Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Les fous alliés.

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Sujet lancé par Kvethan
Le 10-03-1510 à 19h21
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Posté par Otome,
Le 27-10-1512 à 01h00
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Amalthur

Le Luang 14 Jayar 1510 à 23h04

 
Le tydale a un haut-le-cœur. Même dans la pénombre, il sait qui est là ! Et ce n'est pas le loufiat de l'auberge ou même le Mulot ... C'est Elle !

Aïe, un soupir plus qu'un mot.

Finalement être face au Tark'nal doit être moins impressionnant, il aurait moins peur de cette mort rapide que ce qui est en train d'arriver. Un clin d'œil et ils sont tous morts, aucun moyen d'en réchapper.

Et en plus il sent encore la vinasse, ce n'est pas une tenue pour ... lui ! Nom d'une chopine !Ce n'est pas lui et c'est exactement ce qu'il va lui dire ! Il a été forcé, contraint et puis il y a Otome qui l'a trainé.
Ce n'est pas moi votre honneur, je ne suis pas responsable de mes actes, je suis sénile, à peine plus responsable qu'un Mulot, un Silindë ou un Kvethan, même pas au niveau d'un Bakean, juste moins courageux qu'Oda et moins engagé que Syin mais pas aussi pisseuse qu'Otome, ah non, ça j'ai ma virilité m'dame le juge !

Maman !


Aussi bien adressé à Elle qu'une supplique de petit enfant qui a peur, elle est tout cela à la fois. Et euhh sinon, le déguisement va fonctionner cette fois ?


Equilibriste au service de la Dame
Dame Grise, R’hin Assia


 
Oda Nobunaga

Le Matal 15 Jayar 1510 à 00h59

 
*** Alors là, pour le coup, nous étions dans la pire situation qui pouvait être.

Que doivent faire les Grises en présence de la patronne ? S'agenouiller ? S'adresser à elle ? Je commençais soudainement à regretter mon manque d'intérêt envers le protocole...
Mais que faisait la Shaïm à une heure si indue, à trainer dans les cellules ?

Le petit...
Un fils bâtard qui aurait trop réclamé une haute fonction ? Non, pas assez poilu pour ça.

Baky saurait sûrement quoi faire, lui qui devait connaitre tout ! En attendant, je décidais de me tasser derrière Kvethan, la main toujours sur sa poitrine, que je pressais désormais nerveusement.

Une chose était sûre, c'était que le chef de l'Equilibrium allait s'apercevoir de la supercherie en un rien de temps et là, fini la gaudriole, le tarif à payer sera assez élevé. ***


-Oda Nobunaga-

 
Bakean

Le Matal 15 Jayar 1510 à 16h51

 
4 ou 5°. C'était en gros la baisse de température dans la pièce depuis que la Shaïm était entrée.
Il devait faire froid dans le couloir par lequel elle est arrivée.
Bien sur, ce n'était pas ça. C'était plutôt la présence de la Nelda qui était responsable de la sueur froide qui faisait vibrer l'échine de Bakean, c'était aussi elle certainement qui faisait le poil roux du Nelda s'hérisser.

5 ou 6 cm de plus au niveau du décolleté. Kvethan n'avais pas lésiné sur la taille des fruits, et Bakean n'appréciait pas franchement en avoir de plus gros que la Shaïm. Il n'avait d'ailleurs osé apposer qu'un bref regard sur la poitrine du Guide.
Ils étaient parfaits, tandis que lui, entre la chute et l'excitation, il avait un pamplemousse écrasé et l'autre qui ne lui tombait maintenant pas loin du nombril. Autant dire qu'il était plus formidable le déguisement.

une dizaine de lieues. C'était l'endroit où Bakean aimerait être à ce moment. Au lieu de ça il était à moins de deux mètres de la première sortie, dans tous les sens du termes. Dans une situation de stress inimaginable, il aurait certainement préféré rencontré le P'ken'S'sarkh, au moins avec lui on savait quoi faire.

7 déguisements, qui n'avait aucune chance de tenir. Sardoryanne n'était pas une simple Grise qu'on pouvait espérer berner. Un simple regard dans la pièce et ils étaient déjà tout nu. La redoutable formation sexy n’aurait pas l’effet escompté.
1 mot.

Endive ?

On pouvait certes admirer la persistance de Bakean dans sa trouvaille du mot secret. Mais tous comptaient sur lui pour trouver une issue à cette problématique. Si personne n’avait pu, jusque là, attester du courage de Bakean, chacun connaissait sa capacité à assumer.
Il réfléchissait à son plan de départ, mettre tout sur le dos de Syin Lothar, mais sa conscience pourtant complexe lui empêchait de trahir son camarade, d’autant qu’il était avec lui dès le départ.
Dès le départ, il s’était embarqué dans la sordide histoire. Un nain emprisonné avec ses bijoux parlant Shaïran et ayant plusieurs vies, et maintenant une conclusion terrible d’un courroux intransigeant. Amèrement, Bakean ne put que penser, Déjà ?. Ainsi dans la naïveté qui lui était coutumière, bien que peu évidente derrière son masque de supériorité, le pantin annonça avec sincérité.

Shaïmya, vous n'êtes pas en prison ?


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Kvethan

Le Matal 15 Jayar 1510 à 18h34

 
Le tydale était resté dans son monde quelques temps, les restes de la soif de l'esprit et lorsqu'il revint à la réalité un tourbillon d'information l'assaillit, tout comme de nombreuses questions.La plus évidente était de savoir pourquoi le muet se collait à lui les mains sur sa poitrine?Le jeune tydale ne savait pas qu'Oda faisait parti des petite soirée d'Heltaïr et de Sil.Et autre interrogation d'une importance capitale cette fois, où allaient-ils trouver du jambon pour aller avec les endives?Et bonne Dame mais de quels arbres parlaient-ils?

Il inclina la tête vers Oda.


Euh....vieux?C'est flatteur hein mais je crois qu'tu devrais t'adresser à Sil ou l'Encapuchonné pour ça tu sais bi....

Voyant le regard fixe du Muet, le chef de troupe le suivit et il s'arrêta net lorsque ses yeux se posèrent sur la Shaïm.Il poussa un petit cri et sauta de stupeur au cou d'Oda qui l'attrapa au vol par réflexe.C'est donc ainsi, porté comme une marié par le Muet que le tydale fit un petit salut militaire parodique à deux doigt à l'attention de la Shaïm.

Om'shir Shaïmya!Z'avez l'air....en forme.Déclara-t-il au décolté de l'intéressée.


Il déglutit péniblement devant l'imposante présence de la nelda.


On avait peur pour vous après c'qu'avait vu Ariadne....

La séduction est un art, laissez cela aux professionnels

 
Syin Lothar

Le Matal 15 Jayar 1510 à 21h27

 
Syin Lothar ne sursauta pas quand la porte s'ouvrit en fracas. Il était prêt, pas à toute éventualité apparemment, mais presque. L'apparition de la Shaïm le laissa tout de même bien pantois. Elle ? là ?
A l'ambiance déjà bien étrange des lieux, l'irruption de la dame ajouta une couche de tragédie à l'acte. D'autant plus, qu'elle était en arme, le libertaire ne l'avait jamais vu comme cela. Il était vrai que la seule fois où ils s'étaient trouvés face à face, remontait à une période sombre où Sardoryanne était grandement affaibli mais la trouver là à la place de gardes était bien surprenant. Au moins, elle était en vie, ce qui écarté quelques sombre théorie de Syin.

La dame posa, sans un mot, son regard sur chacun des participants de la folle aventure. Elle était froide, très froide. Bien sûr, ils étaient tous en tord mais ne restaient-ils tout de même pas des Apôtres de la Dame ? La question était posée mais ne pardonnait de toute façon pas la gravité de leur acte. Ils avaient pénétré le palais de la Shaïm sans y être invité et avaient fourré leur nez où sans nul doute il ne fallait pas. L'impression douloureuse venait-elle d'ailleurs de là ? Etait-ce le fait de la " trahison " de ses ouailles ou bien il y avait bien raison de s'inquiéter pour la Dame ?

Le libertaire enleva de nouveau son voile. Sardoryanne était symbiosé et il était inutile de vouloir cacher la vérité de leur visage. Ayant alors retrouvé son calme après les bafouillages de ses compagnons, il avança de quelques pas et ignorant la présence de l'enfant, comme pour mieux l'occulter des pensées, alors il déclara :


" Mes respects Shaïmya,
Nous vous demandons pardon pour cette intrusion mais croyez-moi elle était faite avec les meilleurs intentions.
Comme vous l'a dit notre artiste Kvethan, nous sommes venus ici pour nous enquérir de votre santé. Comprenez que même si vous vous étiez exprimé sur le consensus, nous voulions de nos yeux témoigner de votre bonne condition. Les mots d'Ariadne étaient terrifiant, ils nous ont tous marqué, ajouté à cela le peu d'intervention de votre part sur notre bulle d'expression et enfin le refus qui était imposé aux gens qui voulaient vous rencontrer et il n'en fallait pas plus pour qu'on prenne cette décision grave. Rien ne nous excusera mais nous l'avons fait en connaissance de cause et avec un gros doute dans l'âme. L'apparition de Flymeur nous avait appris que le Consensus n'était plus sûr... Rien ne nous prouvait que le S'sarkh n'était pas derrière tout ça.
Maintenant que nous contemplons que vous êtes là, en pleine forme, nous sommes rassurés. Rien ne compte plus, pour nous, que vous soyez toujours là à nous guider. Rien ne compte plus pour nous que le bienêtre de la Dame.
"

Un court instant de silence.

" Nous vous demandons pardon, Shaïmya, mais je suis l'initiateur de cet escapade, je demande donc un peu d'indulgence pour mes camarades. Vous me connaissez, nous nous sommes plusieurs fois rencontrés, je puis faire preuve de grande persuasion lorsque le doute s'immisce en moi, ils n'ont fait que suivre mes pas.
Punissez moi donc à la hauteur de notre outrage.
"

Le libertaire avait parlé avec humilité et grâce et même s'il avait été honnête dans la plupart de ses phrases, il avait tout de même à un piège laissé sa place car tous les doutes n'était pas envolé. D'abord il y avait cette colère ou rage, ou il ne savait quoi, qu'il ne pouvait personnellement associer à la Shaïm. Elle l'avait soutenu et porté même dans ses faits les plus graves et elle n'avait jamais été âpre. Et puis même si elle se trouvait devant son regard, il restait le doute de la perversion qui paraissait bien proche de l'imaginable depuis que Syin savait ce qu'il était arrivé à Loïa. Et enfin, il y avait ces paroles de la Shaïm se moquant des signes de la Dame et proclamant que tout allait pour le mieux sur Syfaria. Il subsistait bien trop d'incertitude pour le tydale.

 
Silindë

Le Matal 15 Jayar 1510 à 22h24

 
Parfois, certaines choses ne peuvent QUE mal tourner. Certaines expeditions se placent d'emblées sous le signe du desastre et certain individus semblent doués d'un douteux talent pour les embrouilles et les coups foireux.

Il faut croire qu'ici, les trois conditions étaient reunies.

La porte claque bruyament.

D'un coté, un fervent libertaire pret à incanter sur la premiere personne qui entrait et un couple de tydale dont l'un pelotait joyeusement la fausse poitrine silyconée de l'autre, de l'autre un viellard chevrotant mais pas bêlant, une tydale enamourée manquant de pamoissoner devant le viellard precedement cité, un nelda aux appats desormais douteux et un silinde qui croisait toujours les bras. Et qui apparait au milieu de tout ça... ?

Elle

La Sainte Sardoryanne.
La seule. L'unique.

Et... glaciale.
Sa chere Iceberg lui rendrait des points. Un instant l'esprit de Silinde se demande si c'était en vue de ce moment precis qu'il avait été lié à Nemes... Histoire de se preparer. Puis cette idée s'envole bien loin de ses preoccupations. Pourtant n'eut ete la race la ressemblance était là. La lame lui donnait corps. Tres jolie l'épée... Serieux, ça lui donne... heuu... un style. Un genre.

Elle va bien! Ca c'est important. Il faut toujours definir des priorités dans l'existence. Voila, ça c'était une priorité. Tres importante la priorité.

Maman Est.

La priorité suivante c'était qu'est ce que lui foutait là? En fait... celle la de priorité pouvait passer derriere. C'était une priorité tres timide qui n'aimait pas qu'on pense à elle... Silinde lui n'est pas fier. Mais pas du tout. Il aimerait bien pour une fois etre arcaniste, juste 5mn, parce qu'ils parait qu'ils ont un sort 'achement bien pour disparaitre... S'enfoncer dans le sol ça serait pas mal aussi. Là il peut juste deglutir. Et palir.

La temperature viendrait pas soudainement d'augmenter? Qui a allumé la chaudiere?

Le silence

Une tentative de Syin. S'il veut prendre le blame... Sauf que Sili n'aime pas trop le "nous" systematique..


J't'avait bien dit qu'elle n'était pas emprisonnée et sequestrée et gravement malade..... chuchotte il pour sa part à Kvethan et Bak. Ses deux complices au final.

Bon et maintenant...?
Parce qu'il y a quand meme dans cette belle reunion familiale pleine d'emotion un gamin. Que Sardoryanne non plus n'a pas oublié.




Jusqu'au bout...

 
Sardoryanne

Le Merakih 16 Jayar 1510 à 23h30

 
Sardoryanne ne bougeait pas, écoutant et observant.
Une éternité de quelques secondes s'écoula...

Elle fit un geste. Un seul. Elle leva la main vers la porte de la cellule où était enchainé le poulbot.
Le regard glacial, et sur un ton qui ferait dessoûler Krépion Loudmer, elle enchaina.

Refermez cette cellule.


 
Bakean

Le Merakih 16 Jayar 1510 à 23h47

 
Difficile d'expliquer le sentiment ressenti par Bakean lors de la courte phrase de la Shaïm.
Phrase d'ailleurs n'est pas franchement le terme, l'impératif signifie plutôt "Ordre".
Bref, pour faire simple c'est comme si le Nelda venait d'être plongé tout nu dans la mer du nord et qu'il essayait de se rattraper aux glaçons autour de lui, le tout en étant frappé par une chaussette d'Asgarh fourré au reblochon.

A peine le temps d'expirer, et Bakean assimila les dernières informations.
Syin Lothar, montrait qu'il était masochiste, le Nelda avait toujours soupçonné ce côté chez lui, après tout on ne reçoit pas autant de baffes et de coups de la part de ses camarades sans aimer un peu en prendre.
Le Punissez moi ma Shaïm restera dans les anales.

L'archiviste était cependant content de ne pas être le seul à savoir pour Silindë et Heltaïr, ce genre de secret est plutôt lourd à porter, au grand jour comme ça c'est bien plus facile. Enfin c'était pas le moment de penser à ça. C'était le moment de penser à quoi ? A Silindë qui d'une certaine manière se démarque du groupe de Fous pensant que la Shaïm était emprisonnée. Non pas vraiment. Plutôt à l'ordre donné par la Shaïm.

Ainsi, d'un geste métallique Bakean, proche des barreaux fit claquer la porte, avec tout le petit monde dedans. Et ce n'est qu'en entendant le bruit du loquet qu'il finit par se dire que la Shaïm ne voulait peut être qu'enfermer le Gamin tout juste découvert.
S'sarkh Sous, le regard courroucé des nouveaux prisonniers, Bakean effectue tout un tas de gestes d'excuses confus, incapable de prononcer un mot.

S'sarkh des païens.... j'arrange ça tout de suite... Non, j'ai pas fait exprès... J'ouvre, j'ouvre.

Plus facile à dire qu'à faire. Le loquet enclenché, Bakean se rendit compte que la cellule s'était ouverte toute seule, et donc une fois refermée, il n'était pas facile de comprendre comment l'ouvrir de nouveau.
De grosse gouttes honteuses coulaient sur le front poilu.
Et maintenant que vais je faire ?
S'écraser ? s'excuser ? S'humilier ? demander la clé ? un peu de tout ça.

heu, j'ai été un peu vite en besogne.... Désolé..
Est ce que quelqu'un a la clé que je libère mes amis... Enfin nos amis.... Enfin. voilà quoi... S'il vous plait...

La dernière supplique sonna comme une prière à la Dame. Son Guide n'était certainement pas de cet avis.

Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Otome

Le Julung 17 Jayar 1510 à 01h12

 
***
Les bruits de pas se rapprochaient. Leur mélodies en devenaient de plus en plus inquiétante. Un courant d'air vint chatouiller la nuque d'Otome, la faisant frissonner, tandis que la porte s'ouvre soudainement et qu'une célèbre silhouette vint émerger de l'obscurité.

Otome n'avait jamais vu en vrais la Shaïm, et elle la trouvait infiniment plus impressionnante que dans tout autre moyen de représentation, qu'il s'agisse de pensées ou d'illustrations. Le regard de la jeune Tydale, contemplative, en est comme harpé. Bouche bée, elle demeure immobile, tandis que les secondes passent.

Pour finir par reprendre ses esprits quelques secondes plus tard. Et comprendre que y avais comme un léger soucis.
Il était prévu qu'ils aillent voir la Shaïm, d'accord, ils l'avaient trouvé, ou alors elle les avaient trouvés. Bref, elle et Amalthur étaient bien devant la Shaïm, comme elle le voulait, mais on pouvait pas vraiment dire que le lieu s'y prêtait vraiment. Non, en plus elle s'attendait à croiser un personnage a l'aspect plus doux, plus sympathique et qui ne lui insufflait pas cette crainte fascinante.

Alors, elle saisie a nouveau la main d'Amalthur et se blottie contre lui, comme si, apeurée, elle venait y cherche réconfort.

Mais l'ordre de la Shaïm vint résonner en son âme et son cœur, les transperçant tel une onde dont seul laissait transparaître le soubresaut de son corps. Mais, avant qu'elle n'eut pu s'exécuter, Bakéan, plus prompt et moins propice à la contemplation avait déjà refermé la porte.

Les enfermant donc ...

Le regard d'Otome se posa sur Amalthur, puis, craintif mais suppliant avant tout, sur la Shaïm.
Pour l'instant, elle n'osait prononcer le moindre mot, la moindre demande.
***


Travailler, c'est survivre un peu plus...

 
Syin Lothar

Le Julung 17 Jayar 1510 à 22h55

 
Syin Lothar, qui était sorti de la cellule avant qu'elle ne claque, se frappa violemment le front.
Bak', Bak' Bak'... Non ce n'était pas une invocation pour revenir dans le temps mais une complainte mentale de désespoir. Comment avait-il pu s'allier avec un gars de cette trempe là ?

S'empressant d'approcher de la porte, il tenta de le tirer, de la pousser, d'actionner un mécanisme indiscernable mais tout ça en vain. Il ne comprenait déjà pas comment ils étaient arrivés là alors ouvrir une porte à la volonté propre, cela relevait du miracle. Levant la jambe pour enfoncer le battant en bois, le libertaire se ravisa en apercevant le visage de la Shaïm.


" Hum... je crois que je ne vais pas faire comme ça. "

Se penchant alors pour observer la porte plus en détail, Syin se dit qu'il fallait profiter de ses instants d'hésitation dans la situation pour continuer l'enquête qui les avait tous ici mené. La Shaïm était maline et pour ne prendre aucun risque, si elle était ce que les soupçons inspiraient de pire, elle évitait au mieux le contact pour ne pas se trahir. Jugeant sur l'instant, qu'il fallait emprunter une autre voie, le tydale empressa télépathiquement Amalthur de continuer son interrogatoire.

" Alors qui l'a enfermé là ? Et pourquoi ? "


 
Sardoryanne

Le Sukra 19 Jayar 1510 à 14h16

 
Sardoryanne resta impassible. Elle se déplaça de façon à pouvoir observer le prisonnier de la cellule, toutefois en restant loin de celle-ci et des autres poussiéreux.
Les regards se croisèrent.
Et la porte de la cellule se rouvrit, en un cliquetis sonore, sans qu'un geste ait été effectué.

Un autre regard vers les poussiéreux.
Pas un mot de plus. Le message était clair.


 
Amalthur

Le Sukra 19 Jayar 1510 à 14h57

 
Deuxième chance, mêmes joueurs jouent encore et cette fois il était certain qu'il valait mieux ne pas se louper.

Un regard noir à Bakean et un mouvement de tête pour lui dire de sortir. Au moins avait-il raison, ce prisonnier là n'est pas n'importe qui et il ne fallait pas le libérer. Un jytryan peut-être ? ou pire ?

Le tydale sera le dernier à partir de la cellule, les yeux rivés vers le bambin. Il ne sait pas de quoi il est capable, mais ce dernier ne doit pas savoir de quoi ils sont capables non plus... il l'espère en tout cas.

Partagé entre l'envie de lui posé une dernière question et l'ordre sous-entendu par le silence de leur Guide, il s'abstient finalement. Certainement le bon choix, pourtant les dernières paroles résonnent encore dans son esprit sans trouver plus de sens pour le moment.


Equilibriste au service de la Dame
Dame Grise, R’hin Assia


 
Kvethan

Le Dhiwara 20 Jayar 1510 à 19h01

 
Le jeune tydale dans les bras du Muet avait observé la scène, les deux larrons n'étaient pas dans la cellule lorsque l'archiviste en avait refermé la porte.Toujours dans les bras d'Oda, le chef de troupe regarda la shaïm et après avoir déglutit bruyament, osa une question.

Euh....Shaïmya?Qui c'est ce gus dans la tôle?

Il regretta d'avoir poser la question avant même de finir de la prononcer mais après tout au point où ils en étaient...

La séduction est un art, laissez cela aux professionnels

 
Otome

Le Dhiwara 20 Jayar 1510 à 22h14

 
***
Sitôt la porte ouverte, Otome se faufila aussitôt hors de la cellule, veillant à ce que cette porte reste ouverte pour Amalthur, donc le regard intrigué encore posé sur le gamin, semblait si indécis à sortir. Finalement elle lui laissa le soin de refermer la porte.

Le regard plein de reconnaissance de la jeune artisane vint alors se poser sur la Shaïm. Au diable ce qu'il y avait dans la cellule, si la Shaïm réagis comme ça, c'est peut être qu'il faut vraiment pas se fier aux apparence et que c'est dangereux.

Les conditions semblaient déjà meilleures. Mais ce n'était pas encore ça et elle préféra attendre encore un peu avant de demander quoi que ce soit à la Shaïm.
***


Travailler, c'est survivre un peu plus...

 
Silindë

Le Luang 21 Jayar 1510 à 20h03

 
Quand Sardoryanne ordonne, chacun se dois d'obéir. Telle est la règle qui régit l'Equilibre et qu'on ne songe même pas à discuter. Il ne discute pas. Ne proteste pas. Ne conteste pas. Silinde se contente de regarder longuement pendant que les premiers de ses compagnons sortent celui qu'ils doivent abandonner à son destin. Quel qu'il soit.
Une "excuse nous" nettement perceptible dans le regard.
Bien... Shaimya..

Et il se détourne de l'enfant pour se diriger vers la porte de la cellule. Qui lui claque sous le nez. Bon... Vlà autre chose. Ah tient réouverture des portes. Au moins la volonté de Sardoryanne est plus que claire. Au passage... la porte qui s'était ouverte.. c'était pas le même coup là il y a 5 mn?

Je suis désolé.

La tête basse il passe du "bon" coté des barreaux. Abandonner un enfant aussi étrange soit il n'est pas dans ses mœurs. Mais là, Sardoryanne à parlé.

Et nul en Equilibrium ne contesterait ses dires. Car elle est celle qui connait la voie de la Dame. Leur Sainte Shaim aux arguments de poids. Leur mère spirituelle en quelque sorte. Leur maman.

Son cœur cependant lui dicte une question. Plutôt une supplique d'ailleurs au vu du ton.


Pourquoi?

Une tentative pour comprendre. Il ne pense pas qu'elle répondra sinon pour intimer de ne pas se mêler de ce qui les dépasse...Ce qui dans l'absolu ne changeait rien mais dans le relatif lui mettait du baume au cœur. Pauvre gosse. Pauvre pitchoun.


Jusqu'au bout...

 
Syin Lothar

Le Luang 21 Jayar 1510 à 20h04

 
L'Equilibrium, Syin avait appris à le reconnaitre depuis le temps. Faction rigide à la structure copiée du modèle de la nature, elle fonctionnait sur un système très hiérarchisé qui lui permettait d'instaurer un équilibre en son sein et une suprématie sur toutes les contrées. Pourtant cette machine vivante, qui par ces nombreux rouages pouvaient corriger les imperfections qui se généraient au bout de ses ailes, aurait bien du mal à subsister si sa colonne vertébrale, ou pire sa tête, venait à succomber.

Le groupe des Fous Alliés s'était fondé sur le même ordre. Non pas un ordre aussi rigide ou autant hiérarchisé mais bien un ordre où chaque personne avait trouvé une place naturelle comme Bakean l'avait annoncé et comme pour l'Equilibrium si un élément était perturbé alors c'était tout l'édifice qui était ébranlé.


Syin resta bien silencieux lorsque la porte se déverrouilla. Il n'avait entendu personne invoquer, ni même perçu le moindre flux perturbé, juste un cliquetis s'élever. Cela le troubla mais il n'en montra rien. La Shaïm malgré sa sagesse et ses légendaires capacités n'en restait pas moins une poussiéreuse, en tout cas c'est ce qu'il avait toujours imaginé, et si elle était à l'origine du déverrouillage c'est qu'elle était capable d'influer sur cette réalité. De plus belle le doute s'immisça, pas plus une certitude car il ne savait rien de la sorcellerie de la Shaïm, mais bien le scepticisme qui l'avait guidé là.

Le libertaire voulut alors approcher Sardoryanne, la toucher, mais trop conscient que cela n'aurait qu'empirer une situation déjà compliqué, il se ravisa. Son regard porté vers la Mère, il chercha sans un mot, sans un acte, un indice, un signe, qu'elle était bien celle qui portait la Foi.


 
Kvethan

Le Luang 21 Jayar 1510 à 21h03

 
*** TILT! ***


Les yeux du tydale s'élargir comme deux gros calos, une idée avait germé, ou plutôt fermentée vu la consomation quotidienne d'alcool, dans son esprit.La chose était séduisante bien qu'un brin folle....avant de prendre la moindre décision, il décida d'en informer télépathiquement ses compères excluant la Shaïm de la pensée collective.

Dites les loulous, j'viens d'penser à un truc....La Shaïm veut pas qu'on reste près d'ce gus et qu'on claque la porte, mange la clé et bon débarras.Moi j'suis pas contre, mais y a un truc qui m'chiffonne: Qui a ouvert la porte la première fois?

Et ouais!Faisons marcher nos boîtes à cigares: ça doit pas être la Shaïm sinon elle nous d'manderait pas de la r'fermer et ça doit pas être le gamin non plus pour les mêmes raisons.Quelqu'un ou quelque chose essaie d'nous dire un truc!


Il fit une petite pause dramatique, il faut toujours ménager ses effets!Un truc appris avec le vioc'.

Y a du bizarre la d'ssous....et si c'était pas la Shaïm?....pourquoi elle s'déplac'rait pour nous?...Je sais!...c'est le daim!Ouais!C'est ça!Le daim du p'khen troubadouraophage et braconneur d'endive en peau d'Shaïm!

S'ensuivit une longue explication sur les daims carnivore et sur la difficulté de capturer les endives sauvages, la soif de l'esprit reprenait ses droits...


La séduction est un art, laissez cela aux professionnels

 
Sardoryanne

Le Luang 21 Jayar 1510 à 23h43

 
Sardoryanne attendait. Patiemment.
Qu'ils sortent tous et toutes de cette cellule. Qu'ils referment la porte.
Son regard était d'une dureté glaciale. Ses muscles étaient tendus, comme si elle s'attendait à devoir combattre.
Elle était aux aguets. Mais elle ne craignait pas une action des symbiosés, cela se sentait.
Elle craignait le gamin dans sa cellule. Redoutait qu'il soit libéré.
Des règles que les poussiéreux ne connaissaient pas semblaient liés ces deux là dans un jeu funeste, où la mort rodait à la moindre décision... ou non décision.

Après quelques secondes, d'une voix grave et tranchante, elle répondit aux questions de Kvethan et Silindë.

Maärbia.

Une rémanence. Une émanation. Un prophète.
Ne vous fiez pas à son apparence.
Cet "enfant" a trois siècles. Il est possédé.

Il a manipulé les possibles pour vous attirer ici.
Faire que vous le libériez.

Refermez cette cellule. Avant qu'il ne soit trop tard...


 
Amalthur

Le Matal 22 Jayar 1510 à 00h38

 
Heltichou et Sili, quelle union ! Légèrement folle mais après tout, quand l'amour débarque, la raison s'affale non ? Cependant loin de lui d'afficher cet état de fait au principal concerné.

Dernier sorti (de la cellule, Amalthur n'est pas une poussière du cycle ! quoique, dans les faits ils est sorti d'un pilier il y a moins d'un cycle donc pour un non symbiosé il serait de mise de le considérer comme un nouveau poussiéreux et s'occuper de lui, ce serait une bonne idée ça ! une mère nourricière tout ça ... mais pas beaucoup d'indépendance... aïe, le rêve s'efface et la pensée de kvethan fait irruption. Un daim ? il en connaissait un tien, qui est à l'origine de l'expression avoir l'air crisse l'air; en effet, il était doué de flatulences divergentes tellement pointues qu'elles faisaient crisser l'air à proprement parler, une horreur pour l'oreille et je ne vous parle pas du reste ! Bref un animal domestiqué mais une véritable hérésie à l'équilibre olfactif des voisins.

Amalthur cherchait la clepsydre mais ne la trouva pas, il lui semblait pourtant en avoir aperçu une en entrant... encore une illusion ? Le couloir n'était pas si large que cela une fois toutes les Grises dehors, au moins désormais elles avaient chaud.

Alors que le tydale prenait un barreau pour pousser la porte et refermer ainsi la cellule, un mot suffit à le glacer. Il stoppa net sa course et un instant plus tard termina son geste. Le temps s'était arrêté pour lui.

Il avait face à lui l'une des folies les plus ravageuses de Syfaria. Le mythe prenait forme sous ses yeux et son regard vers le prisonnier était désormais sans pitié aucune ou interrogation. Il serre les dents jusqu'à ce qu'elles crissent (c'est l'épisode qui veut ça !), test la fermeture de la porte avec succès.

Son regard se reporte sur la Shaïm puis il se courbe et la parole suivante est appuyée par une pensée bien sombre.

Et bien que cela ne soit pas nécessaire, il s'exprime en shaïran; pour exclure ses compagnons principalement, même si ce n'est pas le moment, il tient à s'excuser et garder sa dignité auprès de ses 'sœurs' su moment, il le fit également pour montrer de façon sûre à l'être dément en qui va sa loyauté, sa folie n'aura pas d'emprise sur lui, jamais.


Pardonnez nous Shaïmya et derynn pour votre intervention. Même si je sais que cet être fait partie de l'Équilibre, que pouvons nous faire ...?

Questions sous entendues dans la question, le tydale bout intérieurement.
De s'être laissé abusé dans un premier temps mais surtout des conséquences de la folie de l'être si proche qu'il n'ose plus regarder.




Equilibriste au service de la Dame
Dame Grise, R’hin Assia


 
Oda Nobunaga

Le Matal 22 Jayar 1510 à 01h16

 
Maärbia ?!

*** Tout en laissant choir le Kvethan de mes bras, je m'étais exclamé avec ma voix féminine. Je venais toutefois de réaliser que nous étions, de toute manière, tous découverts. ***


Vous voulez dire... un représentant, demandais-je de ma voix normale, le regard rivé sur le gamin à l'apparence si inoffensive, pas le mec qui... qui a donné son nom à cette secte d'allumée, hein ?

*** Une plongée rapide dans mes souvenirs, et je me remémorais qu'en fait, le nom ne venait pas d'un être mais, mais correspondait à l'avatar destructeur de La Déesse. Je réalisais donc que ma question était dénuée de sens. ***


Pourquoi le garder dans un cachot, s'il est si dangereux, demandais-je promptement ensuite.

-Oda Nobunaga-

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