Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Brasserie "Château Kiarbat"

Ou les repas de famille de Siran Glagnus
[important]
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Sujet lancé par Narrateur
Le 16-02-1510 à 20h41
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Posté par Narrateur,
Le 23-03-1511 à 21h43
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Nylla

Le Matal 9 Marigar 1510 à 22h51

 
***
Nylla n'avait prononcé aucun mot depuis que son mari était arrivé. Peut être ne le souhaitait elle pas ou n'osait elle pas ?
C'est avec un air surpris et les joues légèrement rougies qu'elle observa Silindë.
***


Euhh merci je ne manquerais pas de leur transmettre.

*** Elle rebaissa les yeux aussi vite sur son assiette. ***


 
Siran Glagnus

Le Matal 9 Marigar 1510 à 22h55

 
***
Siran Glagnus ignora la réflexion de sa femme et invita ses enquêteurs à le suivre dans son bureau.
Il continuait à afficher un air particulièrement satisfait. Le peu de questions que lui posait ses invités et l'absence de début de piste de leur part semblait le rendre particulièrement joyeux.

En sortant de la pièce il fit signe à Hasin d'aller chercher ses employés. Il franchir à nouveaux le long couloir et le hall d'entrée pour cette fois pénétrer dans l'autre aile du bâtiment.
Il ne jeta qu'un bref coup d'oeil derrière lui pour s'assurer qu'ils le suivaient bien comme il le voulait. Finalement diriger des enquêteurs ne changeait pas beaucoup que de diriger ses employées.

Il pénètrent dans un bureau joliment décoré mais cette fois sans aucun artifice ou objet de forte valeur.
Le plafond était plus bas que dans l'autre l'aile. Les lumières cette fois ne venaient nullement de lustres de cristal mais de petits chandeliers contre les murs disposés entre différents tableaux représentant la lignée des Glagnus.

Siran alla s'assoir derrière un petit bureau en bois précieux recouvert de différents documents. Derrière lui trônait une peinture représentant la carte de Syfaria et de chaque côté des étagères remplies de différents parchemins.
***


Cette partie de la demeure est réservée à la brasserie enfin à la partie administrative de mon entreprise. Mais asseyez vous mes employés ne vont pas tarder.

***
Il leur désigna les chaises en face de lui et quelques secondes plus tard pénétrèrent deux Tydales et un tchaë.
***


Je vous présente Debur et Kamli,
*** il désigna les deux tydales qui présentaient des ressemblance entre eux évidentes. ***

Ce sont des frères et Cush.
*** Cette fois il désigne le Tchaë ***


Avihi pouvez vous expliquer à mes enquêteur ce qui vous est arrivé, ils souhaiteraient entendre de vive voix votre mésaventure.

***
Les trois employés se regardèrent brièvement comme pour savoir qui parlera le premier, puis ce fut le Tchaë qui prit la parole.
***


Cela faisait déjà quelques heures que nous étions entrés dans « la forêt qui chante ». Le voyage se passait bien chacun avait un chariot mais nous restions évidement groupés. J'étais en tête.
Nous sommes arrivés à un passage un peu plus étroit sur le chemin...c'est là que nous nous sommes fait ...attaquer.
Nous avons entendu des hurlements et tout un groupe de bandits nous est tombé dessus......Tout d'abord ils ont commencé à nous tirer des flèches dessus, puis …...très vite ils ont sortit leurs armes pour prendre d'assaut les chariots.
Les chevaux étaient paniqués et nous n'étions pas armés pour contenir un tel assaut......Ils étaient au moins un trentaine.....des nelda et des Tydales...je sais pas si il y avait aussi des Tchaës.

Nous ne pouvions pas faire demi tour le chemin était trop étroit...ils nous avaient attaqué de face et sur les côtés...nous avons donc...fuit en revenant sur nos pas...mais nous avons pas put sauver les chariots...


***
Le ton de Cush était faible, plusieurs fois il avait fait des pauses pour chercher ses mots, il était visiblement encore sous le choc.
Siran Glagnus lui adressa un sourire pour le rassurer puis observa ses enquêteurs voyant s'ils avaient des questions
***


 
Silindë

Le Julung 11 Marigar 1510 à 01h40

 
*** Les joues rosies de la jeune tchae n'echappent pas au regard de l'equilibrien. Elle est charmante... le sait elle?

Un tres bon point à mettre au credit de leur hote. Il a bon gout en matiere de compagne.

Par contre... enfin.. Silinde doute quelque peu de la version du Maitre Brasseur. Si ce que Bak lui a rapporté est vrai, d'autres sons de cloche sont à entendre. Sauf que bien sur il faut savoir que des concurents ne vantent jamais tes merites. C'est normal.

Bref... Les poussiereux arriverent bientot au bureau du tchae. Tout le long du chemin, le tydale commente pour lui même la decoration. Enfin... il commente... silencieusement quoi. Le bureau lui est moins tape à l'oeuil, plus.. intime peut etre? Non, stop! On arrete l'imagination debordante qui menace de s'emparer des lieux pour les pliers à son gout. Il vaut mieux saluer les trois employés... Le tydale hessite quelques seconde à la vue des deux freres...Deux males tydales... deux.. jumeaux? Oùlà, c'était mauvais presage ça. Des relents de matriarcat lui titillaient l'esprits, deux males... c'est jamais tres sain. L'exemple des frangins en Equilibrium l'avait confirmé. "Mes enqueteurs.." Comment ça "mes"? Tsss... les seuls qui aient le droit de dire "mon" en parlant de moi sont ceux qui sont passés entre mes bras.... Non.... aucune chance que cela arrive... Etouffer un rire. ***

Oms'hir.... On me nomme Silinde

*** Il ecoute attentivement le recit. ***



Vous alliez groupés... Donc juste vous trois pour trois chariots. Vous n'etes visiblement pas d'un naturel inquiet pour aller si peu protegés... enfin il est vrai que les bois içi sont moins dangereux que l'Hatoshal.. J'imagine que vous n'alliez pas tres vite...

N'aurait ils pas eut largement le temps de vous ajuster avant de tirer leurs fleches? Si vous etes vivants... c'est peut etre qu'ils n'avaient pas l'intention de vous tuer non? Une bonne peur peut etre tout aussi disuasive.


***
Le ton était badin. L'entropiste commentait, insouciant de l'effet que cela pouvait avoir sur le tchae. ***

Et franchement à 10 contre 1... ils ne prenaient pas trop de risques. Mmm... vous n'aviez jamais vu aucun de vos agresseurs bien sur? Je vois... c'était il y a combien de jours exactements? Avez vous envoyé quelqu'un sur les lieux depuis? Peut etre ces bandits ont ils laissés des traces.

Jusqu'au bout...

 
Siran Glagnus

Le Luang 15 Marigar 1510 à 22h28

 
*** Cush releva la tête pour observer silindë. ***


Je dois admettre que leur but était sans aucun doute de nous effrayer plus que de nous tuer dès les premières flèches. Et nous avons ..préféré fuir car c'est comme ça que nous ….fonctionnons.

*** Ah ces mots Siran Glagnus leva une main pour attirer l'attention des enquêteurs. ***


Ne les jugez pas trop vite là dessus, c'est moi qui est imposé ce fonctionnement.....la fuite. Je pense que les forêts de la confrérie ne sont pas si différentes de celles en équilibrium. Vous avez plus de chance de rencontrer des aberrations que des poussiéreux.
Je sais que vous symbiosés il vous est plus facile d'affronter ces monstres qui peuplent nos terres. Pour nous il est quasiment sûr d'y mourir à moins d'être accompagné d'une véritable armée.
Pour les destinations plus lointaines je profite des longs convois de la confrérie qui sont fortement armés mais pour les envois au matriarcat il était plus économique de faire ainsi.
Tout les convoyeurs ont pour consignes de fuir au moindre danger. Le nombre d'aberrations amatrices de bière étant assez rare nous récupérions toujours la marchandise ou tout du moins une bonne partie une fois le danger passé.


*** Cush reprit la parole. ***


Et c'est ce que nous avons fait....nous sommes retourné sur le lieu de l'attaque quelques heures plus tard. Nous n'avons pas pu nous approcher suffisamment car certains brigands étaient restés, mais nous avons pu constater que les chariots n'étaient plus là.

***
Siran Glagnus remercia son employé d'un signe de tête, puis invita l'un des frères à parler.
***

Debur faites leur part de vos conclusions.

***
Le tydale parla d'une voix calme mais on pouvait sentir encore quelques traces de peur de l'attaque.
***

Je pense avoir reconnu l'un des attaquant. Un tydale, je ne connais pas son nom mais je suis sûr qu'il fait partie de la bande des meuniers. Je connais pas toute leur bande mais j'ai pu assister à l'attaque que les autorités avaient fait sur leur repaire il y a quelques années au vieux moulin. Les autorités ont toujours dit qu'elles avaient été défaites et on n'en avait plus entendu parler depuis cette époque.
Mais je suis sûr que l'un d'eux était un des meuniers.

*** Siran Glagnus reprit la parole. ***


Alors qu'en pensez vous ?

 
Frekk

Le Matal 16 Marigar 1510 à 19h03

 
*** L'explorateur avait suivi leur hôte et Silindë qu'il apprendrait surement à connaitre dans les jours qui suivraient. Ils avaient retraverser la demeure pour se retrouver dans une autre aile qui n'était visiblement pas destinée à l'habitation.
Ils pénétrèrent dans un bureau un peu plus sobre que le tape à l'œil qui faisait apparemment foi dans la partie où ils avaient prit le repas.

Siran Glagnus s'installa ainsi que les deux enquêteurs en herbe. Ils n'eurent pas longtemps à attendre avant de voir la pièce accueillir les trois convoyeurs témoin. Frekk observa les deux tydales et le tchaë.
C'est ce dernier qui expliqua sa version des faits le premier et Silindë posa les questions que l'explorateur comptait poser lui même.

Les réponses apportées par les convoyeurs avaient le total soutient de leur patron. Frekk repensa aux questionnement du prévôt plus tôt à table... Cet homme avait effectivement une confiance impressionnante en ses hommes. Pour le reste, la solution de fuire le danger était effectivement la plus sage.

La dernière phrase d'un des jumeaux frappa Frekk. Pourquoi une telle information n'arrivait à leurs oreilles que maintenant ?
***

Ben j'pense qu'on a là une information intéressante ! Même si j'me demande pourquoi vous n'en avez pas parlé Avihi Glagnus... Peut-être qu'vous n'y attachez pas beaucoup d'crédit ?

*** Puis il s'adressa à Debur. ***


En tout les cas mon gars, j'aimerais bien en savoir un peu plus sur ces meuniers là... Ainsi que sur l'endroit où ils dorment. C'vieux moulin c'est près d'ici ?




Frekk, Explorateur du Suaire.

 
Siran Glagnus

Le Sukra 20 Marigar 1510 à 23h09

 
***
Siran Glagnus fronça les sourcils devant le questionnement du Nelda mais laissa son employé répondre.
***


Où ils dorment ...ça personne ne le sait. Enfin personne que je connaisse. On les appelait les meuniers car ils vivaient dans un vieux moulin au nord d'Eleudice.
Mais je crois pas qu'ils s'y trouvent encore. Enfin c'était justement là bas que le poinçon leur était tombé dessus.
Depuis je crois que personne n'a constaté une quelconque activité par là bas. Si cette bande est toujours active je dois admettre que je ne sais pas trop comment la contacter.


*** Le Tydale fit un petit sourire mi amusé mi gêné. ***


Je dois admettre que je ne côtoie pas trop ce genre d'individu.

*** Siran Glagnus reprit la parole pour s'adresser à Frekk. ***


Vous pensez qu'ils sont revenus dans leur ancien repère ?
Ce moulin est éloigné de la ville il avait été construit plus pour faire un abris aux cultivateurs de Mjert à une certaine époque.
Depuis j'ai bien peur qu'il s'y trouve plus d'abérations qu'autres choses. Mais vous avez sans doute raison aucune piste ne doit être écartée.

Avez vous d'autres questions ? Il se fait tard, je pense que ces avihis aimeraient sans doute rentrer chez eux.


 
Frekk

Le Luang 22 Marigar 1510 à 17h34

 
*** Le récit de l'employé n'apportait rien de plus à l'enquête si ce n'est que cette bande était visiblement très connue dans le coin.

Il répondit au maitre des lieux. ***


Oh, j'pense surtout que ce serait une bonne idée d'aller y j'ter un coup d'oeil...


J'n'ai pas d'autres questions, vous pouvez les renvoyer à leur lit et à leurs femmes.
***
Il sembla songeur pendant quelques secondes... ***


Dites moi Avihi Glagnus...
Vous auriez pas une petite liqueur local à faire déguster ? Une maison comme la votre doit bien avoir quelques spiritueux de bonne fabrication n'est il pas ? Si c'était le cas, je serais ravi d'y gouter.


Frekk, Explorateur du Suaire.

 
Nylla

Le Luang 22 Marigar 1510 à 22h54

 
***
Dans la salle de repas le silence régnait et finissait par mettre mal à l'aise Nylla,.
Elle finit son assiette et se leva.
***


Pardonnez moi je me sens fatiguée, permettez moi de me retirer.

***
Elle s'inclina en saluant les convives et prit la direction du hall d'entrée.

De son côté Klegan continua à fixer les deux enquêteurs encore présents. Son regard était soupçonneux quand il se tournait vers Jerehg et plus fasciné quand il observait la chambellan du commerce intérieur.
Bien qu'il ne semblait pas pressé de partir, il n'osa prononcer aucun mot. Attendant le premier pas des invités.
***


 
Siran Glagnus

Le Luang 22 Marigar 1510 à 22h56

 
***
Le tchaë souleva un sourcil devant la demande du nelda, et esquissa un petit sourire. D'un signe de tête il autorisa ses employés à se retirer.
***


Vous me demandez un digestifs...je suis fabricant de bières vous savez, je pourrais le prendre comme une insulte, non ?

***
Il émit un petit rire, mais il ouvrit un tiroir de son bureau pour en sortir une bouteille en verre contenant un liquide marbré, ainsi que trois verres.
***


Je demanderai à Hasin, mon ...il marqua une très brève hésitation..employé personnel de vous accompagner jusqu'au moulin pour vous montrer le chemin.

***
Tout en parlant il remplit les trois verres et en tendit un à chacun.
***

Enfin si vous le souhaitez ?

***
Il bu une gorgée de son verre, l'alcool était visiblement fort et réchauffait les gosiers.
***


Alors vous pensez que j'ai toujours tort de soupçonner mes concurrents ? L'attaque me semble assez éloignée des villes pour croire à un simple méfait d'une quelconque bande. Cela me donne l'impression d'avoir été minutieusement préparé.

***
Il observa Frekk et posa ensuite ses yeux sur l'équilibrien, comme s'il cherchait à lire dans leurs pensées.
***


 
Silindë

Le Matal 23 Marigar 1510 à 00h19

 
*** Le tydale esquisse un sourire. ***

Certes mais comme vous êtes un fabriquant de bière compréhensif et suffisamment sur de son pouvoir et de son influence pour ne rien avoir à prouver vous ne vous offusquez pas d'une excursion sur un territoire qui n'est pas le votre.
***
La brève hésitation ne passe pas inaperçue et Silinde la classe dans un coin de son esprit.

Il savoure une gorgée du liquide ambré. ***

Humm... fort...

*** Et visiblement idéal pour embrouiller les esprits, surtout après une journée fatigante... E pourquoi le tchae le scrute il ainsi. Il refrène un fou rire à la pensée de ce qu'un entropiste ivre peut faire... Si il savait.... Roh et si il le lui montrait? Heu non, c'est une mauvaise idée ça... ***


Pas vos concurrents...? Oh mais on ne sait pas... Fin moi j'dit que je suis bien d'accord avec vous sur un point! Ça à été monté à la perfection.

Hasin bosse pour vous depuis longtemps? Parce qu'y faut bien que quelqu'un de treees au courant de votre expédition ai été mêlé à ça pour avoir un tel timing.

***
Le regard qu'il renvoie à Siran ne suffit pas à cacher une bonne dose de malice. ***


Jusqu'au bout...

 
Frekk

Le Matal 23 Marigar 1510 à 18h15

 
*** Un large sourire apparu sur le visage du Nelda. ***


Une insulte ? Vous plaisantez ! Un bienfaiteur comme vous qui s'tue à la tache pour rincer les gosiers d'gens comme moi ? Pour sur non, j'pensais plutôt vous faire honneur, un bon négociant comme vous sait forcément trouver des alcools intéressants pour faire chavirer un client quand les mots suffisent pas à l'faire payer un peu plus...
***
Frekk attrapa le verre et huma l'odeur du liquide, puis visiblement satisfait il le porta à ses lèvres et emplit sa gueule du nectar pour n'avaler qu'une fois sa langue bien brulée d'alcool. Il fit claquer sa langue avant de reposer le verre sur le bureau devant Siran comme un appel à un nouvel effort pour le remplir. ***


J'savais que j'serais pas déçu !
Bien sûr que j'veux aller jeter un coup d'oeil à c'moulin mais j'suis pas assez fou pour y aller tout seul. Silindë t'es partant ?


*** Il commenta ensuite les mots du Tydale. ***


Bien préparé ça c'est certain... Par un concurrent peut être mais rien ne l'prouve pour l'instant.
Après pour l'timing, la forêt est loin au nord et les trois chariots vont pas très vite, il aura suffit d'les voir quitter la ville vers le nord pour qu'un vilain file prévenir les meuniers dans l'bois avant leur arrivée...


Frekk, Explorateur du Suaire.

 
Siran Glagnus

Le Matal 23 Marigar 1510 à 23h25

 
***
Siran Glagnus fixa Silindë avec un petit sourire, il finit son verre d'une traite et le reposa sur le bureau.
***


Cela fait 5ans que Hasin travaille pour moi personnellement. C'est sans aucun doute la personne en qui j'ai le plus confiance, vous faites fausse route avih Silindë.

*** Puis il se tourna vers Frekk. ***


C'est une très mauvaise idée que de chercher à saouler des clients pour conclure des ventes...surtout quand on négocie avec des taverniers. Soit vous roulez sous la table avant eux soit vous dépensez plus en frais que la valeur de la commande.

***
Le Tchaë sourit, mais ne remplit nullement les verres. Visiblement il souhaitait rester maitre de la discussion et ne laisser aux enquêteur que le temps de poser les questions qu'il souhaitait lui.
***


Seule une personne souhaitant réellement me porter préjudice, ce donnerait autant de mal pour planifier ainsi une attaque.
Je ne pense pas avoir autant d'ennemis que ça.
Si c'était une attaque impulsive il n'était pas nécessaire d'attendre aussi loin, non ?


*** Le maitre des lieux se leva. ***


Avihi il se fait tard, si vous souhaitez vous rendre au moulin demain il serait peut être temps d'aller se reposer.
Je suis sûr que vous ne tarderez pas à trouver des preuves de ce que j'avance.
Je vous conduis à vos chambre ?



 
Silindë

Le Merakih 24 Marigar 1510 à 00h13

 
*** Vous faites fausse route, vous faites fausse route... Hmmm. Voire! Enfin... Enfin non là ce qu'il à envie de voir c'est un edredon moelleux, chaud, douillet et confortable à souhait. La panacé... ***


*** Le tydale se passe une main fraiche sur le visage pour s'eclaircir les idées. ***


Si vous lui faites confiance.. c'vous qui savez... Vous aide il parfois dans vos projets? Vos programmes de vente, ce genre de chose...


Ou pas. Parce que le Hasin a quand même une sale tête.
Lowgli dit :
On t'a deja dit de ne pas faire du delit de facies....


Ouais mais.... Mais j'm'en fiche! Je suis sur qu'il n'est pas net!

Et j'ai une idée! Une idée geniale! Une idée super!

J'vais embarquer Freek et on va la mettre en application hehehe... Mais j'vais pas lui dire sinon il va le dire à Hasin et ça sera fichu. Je suis sur que c'est lui l'traitre! Ou alors l'apprentit! Pas sa Dame! Elle, elle est trop douce, delicate, subtile, fine, gracieuse, intelligente, belle, et charmante pour etre suspecte...


Lowgli dit :
Mettez lui un joli visage sous le nez et le vlà parti.... Mais quelle galere ce tydale!


Mais vous avez raison, il n'est guere l'heure de parler de ceci, mais bien celle de nous retirer.. Nous nous rendrons donc demain au moulin. Tenez, par ailleurs, Debur pourra il nous accompagner? Oh bien sur je le dedomagerais pour sa journée de travail si besoin est.


*** Il accepte la proposition du tchae de les racompagner. Simple courtoisie ou le desir de veiller à ce qu'ils regagnent bien leurs chambre -sans compter qu'il ignore où est la sienne. ***


Jusqu'au bout...

 
Siran Glagnus

Le Vayang 26 Marigar 1510 à 22h18

 
***
Siran Glagnus rangea la bouteille et les verres dans le tiroir de son bureau puis conduisit les enquêteurs jusqu'au hall d'entrée.
***


Vos affaires ont du être portées dans vos chambres respectives.

***
Le tchaë monta les marches de l'escalier et pénétra dans un long couloir de l'aile d'habitation. Comme celui du rez de chaussée la décoration était luxueuse et mettait une nouvelle fois en évidence la réussite du maitre des lieux.
Il passèrent devant deux premières portes.
***

Ce sont les chambres de vos collègues, je pense qu'ils dorment déjà...

*** Il esquissa un petit sourire et arriva devant une troisième porte. ***


Avih Silindë voici votre chambre.

***
Il ouvrit la porte sur une jolie chambre spacieuse. Un bureau était collé contre l'un des murs et faisait face à un grand lit à Baldaquin. Une grande fenêtre encadrée par de lourds rideaux donnait sur le parc de la maison.
***


Reposez vous bien, Avih Freek si vous voulez me suivre.

*** Il conduisit le Nelda vers la quatrième porte qui donnait sur une chambre identique à celle du Tydale. ***


Mes appartements sont au bout du couloir mais si vous avez besoin de quoique se soit il vous suffit de sonner. Il montra une corde qui pendait à côté du lit. Hasin viendra immédiatement.
Avihi bonne nuit, nous nous reverrons demain soir pour le résumé de vos découvertes au moulin.


***
Il salua les deux enquêteurs et disparut derrière la porte à double battant de ses appartements, laissant ses invités prendre possession de leur chambre respective.
***



***
Petit à petit les lumières s'éteignirent, plongeant progressivement les lieux dans le silence et l'obscurité propice au repos que tous aspiraient........tous?

Les heures s'égrainèrent berçant les songes des enquêteurs, rêves sans doute emmêlés d'hypothèses de suggestions, de pistes sur leur travail.
Peut être rêvèrent ils de l'attaque des bandits?
Imaginant comment s'était déroulé l'assaut. Entendait il dans leur profond sommeil le bruit des flèches fondant l'air, les hurlements accompagnant l'assaut des brigands....... ainsi que leur pas furtif sur la moquette douce du couloir, accompagné d'une fine lumière visible par l'entrebâillement sous les portes des chambres.

A moins que ce ne soit pas un rêve et que quelqu'un tente de dissimuler ses pas en passant devant les chambres ?
***


 
Silindë

Le Matal 30 Marigar 1510 à 01h53

 
*** Silinde, tout à son envie de dormir n'a pas franchement prit garde au décor.

Au niveau des rêves? Rien à signaler. Ce n'était pas l'affaire actuelle qui lui trottait dans la tête mais bien d'autres se situant loin au nord d'Arameth, dans une region où regne une impenetrable foret aux milles et unes beautés.

Et dans son rêve une jeune femme, belle et désirable s'approche du lit où il sommeille. Penche lentement son visage vers le sien.

Est ce bien étonnant si le tydale à ouvert les yeux? Et si le mince trait de lumière qui filtre sous la porte le pousse à s'interroger sur d'éventuels talents de prophètes? ***


Jusqu'au bout...

 
Narrateur

Le Matal 30 Marigar 1510 à 23h04

 
***
Une fois réveillé il ne fait plus aucun doute que quelqu'un passe dans le long couloir des chambres.
Les pas sont légers et cherchent à être discrets cela ne peut être qu'une femme.

Elle s'éloigne en direction du hall d'entrée
***


 
Silindë

Le Matal 30 Marigar 1510 à 23h27

 
*** Son instinct ne l'a pas trompé. C'était bien une femme qui était dans les environs.

Le pas est léger, le pied certainement menu. Le bruit presque.. étouffé.
La curiosité l'emporte sur les autres sens. Silinde se lève presque sans bruit, repoussant le mince drap. Il attrape une chemise sur la chaise et pied nu s'approche de la porte. Tentant également de dissimuler ses pas.

L'oreille se pose contre la porte, et finalement, lorsqu'il lui semble que le bruit des pas a suffisamment décru, il entrouvre la porte.

Pour se glisser à la suite de la nocturne baladeuse. ***



Jusqu'au bout...

 
Frekk

Le Merakih 31 Marigar 1510 à 17h24

 
*** Frekk suivit leur hôte et pénétra donc dans la quatrième chambre après l'avoir salué à son tour.
Se retrouvant seul, il cherche ses affaires et ne mets pas longtemps à trouver ses sacs au pied du lit. Il en tire une gourde et prend place devant la fenêtre afin de prolonger le plaisir de l'ivresse entamé dans le bureau de Siran Glagnus. ***


« Pfff, tu crois qu'il est radin ou qu'il a peur que j' sois trop saoul pour faire l'boulot ? J'en aurais bien repris quelques verres de sa liqueur !

Kyl dit :
Et toi tu ne crois pas que l'enquête nécessiterait sobriété et repos ?


Arrête, tu sais bien qu'un vice s'contrôle pas !
»

***
Des bruits ? L'alcool ? Non des bruits !
Il semblerait qu'il y ai du monde dans le couloir alors que tous sont sensé être au lit. Frekk s'approche de la porte et écoute.
Les pas s'éloignent vers l'entrée de la maison.
L'explorateur attend un peu et entend une porte s'ouvrir, toute proche.

A son tour il ouvre pour se retrouver à quelques pas de Silindë. ***


Frekk, Explorateur du Suaire.

 
Silindë

Le Merakih 31 Marigar 1510 à 18h52

 
*** Une porte qui s'ouvre silencieusement derrière lui. C'est Low qui a vu la chose et l'a averti, aussi peu désireux que son symbiote de se faire prendre en pleine promenade nocturne. Le tydale s'est immédiatement retourné.. Ouf ce n'est que Frekk. Disons qu'il aurait été légèrement géné pour expliquer au maitre de maison ce qu'il faisait là.

Ou sinon il aurait expliqué qu'il cherchait les petits coins... ce qui manquait de panache.

N'empêche que c'est impressionnant, le nelda aussi est réveillé. Il a dormi au moins ou bien n'a t-il pas fermé l'œil durant les heures écoulées depuis leur entrevue avec Siran.
Et ben on va faire profit du don de télépathie hein. Pourquoi parler quand on peut penser... ***


Chuuuuttt
Ne faites pas de bruit vous risqueriez de réveiller la maisonnée et nos hôtes...

Maintenant vous m'excuserez mais la curiosité m'appelle...

Et vous pouvez me suivre seulement si vous êtes certain de ne faire aucun, et je dis bien aucun bruit. Parce qu'un nelda de votre taille et de votre stature... en general niveau discretion c'est pas tip top
.

*** Ajoutant pour ne pas vexer le brave confrère ***


Si vous préférez rester là mais qu'vous êtes curieux aussi j'garde le contact télépathique s'vous voulez....
***
Et sans plus se soucier de ce que fera Freek -le suivre ou non- il reprend, pied nu, sa poursuite silencieuse de l'inconnue, vers l'entrée. ***



Jusqu'au bout...

 
Nylla

Le Merakih 31 Marigar 1510 à 22h26

 
***
Vêtue d'une longue cape, portant ses bottes d'une main et de l'autre une bougie, Nylla parcourru le couloir des chambres le plus discrètement possible.
Avec ses pieds nus elle espérait bien ne pas avoir réveillé les invités de son mari, mais de peur de s'attarder elle ne jeta pas un seul regard derrière elle, ne faisant confiance qu'à son ouïe.

Elle descendit le grand escalier jusqu'à la porte d'entrée. Elle enfila ses bottes rabattit le capuchon de sa cape pour masquer son visage et posa la main sur la porte.

Un bruit, un souffle quelque chose l'alerta, elle se retourna pour éclairer les escaliers.
Personne, sa faible bougie ne pouvait éclairer guère loin. Scrutant l'obscurité, le souffle coupé, elle chercha une ombre, un son quelque chose prouvant son intuition.

Restant ainsi de longues minutes la tchaë ne réussit pas à voir les deux enquêteurs et finit par ouvrir la porte silencieusement pour sortir de la demeure.

Nylla souffla pour éteindre sa bougie et fila en longeant les murs pour rester le plus invisible possible.

Son pas était décidé et beaucoup plus rapide que dans la bâtisse, elle fila jusqu'au quartier des roulottes.
Elle semblait parfaitement connaître le lieu tournant sans aucun problème au milieu de ce labyrinthe de maisons roulantes et finit par arriver devant l'une d'elles.
De nombreux outils de forgeron étaient rangés devant et de la lumière émanait de l'intérieur de la roulotte.

Nylla jeta un coup d'œil autour d'elle puis frappa à la porte
***


C'est moi, Nylla.

***
La porte de la roulotte s'ouvrit sur un Tchaë du même âge qu'elle aux cheveux roux et au visage avenant. Bien que de petite taille comme tout ceux de sa race, sa force ne faisait aucun doute.
Large d'épaules et des bras bien musclés, les outils de forgeron devaient être à lui.

Il adressa un sourire ravi à Nylla et ses yeux bleu s'illuminèrent. Elle ôta le capuche de sa cape pour laisser découvrir son visage qui répondait au même émerveillement.

Les deux amoureux restèrent ainsi quelques secondes avant de se serrer dans les bras l'un de l'autre.
***


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