Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Les fous alliés.

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Sujet lancé par Kvethan
Le 10-03-1510 à 19h21
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Posté par Otome,
Le 27-10-1512 à 01h00
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Kvethan

Le Luang 17 Manhur 1510 à 19h49

 
Kvethan se hâta de choisir parmi les deux robes disponibles et tant pis pour le vioc'!De toute façon l'ancêtre ne devait même plus distingué les couleurs avec ses yeux d'avant les piliers de poussières.Bref, le tydale prit la mauve, se mit en calçon, révélant un corps d'appolon anorexique portant un sublime calçon en lanne brodé d'une éffigie de Livie dans une position lassive et peu vêtue.

Voyant quelques regards se poser sur son calçon, il leva un doigt et dit doctement.


Fidèle au grain d'beauté près!

Il prit ensuite une brassière dans laquelle il mit deux outre de bon vieux tord boyaux, y mettre des fruit aurait été gacher de la place!Puis il enfila sa robe, arrangeant ici et là le drappé pour que l'ensemble fasse cérémonieux mais sobre.Puis il farfouilla dans les costumes pour en sortir une charlotte légèrement plus clair que sa robe, ça ferait l'affaire, après tout ce n'était pas un concourt de mode!

Fin prêt, il regarda l'équipée, Mr.Orange RAS, un as du travestissement, il faut dire qu'il avait coutume d'aller draguer le joli coeur en goguette.En revanche, Mr white et son accolyte feuillu du cheveu c'était plutôt moyen, pour le moment ils passaient plutôt pour les fameuse femmes à barbe de la saint léonard qu'à des grises du palais.Le ty dale leur adressa un regard malicieux.


Les loulous, j'dois faire du chang'ment et ça n'va pas vous plaire.....Dit-il en maniant un bon vieux coupe choux qu'Oda et Syin lui arrachèrent bizarrement des mains, pourtant en rasant il ne risquait pas d'endommager le matos le plus important à ses yeux....Après la séance rasage, il y eu la séance maquillage malgré les regimbages des deux larrons.En un rien de temps ils....non c'était elles désormais, étaient fin prêtes miss black et miss white.Le tydale leur pinça les joues.

Vous êtes mignooooooones!Héhé

Laissant les désormais "cocottes" râler, il posa son regard sur Bakean.....

Pas assez gironde cette pouliche la!Une grise nelda se doit d'avoir une avancée de balcon au moins aussi belle que la shaïm, et puis ça évit'ra qu'les gardes r'gardent trop ta trombine Baky.

Le jeune tydale sortit une autre brassière taille nelda pentripotent mais pas trop, et oui c'est qu'il ne s'agissait pas de la vexer notre miss Blue.malheureusement pour le nelda, les seuls fruit, denrée rare au sein de la troupe eut il été besoin de le préciser, qu'il restait, étaient deux petites pastèques.Miss Blonde fourra les fruit dans la brassière et la tendit à miss Blue.

Bon bin j'crois qu'il n'reste que l'vioc' à habiller et on aura plus qu'à filer!

Il admira ses comparse, content de lui, surtout du maquillage du muet et du libertaire.Entendant l'allusion à la cave d'aldarin, il rectifia son comparse.

En fait tu tapes déjà dans la cave d'aldy....'Faut bien qu'ces bouteilles prennent l'air non?D'ailleurs, 'va falloir qu'on r'garnisse sa cave avant qu'il revienne.....Hmmm.....'paraît qu'celle du père Aillon est bien garni!'Faudrait équilibrer les deux caves.

P'tit truc dit :
Et oui c'est dans la cave à Aillon qu'on trouve les meilleurs biberons!



La séduction est un art, laissez cela aux professionnels

 
Syin Lothar

Le Matal 18 Manhur 1510 à 23h17

 
La transformation était saisissante !

Syin avait râlé, rechigné, geint mais rien n'avait fait Kvethan avait voulu le maquiller. Le libertaire avait pourtant accepté de se raser, chose qu'il ne faisait que rarement mais uniquement par flemme, de se débarbouiller, chose qu'il faisait rarement etc., il avait concéder qu'on lui coupe quelques mèches de cheveux rebelles mais se poudrer le nez, cela était au delà du sacrifice raisonnable.


" Les grises font-elles cela ? " avait-il argumenté.

Mais le Chef de troupe savait se rendre convainquant auprès des gens éméchés, nombre de donzelles pouvaient en témoigner, et au bout de longues minutes, Syin avait cédé parce qu'un peu excédé.
Un peu de fard à paupière, une pincé de blush et une bonne dose de mascara pour que la transformation en femme soit magiquement opérée.

Syin se contempla un moment devant le miroir :


" Miss black " il avait entendu murmurer.
" Miss black " répétait-il comme envouté.

A partir de ce moment, plus personne ne l'entendit grommeler, il était après tout plutôt charmant affublé de ces artifices et ces accoutrements. Il alla même jusqu'à demander son avis à Oda, lui faisant un petit clin d'œil en passant :


" Alors comment tu me trouves ? Cette robe ne me grossit pas trop ? Et Kvethan n'a pas trop forcé sur le ricil, parce que mon regard n'en pas vraiment besoin pour être mis en valeur... "

Chuuuuuuuuuuuuut ! dit :
Nan mais ho ! C'est pas finis tout ça !
Syin ! Rappelle-toi pourquoi tu es là !


Et le petit mou avait raison, les derniers effets d'ivresse se faisait encore maitre chez le Libertaire mais cela commençait a grandement s'estomper. Pris d'un coup de fouet par la remarque de la forte tête, Syin se redressa et se gratta ostensiblement les bourses.

" Bon allez ! Go ! Go ! Go ! "
Cria-t-il en voyant Bakean sortir.

" Planquez vos mous et prenez un air digne !
On y va !
"
Syin emboita le pas au Nelda.

Découvrant de nouveau l'agitation de la rue, il ajouta au bout de quelques pas :


" Bon, on va pas trainer là tout de même... Allons vite à l'arrière du Palais pour pouvoir opérer. "

 
Amalthur

Le Merakih 19 Manhur 1510 à 00h59

 
Amalthur revient gentiment à lui. Il a beau ne pas encaisser il ne faut pas espérer en plus qu'il récupère vite !
Et puis l'alcool ça lui a toujours filé des migraines à retardement. D'ailleurs il était d'une humeur exécrable les lendemains au bureau du Maire quand il avait le poste. Et ça ils l'avaient bien compris à la mairie.
Une sorte d'Équilibre pour toute les fois où il était attentionné et gentil, strict et dur mais toujours cohérent, là il pouvait changer d'avis et refuser des choses évidentes.

Bref en quelques mots, à part baragouiner des choses incompréhensibles, il s'habille et se laisse maquiller comme bon il semble au maître de cérémonie.
Donc à part montrer ses côtes saillantes à tout le monde il enfile la dernière tenue et se positionne, prêt à en être.


Equilibriste au service de la Dame
Dame Grise, R’hin Assia


 
Celegórn Deléndil

Le Merakih 19 Manhur 1510 à 01h48

 
*** La rue... C'était là un endroit où le monde et l'activité ne manquaient pas, et à vrai dire c'était cela l'âme d'une rue. L'âme d'une ville aussi, un endroit où les vies sont nombreuses et agitées. Mais c'est une toute nouvelle agitation qui se mit à reigner dans cette rue à l'approche d'un couple étrange aux yeux de tous.

Beaucoup évitaient ce couple, leurs cédant totalement passage pour parler dans leurs dos. Et bien que la Nelda ou le Tydale amoureux ne prêtaient guère attention à ceux qui les entouraient il était évident pour les fausses grises de sortie que c'était Celegórn, dont une nouvelle cicatrice venait barrer son oeil gauche, et une femme dont la symbiose leur donna le nom de Kallinor.

Tout deux avançaient la tête haute, la Nelda dépassant légerement le Tydale, et les bruits qui faisait frissonner les oreilles de cette rue arrivèrent même jusqu'au petit groupe de choc. Certains disaient qu'ils avaient été reçus par la shaïm en personne, cela était sur et qu'il était question de mariage. Mais ce qui était beaucoup moins sur pour la population de Syrinth était le fait que cet étrange couple avait été ou non marié.

Il dégageait néanmoins quelque chose de déroutant de la part de ce binôme, comme si tous assistait là a la ballade de deux amoureux transit d'un amour fusionnel, pasionnel. Et cela malgrés le peu d'expression de la part du Tydale comme de la Nelda.

Toujours est-il qu'un tel couple n'était que très peu toleré par les Equilibriens si ce n'est la shaïm qui, si elle ne les avait pas unit, était en partie d'accord avec leur relation. Aucun garde n'ayant eu d'ordre de les mettre hors de la citée, l'un comme l'autre.

Néanmoins, la vie de la rue reprit son cour paisiblement une fois les deux amoureux engouffré dans une ruelle dispairaissant de la vue des passants.

Mais la vision de ces amoureux avait de quoi faire réflêchir, d'autant plus si la Shaïm les avait marier. Etait-ce là une preuve de plus que quelque chose clochait avec Sardoryanne ? Qui sais. ***



 
Amalthur

Le Merakih 19 Manhur 1510 à 23h27

 
Nouveaux voisins, le couple est en improbable pour ceux qui ont connu un peu Celegórn le golem.

Les temps changent il semblerait et il faudra d'y faire. Bah ça lui calmera peut-être le coup qu'il a pris sur la tête ?

Et puis tant mieux après tout ! Ceux qui ont su trouver l'Équilibre en eux sont rares, il faut donc encourager ceux qui sont sur la bonne voie.

En parlant de voie, le petit groupe aussi discret qu'une bande de renards sortant d'un poulailler essaye de se fondre dans la masse tout en se dirigeant vers LA "porte de derrière" (métaphore ou vérité ?...).


Equilibriste au service de la Dame
Dame Grise, R’hin Assia


 
Bakean

Le Merakih 19 Manhur 1510 à 23h40

 
***
Habillées et Maquillées, elles étaient belles nos Grises.
Mais il y avait un monde à sauver.
Il ne fallait pas l'oublier.


Amalthur était dans un état à peu près présentable, Otome était revenue, et Syin Lothar était dévisagé devant son excitation d'être déguisé (enfin tout du moins par Bakean).
Bref, le groupe était prêt et déguisé, le tout était formidablement orchestré.
Sous l'égide du "Go, go go", du Libertaire, en référence certainement à son envie de lancer une partie métaphorique du célèbre jeu de stratégie, le groupe se mis en marche.

Les mous planqués, ce qui revenait pour Bakean à envoyer le sien valser quelque part, les habitants de Syrinth pouvait voir un groupe de Grise chaudement habillées pour un si beau jour de printemps se déplacer dans la ville.
Certes, Bakean reste surpris de l'aisance que certains de son équipe ont à se mettre dans la peau du personnage.
Otome ne faisant pas partie du lot, il suffit qu'elle se souvienne de sa vie avant sa symbiose, mais les autres...


Miss Blue, est quelque peu embarrassée, la brassière était loin d'être agréable, et sentir deux fruits dodeliner sur son torse était particulier comme sensation.
Ce qui était vraiment particulier était l'attachement lubrique et dérangeant de l'Archiviste à toucher les protubérances artificielles, se remémorant certainement la douceur de ceux des femelles Neldas.
Évidemment, ceux dont le regard se pose sur "la grise" voient surtout une femelle à la silhouette peu gracieuse se caresser les nibards en pleine rue. Pas très classe.

Syin et Oda se sont transformés en porteur d'Amalthur pouvant à peine marcher, mais a contrario, le groupe avance rapidement. Il est évident que la Grise avançant clopinclopant pourrait attirer l'attention, donc le problème se veut pallié.
Il fallait véritablement tenir le déguisement dans le palais aussi autant éviter les remis au préalable.


Le palais des murmures en vue, Silindë se prend à mener la marche pour contourner l'entrée principale afin d'atteindre la porte de derrière. Comme le veut le plan.
L'ivre et les porteurs la ferment et Bakean n'ose plus regarder autour de lui, les quelques clins d'oeils que certains lui ont fait plus tôt l'ont décourager de scruter au cas où il serait reconnu.

Enfin, les voilà devant la porte en question, ce n'était pas si éloigné du Théâtre au final, mais Bakean a l'impression d'avoir marché pendant des jours.
L'équipée fantastique est maintenant arrêté nonchalamment près de l'entrée, dans une optique de discussion naturelle.
Amalthur est quant à lui lâché un peu brusquement par ses porteurs, maladresse ou exaspération, personne ne peut ou ne veut le dire.


L'excitation du groupe est à son paroxysme quand l'archiviste finit par dire à Silindë :
***


Bon, on l'essaye cette clé ?



Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Otome

Le Julung 20 Manhur 1510 à 00h31

 
***
Un sourire discret, dissimulé par son voile, se dessina sur les lèvres d'Otome quand elle vis le fameux couple composé d'un Tydale et d'une Nelda déambuler devant eux pour disparaître dans une ruelle.
Son regard se posa alors brièvement sur l'ancien Archonte.
Ah ! Comme elle aimerait être ainsi avec Amalthur.
Mais on pouvait pas vraiment dire que les choses étaient faciles, elle ne savait toujours pas comment s'y prendre. Ou bien n'osait rien entreprendre.

Elle en profita pour emporter elle aussi quelques provisions qu'elle glissa dans les nombreuses poche de sa cape.

Suivant tranquillement le groupe, tous se retrouvèrent devant la fameuse porte de derrière.
Et le regard d'Otome se posa sur son frère.
Elle attends, pleine d'espérance (chose rare).
Silindë réussira t il à ouvrir la porte ?
***


Travailler, c'est survivre un peu plus...

 
Syin Lothar

Le Julung 20 Manhur 1510 à 19h27

 
Bien que tous soient à peu près restés indifférents face à l'apparition de Celegorn, Syin ne manqua pas de l'observer.
La Griffe ne semblait plus l'être et était en cet instant amoureusement accompagné, qu'avait-il donc bien pu se passer pour qu'il ait tant changé ? Le libertaire restait un peu songeur quand Amalthur trébucha sur une caillasse et manqua de tous les renverser.


" Purée ! Ivrogneuuuh... Chère Grise, faites donc attention. "

Jetant un dernier coup d'œil à l'étrange tydale qui disparaissait, Syin se fit tout de même plusieurs réflexions :

" J'avais jamais bien compris ce qu'était un golem mais en fait ce pourrait être un Gol' qui aime... Reste plus qu'à trouver ce qu'est un Gol'. Enfin, de toute façon, il peut filer, j'ai pas vraiment un bon souvenir de ce bougre... "
Regardant Oda :
" C'est vrai que la dernière fois qu'on l'a croisé, il avait un peu tout outrepassé ! "

Puis reprenant un air sérieux :
" Mais bon, il y a aussi ces quelques mots qu'il a rapporté de la Shaïm et cela a en partie motivée cette entreprise.
S'il n'avait pas était lui... ou si je n'avais pas était moi... peut-être nous aurions pu nous aider.
"

Puis voyant apparaitre la fameuse " porte de derrière ", du palais, Syin se ressaisit :
" Bordel ! Je suis pas là pour tergiverser ! Adieu les suppositions ! On va bien réussir à nous tous à faire ce pourquoi on s'est ramener ! "

Un éclair de conviction jaillit d'un œil du Tydale. L'autre œil, quant à lui encore un peu imbibé, bah on s'en fichait.

 
Silindë

Le Julung 20 Manhur 1510 à 21h24

 
Mr Orange donc n'avait pas eut besoin de retouches ou d'aide pour faire une parfaite grise. Un peu trop feminine peut etre. Il se fit la remarque alors qu'ils passaient la porte qu'il avait peut être un peu forcé sur le fard à paupiere. Apres tout, le but était de passer inapercus, pas d'attirer les regard de tout les beau tydales qu'ils croiseraient. Tant pis. Et puis le foulard passé pour couvrir le bas du visage dissuaderait les curieux d'inspecter de plus pres...

Du couple atypique croisé, Silinde n'y prend pas garde, si ce n'est une legere crispation de la machoire. Il n'avait plus recroisé Celegorn depuis une certaine soirée au bords d'un lac où un reve aurait pu naitre mais avait été brutalement rompu par un malotru. Mais cela appartient au passé et il le chasse de sa memoire, refermant doucement le souvenir d'une petite fée.

Il ferme les yeux quelques instants, se retraçant le parcours effectué il y a presque deux ans. Un nelda plus grande gueule qu'aucun d'entre eux ne le sera jamais, mais dont il peut facilement imaginer le spectre marchant avec eux. Sept compagnons, sept grises. Les chemins son fait de tours et de detours qui bien souvent se terminent en boucles et entrelas.

La derniere fois, la porte était gardée par un nelda. (hé! il avait promis un acces, pas qu'il serait libre... m'enfin, ça n'avait pas posé probleme la derniere fois, pourquoi celle ci?). On verra bien là. Ah ben non. Bon, c'est ptetre la pause, ou la releve, ou alors toute autre raison...

N'empeche qu'il se demande en son fort interieur ce que dira Sardoryanne.. si c'est bien elle.... et qu'il prie pour qu'ils ne la croise pas.. Jamais deux sans trois certe.... Et c'était sa troisieme.

On verra bien si le trousseau de clé est toujours d'actualité... Il le sort, examine les differentes clés et en approche une de la serrure.

Non il ne tremble pas! Ou alors c'est d'exitation! Oui voila d'exitation et d'impatience! Certainement pas de trouille...

La clé rentre dans la serrure. Tourne.

La porte est ouverte.

Oh par la Dame! Bon, ben.. quand la coupe est pleine il faut la boire. A la santé du S'sarkh, du P'ken, du Fifrelin et des Gryotts. Et advienne que pourra, les fous entraient en action.


Jusqu'au bout...

 
Oda Nobunaga

Le Vayang 21 Manhur 1510 à 09h36

 
*** Il fallait bien l'avouer, j'étais soufflé sur ce coup-là. ***

Je retire tout ce que j'ai pu dire, murmurais-je suavement à l'oreille du nouveau maître des clés, tu sers pas à rien, finalement.

*** Le plan n'était peut-être pas aussi foireux qu'il en avait l'air, après tout ! Ragaillardi par ce coup de la fortune, je m'enfonçais dans la petite ouverture avec Syin, péniblement.

Pourquoi péniblement ? Parce qu'à ce moment précis, l'ancien Archonte de Zarlif, l'ascète Amalthur, avait autant d'utilité qu'un gros sac, que nous devions bringuebaler de-ci, de-là.

Les chaussures à talons fins que j'avais tenu à porter n'étaient peut-être pas non plus étrangers à la rudesse de la tâche, et chaque pas se faisait dans la crainte de chuter, ou de rester coincé entre deux pavés ; je réalisais douloureusement à quel point les demoiselles qui mettaient ce genre de chausses étaient courageuses, ou bien folles. ***


-Oda Nobunaga-

 
Bakean

Le Vayang 21 Manhur 1510 à 20h45

 
***
Un évènement vient gâcher les réjouissances de cette première victoire.
Une catastrophe mineure, certes, qui ne concerne que l'Archiviste, pourquoi pas, mais ça lui a gâcher son moment quand même.

Il faut dire que le Nelda coloré était assez connu pour sa maladresse. La description de l'incident cité ci-dessous n'est qu'un exemple de plus à son tableau de Gaffe.

En effet, comme tous, Monsieur Bleu était agréablement surpris que la clé fonctionne, et dans un réflexe d'allégresse, il s'est précipité en avant pour voir quel trésor ce cachait derrière cette porte tant évoquée.
Faire un pas rapide en avant quand on n'est pas habitué à porter une robe longue... C'est pas une grande idée.

Vous l'avez deviné, le vieux Nelda s'est pris dans la robe, et est tombé en avant, l'Equilibre brisé par les pans de tissus.
Je vous rassure, vous qui vous demandez s'il a déchiré la robe, point du tout, il s'est juste écroulé, sans violence, les seules choses amochées sont ses mains et son amour-propre.
Pour éponger le suicide social, Bakean se relève avec vélocité, et se précipite comme s'il n'avait pas chuté vers Silindë, et entends Oda lui murmurer quelque chose d'indiscible. Voulant rajouter au méritant, il donne une petite tape sur l'épaule du tydale, lui laissant ainsi une marque discrète de sang et de terre, puis en annonçant.
***


Ca c'est du beau boulot, un travail propre et tout. Bon j'aurais bien fait péter la porte quand mê...

*** Bien qu'il ne parlait pas très fort, il n'avait pas fait l'effort de déguiser sa voix et il s'en rendait compte. Donc il se tut.
Il parait cependant, juste de rajouter que Bakean ayant une voix assez éraillée, il n'avait pas véritablement besoin de déguiser sa voix pour qu'elle ressemble à celle d'une grand-mère ayant beaucoup trop fumé dans sa jeunesse qui rabâche quelques plaintes sur ses voisins et leur tarte à la pistache...
Ce n'est cependant pas l'histoire du jour, donc il faudra attendre pour savoir le fin mot de la tarte à la pistache. ***


Bon ben on rentre en furtif et on enquête...

***
En terminant sa phrase Bakean entra à la suite d'Oda dans la petite porte.
***


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Otome

Le Sukra 22 Manhur 1510 à 00h56

 
***
A la grande surprise d'Otome, son frêre parvint a ouvrir la porte, faisant s'illuminer le visage de la jeune tydale de reconnaissance, chose rare.
Son frère est tout simplement génial, il faut pour une fois bien le reconnaître.
***

Merci ... ma sœur.
Je te suis.


***
Lui adressa t elle, tout simplement, souriante et taquine.
Saisissant tendrement la main d'Amalthur dont elle s'était rapprochée, elle franchit le seuil de la porte.

Mais une fois à l'intérieur, se souvenant qu'un tel geste pouvait être mal interprété, elle relâcha avec regret la main de l'ancien Archonte. Mais resta prés de lui de façon à le protéger.

Pourvu qu'il refasse pas un malaise. Le voir malade ainsi déplaisait à Otome.
Mais tout ça c'était de sa faute, elle ne s'était pas assez bien occupée de lui et s'en voulais terriblement. Aussi, elle se promis de prendre mieux soin de lui.
***


Travailler, c'est survivre un peu plus...

 
Syin Lothar

Le Sukra 22 Manhur 1510 à 15h19

 
Le palais des Murmures, insondable édifice de Syrinth, il décelait de nombreux secret.
Le groupe qui le parcourait en était un.

Syin fut heureux de constater que la clef de Silindë avait fonctionné, la troupe avait apparemment ses atouts et savaient les exploiter. Pénétrant avec Oda et soutenant le vieux Tydale, le libertaire vit Bakean, ou plutôt Miss Blue, s'écrasait.


" En voilà une entrée... "

La troupe avait également ses boulet et ils savaient eux aussi bien œuvrer.
Soupirant longuement, Miss Black, ou en l'occurrence plutôt le Capitaine Pontifiant, se dit qu'il faudrait peut-être donner des consignes à ses comparses.

La voix télépathique arriva à tout le groupe d'un ton ferme mais sans animosité :


" Kielnos de mésaventures, je ne sais si vous avez tous déjà pénétré ce lieu en y étant inviter mais je vais partager mon expérience qui d'une utilité pourrait se révéler.
Le palais des murmures porte bien son nom, ici les bruits sont étouffés et à part à l'entrée et dans les quartiers je n'ai jamais entendu de voix s'élever. Les gens discutent entre eux quasiment à l'oreille et je n'y ai point vu de débat animé. Nous avons de la chance nous sommes tous symbiosés, cela permettra à chacun de pouvoir communiquer sans éveiller les soupçons des gens habitués, tout du moins tant que chacun n'oublie pas d'utiliser cette faculté.
Les personnes qu'il m'a était donné de croiser ici paraissaient tous porter de lourds secrets et je n'ai point vu de gens sourire ni même se promener. Les gens avancent tous d'un pas déterminé et semblent tous œuvrer à une tache hautement importante et pressée.
N'oubliez pas que les grises sont la voix de la Foi. Elles sont les gardiennes de l'Ordre et même un soldat aurait bien du mal à les interpeller sans une bonne raison.
Profitons de notre nombre et accoutrement pour imposer de notre supériorité si nous venions à croiser des gens armés. Un soupçon de dédain et un air très motivé devraient nous permettre de filer sans nous faire arrêter.
"

Syin fit une pause à cet instant, ses paroles venaient du lui rappeler que pour la première fois, autant qu'il s'en souvenait, il accomplissait un acte clairement illégale qui pourrait le faire lourdement condamner.
Il reprit néanmoins conscient de la charge qui lui était incombé.


" Je ne connais que très le peu le Palais. Je m'étais présenté à l'entrée et l'on m'avait conduit dans une partie qui était à l'air libre, c'est là où j'avais rencontré la Shaïm. Je ne serais me repérer depuis cette porte quelque peu dérobée. Peut-être Amalthur, s'il reprend un peu des ses esprits ou Oda pourront nous guider.
Mais n'oublions pas si notre mission ne veut pas se terminer en cris, course-poursuite et acier aiguisé, qu’il nous faut nous comporter avec grande dignité. La Dame saura alors nous aider.
"

Le libertaire se mit alors à observer le couloir où il venait d'atterrir, il était faiblement éclairé et une porte était juste à coté de l'ouverture qu'il venait d'emprunter. Quelques poutres du bâtiment étaient visibles et ressemblaient fortement à des racines d'arbres judicieusement exploités. Cette partie du bâtiment n'était pas très coquet et le Tydale se demanda s'il se trouvait dans une réserve ou dans des quartiers.

 
Oda Nobunaga

Le Dhiwara 23 Manhur 1510 à 13h40

 
Eh ben c'est que..., murmurais-je, gêné.

*** Je venais soudainement de réaliser que malgré le fait que j'occupais depuis quelques années déjà un poste assez confortable et pas trop mal placé dans la hiérarchie, je n'avais jamais exploré vraiment le Palais ; alors pour ce qui allait être de guider toute une troupe...

C'était à la fois triste et frustrant.

Mais dans le fond, puisque nous n'étions animé d'aucune localisation précise à atteindre, ne suffirait-il pas de déambuler aléatoirement dans le dédale ? ***


Oh et puis rien, m'exclamais-je ensuite, après m'être repris, au Fifrelin les réticences ; puisqu'on est dans le même bateau, je vais partager mon expérience !

Bon, il faut d'abord suivre cette porte
, indiquais-je en pointant du doigt la porte du fond de la petite pièce où nous étions. Après ça, on en croisera peut-être une ou deux autres avant de déboucher dans les fameux couloirs.

*** Il était important de rester vague, pour commencer. ***


Au fait, quelqu'un a pensé à prendre un truc pour marquer les routes, mesdames ?


-Oda Nobunaga-

 
Silindë

Le Luang 24 Manhur 1510 à 19h27

 
Le tydale ne peut empêcher un sourire un rien suffisant de se peindre sur ses lèvres, très satisfait de lui-même.

Intérieurement, c'est une prière de remerciement qu'il adresse à la Dame pour l'avoir sauvé du ridicule.. Imaginez, si ça n'avait pas marché... Et si ce n'était pas un signe positif pour la suite, il ne s'appelait plus Silinde!


Lowgli dit :
Ouais mais de base ce n'est deja pas ton premier prenom alors... émet un mou depuis le corsage


Une légère rougeur qu'il s'empresse de faire partir quand il sent le souffle chaud d'Oda près de son oreille et de sa nuque.
Puis Bakean manque de lui tomber dessus, ne laissant qu'une jolie trace sur sa robe. L'entropiste soupire et s'époussette.. Et voilà, il lui faudrait réajuster le foulard pour dissimuler la tache... merci qui? Merci baky! Enfin, il aurait été mesquin de lui en vouloir et tout à son triomphe momentané, Silinde décide de se montrer magnanime.


Je sais je sais, merci Baky.. Enfin, j'avais dit que j'm'occupait de cette partie, et tu sais bien que lorsque la situation l'exige et qu'il faut devenir sérieux... j'assure ma partie.

Il pouvait dire ça, après coup.
Une légère inclinaison de la tête pour remercier sa frangine du compliment et finalement les membres de l'équipée pénètrent tous dans le palais.

Derrière eux, Silinde referme la porte, peu désireux d'attirer l'attention ou de laisser une entrée ouverte à n'importe qui. On parlait tout de même du palais, hors de question qu'on puisse y rentrer comme ça. Qu'est-ce que deviendrait cet endroit si chacun pouvait s'y balader à sa guise. Tss tss... Il était de son devoir de s'assurer que personne d'autre ne profiterait de leur passage. Non mais oh! Eux, c'était un cas à part, c'était pour sauver la Shaim, Syrinth et accessoirement Syfaria qu'ils se permettaient pareille action, mais il ne convenait pas que d'autre ne possédant pas leur sensibilité et leur tact se permette pareille audace. Le verrou est remis en place... et les clés glissent à nouveau dans la besace.

Syin a raison, la télépathie sera leur moyen de communication.


J'suis d'ja venu ici en fait.... C'est la troisieme fois. Et j'peut vous assurer qu'les fois précédentes c'était pas du gâteau non plus. Pas vrai Kve? Pfff la derniere fois j'espérais franchement que j'remettrais plus les pieds ici mais comme on l'a dit, faut l'faire. On n'peut plus r’tourner en arrière.

Bon, la première fois c'tait avec Conscience. Et on est tombé sur Sardoryanne. Mais on n’savait pas que c'était elle. Et puis heuu... enfin bref, je me souviens qu'on a croisé une buanderie. Des cuisines je crois et une chambre avec une grise dedans qui hurlait.

Et on devrait pas rester là plantées...
On part à gauche? C’est joli à gauche.
Ou tout droit?

De toute façon tous les chemins mènent au même endroit. Oda, t'était rentré par là toi?

A droite?
Aller, je crois qu'on était parti à droite la dernière fois..
Vous venez?

Un truc pour marquer la route? Tu n'a pas confiance?
Faut descendre quand on pourra...

Et faites gaffe, j'vous jure qu'il y a des trucs louches dans ces murs! Des portes là où il ne devrait pas y en avoir.

Evidement, il n'avait aucune idée d'où allaient les couloirs, la précédente visite remontant à trop loin et avait été une succession de décision hasardeuse et aléatoire concernant leur destination.... Par contre descendre lui semblait intéressant pour une rechercher de souterrains... Il n'allait pas leur dire que la chambre de la Shaim était en haut.. On ne trahissait pas l'intimité d'une Dame! Et il était plus que discourtois de révéler certaines choses.
Et puis… ont-ils tous le même but en venant ici ?



Jusqu'au bout...

 
Kvethan

Le Matal 25 Manhur 1510 à 18h00

 
Aha!Ils y étaient!Le saint des saints, le coeur de l'équiibrium là où naissait la plus forte poitrine de la nation!Mais attention, ici le jeune tydale sentait le danger le guetter à chaque recoins, il devait avoir l'esprit aiguisé afin de réchapper aux méandres sombres du palais.Se remémorant la dernière fois qu'il y avait mis les pieds, il en fut d'autant plus convaincu, aussi prit-il les devants.....

.....Un murmure.....une incantation qu'il tenta de cacher, après tout tous n'étaient pas etropistes, et puis.....Il commença à se marrer comme un bossu 'un rire étouffé, visiblement il avait encore une parcelle de raison malgré la soif de l'esprit.


'Vais la marquer vot'route moi héhé....

Il embrassa alors la porte, laissant une belle trace de bouche pourpre sur la porte qu'avait pointé Oda.

Tadaaaaam!Y avait qu'à d'mander!

Puis ajusta sa robe tout en passant en revue les préconisations du capitaine pontifiant pour lui même.

Bon alors qu'est qu'y dit......ah ouais!Imposer sa supi...suri....siruposité à tous les gens armés qu'on voit....dommage on a perdu l'farfadet baveur, lui question siruosité, bref, pas d'problème!'Faudra aussi soupçonner tous les daims qu'on verra, pas d'soucis, j'ai toujours trouvé ces bestioles bizarres d'te façon....Et un pas rapide et dynamique....pas d'soucis!

Son esprit flottait dans un flou, rendant la réalité à la fois plus réelle et plus imaginaire, toutefois, habitué désormais à ce stade de pensée, il était capable de se tenir à peu près normalement, enfin sauf si un truc lui passait par la tête...

Il embrassa le groupe du regard, semblant savoir où ils se trouvaient mais sans vraiment les voir.


Bon on va pas attendre la trinité les p'tits poulets!C'est parti pour la droite!Et Sil, j'espère vraiment qu'on finira pas comme la dernière fois.....

Kvethan prit le premier couloir qu'il put apercevoir, et dans ce cas précis ce fut celui qu'indiquait Silindë et qui semblait descendre légèrement.Sans un contact télépathique de plus, il entra dans le tunnel, c'était décidément très équilibrien de discutailler pendant des heures et....

P'tit truc dit :
Pas vraiment débilos!Tu sais y a plein d'gens qui réfléchissent avant d'agir tu d'vrais essayer une fois.


....le tydale, perdu dans ses réflexions ne perçu même pas la pensée de son mou.....

La séduction est un art, laissez cela aux professionnels

 
Otome

Le Matal 25 Manhur 1510 à 23h09

 
***
Otome nota mentalement les conseils qu'elle entendais, soulagée de savoir que des personnes ici connaissaient les lieux.

Prés d'Amalthur qu'elle suivait, et donc de Syin Lothar qui maintenait l'ancien Archonte, elle sortie de sa cape un morceau de vélin et une plume imbibée d'encre.
Discrètement, elle commença à se dessiner son plan, dés fois qu'ils se perdraient quand même.
Ce qui ne l'empêchait pas non plus d'avoir un œil sur le vieux Tydale, comme si elle craignait qu'il s'envole. Et d'être peinée de le voir encore mal au point.
***



Travailler, c'est survivre un peu plus...

 
Syin Lothar

Le Merakih 26 Manhur 1510 à 20h46

 
Il était vrai que les membres du groupe n'avaient pas tous le même but et il était même peu de le dire mais en ces instants la troupe était encore unifiée.
Syin suivit le mouvement. La porte de droite, pourquoi pas ? Les autres savaient où ils allaient et même si le couloir semblait légèrement s'enfoncer rien ne pouvait indiquer qu'une mauvaise voie était emprunté. Après tout, le Palais était si mystérieux qu'il pouvait nécessiter de suivre des chemins illogiques pour être traversé. Le libertaire avançait donc sans moufeter, le pas de certains était assuré et donc guidait sans un doute le tydale encombré, car Amalthur ne se sentait pas mieux et obligeait toujours à être assister.

Porte, couloir, porte et de nouveau couloir, la troupe avançait. Pour l'instant, rien ne les avait perturbés mais cela ne dura pas car à un moment, au détour d'un virage, Syin s'arrêta. Une inquiétude se dessina sur son visage. Lâchant alors l'ancien Archonte qui manqua de choir, il fit volte face et se précipita sur ses propre pas. Une ombre l'avait intrigué. Une ombre qui s'était dérobé. Une ombre qui de part son attitude aurait pu déjà les avoir démasqué.
Franchissant finalement le virage qu'ils venaient de quitter, il tomba nez à nez avec une personne qui semblait tout aussi surprise que lui. Un instant le souffle coupé, il ne put que constater la beauté de la femme incriminée. Grandement voilé, elle ne laissait entrevoir qu'une partie de son visage mais ses yeux, d'un brun ambré, était d'une profondeur déconcertante. A peine Syin eut-il l'intention de prononcer quelques paroles pour au moins s'excuser qu'il entendit un rire gras :


Chuuuuuuuuuuuuut ! dit :
Mouahaha !
Gros Naze !
T'as même pas vu que c'était toi !


Le libertaire totalement humilié car découvrant qu'il était face à un miroir étrangement orienté, ne put se contenir et brailla :

" Mais tu ne devrait pas être dans ton sac toi !!! "

Respirant quelques instants pour reprendre un peu d'assurance, Syin ne put s'empêcher de porter quelques attentions à la tôle finement lustrée, il venait de se ridiculiser auprès de tout le groupe et il fallait maintenant faire mine d'avoir tout de même trouvé quelque chose d'intérêt.
Tournant un peu sur lui même, s'éloignant puis se rapprochant, le libertaire déclara en guise de conclusion à l'analyse qu'il voulait paraitre porter :


" Le miroir sert certainement à perturber les envahisseurs qui pourraient s'introduire dans le palais de la Shaïm ! "

Puis arborant un sourire, il posa la main sur la surface du miroir pour s'appuyer.

Vlagadam !

Le tydale venait de traverser la paroi et de s'étaler.

La glace sur un pivot venait de basculer pour s'ouvrir sur une salle dissimulée.


 
Bakean

Le Merakih 26 Manhur 1510 à 23h36

 
***
Suriposité ? Suriposité...Le terme utilisé par Kvethan faisait carburer l'esprit de Bakean. Incapable de trouver étymologie du mot, il fini par conclure que c'était une ethanologie plutôt.... il le conclut quand le groupe arriva à proximité du miroir.

Il écouta donc à ce moment seulement les conseils de Syin Lothar, et se félicita tout seul de ne pas avoir parler jusque là, leur évitant alors de faire tomber les masques.

Dans un silence religieux de consistance, ils passèrent donc devant le miroir en question, et Bakean jeta en un coup d'oeil la silhouette qui se présentait sous ses yeux. Sa silhouette. Il remarqua donc le côté alléchant des formes que lui faisait la robe, bien sur, littéralement la pensée qu'il eut fut nettement moins poétique.

Bref, au Vlagadam, provoqué par Syin Lothar, les pamplemousses servant de poitrine à la Grise se mirent à remuer comme saisie par un tremblement de terre, cela correspondait au saisissement de Bakean pris entre la peur et la joie. Ce qu'il transmis assez rapidement par télépathie.
***

S'sarkh des païens, J'le crois pas que Syin Lothar a trouvé une entrée secrète.
Et à foutu un boucan pas possible en plus.
On a pas le choix non ?
Faut y aller avant qu'une meute de grise en furie vienne voir d'où vient le bruit et trouve une troupe de travelos dans leur palais ? oui enfin sauf toi Otome bien sur.

Bon on y va non ?

***
Joignant le geste à la pensée, notre fier Archiviste posa la patte sur le miroir de la même façon que Syin lothar, avec un peu trop de précautions pour être vraiment encourageant. On ne peut pas lui en vouloir.
La glace tourna aussitôt et il fut projeté en avant, pour atterir sur Syin Lothar qui n'avait pas eu la grande obligeance de se relever.
Ok, Bakean n'était pas pas bien gros, ni bien grand, mais on peut comprendre le râle de Syin Lothar de se retrouver avec un pataud sur le dos.
Valait mieux se relever vite fait, afin de pas se retrouver comme 7 crêpes étalées avec celle du dessous complètement rouge qui beugle comme une poule qu'on égorge.
***



Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Oda Nobunaga

Le Julung 27 Manhur 1510 à 03h05

 
*** Que la direction des opération ait été confiée à Sili n'était pas une si mauvaise chose ; au moins ainsi je n'allais pas perdre la face parce que nous serions tombés dans un cul-de-sac ! Et puis suivre un mouvement était bien plus simple que de le créer, c'était un des petits plaisirs de la vie. ***


Eh bien, fis-je en offrant ma main à Syin, vous êtes une femme pleine de ressource, et ça me plait demoiselle.

Baky débrouille-toi pour te lever
, chuchotais-je ensuite, espiègle.

Je suggère que nous balancions Amalthur là-dedans, histoire de voir si y a pas de pièges, continuais-je le plus sérieusement du monde, les yeux rivés sur l'ouverture qui s'offrait à nous.

Qui est pour ?

-Oda Nobunaga-

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