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Le Sukra 5 Jayar 1510 à 18h10
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| *** Bien entendu, c'eût été trop beau que le gamin ne parle pas une langue incompréhensible. Enfin, avec tout le beau monde qui venait d'envahir son espace personnel, peut-être qu'il avait simplement perdu l'usage d'une parole cohérente, après tout ?
Toutefois, il était bien plus urgent de trouver un moyen de sortir des geôles, maintenant que le sort s'était joué de nous. ***
Je propose que ce soit Baky qui soit responsable de ça, fis-je en indiquant le mur qui jadis fut la porte par laquelle nous étions entrés.
Pendant que quelqu'un essaie de comprendre ce qu'il raconte, je vais m'assurer que la situation est aussi désespérée ; ce serait dommage qu'on se fasse des idées, quand même.
*** Et c'était bien entendu le cas puisque, après avoir essayé dans toutes les positions possibles de pousser le mur secret, rien ne se passa. ***
Bon... fis-je en retournant dans la cellule, dépité.
*** Au moins il restait une porte, mais la perspective de tomber sur une garnison en pleine heure de pointe m'inquiétait un peu.
Avant de me précipiter sur le coffre -pour me donner du courage, bien sûr-, j'allais attendre de voir si quelqu'un aparviendrait à établir le contact. ***
-Oda Nobunaga- | |
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Le Dhiwara 6 Jayar 1510 à 19h59
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| Amalthur fut bringuebalé dans tous les sens, traîné et à moitié défroqué !
Un peu plus et on attentait à sa pudeur ... (impossible vraiment ?) bah !
Oubliant qui il est et ce qu'il est censé être, il se met sur son postérieur et s'adosse au mur le plus proche qu'il trouve.
L'agitation passée une voix qu'il ne connait pas se fait entendre, timide et peu rassurée.
Ses yeux se portent naturellement sur la source de cette langue si mélodieuse. Tiens, un chiot qui a peur.
Il ferme les yeux et les rouvrent : sa vue est au même niveau que son odorat ; quasi nulle, il n'est donc en rien affecté par les différentes immondices qui jonchent le sol du couloir. En espérant qu'il ne marchera pas dedans en sortant, il devra y penser ... et c'est lui que l'on traite de Vioc ! ah mais c'est que le Baky il est pas mal dans son genre non plus, .. enfin bon en repensant aux dernières heures il n'a peut-être pas de remarque à faire.
Mais cette langue ! Ces mots si ... si ... si incompréhensibles.
Il ne déguise plus sa voix mais quel intérêt, il est en prison ! Déjà ?
Il fait déjà nuit petit tu sais et nous sommes bientôt en été. ça fait combien de temps que tu es là dis moi ?
Il sourit, non parce que la situation l'impose mais parce qu'il aime bien les gamins, surtout ceux qui ne chialent pas à la première occasion rhaaaaa c'est insupportable ça... surtout qu'il est enchaîné le gamin quand même ... houlà méfiance mais pas trop quand même il a de sacrés gardes-du corps voire même des gardes rapprochés sacrés ou des corps sacrés de garde approchée ? ça tourne encore un peu !
Equilibriste au service de la Dame
Dame Grise, R’hin Assia
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Le Luang 7 Jayar 1510 à 17h33
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Difficile d'exprimer l'agacement de Bakean.
Le Nelda avait appris toutes les langues de factions, il parlaient couramment Six langues, ce qui n'était pas à la portée du premier symbiosé venu, et malgré tout ça, lors d'une mission importante, où il pourrait démontrer ses talents de linguistes, se révéler être utile, Ben l'interlocuteur à interroger, il parlait aucune de ses six langues !!!
Et voilà que notre bon Amalthur connaissait la langue, le comble de la honte qu'il avala évidemment pour ne pas passer pour le mioche de dix ans à qui on a pris son jouet.
***
Il parle Shaïran c'est ça ?
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l'Archiviste statua le fait comme une évidence, Amalthur était Archonte avant, un archonte se doit de s'y connaitre un minimum en Shaïran, supposait Bakean.
A moins que le vioc parlait d'autres langues mortes dont Bakean n'avait pas connaissance. Enfin, il n'était pas Tchaë, ni nelda... A priori c'est le Shaïran.
La matière grise du Nelda fonctionnait à tout allure, décimant les possibilités erronées cherchant les chemins adéquats à l'arrivée de ce mioche dans la prison, alors qu'il parle Shaïran, et pas Shaï.
Quelques possibilités, plus ou moins tordues se mirent à jour.
La première est qu'il est enfermée ici depuis si longtemps qu'il n'a aucune idée de ce que c'est le Shaï, il reste à expliquer comment il a fait pour ne pas vieillir.
La seconde est qu'évidemment il se joue de l'équipée et qu'il parle le Shaï, mais dans ce cas là la menace de mort de Bakean plus tôt aurait du titiller au moins un nerfs... pas à la connaissance du Nelda.
La troisième, est que le mioche fait partie d'une famille de haute société Equilibrienne, dont les parents ont refusé qu'il apprenne la langue de la plèbe, il reste à déterminer la raison de son emprisonnement. Parce que ça doit pas être pour un vol de pain, c'est une certitude.
Le Tout est comme d'habitude une frustration intense de ne pas avoir de réponses claires, et de se trouver dans les zones d'ombres où la lumière de l'information ne passe que très rarement quand les soleils sont au beau fixe.
Bon restait à savoir ce qu'on faisait de lui.
Ah, tiens, Silindë pose une question.
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Vas-y, belle blonde, avec ma force naturelle, j'voudrais pas lui arracher les membres.. Et puis j'reste derrière au cas où il tenterait quelque chose.
Au fait, au vu de ta future capacité musculaire magique, s'il tente quelque chose, tu lui fait pas exploser la tête comme un melon hein ?
Heu, attends quand même qu'Amalthur traduise ! faudrait pas qu'on libère une prophétie de la fin du monde.
Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi. | |
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Le Luang 7 Jayar 1510 à 23h25
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| Il ne fallut pas plus qu'un second coup de vent pour totalement dégriser la Grise Miss Black. La disparition du passage après celle du garde avait tellement retourné le tydale qui ne pouvait plus que constater du caractère grave des évènements.
Syin avait donc repris tous ses esprits et donc tout aussi logiquement son caractère insupportable. C'est pourquoi après s'être fait bousculer plusieurs fois à l'entrée de la geôle, il s'écria :
" Nan mais c'est quoi ce bordel !
Non seulement on m'explique rien mais en plus on fait de moi une boule de billard ! "
Puis arrachant son foulard et le jetant par terre :
" Moi je commence à en avoir marre !
Alors y a quoi dans cette cellule ??? "
Écartant des bras ceux qui s'interposaient encore entre lui et ce qui à sa vue était toujours dérobé, Syin Lothar put contempler le jeune homme bizarre.
" Quoi tout ça pour un pauv' malandrin ?!?
Ok, vous êtes peut-être comme moi à vous dire que tout acte est dans l'Équilibre donc l'emprisonnement n'a pas de sens dans notre foi mais quand même ? Tous agglutiné pour ça ??? "
Puis observant l'instrument que le "petit" portait contre soi, le libertaire alors fut pris d'un éphémère mais violent sentiment d'effroi.
" Ho putain'g con'g !
Ça c'est fait pour déstabiliser la Trame ! "
Syin avait déjà vu la Réalité se déchirer et à jamais il associerait ça à une mélopée qu'il amalgamait, par son inculture, à la musique des troubadours et autres ménétriers.
Le libertaire ne peut alors s'empêcher de faire un pas d'aversion face à la situation, c'est alors qu'Amalthur menaça.
" Ok ! Ok ! Mais méfie-toi tout de même, c'est plus un enfant, il a au moins... 20 ans ! "
Bon il fallait accorder au baroudeur qu'il ne fréquentait que rarement la population et donc qu'il ne savait pas vraiment reconnaitre les âges. Pour lui tout le monde était soit marchand expérimenté, soit garde à la bourse chargée, soit femme dévergondée, soit symbiosé, ce qui en bien souvent des cas mystifié totalement l'âge. En tout cas le prisonnier n'avait rien d'un enfant de moins de 10 ans, enfin Syin le pensait, ce qui aurait par contre rendu l'enfermement bien au delà du concevable.
Entendant alors l'ancien Archonte communiquer avec le petit dans une langue qu'il ne comprenait pas, le Libertaire se dit que peut-être les signes allait être démêlé car foi de Syin, si ce n’était pas des signes tout ce foutoir, il voulait bien se couper la barbe... ha non c'était déjà fait.
S'installant cette fois à bonne place dans la cellule, le Libertaire ne voulut plus rien manquer des évènements suivants.
" Ouais y en marre... "
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Le Matal 8 Jayar 1510 à 18h12
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| Bon sa proposition de buff avait fait un flop, légèrement vexé il s'écarta du groupe, personne n'était plus susceptible qu'un artiste, c'était bien connu!
Il entendit les paroles du musicien sans en comprendre un brok et voilà que le vioc' lui répondait.Aucun doute, il s'agissait d'une langue ancienne, sans doute encore vivante lorsque le vioc' était jeune.....avant de surgir des piliers de poussière sans doute.Il se jouait une discussion entre les deux antiquités qu'il laissa volontier au protagoniste tandis qu'il s'appuya sur un mur en se laissant choir doucement sur le sol.
Le capitaine pontifiant redevenait lentement lui même, autrement dit pire qu'une tripoté de gardien!Sil et Baky s'apprétaient déjà à faire une belle couillonade, du coup, sans autre chose à faire, il commença à siffler une douce contine matriarcale.
Tout en sifflottant, il regarda la salle....les autres cellules étaient vides....et cette porte?....Elle devait mener dans les boyaux de la bête!Le jeune tydale sentait déjà quelque chose peser comme une chappe sur sa tête, la digestion devait avoir commencer et si ils n'y prenaient garde, ils se feraient dévorer par ce Daim'S'ssarkh!
L'envie de savoir ce qui pouvait bien se cacher derrière se fit de plus en plus pressante, mais il parvint à y résister, l'emprise de la soif de l'esprit commençait à faiblir.
La séduction est un art, laissez cela aux professionnels | |
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Le Merakih 9 Jayar 1510 à 22h01
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| *** La tension était de plus en plus palpable ; un Artiste vexé, un Libertaire mal-luné, un ancien Archonte à fleur de peau - dont, d'ailleurs, les penchants en matière de libido devenaient de plus en plus flous et inquiétants.
La mort proche de Korsyne et la bataille pour sa survie n'y étaient peut-être pas étrangers, mais tout de même !
Alors si en plus on ajoutait à cette liste un Muet frustré de ne pouvoir prendre ne serait-ce qu'une seule des pièces qui suintaient du coffre...
Certainement pas !
Aussi m'avançais-je d'un pas assuré, franchissant les quelques mètres entre l'entrée de la cellule et le coffre. Je n'aurais même pas besoin de l'ouvrir ; il suffirait de tendre la main pour conserver, comme précieux souvenir de l'épopée, une poignée du butin.
J'avais fait fi de toute prudence, mais ne comprenant pas l'échange entre le gamin et Amalthur, j'avais assez rongé mon frein, et mon honneur ne pouvait être bafoué plus longtemps par les lubriques provocations de ce que contenait le coffre.
Les yeux brillants de cupidité, j'atteignais l'objectif et mes doigts se refermèrent sur quatre ronds d'argent et un collier. ***
-Oda Nobunaga- | |
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Le Merakih 9 Jayar 1510 à 22h39
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| Le tydale se raidit à l'approche d'Oda. Le savoir si proche de cet enfant l'angoisse. Est-ce l'atmosphère, ses questions, son reste d'alcool dans le sang, son hallucination avec le garde... il ne sait le dire mais il n'est pas tranquille.
Il comprend alors qu'il n'a encore rien transmis des paroles du prisonnier.
Par pensée, il interpelle ses acolytes :
Bien pardonnez mon retard, je vais essayer de vous redonner les paroles du nouveau venu ! Je crois que les première paroles sont pour vous Oda, Kve et Sili héhé. Il parle d'un hiver des sens qui se gausse de ce qui est plaisant puis que le soufflet quand il dérive, retombe si on fait pas gaffe. Là où je cale c'est qu'il dit que la nuit arrive.
J'espère qu'il ne parle pas des évènements actuels, sinon, il est 'achement au courant les filles !
Quand je lui demande depuis quand il est là, il me réponds texto 'des vies'. Et ça ça m'inquiète.
Oda n'a pu que continuer sur sa lancée aussi le tydale se concentre sur ce qu'il fait, aussi en reste-til là pour le moment, suspendu au retour de l'harpagon à sa place, entier.
Tout est encore un peu brouillon mais son esprit turbine, c'est tout ce qu'il sait bien faire à part boire peut-être.. et encore...
Equilibriste au service de la Dame
Dame Grise, R’hin Assia
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Le Julung 10 Jayar 1510 à 11h09
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Dommage, le gamin parlait une langue inconnu.
Heureusement, le merveilleux Amalthur semblait connaître cette langue et devant une Otome émerveillé par tant de sapience, un dialogue incompréhensible s'était installé entre les deux protagonistes.
Échange bientôt gâché par un Kwethan sifflant un air qu'elle ne supportait vraiment pas. Heureusement il s'en allait, s'éloignait d'elle, lui et sa désagréable mélodie, pour n'être qu'un lointain murmure, évitant de peu un regard noir d'Otome sur lui.
Et voila que Amalthur daigne partager le fruit de cette discussion mystérieuse avec eux. Pour laisser une Otome perplexe.
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J'ai rien compris.
*** Elle s'apprête a suggérer de libérer le gamin, quand elle entendis la question de Syn. ***
Bonne idée ! Peut tu lui demander ça ?
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On sait jamais après tout. Il vaut mieux ne pas se fier aux apparence, et ce gamin avait l'air peu ordinaire. Peut être est il là pour une bonne raison et il serait dommage de commettre une erreur.
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Travailler, c'est survivre un peu plus... | |
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Le Julung 10 Jayar 1510 à 14h22
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| Silinde peut prétendre beaucoup de chose, mais là il ne peut pas rester indiffèrent. Un panel d'émotions diverses passent sur son visage, inquiétude, regret, étonnement, réflexion, préoccupation,curiosité, intérêt, décision, obstination, certaines plusieurs fois.
Le tydale a déjà incanté un premier sort avant l'avertissement d'Amalthur. Et, lorsqu'il bougeait, un observateur très attentif aurait pu remarquer un léger mouvement rouge autour de ses bras.
Les paroles du vioc l'ont gelé sur place. Renvoyant à l'arrière plan les plaisanteries idiotes qui lui passent par l'esprit. Il ne sait pas pour les autres mais pour le tydale, ces mots ont une signification toute particulière. Et lui rappelle les mots prononcé dans ce meme palais, un an plus tot. Rire désuets, les débâcles d'une facilité...
L'hiver des sens, cela ne pourrait il pas l'aveuglement, une fuite en avant éperdue dans une envie de réjouissance immédiate, éphémère et... facile, en oubliant l'etentiel. La partie cachée? Non! Car sinon... sinon cette pensée qui l'a déjà traversé quelques mois auparavant serait bien trop terrible à entendre de la bouche d'un autre. Que lui se juge lui même c'était une chose, mais qu'un inconnu le pense....Oh et puis il avait les arguments qui l'avaient déjà détourne de telles pensées la dernière fois! Que ce n'était pas parce qu'il faisait l'histrion bien souvent qu'il en avait oublié le principal. Et qu'il ne faisait pas que de la broutille. La preuve: l'écriture en cour qui lui avait valut sa place dans la Troupe.
Le soufflet... pouvait ce etre la punition pour etre allé trop loin? Avoir trop tiré sur la corde, trop joué. Et perdu. Soufflet longtemps retenu comme pour un enfant aimé mais que l'on avertit que la frontière est proche.
Par contre la nuit... ça lui rappelait de mauvais souvenirs. Comme quand l'hiver s'était abattu sur eux. La nuit arrive? Mff.. Ça fait des siècles qu'elle arrive! Le Tableau et le Déclin. Et lui espère être là pour la voir. Parce qu'il y a une beauté un peu malsaine, un peu tragique, un peu désespérée à contempler la fin d'un monde. Mais à espérer le début d'un autre.
Si l'arbre c'est nous. Je veut dire, nous en général, et que le vent souffle, de nombreuses feuilles s'envoleront sous la bise, danserons avec elle jusqu'aux confins du monde. Mais l'arbre lui résistera. Une simple bise ne peut le briser. Mais une tempête le peut. Et si l'arbre est déjà mort alors cette tempête est synonyme de vie car c'est elle qui emmènera les graines pour ensemencer de nouvelles terres. Le monde tel que nous le connaissons n'existe deja plus. Avec la Chute d'Oriandre, de Korsyne, d'Utrynia bientôt, de.. de Zarlif, déjà le vent a cassé de nombreuses branches. L'équilibre est cycle aussi! Si la Dame est l'arbre, elle ne peut qu'attendre, espérer la fin de la tempête...Ou pas. Car l'enfant de la Dame peut naitre de ces graines éparpillées. L'arbre qui peut jaillir grace au vent sera tuteur de sa mère.
Le vent est celui qui porte les nouvelles, l'invitation au voyage et au partage.
Je ne sais si je coucherait avec le vent. Mais je danserait avec lui, je le suivrait. Pour ces pousses qui en naitront.
Et puis le vent... Contrairement à l'eau qui ne déviait de son cours, lui courrait de sommets et sommets, faisait s'envoler la neige sous le soleil, englobait l'île toute entière, et en savourait toutes les vues. Oui le vent c'était la Liberté. Inconstant et menteur, mais toujours là.
Des pas dans le couloir..
Je.. j'aimerais savoir aussi le pourquoi du comment. Mais on a pas forcement le temps! Mon ptit captaine, ce gosse dois avoir à peine dépassé la dizaine d'année... Et s'il est enfermé la depuis tout ce temps ça signifie qu'il l'était à 5 ans, à 7 ans, à 9. Comment peut on infliger ça à un enfant? Qui qu'il soit! Ou quoi qu'il soit!
On le fait sortir! Et on avisera après pour les question! Tu ne va pas me dire que tu as peur qu'il nous échappe? Allons, toi un homme qui a survécu à Oriandre ne se ferait pas avoir par un pitchoun comme lui.
Kve, arrête de bouder et dit moi c'que t'en pense. Je préfère mourir que perdre le droit de sentir le vent, la pluie, le soleil sur mon visage! Et je dénie à quiconque le droit de refuser cela a quelqu'un. Tout gosse à le droit de connaître ça! On le fait sortir! Et on réfléchira ensuite!
Si quelqu'un veut s'y opposer qu'il le pense maintenant, sinon j'incante et je lui pete les chaines.
Une idée qui lui traverse l'esprit, et se disant qu'il ne risquait rien à tenter de toute maniere, croise les bras, ce qui releve legerement sa manche gauche devoilant à tous le bracelet qui comme toujours s'y trouve.
Jusqu'au bout... | |
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Le Julung 10 Jayar 1510 à 14h53
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Bakean, notre bon Bakean, observe la scène, de son oeil le plus...inexpressif.
Il laisse couler la remarque sur son caractère obscure et mystérieux... Voilà comment il traduit "énigmatique".
Il laisse Kvethan essayer de s'enfuir par la seule porte présente.... ah peut être qu'il ne veut pas s'enfuir.
En fait, il est concentré.
Il pige rien au Shaïran, et c'est déjà une honte, mais alors un Shaïran version poème aux métaphores fleuries, traduit par un tydale à demi beurré, qui pige pas plus c'que l'môme lui dit, ça demandait toute la concentration de l'Archiviste.
"Sens Gausse Hiver Nuit Vies Branche Mort Eternité Immerge Dame Vent Ecroule"
Trois voyelles, c'est pas suffisant... bon on essaye. " GHSVENDIMBEV ?"... non ça veut rien dire, ça doit être un code mais ça doit pas être ça.
Bon, alors, Vies et Mort, ça s'équilibre donc je peux enlever... Et c'est bien tout ce qui peut s'enlever... si on prends Branche et on transforme Gausse en Gousse, hop, deux végétaux, on enlève... Et puis l'hiver des sens c'est une formulation connue au niveau poétique, donc c'est un piège lyrique. On vire pareil.
Il reste Nuit, Eternité, Immerge, Dame. Vent, et Ecroule
donc, N, E, I,D,V,E... Endive ?
C'est le mot de code ?
Fier de sa trouvaille, hautement recherchée.. Voilà notre Bakean. qui s'apprête à annoncer sa nouvelle.
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Endive ?
Endive !!
C'est ça n'est ce pas ? Le vent de l'éternité dans la nuit écroulée, est une endive que la Dame a planté !
C'est un code secret ? c'est un Dormant l'bonhomme ?
J'pige que dalle ça m'énerve j'ai envie de l'secouer comme un prunier.
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Un bruit de pas, un sursaut de Kvethan, et un œil d'archiviste qui parcours enfin l'environnement.
Une seule porte, pas d'endroit pour se cacher, mis à part les geôles, mais on leur rendrait un fier service à nous mettre nous même en taule, et en plus ce sont des prisons à barreaux, et personne est assez fin pour se planquer derrière un barreau...
Plutôt que de continuer à évaluer toutes les possibilités, parfaitement improbables que Bakean raye de son esprit, autant en arriver directement au moment où il fini par dire.
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S'sark, quelqu'un vient !! hop en formation "déguisée en Grise". On vient lui donner à bouffer et entendre sa confession !! Formation sexy s'il vous plait.
Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi. | |
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Le Luang 14 Jayar 1510 à 22h51
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La porte s'ouvre.
Avec violence, claquant contre le mur.
Elle est là.
Face à eux. Seule.
Son regard est de glace. Se dégage de sa simple présence une impression de puissance froide, douloureuse.
Elle ne fait pas un geste.
Ne prononce pas une parole.
Elle les regarde.
Et contemple aussi la cellule ouverte, la respiration lente et mesurée.
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HRP & Important : ce RP intervient avant l'intervention de la Shaïm sur le Consensus, et donc avant l'exclusion de Syin Lothar. | |
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