BONG !! sonore et pivote un peu. Ainsi placé Jeaneudon ne voit plus bien que d'un oeil et il est obligé de réajuster son casque. Ceci fait il enchaine ... Ah oui je t'ai pas dit mais il s'est lancé dans l'enluminage .... ça nous évitera de faire des parchemins donc on gagnera du temps et donc des pierres.
Fouille son sac en continuant à parler ... Car même en achetant les parchemins l'écriture est toujours aussi rentable ... en fait .... et même avec les nouveaux tarifs d'enluminage
Il montre alors à son interlocuteur un papier avec plein de chiffre dans tous les sens ... On comprend rapidement, en jetant un oeil dessus, qu'on n'y comprend vraiment rien. Ce doit être écrit en régisseur ancien
Tu vois ??? dit-il content de lui
*** Ils arrivèrent alors non loin du pilier ou Thanager les attendait ***
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Le Vayang 5 Marigar 1510 à 21h10
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| Tu vois ? ... Ce que je vois surtout c'est que tu as pris un sérieux coup sur la tête avant d'avoir ce casque, mon pauvre ami !
Comme s'il n'y avait pas d'autres protections ... plus adaptés ... enfin moins ... ridicule pour un haut dirigeant !
*** Larkan observait son ami comme on observe un pauv' gars qui n'a plus vraiment toute sa tête. ***
Oui bien suûur ... tu avais besoin de protection ... c'est noormal ... tu es si ... fragile !
*** Jetant un œil au papier remplit de chiffres et de calculs savants de son supérieur.
D'habitude Larkan ne comprenait déjà pas trop lorsque c'était plus clair ... mais là ... le Régisseur s'était surpassé !
Il fit mine d'étudier avec attention le charabia Jeaneudonnesque, puis il acquisa. ***
Oui ... on va lui acheter tout son stock de parchemins vierges, cela reste rentable pour nous !
*** finit-il par dire sans avoir vraiment la moindre idée si c'était vrai ou pas. ***
comme ça au moins, j'aurai la paix pendant le voyage et il pourra causer d'autre chose et répondre à ma question ...
quoique je me demande si c'est vraiment une bonne idée ... vu dans l'état où il est, c'est triste mon pauvre ami !
Ah mais voila notre jeune brancardier là-bas, on dirait non ?
On fait comment pour le protéger durant le voyage ? on le rend invisible ou on le gave de sorts de protection ? | |
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Le Matal 9 Marigar 1510 à 12h13
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Thanager courrait tant qu'il pouvait. Il se promit de s'entraîner à la course pour ne pas risquer de retarder ses compagnons.... ou peut être, plus égoïstement, de peur d'être devancé et de se retrouver seul.
Il cria :
Jeaneudon, attendez moi !
Et en réponse, via son mou mou (mou de dénomination, mais aussi de caractère), il entendit :
Fait attention frère Thanager ... la route entre toi et nous est bloquée par une abomination sans nom ... enfin si elle a un nom mais ... enfin bref.
Je me suis fais super bien accueillir par elle donc il faut que tu fasse super gaffe ... comme je disais c'est très chaud.
Thanager était partagé entre deux sentiments contradictoires : l'un le poussant à avancer tout doucement, voire à attendre que le danger s'éloigne, et un autre, lié à son instinct de brancardier, le poussant à courir aussi vite que ses courtes jambes le lui permettent, afin d'accomplir son office sur ses compagnons d'aventure.
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Le Merakih 10 Marigar 1510 à 22h00
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Le Noosophage était mort, et les deux Akrotykars avaient quitté la route pour les hauteurs montagneuses. Pour l'heure, la route était de nouveau libre, même si la menace n'était pas très lointaine, et pouvait vite ressurgir avec ces deux abominations. Ce fut après le combat l'occasion pour tous de souffler.
La doctoresse alla en tout premier lieu faire quelques pas pour s'assurer que les créatures n'avaient pas l'intention d'attaquer le groupe, non sans faire appel à la magie pour se protéger, au cas où... Elle n'avait pas vraiment le physique pour combattre. D'ailleurs, elle s'en était tenu au soutient et aux sorts, pendant l'affrontement. Le fait que même quand il s'en prenait à elle elle n'avait jamais aperçu le Noosophage avait aussi joué, il était vrai... Quand bien même la tchaë avait servi de point de repère à tous les autres pour savoir où était l'adversaire !
Quelques paroles furent échangées, pour savoir ce qu'il convenait de faire. Tout un drame, pour Aëdrenith, qui étant l'officier le plus gradé de la Noire présent sur les lieux se sentait obligée de trancher et de prendre une décision. Décision qu'elle décida de reporter au terme d'une pause, le temps de prendre conseil auprès de ses pairs, pour savoir comment évoluait la situation et où le groupe serait le plus utile. Cela permettrait à chacun de se reposer.
Et elle en avait bien besoin ! Sa hanche lui faisait un mal de chien et elle avait de la peine à se tenir debout. Quelques coups portés par les abominations pendant le combat avaient réveillé des douleurs qui ne la quittaient pour ainsi dire jamais, mais qui pouvaient à l'occasion se faire bien plus lancinantes. Pour ne pas qu'on le remarque, elle releva la capuche de sa cape de jais, avant de s'autoriser à grimacer de douleur, et elle s'assit contre un rocher, au bord de la route, ses affaires à côté d'elle, et les deux mains pressées sur sa hanche douloureuse. Un geste parfaitement inutile, elle ne le savait que trop bien, mais une habitude dont il était difficile de se débarrasser, tant elle donnait l'impression de soulager la douleur.
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Le Vayang 12 Marigar 1510 à 11h20
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L'officier aurait sans doute beaucoup rit de savoir ce qu'avait pensé Jeaneudon, car à la vérité, étant doctoresse, elle considérait que prendre ce genre de décision ne la regardait absolument pas non plus, mais hélas la hiérarchie militaire faisait qu'elle y était parfois amenée. Et décider de quelque chose auquel on ne comprend rien, c'est dur !
Elle profita de la pause pour contacter mentalement ses Frères, et lorsqu'elle put le faire, elle transmit les bonnes nouvelles au groupe, surtout à ses Frères Bleus, dont le soutient était très appréciable, et qui ne pouvaient recevoir les informations internes de la Noire.
Frères, Sœur, la menace du Jytryan sur Farnya appartient au passé, et des renforts arrivent depuis la ville rouge pour nous aider. Tout comme de la citadelle noire, aux dernières nouvelles. Nos Frères Artilleurs et du Génie seront bientôt à nos côtés.
Elle nota mentalement de remercier ses Frères Bleus, lorsque le combat serait terminé. Ce n'était pas la première fois qu'ils aidaient ainsi à protéger la population, et c'était une attitude que la tchaë appréciait.
Le combat recommença bientôt, trop tôt au goût de la doctoresse, dont la santé recommandait de ne pas enchainer tant d'efforts. Mais elle avait fait le choix de mettre sa santé de côté en devenant militaire. Elle se releva, s'appuyant sur son rocher, serrant les dents. Le début de l'engagement, personne n'était encore vraiment blessé, aussi comme cette fois-ci elle voyait l'adversaire elle s'essaya à contribuer à l'offensive.
Oh elle essaya quelques minutes, avant de voir que ses sorts n'étaient pas assez puissants pour traverser les défenses de l'ennemi. Un jour, nota-t-elle mentalement, il faudrait qu'elle passe commande des sorts offensifs plus performants que le premier d'entre eux ! Pour l'heure elle décida de se replacer en soutient. C'était encore là qu'elle était le plus efficace, cela avait-il un rapport avec le fait qu'elle ai acheté bien plus de sorts dans ce domaine ?
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