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Le Matal 16 Fambir 1510 à 20h41
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Eleudice premier signe de verdure pour certains, dernier point d'eau pour d'autres. Tout dépend d'où l'on vient.
Dans les grandes plaines, les toits se distinguent de loin, brillant au soleil tel un mirage sortit du désert d'Amody.
Elle doit surtout sa prospérité à deux arts dans lesquels les habitants excellent. Deux activités bien différentes mais pas incompatibles aiment rappeler les marchands de la confrérie.
La fabrication de chariots et le brassage de la bière.
Ces deux arts ont très rapidement divisé la ville en deux quartiers bien distincts.
L'un ressemblant plus à un village Nomade, constitué pour la pus grande partie d'un enchevêtrement de chariots de toutes les couleurs de tout les aspects. Un véritable méli mélo des courants et des arts peuplant Syfaria.
Les rues y sont larges, le fait que peu de constructions ne dépassent guère la hauteur d'un chariot donne un air ouvert et festif à cette partie de la ville.
L'autre partie d'Eleudice est en opposition à la première. Exclusivement construire de hautes maisons qui rendent les rues plus étroites, plus intimistes. Toutefois une ambiance beaucoup plus joyeuse y règne
En pénétrant dans cette partie tous les voyageurs sont très vite surpris par la quantité impressionnante de tavernes et de débit de boissons que l'on y trouve. Chacune produisant réellement ou pas sa propre bière, de bonne ou mauvaise qualité. Au nom fantaisiste ou pas.
La mousse du Gambol.
Les effluves de Mjert
La bière de feu
La brune du Tisseur de rêves
La potion du Koprocle
Ce quartier est très vite devenu le lieu de référence dans toute l'île de Syfaria pour ce qui est du brassage de la bière, ainsi que de sa consommation.
L'une des brasseries les plus importantes est le « château Kiarbat ». La brasserie est légèrement en retrait des rues principales, mais il est difficile de ne pas la remarquer.
La brasserie est constituée d'entrepôts qui encadrent une grande cour au bout de laquelle se trouve le manoir Glagnus. Haute battisse repérable de n'importe où dans Eleudice, symbole de la réussite de son propriétaire.
Constituée d'un bâtiment central haut de deux étages, flanquée de deux ailes de trois étages, la battisse est faite de pierres venues des monts du vent.
Deux escaliers d'honneur entourant une petit fontaine mènent les visiteurs à une porte d'entrée en bois précieux.
A cette heure tardive aucun bruit ne règne dans la cour de la brasserie, seules les lumières du manoir sont allumées. Le maitre des lieux ne va pas tarder à passer à table.
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Le Sukra 20 Fambir 1510 à 00h02
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La lourde porte s'ouvrit pour laisser apparaître un Tchaë habillé d'un veston noir sur chemise blanche et d'un pantalon sombre.
Bien que son visage enfantin pouvait faire penser à adolescent son regard trahissait tout de suite un âge plus avancé.
Il observa les visiteurs, puis s'adressa à eux.
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Bienvenue dans la demeure de Avihi Glagnus, vous devez être les enquêteurs.
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Bien que sa voix fut douce et calme elle évoquait à tout ceux qui l'entendait le sifflement d'un serpent.
Il s'écarta de l'entrée et d'un geste élégant du bras les invita à entrer dans le grand hall d'entrée du manoir.
Un grand escalier en pierres leur faisait face. De chaque côté du hall de grandes ouvertures menant sur des couloirs tout aussi larges conduisaient aux différentes ailes du manoir.
Les murs était recouverts de tapisserie luxueuses.
Il referma la porte derrière eux.
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Laissez vos bagages ici je les monterais dans vos chambres respectives. Avihi Glagnus vous attend pour passer à table.
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Il conduisit les invités dans le couloir de droite. Suivant un magnifique tapis aux couleurs chaudes rappelant les territoires haut rêvants ils passèrent devant plusieurs portes pour arriver dans une grande salle éclairée d'un lustre de cristal.
Face à eux une grande baie vitrée permettait de voir le jardin de la demeure.
Au centre de la pièce une table rectangulaire était dressée pour sept convives.
Trois de chaque côte et une au bout de la table.
Une Tchaë et un Tydale étaient déjà assis et semblaient attendre le maitre des lieux.
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Je vous laisse prendre place, avec avihia Nylla Glagnus et avihi Klegan. je vais avertir avihi Glagnus de votre arrivée.
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Il montra les trois places libre d'un côté et la place libre prés de Klegan de l'autre côté de la table. La place à l'extrémité, prés de Nelly étant celle du maitre des lieux.
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Le Luang 22 Fambir 1510 à 05h08
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Répondant à Hasin, d'un hochement de tête aimable et d'un sourire avenant, la courtisane lui emboita le pas devançant le Nelda et les deux Tydales.
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C'est fort aimable à vous avih. Je crains toutefois de devoir vous faire attendre plus tard dans la soirée, mon porteur a été retardé à l'entrée de la ville par une ornière. Je crains que ce dernier ne se soit trouvé surpris pas la quantité de chariots...
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Se laissant mener docilement à travers l'aile, la Chambellan se contenta d'afficher un masque aimable et ouvert tout en appréciant au passage le luxe des lieux. Lorsque leurs pas les menèrent finalement dans la salle et que le trio se fut affranchi des présentations, la Chambellan se fendit à son tour d'une révérence. Exemple magistrale de l'art dont elle avait fait son métier, l'inclinaison délicate et calculée tenait de l'ondoiement, de l'étirement félin, d'un souffle animale. La Tydale répondit, affable, aimable et encline à la conversation.
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Aysh'hinassa, avihi. Je vous remercie de nous accueillir dans de si bref délais et qui plus est malgré ces circonstances peu propices. Je suis avihia Elyane du Vitrail, voici Frekk du Suaire, Jhereg du Poinçon et Silindë, un Equilibrien nous faisant l'honneur de s'intéresser aux affaires de la Confrérie.
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Le Merakih 24 Fambir 1510 à 22h51
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| *** Le jeune entropiste aurait pu trouver l'acceuil charmant, n'eut été les intonations serpentines qui résonnaient dans la voix de Hassin. Certe, le tchae semblait un majordone accomplis, un domestique parfait... mais il en ressortait une impression de gêne pour le tydale. Trop d'onctuosité. Il préférait encore les mots doux de Ludia. ***
Je ne puis que vous recommander de manier ce sac avec précaution. ***
On voyait dépassant du bagage le manche d'un bandolin. Celui ou celle qui regarderait éventuellement dans le sac n'y découvrirait rien de bien surprenant, ou de bien extraordinaire...hormis... hormis ce que le commun nomme "ceinture de folie" et qui révèlerait aux curieux les affinités du tydale avec l'anarkan, ce qui curieusement n'inspire jamais confiance.
Il les suivit ensuite vers le salon, admirant la richesse des lieux. Certes, Siran n'était pas n'importe qui.
Une tchae à la beauté remarquable y attendait en compagnie d'un tydale. Le sourire du Soupir revient, teinté de douceur.
Silinde s'inclina galamment devant la maitresse du Logis. Le vocabulaire confrère était trop terme pour les nuances qu'il désirait. Il lui préférait celui de l'Equilibrium. Il esperait qu'elle en aurait les notions de bases pour comprendre la subtilité. ***
Nelma Nylla, c'est un honneur et un plaisir que de faire votre connaissance.
*** Il attendit que la Dame des lieux se fut rassise pour le faire à son tour. Puisque Klegan les dédaignait, il en ferait de même. ***
Jusqu'au bout... | |
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Le Vayang 26 Fambir 1510 à 15h25
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Siran Glagnus entra par une petite porte qui se trouvait sur le côte de la pièce. Il accueillit ses invités avec un large sourire.
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Aysh'hin, Avihia, Avihi
J'espère que vous avez fait bonne route. Vous avez déjà fait connaissance avec Nylla ma femme, ainsi que Klegan. Un étudiant qui travaille chez moi pour apprendre les rouages complexes du commerce.
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Il prit place au bout de la table et aussitôt d'autres domestiques le suivirent dans la salle pour commencer à servir le repas.
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Alors avez vous commencé à faire des recherches ?
Mes employés qui se sont fait agresser sont encore à la brasserie ce soir vous pourrez leur parler après le repas si vous le souhaitez...ou demain. Le voyage vous a peut être éprouvés.
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Il sourit et fit signe à ses domestiques de servir d'abord ses invités. Les plats les plus somptueux commencèrent à s'enchainer. Nouvelle démonstration du maitre des lieux de sa réussite commerciale.
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Ils m'ont déjà fait leur compte rendu précis de leur mésaventure. Je pense qu'il pourront bien vous aider dans votre enquête. Ils ont été sages et ont fuit assez rapidement pour sauver leur vie et je préfère cela. La vie d'un confrère vaut quand même plus que celle de la bière...enfin
*** il se tourna vers Silindë ***
…..Je veux dire la vie de n'importe quel être, pas seulement les confrères.
Toutefois ils ont eu le temps de voir l'un de leur agresseur. Ils ne le connaissait pas. Un Tydale avec une cicatrice qui lui traverse toute la joue droite.
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Tout en parlant Siran Glagnus commença à manger et invita ses enquêteurs à faire de même.
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C'est un signe distinctif assez facile à reconnaître une telle cicatrice, non ? De plus l'un de mes employés pense qu'il s'agit d'une bande de brigands que l'on appelle «les meuniers ». Il a sans doute raison, mais il me semblait que cette bande avait été défaite l'année dernière.
*** Il se tourna vers Jhereg. ***
Le poinçon a peut être plus d'information sur ces brigands ? | |
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Le Sukra 27 Fambir 1510 à 13h14
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| *** Le Prévôt écoutait le commerçant avec attention. Il hocha la tête et pris la parole.
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J'ai entendu parlé d'une telle bande. Il possible qu'ils soient ceux que l'on recherche, mais je reste assez sceptique. Ce sont des brigands à l'intelligence toute relative.
Ils ne sont pas très disciplinés.
A moins qu'ils n'aient trouvé un chef digne de ce nom, je doute qu'ils soient capable d'un tel larcin sans qu'une information n'ai filtré.
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Il marqua une courte pause, la mine perplexe.
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Je vais contacter notre archiviste pour savoir s'il a des informations complémentaires au sujet de cette bande. C'est une piste qui mérite peut-être d'être suivie.
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Jhereg ne pu réprimer un bâillement. ***
Il me parait peut probable que votre concurrent ai fait appel à de si piètres criminels. Du moins, ce n'est pas de cette façon que je m'y serai pris..
*** Pensif, il se frottait machinalement le menton, l'air ailleurs.
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Vous pouvez vous porter garant de vos hommes ? Vous avez l'air d'avoir une étonnante et totale confiance en eux..
JHEREG ADELAÏ
Si "loi" s'écrivait au masculin, plus personne n'aurait envie de la violer.
*burp* | |
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Le Julung 4 Marigar 1510 à 08h44
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| *** Le Tchaë sourit à la réflexion du prévôt.. ***
Voilà qui est intéressant, et comment vous seriez vous pris ?
Je serais curieux de savoir comment un responsable de notre justice planifierais un vol.
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Il émit un petit rire. L'idée d'imaginer un représentant de la loi commettre de actes répréhensible semblait beaucoup l'amuser.
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Et pour répondre à votre question, j'ai pleine confiance en mes employés. Je ne vois pas pourquoi il me mentiraient.
Vous pensez que se sont eux qui mon voler la marchandise ?
Si c'était eux il ne serait pas revenue chez moi. Il aurait été plus logique de disparaître avec les chariots, non ?
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Le repas touchait à sa fin. Klegan et Nylla n'avaient prononcer aucun mot visiblement le présence du maitre des lieux coupait toute conversation de leur part.
Le marchand observa tour à tour les autres enquêteur, toujours son sourire aux lèvres.
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Comme visiblement vous n'avez pas encore commencer vos recherches je ne vous retiens pas d'avantage.
Pour ceux qui le souhaitent je vous présenterais mon personnel dans mon bureau après se repas. Sinon Hasin vous conduira à vos chambres.
*** Siran Glagnus se leva et attendit de voir qui le suivrait ou qui souhaitait rejoindre leur chambre. *** | |
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Le Sukra 6 Marigar 1510 à 00h00
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| *** Le tydale se leva à son tour. Il devait bien l'admettre, en son fort intérieur il était un peu déçu que la Dame de la maison n'ai pas parlée. Il lui semblait que la conversation aurait eut un charme incomparable à la triste discussion qui avait lieu. Ne se pencher que sur les "affaires"... ça gâchait un peu le plaisir du repas. Enfin, nécessité faisait loi.
Et en fait, cela révélait pas mal de chose sur la personnalité de Glagnus. Ou pas.
Aller voir les hommes de Siran... Silinde étouffa un bâillement. Il avait beau avoir avoir de fortes inclinaisons pour la vie nocturne, après une journée comme celle ci il aurait préféré dormir. Surtout qu'il était près à parier la part de tarte au citron due par le chef de troupe qu'il n'apprendrait rien de nouveau (et même s'il perdait, Silinde n'aimait pas tant la tarte au citron de toute manière). ***
Allons donc rencontrer vos hommes. Nous aurons directement le récit de leur rencontre.
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Tient au fait est ce qu'il lui restait de l'elifaëliss... vu le nids de serpent (quelle conception de la confrérie positive n'est ce pas?) dans lequel il venait de mettre les pieds... ça ne serait pas du luxe pour connaitre la vérité. Petit détail. Il n'avait aucune idée du dosage.
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Dame, vous féliciterez le maitre de cuisine de ma part. C'était succulent.
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Il suivrait donc également Siran vers son bureau. ***
Jusqu'au bout... | |
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