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Le Vayang 30 Astawir 1510 à 00h17
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Bakean entendait un forgeron raleur hurler sur son voisin de palier, vendeur de poissons de métier et dont les articles embaumait sa forge de leur forte odeur.
Scène bien différente, on le concède, mais pourtant le principe était le même, au lieu d'une forge c'était un Théâtre qui était embaumé, le voisin de palier poissonnier était le même type à qui on aurait payé un verre sans confession, par contre on aurait vite planqué sa fille, sa femme, et même sa mère si elle était encore dans la fleur de l'âge.
Manquait une autre version d'un forgeron râleur, mais il allait certainement se pointer.
Bref, semblait que l'équipe avait faim, boire ça creuse manifestement, et que faire d'autre que boire dans un Théatre... Ah oui les danseuses, la musique, mais bon, c'est pas ça le plus important. Le plus important, selon Bakean c'était de ne pas sortir du Théâtre seul, au cas où Duinne l'attendait.
En y réfléchissant, il n'y avait pas de meilleur moment pour risquer la taule, Duinne peut pas y aller en taule, vive le Trou !
Bref en séchant ses larmes, dues autant à l'alcool qu'à l'odeur du fromage, Bakean entreprit de répondre à Kvethan.
C'était en effet une entreprise, qu'espérer d'un type qui se remet d'une gueule de boit avec un thon mi-cuit mi-saumon et un verre de Kiarbat.
***
.... Ouais....
*** Digne d'un barbare des plaines du Nord.... On peut faire mieux que ça. ***
... C'est qui Charlie ?...Heu... non.. C'est pas important... Des idées...
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On peut peut être entrer par derrière non ?
*** Première idée pour la première aventure de la nouvelle troupe sans nom,
Un nabot, ok.
Un Traqueur pas doué, il arrive.
Un ménestrel amoureux des animaux, vendu.
Un magicien dangereux, pour Amalthur.
Un archer efféminé, pour Silindë.
Un barbare... il reste qui ? Ben le Muet, la nuance est infime.
Un Ogre...Ah ben merde, celui là c'est Bakean
On est pas rendu.
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Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi. | |
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Le Vayang 30 Astawir 1510 à 01h35
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| L'entropiste, tout juste rescapé d'une embuscade de confreres sadiques et avides de hyalins avait apres moults deboires dont certains pourraient choquer de chastes et prudes oreilles avait enfin rejoint l'abris protecteur de l'Hatoshal.
Et sans son fidele destrier il avait atteint Syrinth a toute vitesse, poussé par des jambes de feu et un vent de dos. Enfin!
Une fois passé les longues effusions des retrouvailles emues avec la cité -une cité qu'il savait maintenant proche de disparaitre- le jeune tydale se dirigeat vers sa demeure: le theatre. Repaire de la troupe sans nom, lieu de debauche et de frivolité, voué au sturpe et à la luxure, et piaule des membres de ladite troupe.
Bref, un lieu où il faisait bon vivre, surtout lorsque c'était des amis que vous alliez y retrouver. Surtout des amis comme ceux là. De toute maniere c'était son chez lui depuis quelques mois. Oh bien sur il aurait pu aller chez Aldarin -Silinde y avait toujours sa chambre- mais non...
Et une reunion avait été lancée...
6 compagnons. 6 pour les trouver, 6 pour s'y engouffrer, 6 pour les explorer et dans les tenebres (peut etre) deceder. La derniere partie du programme étant optionnelle.
Mouais bon, Silinde était donc confortablement vautré dans un fauteuil et sirotait un verre de kiarbat. Non merci, vraiment, il n'avait pas faim...
Et c'est là que avec un petit sourire il sorti un trousseau de clé.
J'ai les hip clés de derriere.....
Ou en tout cas elle marchips' il y a un an....
Et croyez moi les kielna. Vous serez toutes treeees mignonnes en donzelles servant au palais.. oohhh vouiiii. J'vous montrerais comment on ajuste le cors'hips'!
On va bien s'amuserehehehehe....
Mais faut aussi emmener de quoi manger et s'eclairer si on les trouve ces hips' fichus souterrains! Et boire!!!
Jusqu'au bout... | |
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Le Vayang 30 Astawir 1510 à 02h24
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| *** " Décidément, ça commence fort ", pensais-je, surpris par le trophée exhibé par l'Artiste ; mieux valait ne pas savoir comment il avait eu ce soi-disant trousseau de clé du Palais...
Toutefois je ne me faisais aucune inquiétude, car avec une bande pareille, pétrie de bouilles connues qu'il était un plaisir de revoir, et particulièrement celle d'Amalthur, qui me semblait avoir pris un sacré coup de vieux, qu'est-ce qui pouvait mal tourner, à part tout ? ***
Si j'ai bien compris ce que Kvethan m'a vaguement raconté, chuchotais-je à une assemblée maintenant au complet et concentrée - ce qui était bien entendu impossible à un tel moment de la soirée -, on est censés s'introduire dans le Palais... par la porte de derrière, même, et le ratisser avec l'espoir de tomber sur un passage secret qui déboucherait directement sur les souterrains que pourraient emprunter les rigolos qui ont fait tomber Oriandre ?
*** Après une matinée passée à se cacher dans la ville et à éviter les assauts livresques d'une assistante-archiviste, la soirée s'annonçait aussi riche en émotion. ***
On aurait plus de chance de surprendre la Shaïm en train de se laver que de tomber là-dessus en soulevant une tapisserie, je crois... mais j'achète, achevais-je, triomphant.
Et qui a eu cette fabuleuse idée de nous déguiser, demandais-je en me tournant vers Kvethan. Moi ça me va, j'ai l'habitude, mais quand on va raconter cet épisode dans les manuels d'histoire, ça risque d'être limite.
Oh, fis-je tout à coup, il va aussi falloir penser à utiliser des identités spéciales pour communiquer ! Un truc avec des couleurs par exemple ; genre... Amalthur toi tu pourrais être Mr. Blue, Baky, Mr. Brown, Kvet', Mr. Blonde, Sili, Mr. Orange, et pour Renald, Mr. Pink ! Moi bien sûr, ce serait Mr. White ; ça en jette, Mr. White, hein ?
-Oda Nobunaga- | |
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Le Vayang 30 Astawir 1510 à 23h49
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Elle était concentrée sur la réalisation d'une pierre sublime ce jour là.
Il régnait comme un vent de folie sur cette ville depuis quelques temps, et la rumeur du retour du vieil Amalthur n'aidait pas à son travail.
Bon, qu'est ce qu'elle va faire finalement ? Méditait elle, sans parvenir à se décider.
Il lui sembla même avoir l'impression que l'ancien Archonte venait de passer non loin d'elle
... et zuteuhh ...
Première fois qu'elle rate sa pierre sublime depuis son retour à Syrinth, et pourtant, elle avait l'impression d'en avoir presque fait a la chaine. Et là, les dégâts sont tels qu'il était inutile d'espérer se rattraper sur quoi que ce soir.
C'est fichu et le constat irrévocable tombes,
Tout est a refaire
Tout est a racheter
Et il lui restait plus qu'un saphir.
Autant arrêter la casse, elle se décide à prendre une pause, et à se lancer à la poursuite du vieil Amalthur, même si elle ne s'est pas encore décidée a ce qu'elle allait lui dire. Ou plutôt comment tourner sa demande.
Les pistes, la rumeur l'amenèrent devant ce Théatre. Elle hésita a y entrer, ayant de sérieux doute quant à le trouver en ces lieux. Elle reste sur le pas de la porte, s'apprête quand même a y risquer un regard quand une voix qu'elle saurait reconnaître parmi tant d'autres s'éleva.
C'était la première fois qu'elle entendait Amalthur chanter et cela eut pour effet de faire battre la chamade à son cœur.
Discrètement, elle entra. Elle le trouva facilement, lui, entouré de personnes complètement saoul (ou bizarres du point de vue d'Otome qui n'entendais toujours rien a l'alcool) dans le théâtre, et faisait maintes nuisances aux alentours, aussi bien sonores que odorantes. Elle reconnus bien des personnes de "mauvaises vie", a commencer par son frère et un certain Tydale, pervers mais un de ses clients quand même.
Mais qu'est ce qu'il est venu se fourrer là ?
Elle resta dissimulée, spectatrice du complot qui se tramait, mais dont seul des bribes lui parvenaient. En plus, elle était plus occupée à se demander encore une fois comment allait elle pouvoir présenter la choses.
Avec un peu de chance, ce ne sera pas si difficile quand elle compris qu'ils comptaient se rendre au palais. Mais avaient ils la même destination que ce qu'elle pensait ? Cela semblait peu certain en revanche.
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Travailler, c'est survivre un peu plus... | |
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Le Sukra 1 Manhur 1510 à 01h03
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Renald, depuis Zarlif, était toujours aussi préoccupé de savoir ce qui avait bien pu le faire accepter d'entrer dans cette équipée.
Les chances de succès étaient quasi-nulles, quand bien même, le monde souterrain était probablement accessible autre-part que dans le palais des murmures, et malgré la réputation de l'endroit, la shaïm n'était pas du genre à laisser une charmante invitation à des créatures hostiles en tout genre. Un passage, à la limite, mais muré ou lourdement gardé.
Et si jamais... la récompense était une mort certaine pour avoir trouvé ce qu'ils cherchaient.
Avec un peu de chance cette escapade nocturne signerait juste son bannissement, ou une croix sur ses ambitions personnelles.
Non, ces gars là étaient complétement barrés.
Se sentait-il obligé de participer à cette douce folie aux conséquences certainement préjudiciables, avait-il à prouver aux autres qu'il était aussi dingue qu'eux ?
Hors il ne l'était pas. Pas avec tant de légèreté en tout cas.
Mépriser son enveloppe corporelle, sa position sociale était quelque chose, mais le tchaë ne comptait pas sacrifier des mois à acquérir puissance et accès privilégié au savoir, jouer avec une mort qui ne relâchait pas toujours sa proie, pour satisfaire un délire d'alcooliques et d'hommes de petite vertu.
Tout cela lui apporterait probablement un peu de plaisir immédiat, mais il avait de plus vastes projets qui s'opposaient à ces petits moments de folie. En plus il ne buvait pratiquement plus d'alcool depuis quelques temps, alors se balader à moitié beurré, entouré de dingos siphonnés pour trouver dans le palais de la Shaïm un très très hypothétique passage vers des souterrains remplis de monstruosités, sans façon.
Il avait été prêt à signer pour l'attaque de Raästrighen ou la recherche de portes vers le sous-monde mais le tour que prenait les événements était d'un ridicule consommé.
Messieurs, je ne connais pas la disposition du très mystérieux palais des murmures, ni ce qui vous fait croire à l'existence en son sein d'un lien avec les sous-sols de Syfaria, ni ce que nous y ferons si par "chance" nous découvrons effectivement quelque chose.
Or vu la taille supposée et la complexité de l'édifice, cette chance est bien mince, si elle existe.
Les conséquences probables de cette expéditions sont quant à elles quantifiables et sévères.
Dans ces conditions, messieurs, j'ai peur de devoir décliner votre offre, et ce malgré toute la bienveillance et l'intérêt que je porte à ce projet.
Non, franchement, depuis quand Renald se préoccupe des conséquences de quoi que ce soit ?
La vérité est ailleurs, il n'a pas, pas du tout, l'intention de se travestir et de se faire ramasser en flanelles par les sbires de Sardoryanne.
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Le Sukra 1 Manhur 1510 à 14h55
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| Une flaque de gerbe s'écrasa au sol....
C'était bien la première fois que Syin prenait le transport aérien. Il était malade.
Il n'aimait pas les Nemens, il flottait dans les airs, il était paranoïaque qu'on sache ce qu'il préparait, il retournait en cette faction qui l'avait "rejeté", bien beaucoup pour son petit cœur d'aventurier.
" Heuuu... vous n'auriez pas quelque chose pour le mal de l'air ? "
C'était la cinquième fois qu'il demandait. On lui avait donné à chaque fois des décoctions différentes mais rien n'y faisait, ce poussiéreux n'était pas fait pour voler.
Dans un miroir, il vit qu'il était plus blanc que blanc, cela lui rappela ce charlatan d'Homo qui vendait un soit disant savon miracle pour les vêtements. Heureusement un petit bedonnant passait ces journées entre autre à rappeler à tout le monde que plus blanc que blanc n'avait pas de sens pour la Dame et qu'il valait mieux manger des artichauts... ça n'avait pas toujours plus de sens mais plaisait aux désorientés.
Syin se saisit d'une nouvelle fiole tendue par un mousse, ce dernier le regarda d'ailleurs avec dédain, le tydale lui s'en moquait il était complètement retourné.
La préparation avait un gout étrange. Elle n'était pas mauvaise mais était très forte. Surprise, le baroudeur ne la régurgita pas instantanément mais commença à se sentir un peu plus léger. Enfin pas tout de suite mais le liquide avait un gout qu'il connaissait... il avait déjà bu quelque chose de semblable par le passé, il n'avait pas trop apprécié.
Chuuuuuuuuuuuuut ! dit : Et ?!? MaIs où tU vaaAAas ?
Puis petit à petit le vent se leva et le vaisseau se mit à tanguer.
" HoOo.. Maiii...rde ! "
Le vent s'était transformé en tempête. Syin se cramponna de toute part pour ne pas basculer dans le vide. Looping, tonneau, marche arrière, le pilote de l'engin semblait multiplier les acrobaties pour ne pas s'écraser. Pourtant les quelques membres d'équipage que l'ex-Equilibrien croisait semblaient parfaitement adhérer au plancher, certainement une magie Nemen ou alors des aimants dans leurs chaussures et un plancher adapté.
" Mince ! Si j'avais su, j'en aurai acheté ! "
Puis Syrinth se dessina dans la forêt, il allait enfin arriver.
" Que c'est beauuu...bluuuuuuuuuurp ! "
Une fine pluie malodorante se fit porter par le vent jusqu'à la cité.
Le Capitaine Pontifiant allait rejoindre la Troupe d'Élite qu'il avait contacté. | |
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Le Sukra 1 Manhur 1510 à 19h32
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| Le chef de troupe écouta les membres de l'"équipée sauvage" en essayant de décomposer leur syllabe pour tenter, vainement biensûr, de tout comprendre.Son esprit, embrumé par l'alcool, fonctionnait au ralenti, mais il comprit toutefois que le célèbre farfadet baveur ne serait pas de la partie.Comment allaient ils faire désormais en cas de poursuite pour faire des marres de baves?Non il fallait tenter de le convaincre.....et pour ça il fallait être sobre.....c'est donc à regret qu'il se lança un sort de purge corporelle, son ivresse se dissipa instantanément et ce sans effet gueule de bois!C'était là la raison initial de son apprentissage de l'évolution cela va sans dire.
Se tournant vers le maître des arcanes.
Renald!Mon kielno.....j't'en veux pas, j'te comprends tout à fait.Tu ne te sens pas à la hauteur face aux gardes de la Shaïm, y'a pas de honte.....ce sont des gardes d'élites, que peut bien faire un tchaë face à eux....J'te dis à la r'voyure vieux!
Jouer sur l'égo de l'entropiste serait peut être payant, la suite le dirait....Il passa sans transition au muet.
On y va pas uniqu'ment pour les souterrains, mais aussi pour voir si la shaïm va bien, l'capitaine pontifiant l'a trouvé bizarre et avec la vision d'Ariadne...La chance nous guidera vers nos objectifs!Après tout j'suis né coiffé héhé....
Les noms sont pas mal, vu qu'certains d'entre nous ont des noms à rallonge imprononçable.....j'vise personne Oda...
S'adressant à la cantonade.
Bon si Sil connait une entrée autre que la grande porte, j'suis d'avis d'essayer.Au pire on la f'ra sauter....euh...discrètement biensûr....Va falloir prévoir d'la boustifaille et d'quoi s'humecter les boyaux, c'est pas l'genre d'expédition qu'il faut faire sobre!'Faut savoir ouvrir son troisième oeil, voir même les douze suivant!Ceci dit j'vois mal une bande de grise bardée de picole et de graille passer inaperçue.On f'ra l'plein dans l'palais des murmures, on emportera que l'essentiel, genre corde et autres accessoires, Oda tu t'occupes de ça?
Otome passa inaperçu aux yeux du chef de troupe, tout occupé qu'il était à comploter.
La séduction est un art, laissez cela aux professionnels | |
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Le Luang 3 Manhur 1510 à 00h55
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Dissimulée derrière une chaise et un des poteaux maintenant l'édifice, face aux faits, elle finit par arrêter de réfléchir à comment présenter les choses.
Chaque chose en son temps !
Aussi, son attention se tourna plus vers la discussion en cours, elle aviserait ce qu'elle dois faire et comment parler à Amalthur après.
Afin d'en écouter plus que des bribes, elle commença a s'avancer discrètement, quitte a perdre de vue le groupe. Une joie indescriptible s'empara d'elle quand il lui sembla clairement qu'ils allaient bien voir la Shaïm.
Elle entendit d'ailleurs la voix d'Amalthur s'élever et confirmer de tels dires.
Chaque pas la rendait de moins en moins discrète et, quelques rangées de chaises plus loin, elle décida de ne plus s'avancer d'avantage afin de ne pas prendre plus le risque de se faire repérer.
Elle risqua un regard vers le groupe. Ses yeux, inévitablement, se posèrent sur Amalthur. Et y restèrent, harpés par certains détails que la distance ne lui avait permis de remarquer.
Son cher ancien Archonte avait la triste mine d'une personne malade !
Il venait d'ailleurs de perdre connaissance, elle en était sure. Et ces gens autour qui faisaient rien !
C'était trop, elle ne pouvait restée dissimulée ainsi plus longtemps, il fallait qu'elle interviennes.
Oubliant tout considération pour les gens autour, oubliant qu'elle débarquait ainsi sans y être invitée, elle se précipita auprès du vénérable ancêtre, poussant un braillement paniquée.
***
AMALTHUR !
Est ce que ça va ?
Mais qu'est ce qui lui arrives ?
*** Elle se mit à lancer des regards inquiets à toute l'assemblée. ***
Travailler, c'est survivre un peu plus... | |
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Le Luang 3 Manhur 1510 à 14h45
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| Les avantages de Soif de l'esprit c'est que celui ci s'ouvre ds possibilités insoupsonnées, parcourt de nouvelles voies, va même plus loin que dans son etat normal. Ses inconvenients, c'est qu'au yeux des autres, l'entropiste n'est pas tres sobres. Voire même carrement ivre.
Silinde a un geste vague, pas tres precis, mais qui peut vouloir dire que de ce coté là, il s'en charge. Il se souviens encore où est l'entrée empruntée autrefois.
Cordes, accesoire voui voui voui, mais aussi d'quoi faire d'la hips lumiere! Pasque si on les trouves ces souterrains, faudra s'assurer d'y voir quelque chose. Pis une pioche si on dois agrandir un truc pour l'bakhips à un moment.
MMMmmm
Ah voui!
Et ok pour les n'hips mon grand Oda d'mon coeur mais orange c'est un peu long. Autant m'appeller sil'hips direct'ment.
T'inquiete Amalt! On l'oublie pas! Enfin, si on peut eviter de la croiser direct' ça sra pas plus mal non plus....
Parce que bon... deux repris d'justice qui recidivent. Ca ne fait pas tres propre.
Et, c'est vautré dans son fauteuil qu'il vit debouller... une frangine.
Gnééé???
Ot.. Oto? Mais qu'est ce qu'elle fou là elle?
Ne peut il s'empecher de demander à voix haute.
Jusqu'au bout... | |
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Le Luang 3 Manhur 1510 à 15h33
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Mr Blue regardait les mouvements d'un œil suspicieux. Habitué des retournements de situations, celui-ci était pas pour l'arranger.
Elle commençait bien la mission secrète !
Le vrai problème c'était Renald Gath.
Otome facile à gérer, si elle en sait trop, une missive au "Loup" et l'histoire est réglée, une bastos entre les yeux.
Mais elle est symbiosée.
Ça va couter un max de l'écarter si elle parle trop alors.
Enfin c'est pas bien difficile.
Le problème c'est Renald.
Tout le monde sait ses talents dans les milieux pas fréquentables, c'est pas un type qui va l'arrêter.
Parait qu'il est même plus puissant que Mr. Blue et c'est pas chose facile à avaler.
Il y a que les frères des Terriers qui pourront s'occuper de ça.
Ça fait un certain temps que Mahrs et Luths ont pas croisé le chemin de Mr Blue.
Au moins avec eux le travail sera propre, pas d'échappatoires ou bruits de pétoires.
Ils font du boulot nickel, c'est sur, même si le "boulot" en question est un Entropiste.
En dernier recours seulement, Renald semble pas du genre à balancer.
Il a rien dit face à la Shaïm. Mais il risque le Trou définitif maintenant.
Récidiviste.
Qu'est ce qu'un type serait prêt à faire pour éviter la Taule ?
Pas le moment de penser à ça, les indics feront le boulot et on avisera en temps voulu.
Déjà faut comprendre ce qu'il se passe, et ça c'est le boulot de Bakean.
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...C'est ce qu'on va chercher à savoir
*** Répond Bakean à Silindë d'un ton neutre. Puis se tournant vers ladite Otome, l'Archiviste joignit le geste au mots d'Oda en tirant une chaise en faisant signe à la nouvelle arrivante de s'assoir, dans un sourire curieux....Soudain comme une évidence qui revient à ce moment dans l'esprit de Bakean, il se retourne vers Silindë, d'un mouvement mécanique. ***
La Shaïm habite dans le palais, a priori je peux rentrer sans problème..... T'insinue que j'ai de l'embonpoint ? c'est ça ?
***
L'archiviste avait pas parlé fort, mais scrutait maintenant le Soupir éméché avec un regard...bah un regard sensé faire peur, mais l'alcool aidait pas franchement au Masque de Terreur...Plutôt masque de carnaval voyez.
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Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi. | |
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Le Luang 3 Manhur 1510 à 22h59
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Syin ne comprenait pas...
Il avait atterri, il avait respiré l'air sain d'Hatoshal, il avait même réussi à franchir la porte de la ville sans aucune encombre mais quelque chose n'allait toujours pas. Tous les murs de la cité semblaient danser et personne ne s'en préoccupait. Pire même, tous les Equilibriens semblaient poser un œil sévère sur le Libertaire alors qu'il prenait son meilleur air. Un instant Syin voulut crier : pourquoi le fixer, lui, alors que les effluves semblaient déjà tout ravager ?
Le baroudeur sortit sa tête d'un mur de branchage, tout était finalement ok. A part ces mouvements étranges et inexplicables, la corruption ne semblait pas être encore là. Après tout, cela faisait un moment qu'il avait quitté Syrinth et il était peut-être maintenant normal que la nature se déhanche comme ça.
Se reconcentrant sur la mission qui l'avait poussé à revenir ici, il se dirigea vers le Théâtre des Bondieus'ries, lieu de rendez-vous avec la Troupe d'Elite. D'ailleurs, Syin se demanda qui pouvait-être cette Elite ?
Il avait pris contact avec plusieurs personnes dont Kvethan et Bakean, ne lui demandez pas pourquoi, et seuls ces deux l'avaient pris au sérieux. Ils avaient l'air motivé par les mêmes inquiétudes, en tout cas c'est comme ça que le tydale l'avait perçu, et le Chef de Troupe avait dit vouloir réunir des gens expérimentés pour ce genre de mission. Mission qui somme toute ne connaissait pas sa finalité... Se torturant un instant les méninges, Syin ne put imaginer de qui le groupe aurait pu être composé. Certainement pas d'Ombres ou de Grises car même si cela avait été les plus appropriés, aucune confiance ne pouvait leurs être accordé. Alors ce pouvait être des fidèles de Kvethan, des artistes... mais là, en quoi pouvaient-ils êtres utiles ? Secouant la tête un instant, il fut pris d'un tournis.
" Houlà ! Faut pas que je fasse ça ! "
Le sol paraissait toujours aussi mouvant pour Lothar, on ne l'y reprendrait pas de si tôt à retourner dans un de ces vaisseaux, mais au bout d'un moment il parvint tout de même à retrouver la "demeure" qu'il avait déjà par le passé visité.
S'arrêtant un moment à l'entrée de l'édifice, il voulut, à son habitude de paranoïaque, écouter si un traquenard ne lui était pas destiné. Collant son visage à la porte de bois, il ne se rendit pas compte que la serrure était mal enclenchée.
BLAM !
Syin Lothar venait de sur le sol s'écraser.
Relavant difficilement la tête, un seul visage vint instantanément sur sa rétine s'imprimer. Oda ! Le groupe était déjà démasqué ! Puis après une seconde terrorisé, il tourna un peu le regard pour voir cette chaise au milieu de la salle, ils allaient le torturer !
Se relevant d'un bond, avec la grâce d'un sanglier pour le coup, le libertaire voulut s'échapper. Faisant mine de ne pas être où il était, il se mit à siffler et fit demi-tour d'un pas sûr pour s'esquiver.
" Le Muet Bavard ! Il vous a infiltré ! "
Le message télépathique frappa Bakean et Kvethan d'une voix toute chevrotante et plutôt embarrassé.
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Le Matal 4 Manhur 1510 à 00h11
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La petite Otome se saisit d'une des mains de l'Anciens Archonte qu'elle pressa doucement dans les siennes.
Une triste plainte se fit entendre.
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Amalthur ...
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Les propos du Muet se voulaient rassurants, en vain. Au moins ils la ramenaient doucement sur la question que se posait sans aucun doute l'ensemble du groupe sur sa présence. Mais aussitôt, les paroles de Silindë firent exploser la jeune Tydale, mécontente de l'état dans lequel elle retrouvait ce vénérable ancêtre qu'elle appréciait tant.
Ses yeux lançaient des éclairs sur son frère.
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CE QUE JE FOUT ICI, MOI ?
Déjà, je te prierait de me parler sur un autre ton, frêrot !
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Il n'était pas bon de s'emporter ainsi devant les clients. Du moins, pas pour ce genre de choses qui pouvait trahir ce qu'elle voulait encore réussir a garder secret.
Son regard se posa sur l'ancien Archonte, devint froide colère puis tristesse.
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Ensuite, je venais voir Amalthur, et je suis triste ... oui triste, de le retrouver ainsi, et toi qui reste planté là sans faire quoi que ce soit...
***
Elle finit par s'assoir sur la chaise que lui propose Bakean.
Le ton de sa voix devint plus calme.
***
Comme je l'ai dis, ayant appris le retour d'Amalthur en la Sainte, j'ai voulue le voir. J'ai finie par apprendre qu'il s'était rendu en ces lieux.
Si vous allez voir la Shaim, alors, j'aimerai beaucoup me joindre à vous. Je souhaiterai moi aussi la rencontrer, j'ai quelque chose de très important à lui demander.
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Il était évident qu'elle n'avait aucunement conscience des risques d'une telle entreprise.
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Travailler, c'est survivre un peu plus... | |
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Le Matal 4 Manhur 1510 à 16h42
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Mr Blue avait une mauvaise habitude.
Selon lui, depuis sa symbiose sa capacité de concentration et son absence apparente de fatigue était un des facteurs permettant d'être toujours en activité physique.
Selon ses réfractaires, il tient juste pas en place, pire qu'une puce névrosée.
Ainsi, il s'occupe d'un passe-temps inconscient.
Sur deux pieds, un crissement régulier, tel un métronome éraillé, la chaise du Nelda effectuait un balancier tandis que Bakean écoutait Otome.
N'étant ni grand, ni gros, la chaise ne hurle pas de douleur sous son poids.
Mais elle rappelle qu'elle est toujours là.
Ce tic est quelque peu problématique bien sur, parfois il manque de tomber et se rattrape au dernier moment en plaquant une main experte sur la table pour contrebalancer le jeu des forces d'attractions.
Il arrive aussi qu'en reposant son siège il pose un pied sur l'un de ses propre pieds, ce qui est en général douloureux, mais ni séquelles ni traumatismes qui pourraient lui donner envie d'arrêter.
Cependant, un Mr Blue éméché, qui se balance sur une chaise, et qu'un bruit vient le troubler suivi d'un hurlement dans sa tête sont un peu trop de coïncidences qui ajoutés arrivent à une résultante évident que le lecteur a du comprendre dès le deuxième paragraphe.
Un sursaut, un mouvement de la main, des réflexes émoussés, cela a suffit à faire décoller de trop les deux pieds suspendus de la chaise, le dos part en arrière, attiré par le bois du plancher, et le Nelda assiégé suit impuissant le mouvement, et....
BLAM ! aussi.
La tête maintenant, collée au sol et voyant des chandelles, est pourtant toujours tournée vers le tydale fuyant qui lui avait hurlé dans sa tête. Le temps de se souvenir comment on fait de la télépathie, il pensa à l'intention de Syin Lothar, avant même de se relever ou de s'évanouir.
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" Calme-toi vieux, il est avec nous, il veut explorer le palais des murmures aussi. Et apparemment Otome aussi.
Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi. | |
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Le Matal 4 Manhur 1510 à 18h42
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| Et elle parle, et elle parle...
Blaaaam
Trop de chose à gérer en même temps. Trop de choses!
Le tydale secoue la tête pour tenter d'éclaircir la brume qui l'empêche de s'exprimer correctement. Le sort devrait bientôt se terminer non ?
re blaaammm
Il réouvre un oeuil. Cette fois c'est un bakean qui se retrouve par terre... Au moins la pauvre chaise n'est pas brisée. C'est déjà ça.
Bon, et voilà Syin qui s'est relevé et s'en va sans mot dire. Quoique prendre la fuite serait plus adapté à son allure. Alors que si sa mémoire est bonne, c'est suite à ses paroles que le point de départ de leur expédition s'est translaté du pilier perdu à ici. Cherchez la logique là-dedans... Ou sinon c'est que l'entropiste n'a pas toutes les cartes en mains. Mieux vaut ne pas chercher à comprendre...
Il se relève à demi de son fauteuil, le hoquet passé par tous ces bruits (pas qu'il trouve la cacophonie désagréable mais alors qu'elle soit à la hauteur, des explosions, des incendies, des... oulàlà, il doit être plus fatigué qu'il ne le pense pour penser ça lui...)
Régler les choses une par une.
First : le libertaire qui repart mine de rien vers la sortie. On le laisse aux autres qui l'ont eu directement au bout du fil.
Secondo: le vioc qui grogne quelque chose dans on ne sait quel language... Il n'est pas arrivé à cet âge-là sans savoir comment s'y prendre dans ce genre de cas. Ce secondo là entrainant un...
Third: Otome. Alors là. Il va devoir s'en meler... elle lui a beuglé dessus non? Là, rien que du très habituel. Ça lui faisait le même effet que si on lui avait proposé un verre d'eau: aucun.
Frangine adorée, ne te mêle pas des choses concernant les gr… heu ouais non là il va s’en prendre une en pleine face… de choses qui ne te concernent pas et te dépassent largement. Alors si tu veux aider ton libidineux chéri et rester en un seul morceau le plus sage serait d’oublier absolument tout ce que tu as vu et entendu et retourner tailler tes cailloux. Parce que nous avons autre chose à faire que jouer les nourrices.
Une diplomatie parfaite non ? Qui a dit que Silinde était d’une courtoisie parfaite envers presque toutes les dames… sauf envers sa sœur.
Affaire reglée.
Quatro : Baki, voyons bien sur les couloirs du palais sont assez large pour toi, je parle pour après mon loulou, je disais juste que tu n’étais pas aussi svelte que nous et qu’une fois sous terre… tu n’aimerais pas mourir coincé pas vrai ? T’es pas claustrophobe au moins.. ?
Parce que Corrr l’était…
Ca y est c'est bon tout est reglé?
Jusqu'au bout... | |
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Le Matal 4 Manhur 1510 à 19h43
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| Nom d'un morpion à roulette cranté!Tout allait de mal en pis, le libertaire se barrait et le vioc' allait être démasqué!D'abord rattraper le coup du Vioc, à son âge, si il perdait celle là, il ne risquait pas d'en retrouver une demain la veille.Aussi le jeune tydale pris son air le plus cérémonieux pour déclarer.....aux seins d'Otome.
Allons du calme ma cocotte!Le vénérable Amalthur est en train de....sonder les éthers pour entrevoir la meilleure façon d'entrer!Et pour ça il a pris le fameux brouais des archontes, y r'ssemble à un type ivre, mais en fait sa cafetière marche à plein régime....mais à l'intérieur de lui tu vois?
Ah baratin quand tu nous tiens!Au moment où il venait de finir sa phrase le Vioc' baraguina un truc dans une langue incompréhensible.
Tiens tu vois!Il est en contacte avec l'Ailleurs...lança-t-il d'un air mystérieux ajoutant quelques passes de mains pour accentuer le tout, on avait jamais trop de mystère, c'était bien connu.Puis, mut par son extraordinaire altruisme du moment, il décida de continuer sur sa lancée
J'te signale quand même qu'c'est pas ton atelier ici, qui s'assoit picole c'est la règle!
Sur ces bonnes paroles, il servit un verre de vin à la créatrice.Tant qu'elle biberonnerait, elle ne ralerait plus, c'était toujours ça de pris!Bon passons à la deuxième urgence, le capitaine pontifiant!Il fallait le faire tourner talon pour qu'il revienne, il fallait quelque chose d'éloquent, de persuasif quelque chose comme...
Reviens Syin et...euh....on t'f'ra des tartines!
Après cet exemple d'éloquence, qui restera gravé des siècles et des siècles dans le petit livret rouge de l'histoire syfarienne entre "pourquoi la tartine tombe toujours du côté beurrée" pratique et théorie" et "qu'est ce que les femmes cachent dans leur sac, piège à loup et conséquence".
Allez déconne pas kielno et vien prendre un verre, tu nous fatigue rien qu'à t'voir marcher!héhé...Et puis le Muet dira rien aux grands pontes promis....pffff
Il commença à pouffer, un muet qui parle....et oui il n'en fallait pas plus....Il servit deux verres de kiarbat, s'en garda un et poussa l'autre vers une place vide en invitant le libertaire d'un geste de la main.Il remplaça aussi discrètement la bibine du vioc par de la flotte histoire qu'il redescende un peu.
La séduction est un art, laissez cela aux professionnels | |
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