Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Brasserie "Château Kiarbat"

Ou les repas de famille de Siran Glagnus
[important]
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Sujet lancé par Narrateur
Le 16-02-1510 à 20h41
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Posté par Narrateur,
Le 23-03-1511 à 21h43
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Silindë

Le Julung 1 Astawir 1510 à 01h34

 
*** L'entropiste s'est tapi en haut de l'escalier, immobile et silencieux, lorsque la tchae s'est retournée. Immobile et silencieux il est, immobile et silencieux il reste. Il pourrait presque prétendre au titre d'Ombre là. He! Mais elle sort!


Par la Dame ça n'arrange pas ses affaires ça! Parce qu’ouvrir une porte ça manque quand même pas mal de discrétion.

Tant pis... Les marches sont descendues -sans courir.. Sans lumière ni l'habitude, le tydale préfère ne pas jouer les casse-cou. Courageux, mais pas Témoin comme on dit.

Apres avoir jeté un regard derrière lui pour tenter de vérifier si Freek est là ou pas, Silinde entrouvrit la porte. A temps pour voir disparaitre une silhouette au coin de la rue. Et le tydale de se lancer à sa poursuite...

Une rue, ça passe. Deux rues, c'est encore bon... Trois tout va bien... Mais en arrivant au quartier des roulottes il était trop tard et le tydale avait perdu de vue Nylla. Autant pour sa carrière fulgurante d'espion et d'enquêteur. Avec un haussement d'épaule résigné il renonce à la poursuite. Dans ce dédale de caravanes multicolores il ne se faisait guère d'illusions sur sa capacité à retrouver la tchae.

Surtout pied nu constate-il avec fatalisme. Le voilà bien avancé. Sachant qu'il n'a aucune idée des rues empruntées depuis la demeure de Siran. Il n'en faut pas beaucoup plus pour que Silinde parte dans un fou rire inextinguible. La chose est trop belle.

Tant pis, il attendra le retour de la Belle en rêvant aux étoiles. ***



Jusqu'au bout...

 
Frekk

Le Julung 1 Astawir 1510 à 17h50

 
*** Frekk n'a pas le temps de répondre au Tydale, celui ci est déjà en train d'avancer sans un bruit vers les escaliers.
Évidement, il n'a pas tort sur la masse du Nelda pas très appropriée au déplacement furtif dans un couloir de maison. Pourtant en faisant de son mieux Frekk essaie de suivre. Ses talents de camouflage et son agilité l'aide mais il est plus lent et lorsque que silindë descend les escaliers et passe la porte, Frekk a encore quelques mètres de retard.

Il franchit la porte à son tour juste pour apercevoir son complice tourner dans la rue. La course commence et se termine dans le quartier des roulottes où il s'approche d'un Silindë riant aux éclats seul dans la nuit.
Il s'approche en marchand ayant comprit qu'il n'était plus pressé. ***


Ben alors ça ! Pour sûr on est pas déçu quand on passe la nuit chez l'père Glagnus !
Qu'est ce qui t'fait rire au fait ?


*** Puis voyant les pieds de son complice. ***


J'vais t'dire, j'suis pas déçu d'avoir picoler au point d'mettre endormi sans quitter mes habits. Au moins j'ai mes bottes.
Au fait, qui c'était ? J'ai fait au plus vite mais j'ai rien vu !


Frekk, Explorateur du Suaire.

 
Mémir

Le Julung 1 Astawir 1510 à 22h11

 
***
Les deux amoureux restèrent serrer l'un contre l'autre plusieurs minutes.
Le Tchaë finit par s'écarter pour mieux voir sa belle.
***


Je te propose de sortir pour une fois, je connais un endroit ou l'on pourrait être tranquille.

***
Nylla eu un petit mouvement de recul mais accepta, elle remit la capuche de sa cape, et lui donna la main. Ils fermèrent la roulotte et prirent le chemin inverse que Nylla avait suivi à l'aller
Trop amoureux, trop sûrs d'eux le Tchaë ne prenait guère de précaution préférant dévorer des yeux sa tendre. Il ne fit pas attention débouchant derrière une roulotte il percuta Frekk.
***


Excusez moi je vous avez pas vu....caché comme cela .

***
Malgré l'obscurité Nylla reconnu immédiatement les deux enquêteurs, elle lâcha la main de Mémir et tenta de baisser la tête pour masquer son visage sans grand succès.
Le Tchaë sentant qu'il y avait un malaise se mit entre la femme de Siran et les deux enquêteurs, les toisant du regard. Il remarqua immédiatement que le Tydale était pieds nus et sentit l'alcool dans l'haleine du Nelda. ***


Vous faites quoi cachés ici ?

 
Silindë

Le Vayang 2 Astawir 1510 à 17h35

 
*** Le fou rire s'est calmé pour ne laisser plus flotter sur ses lèvres qu'un fin sourire. Et il tourne la tête vers le confrère. L'ironie et l'absurdité d'une telle course poursuite sans but ni fin a ravi l'equilibrien. Vraiment. Il est de ces petits moments dans l'existence qu'il faut savoir savourer. ***

Mmmm, rien, c'est bien ça le probleme. Nous avons courru derriere un charmant fantôme qui nous laisse en plan ici. A croire que nous avons poursuivi l'un de nos songe, évaporé pour rejoindre le pays des chimères et des rêves.
*** Un clin d'œil. Et un regard navré sur ses pieds sales. ***


Mais les rêves reviennent souvent hanter les mêmes lieux. Peut-être le nôtre sera-t-il de cette espèce-là.

Préciser une chose... car attaquer une Dame en traitre ne peut se faire qu'avec des matriarcales. Ou les sœurs. Et encore. Pas toutes. Loin de là. En fait presque aucunes. Mais cela est une autre histoire.
Pour ce qui est du personnage principal par contre il va me falloir ta paro..

*** Et vlaaam. Un nouvel arrivant percuta Frekk. ***


Vlà autre chose....

*** La femme qui l'accompagnait à beau tenté de se camoufler, il est trop tard. Bien trop tard pour éviter le regard des deux nocturnes.
Les yeux de Silinde s'agrandissent quelques instants sous la surprise, allant de Nylla à son compère.. Son imagination fertile travaille, agit, vole de conclusions en hypothèses, s'agite, se base sur l'attitude protectrice de Mémir pour en venir à une conclusion propre à enthousiasmer l'artiste. Il trouve d'ailleurs plutôt attendrissant ce regard qu'il leur lance -sans tenir compte du fait qu'il en est aussi la cible, au même titre que Frekk ***


Ah il faut nous excuser, nous ignorions encombrer votre chemin. Car voyez-vous, nous avions suivit un rêve aux allures féeriques. Un mirage en ce désert ça n'est pas des plus surprenants. Une illusion qui nous a laissé en plan et nous avons décidé de contempler la voute étoilée l'y cherchant peut être parmi les joyaux qui la parsèment.

Mais tout rêveur doit se garder de dévoiler ce qu'il a imaginé en ses songes et ne point le répéter aux butors qui saccageraient les douces rêveries...


*** C'était une façon comme une autre de déclarer sa position non? Il ne revelerait rien à Siran -après tout ce que faisait sa femme n'était en rien son affaire, prenant sans la moindre pensée pour le marchand position pour le jeune couple. ***


Le poète cependant lorsqu'il perd sa muse se retrouve parfois gêné pour retourner en sa demeure et l'égaré peut décider de l'attendre pour profiter quelques instants fugaces de sa discussion et de sa compagnie quand par mégarde elle décide de le saluer.

Aussi j'attends ma muse. Peut-être viendra-t-elle, peut-être pas. L'inspiration seule la guide et l'artiste ne peut que l'attendre en espérant la voir d'heureuse humeur. Cette nuit ne vous semble elle pas enchanteresse?



Jusqu'au bout...

 
Frekk

Le Vayang 2 Astawir 1510 à 18h21

 
Nom d'une pipe à carnine qu'est c...

*** En pleine poitrine ! Un Tchaë suivit de sa belle. Frekk encore interloqué par la collision a évidement le temps de reconnaitre la belle avant qu'elle ne cache maladroitement son visage.
Le Nelda loue le courage du Tchaë qui s'interpose courageusement entre eux et Nylla devant le malaise qu'elle ressent. Nul doute celui là est vraiment amoureux...

Une nouvelle fois prit de cours par la rapidité de Silindë à décocher ses traits d'esprits il écoute sa réponse tout en félicitant sa promptitude à embrouiller les situations. Un moment il se perd même dans ses pensées à imaginer un tel rêve auquel le Tydale allusion.
Et puis cela lui évite une réponse bafouillé...

Au moins Frekk sait maintenant qui leur fait prendre l'air en pleine nuit et prend le temps de penser à celui qui les emploie et qui semble être trahi par beaucoup des siens. ***


Frekk, Explorateur du Suaire.

 
Nylla

Le Vayang 2 Astawir 1510 à 22h01

 
***
Nylla rougit aux paroles du Tydale. Elle avait parfaitement compris le message contrairement à Misan qui cligna des yeux l'air perplexe. Pour lui c'était des propos incohérents d'ivrognes. Instinctivement il sortit une dague de sa ceinture.

La tchaë posa sa main sur son bras.
***


Non attends......

*** Elle enleva sa capuche et regarda les deux enquêteurs, sa voix trahissant une grande peur. ***


Vos paroles sont peut être douces et je devine que vous avez une grande expérience avec les femmes. Mais vous travaillez pour mon mari pourquoi ne diriez vous rien ?

 
Silindë

Le Sukra 3 Astawir 1510 à 01h36

 
*** Le sourire de l'entropiste à lentement disparut. Mais pas d'une façon inquiétante. Comme si son visage s'était simplement fait plus doux. Plus vrai. Il est ravi de la rapidité d'esprit de Nylla qui a parfaitement compris le message à travers la poésie, la métaphore.
Silinde n'a pas manqué le mouvement du tchae. Mais n'a pas réagi. De toute manière il devait apparaitre bien inoffensif simplement en chemise et pantalon. Sans -c'était clair- la moindre arme sur lui. Inoffensif ou manieur des sphères. ***



Pourquoi...? Bonne question Dame. Mais vous y avez répondu vous même dans un sens. Parce que j'aime et admire les femmes. Parce qu’elles doivent être aimées, écoutées et respectées comme elles méritent de l'être. Une éducation matriarcale que voulez vous… Que la Poussière passe trop vite pour que nous devions gâcher notre Temps. Lorsque quelqu'un trouve une parcelle de bonheur, pourquoi devrait il la quitter? .


*** Et parce que toute Lumière à le droit de briller au bord de l’Abyme. Et l’Abyme, il le sentait venir. Pour l'île toute entière. ***


Et puis aussi parce que je ne suis pas un marchand, un politique où un confrère. Je suis un Artiste. Et un Equilibrien. Je ne dois de fidelité qu'à la Dame, et à la Sainte. Parce que ma trame est tissée d'une recherche permanente de la beauté et que je l'ai sous les yeux. Alors, pourquoi chercher à la détruire.

Parce que, point fondamental, je n'ai nul droit de m'immiscer dans votre vie Belle si vous ne m’y invitez. Et que je suis bien mal placé pour m'opposer à ce que vous dansiez selon votre cœur! Vos choix ne regardent que vous, pas votre époux.


*** Cette fois ses lèvres s'étirent en un sourire satisfait, narquois presque. Le tydale visiblement est bien sûr de lui. ***


Et parce que je m'arroge le droit de garder pour moi ce que je ne désire pas faire partager à quelqu'un qui ne dit pas non plus toute la vérité. On aurait beau jeu d'essayer de plier un entropiste à ses desideratas. Ça pourrait même être amusant à voir. Je ne suis pas un "employé" de votre mari. Je ne suis même pas Confrère. Je pense et agit par moi-même.

Et je suis certain que notre ami nelda pense comme moi. N'est-ce pas?


*** Frekk pouvait sentir que.. d'une certaine manière, Silinde ne plaisantait pas. Et que l'entropiste tenait vraiment à ce que le nelda garde certaines choses pour lui. ***



Jusqu'au bout...

 
Frekk

Le Sukra 3 Astawir 1510 à 10h34

 
*** Et voilà que l'amoureux sort sa dague. Frekk a déjà sa main sur son sabre de défense quand Nylla pose sa main sur celle de son amant. Ouf, la belle comprend que ni Silindë ni Frekk ne leur veulent du mal.
Pourtant elle est visiblement craintive, la peur du mari puissant. Celui-ci serait probablement capable de pas mal d'horreur pour elle et surtout pour Mémir.

Encore des mots enjolivés et de la poésie pour finir dans une phrase qui veut contraindre le Nelda à agir comme... Il l'aurait fait. ***


Ami Silindë j'dois pas être un confrère comme t'en as l'image !


Avihia Nylla, mes mots seront pas aussi beaux qu'ceux d'mon compère. Mais j'aurais rien à dire à vot' mari. D'abord parcque j'suis pas son employé et puis parcque c'est pas mes affaires.
Par contre j'vais pas louper l'occasion d'vous demander des informations sur Siran et sur votre idée de l'affaire qu'il nous confie.


*** Il contempla un instant la dague dans la main baissée de Mémir. ***


Et si vous pouviez dire à votre ami d'ranger son canif... On est pas des vilains vous savez...





Frekk, Explorateur du Suaire.

 
Nylla

Le Dhiwara 4 Astawir 1510 à 22h01

 
*** Nylla laissa sa main sur le bras de son bien aimé, mais ne lui ordonna pas de ranger la lame. ***


Vos paroles sont toujours aussi douces...mais vous faire confiance peut me coûter très cher à moi.

***
Elle tenta de fixer avec attention les deux enquêteurs mais les larmes commençaient à lui monter aux yeux.
***


Si vous révélez que je lui suis infidèle je perdrais tout et retourrnais là où il m'a rencontré...dans les quartiers pauvres d'Arameth. Je reconnais que je ne l'aime plus et que mon cœur va à Mémir. Mais ni lui ni moi n'avons les moyens de concurrencer la fortune de Siran si l'idée vous vient de marchander votre découverte. Le risque est grand.
Malgré votre générosité d'esprit et de cœur, je ne peux que voir les mercenaires engagés contre de l'argent pour découvrir qui veut du mal à mon mari.
Il est tellement aveuglé par la réussite de sa brasserie qu'il ne reculera devant rien pour écraser celui qui ose ainsi s'attaquer à ses affaires.


***
Elle marqua un temps d'arrêt, cette fois les larmes lui coulaient le long des joues. Elle se savait perdue si les deux enquêteurs décidaient de la livrer. Nylla n'avait même rien à marchander. Elle était à leur merci, à leur bon vouloir et l'idée d'être privée un jour de Mémir lui était insupportable.
***


Je ne m'occupe guère des affaires de mon mari. Je n'ai jamais été vraiment intéressée par cela et il ne m'a jamais ouvert à son commerce. Il ne se confie même pas à moi. Klegan est certainement plus au courant que moi de l'état de la brasserie.

*** Elle tenta d'essuyer un peu ses larmes. ***


Mais je ne suis pas étonnée par cette attaque de bandits. Mon mari est tellement obsédé qu'il ne recule devant rien pour arriver à ses fins. Il a certainement poussé un concurrent à bout.

***
Le Tchaë lui ne semblait nullement convaincue par les belles paroles du Tydale, il continuait de fixer Frekk avec intensité, prêt à en découdre.
***


Je suis prête à tout contre votre silence. Dites moi ce que vous voulez que je fasse, je n'ai rien d'autres à vous offrir.

 
Silindë

Le Luang 5 Astawir 1510 à 04h56

 
*** Silinde recule de quelques pas avant de s'asseoir. Ou plus justement, de se laisser tomber les fesses au sol. C'est lui qui maintenant peut se faire dévisager de haut. Un rien sans doute, mais avoir la position dominante tranquillisera peut être le male du couple.

Ah oui c'est vrai.. l'oublieux tydale a bien trop facilement tendance à zapper l'aspect Siran des choses. ***


Au moins, vous, vous ne risquez pas la lapidation publique... pas comme à Syrinth...
*** marmonne-t-il. Juste pour lui.

Lorsque les yeux s'humidifient il se sent céder et lorsqu'apparaissent les premières larmes, déjà, l'entropiste sait qu'il a craqué. Il vient de se décider. Faire pleurer une fleur du désert... quelle honte. Il s'en veut. Leur présence est désormais plus qu'importune. Mais il est nécessaire de crever l'abcès non? De toute manière Nylla decouvrira bien demain soir les consequences de cette nuit. Il a pris sa décision.

Le prix à payer pour le sourire d'une fille d'Arameth.

Ce qui lui donne tout le même de droit d'analyser la situation d'un peu plus loin. Nylla aime donc Mémir, mais n'est pas prete à abbandonner le confort de sa demeure et d'une vie où l'argent n'est pas un problème pour elle (quand on vient des quartiers pauvres c'est compréhensible). Ou sinon c'est Mémir qui n'est pas pret à s'opposer directement à Siran en vivant au grand jour avec la femme de celui-ci. On peut le comprendre d'ailleurs. C'est quand même bien triste comme histoire... Mais encore une fois, il ne s'accorde pas le droit de juger. Il n'est pas Elle. Ni Lui. Alors, sans doutes font ils du mieux qu'ils peuvent. ***


Pardon. Vous méritez des sourires et des rire, et non des larmes. Je suis désolé que nous en ayons été la cause..

Comme prix à payer pour mon silence, je vous demanderais deux choses.
La première étant le chemin pour regagner mon propre lit, car à filer une jolie fée au pays des chimères j'en ai réélement perdu le sens de l'orientation. L'égarement n'était pas seulement métaphorique.

La deuxième étant la promesse d'un peu plus de prudence quand vous sortez. Le sommeil de certain peut être léger.

En fait, comme vous l'avez si bien dit, vous ne pouvez que nous faire confiance Belle. Mercenaire? Le mot est laid. Et dur. Mais ça serait bien un coup du Fifrelin si je n'parvenais pas à vous faire changer d'avis.... Et les actes seront plus convainquant que les paroles.

Donc sur ce bonne nuit. Et profitez des heures avant l'aube....


*** Il aimerait bien savoir aussi si Siran aime Nylla, ou si elle ne fait que parti de ses collections. Comme un beau tapis, ou un joli tableau. Il aimerait beaucoup de chose. Mais parfois le pantin doit se retirer. Pour laisser les autres en place. Et il sait qu'il pourra retrouver Mémir dans les environs...

Alors il va rentrer, et discrètement, se recoucher pour profiter des dernières heures de sommeil qu'il peut récupérer. Un signe de tête à Frekk pour lui demander s'il rentre avec lui. ***



Jusqu'au bout...

 
Frekk

Le Luang 5 Astawir 1510 à 11h25

 
*** Frekk écoute Nylla et regarde ses larmes couler le long de ses joues. La pauvre ne veut pas leur faire confiance alors qu'elle n'a pas le choix...

L'explorateur ne peut qu' acquiescer aux paroles de Silindë. Lui aussi prend mal le mot de mercenaire.
Au signe de tête de l'entropiste, Frekk lève une main comme pour signifier qu'il suivra dans un instant.
***

Avihia Nylla, c'est pas un marché et ça conditionne pas mon silence mais si par hasard il vous vient aux oreilles une information qui pourrait nous intéresser... Je crois qu'vous passez souvent devant nos chambres aux moment calme de la nuit et qu'vous pourriez en profiter pour nous en toucher un mot.
Bonne nuit, Avihia, Avih.

***
Il se tourne vers Silindë et d'un signe de tête lui signifie qu'il peuvent se mettre en route. ***


Allez, j'connais l'chemin jusqu'à ton lit l'ami.

Frekk, Explorateur du Suaire.

 
Nylla

Le Luang 5 Astawir 1510 à 22h32

 
*** Nylla sécha ses larmes et remit sa capuche pour masquer à nouveaux son visage. ***


Nous allons vous raccompagner jusqu'à la demeure de mon mari.

***
Elle fit signe à Mémir de ranger sa lame, ce qu'il fit à contre cœur Et le petit groupe se mit en marche.
Après quelques minutes Mémir se mit à chuchoter quelque chose à l'oreille de sa bien aimée, il ne devait nullement s'agir de mot tendre au vue de la réaction de surprise qu'eut Nylla. Mais elle ne répondit pas faisant juste un signe d'approbation avec la tête.

Ils arrivèrent à l'entrée de la demeure. Nylla embrasa Mémir qui repartit dans l'autre sens, jetant quelques regards noirs aux deux inspecteurs.

La tchaë poussa doucement la porte d'entrée enleva ses chaussures, fit signe à Frekk de faire de même puis commença à remonter doucement les marches sans un bruit.
Une fois devant les portes des chambres elle s'arrêta pour faire face au Tydale et au nelda.
Elle parla le plus doucement possible.
***


La confiance que vous me demandez avihi Silindë, Frekk n'est pas quelque chose de naturel dans le milieu où je vis.
Si vous savez tenir votre langue mon ami pourra vous récompenser et vous apporter ce que vous chercher.


***
Sans attendre de réponse elle se retourna et fila d'un pas silencieux jusqu'à ses appartements laissant Frekk et Silindë finir leur nuit comme bon leur souhaitait.
***


 
Frekk

Le Matal 6 Astawir 1510 à 18h29

 
« Tiens donc ! Ainsi Mémir aurait de la ressource...
Et bien nous verrons !


Kyl dit :
Ne t'emballe pas Frekk, pour l'heure ce ne sont que des mots...


P'têtre bien, on verra. D'ici là c'est l'heure d'la roupille, Hasin doit nous montrer l'moulin demain... Enfin tout à l'heure. »




*** Il fit un signe de tête à Silindë tout en lui glissant quelques mots. ***


A tout à l'heure Silindë, et pense à mettre tes chaussures !
***
Il ferme sa porte de chambre en rigolant bêtement. ***


Hi Hi Hi

Frekk, Explorateur du Suaire.

 
Silindë

Le Merakih 7 Astawir 1510 à 16h25

 
Pffff...

*** Seul commentaire audible de Silinde à l'humour -très douteux selon lui- de Frekk.
Et le tydale rentra également dans sa chambre...

Avant de reprendre la conversation par télépathie... ***


Frekk... Demain je ne viendrais pas avec vous. Il y a quelque chose qui ne me convient pas dans cette histoire... Ça pue même… Je pense qu’enchainer directement sur le lieu du « crime » pourrait être intéressant. Histoire d’examiner les traces que ces chariots surchargés n’ont pas du manquer de laisser… Si personne n’est passé les effacer.
Et tu as entendu comme moi les nouvelles sur ton consensus je suppose.

Frekk... Tient moi au courant de ce qui se passe là-bas, veut tu?


*** Un silence... ***


Tant que nous serons au service de Siran, Nylla ne sera pas tranquille je crois. Vous êtes sacrement suspicieux vous autre confrère. C'est pas bon pour la santé... Au moins nous en equilibrium, nous savons ce qu'est la confiance envers un autre apôtre...

Enfin bref. Tout ça pour quoi déjà? Ah oui.

Si cela peut rassure la Belle, je ferais cesser cette condition qui la tourmente. Elle sera plus encline à te faire confiance si elle voit cela. N'en parle pas au prévôt hein, ou à l'autre marchande. Ils seraient capable de marchander ca..


Apres tout... Si mon départ peut la rassurer.... Elle m'importe plus que son époux.
*** Un long soupir. ***

Elles me feront faire n'importe quoi ces filles! Face à elles, volonté zéro. Nul. Niet. Nada. Que dalle.

Chui con je crois. Non j’en suis sûr.. Ouais mais bon... Et puis Aldi a besoin de moi pour Maggy...Enfin...

Et puis j'aurais une petite conversation avec Ménir avant de partir... Demain…



Jusqu'au bout...

 
Narrateur

Le Matal 27 Astawir 1510 à 22h08

 
***
Une nouvelle nuit commençait à envelopper Eleudice.
Comme des milliers d'insectes de nuits, des bougies s'allumaient dans les chaumières.
Chacun rentrait chez soi, après un dure journée de travail.
Certains dans leur roulotte, d'autres dans leur maison.
Et quelque rare comme avih Galgnus profitait de cette douce soirée dans leur magnifique demeure.

Cette fois il était arrivée le premier à table. Un air satisfait et enjouer.
Sa femme, et Klegan avait suivit de peu, toujours silencieux.

Frekk qui avait sans aucun doute trouver son bonheur dans les cuisines ne manquera certainement pas de remarquer une soudaine agitation commençait à y régner.

Le repas débutait.
***


 
Frekk

Le Julung 29 Astawir 1510 à 17h46

 
*** Frekk n'avait pas tarder à trouver un garçon de cuisine à qui il avait demandé un pichet de bière et il fût surprit que ce dernier lui remit avec un large sourire sans grommeler ni lui dire qu'il n'aurait droit qu'à un verre.

Il but le pichet tranquillement en réfléchissant à cette affaire, ce bout de parchemin trouvé, en se disant que ces meuniers comme on les appelait auraient pas mal de choses intéressante pour ses oreilles. Il en était là lorsque Siran arriva, l'air guilleret, ce qui contrastait fortement avec le visage qu'il avait donné jusque là. Nylla et Klegan arrivèrent juste derrière... ***


Bonsoir Avih Glagnus !

*** Frekk s'était levé en un effort de présentation qui lui coutait beaucoup.
Il inclina ensuite sa tête devant Nylla et Klegan. ***


Avihia, Avih.

*** Puis revenant à Siran. ***


Vous semblez bien joyeux ce soir avih, tout comme vos gens en cuisine d'ailleurs. Des bonnes nouvelles sont tombées ?



Frekk, Explorateur du Suaire.

 
Siran Glagnus

Le Julung 29 Astawir 1510 à 22h02

 
*** Siran Glagnus se servit copieusement avant de répondre au nelda. ***


Une bonne nouvelle, bien sûr.
C'est même vous qui devez me l'apprendre, non ?

*** Il adressa un sourire ravit à son interlocuteur. ***


Vous avez fait un grand pas dans votre enquête n'est ce pas ?
Hasin m'a fait un rapide compte rendu...il n'est pas trop rentré dans les détails. Sans aucun doute à cause du contre coup. Mais j'ai compris qu'il ne faisait plus aucun doute sur les coupables de l'attaque.
Il ne reste plus qu'à confirmer mon intuition sur les commanditaires.


*** Il se servit un peu de vin et en proposa à l'explorateur. ***


D'ailleurs je vous remercie d'avoir sauvé la vie d'Hasin. C'est un excellent employé. Il serait un symbiosé comme vous qu'il serait parfait.

*** Le ton du marchand est des plus guilleret. ***


Mais racontez moi donc précisément ce qui c'est passé au moulin. Je n'ai pas tout les jours à ma table une fine lame de Syfaria

 
Frekk

Le Vayang 30 Astawir 1510 à 14h42

 
*** L'explorateur tendit son verre et accepta volontier le vin servit par Siran.
***

Oh vous y aller fort, une fine lame moi ? J'me débrouille surtout pour rester en vie vous savez... Mais j'dois avouer qu'la petite confrontation contre les deux gryotts m'a plutôt bien réussi.
Un peu mieux qu'à Hasin en tout cas, j'ai eu peur pour lui lorsque j'ai vu le gryott le coincer dans ce moulin heureusement qu'j'étais en forme...
Ces deux petites bêtes étaient fermées dans le moulin, un coup d'vent aura fermé la porte alors qu'ils s'étaient abrité j'imagine.

*** Frekk fit signe au domestique qui était en train de la servir d'en mettre un peu plus dans son assiette.
***

Pour ce qui est de l'enquête, effectivement j'ai maintenant un bout de piste et les meuniers semblent être dans l'coup... Reste à savoir pour qui ils roulent, enfin... pour qui ils travaillent.

*** Il fouilla dans ses poches pour en sortir le parchemin qu'il avait trouvé. ***


Jetez un coup d'oeil et dites moi tout sur c'bout d'papier

Frekk, Explorateur du Suaire.

 
Siran Glagnus

Le Sukra 1 Manhur 1510 à 21h09

 
*** Le Tchaë finit sa bouchée et attrapa le parchemin. Il l'inspecta rapidement. ***


C'est un ordre d'envoi....et cela vient de ma brasserie il ne fait aucun doute, c'est mon écriture.
Vous avez trouvé ça au vieux moulin, c'est cela ?


*** Siran Glagnus continua de sourire. ***


Bien très bien maintenant que nous savons qui a commi l'attaque il ne suffit plus que de remonter jusqu'à eux et vous trouverez pour qui ils travaillent sans aucune difficulté.
Vous avez une idée pour les retrouver ?
Le fait d'avoir retrouvé le parchemin là bas montre qu'ils y passent toujours, peut être y font ils d'avantage ?


 
Klegan

Le Sukra 1 Manhur 1510 à 21h10

 
*** Klegan qui avait fini de manger se leva ***


Excusez moi j'ai du travail

***
Sa voix était froide. Il ne semblait avoir prêté aucune attention à la discution, affichant son éternel air détaché tout le long du repas.
***


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