Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Les fous alliés.

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Sujet lancé par Kvethan
Le 10-03-1510 à 19h21
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Posté par Otome,
Le 27-10-1512 à 01h00
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Bakean

Le Matal 22 Jayar 1510 à 17h30

 
C'est d'un compliqué.
Tout le monde avait été affecté par les dernières paroles de la Shaïm, le gamin était Maärbia, sans plus d'informations. Pendant qu'Amalthur bredouillait en Shaïran et qu'Oda posait les premières questions évidentes, Bakean réfléchissait aux implications des quelques termes du Guide.

Il comprenait alors pourquoi Shaïmya parlait peu, en effet, chacun des mots bien choisit poussait à autant de thèse et de recherches.
Manipuler les possibles ?
Une rémanence ?
Possédé ?

Sans même s'interroger sur les ramifications de Maärbia et tout le tintouin, il se demanda si c'était le fait qu'il soit possédé qui permettait à un enfant de rester pendant trois siècle sans vieillir et dépérir.
Etait-il de même pour les premiers sorties ? Qui eux ont vécus six siècles, peut-on attribuer cela à une quelconque possession ? de qui ? de quoi ?

Il se demanda par la même occasion si la manipulation des possibles était un effet de la Trame, et donc si le gavroche était alors capable de modifier la Trame à sa guise, et donc les possibles. D'une certaine manière, la manipulation des possible par la Trame est une théorie un peu plus tangible depuis que quelques confrères ont démontrés que les cités étaient vivantes et modifiaient leur structures sans que nous n'y voyons goutte.

Concernant la rémanence, l'explication qui sautait aux yeux était une rémanence de l'explosion d'énergie provoqué par les piliers... Il était donc parfaitement plausible que les ennemis des Eduens et quelques Eduens possiblement se sont trouvés aspirés par la force et leur âme éclaté, il pourrait alors exister des rémanences de ces âmes, et peut être que le gamin était possédé par un ennemi des Eduens.

Après toutes ces pensées, l'esprit de Bakean était complètement épuisé, autant d'observation et de déduction l'avait lessivé, il restait certainement à vérifier ces informations, mais comment formuler de telles questions, si importantes. D'autant plus importantes qu'étant donné qu'elles sont du savoir de la Shaïm, ce savoir n'étant pas partagé, elle ne tenait certainement pas à ce qu'il soit partagé.

Bref, Reflexions sur la formulation, ponte des trois questions qui titillait l'esprit de Bakean

Un Daim ça mange pas des endives ?


Encore cette histoire d'endive, le lecteur se demande certainement si Bakean meurt de faim pour ramener sans cesse la conversation à de la bouffe, pourtant non, il faut croire que le récit des endives sauvages et des Daims carnivores avait capté son attention.
Devant ce schisme de concentration, la partie importante de ses pensées finit par enfin reprendre le dessus. Sans introduction, ni même quelque forme de discussion, il balança les questions avec vigueur.

Ce gamin est-il un fragment d'âme des Ennemis des Eduens, incapable de vieillir comme les premiers sorties, qui est capable de modifier la Trame donc les possibles pour nous amener sans cesse sur le chemin qui l'intéresse ?
Comment, en ce cas là peut il prévoir toutes nos actions amenant à notre présence ici dans le palais, alors qu'il n'est absolument pas la raison de notre présence à la base ? souffle-il tel le vent dans nos oreilles ?
Et surtout, pourquoi dans ce cas là ne pas avoir directement demander sa libération, plutôt que faire des palabres en Shaïran avec l'ami Amalthur, est il incapable de nous obliger à faire quelque chose de lui-même ?

Voilà, l'esprit consumé par l'effort de Bakean avait résumé les majeures parties de ses intérrogations, qui sonnaient comme un interrogatoire, il s'en rendait maintenant compte. Devant l'idée qu'un couteau pointu finirait par raser son magnifique poil roux, il fit mine d'avoir adressé les interrogations en l'air, genre, la Shaïm était présente à ce moment là, mais c'était pas à elle que tout s'adressait.
Chapeau l'artiste ! n'était-il pas sensé démontrer son courage, et son affirmation. C'est la Shaïm ? certes, certes. Bref, apogée de la fuite en arrière, il s'adressa donc vivement à celui qui semblait tout à fait adepte de reprendre le flambeau laissé.

T'en penses quoi toi Otome ?


Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Syin Lothar

Le Merakih 23 Jayar 1510 à 00h33

 
Heureusement mais alors heureusement que Syin ne pouvait se plonger dans l'esprit de ses alliés. Déjà que leurs parole étaient difficiles à assimiler alors leurs pensées...

Le libertaire écouta le discours de Kvethan. Au premier instant, il songea que sa logique avait des failles mais rapidement et avec stupéfaction il comprit que la " troupe d'élite " avait dû mal interpréter la raison de cette mission. Pour lui, il ne faisait aucun doute que le comportement de la Shaïm était plus qu'anormal ces derniers temps. Songer qu'elle n'était pas elle-même était donc une hypothèse qui aurait dû couler de source mais de toute façon Syin comprit vite à qui il avait affaire quand la Daim fit sa réapparition dans la conversation.
N'ayant nul temps de répondre ou d'interrompre le susnommée, la Shaïm, elle, se mit à parler.

Maärbia. Le mot s'encra dans la tête du tydale. Lui n'avait ni peur du nom, ni de le prononcer. Il l'avait d'ailleurs déjà fait auprès de la Shaïm.
Son affinité avec les Témoins du S'sarkh avait un jour fait naitre l'idée que le S'sarkh et la Dame n'était qu'un et qu'il aurait put s'appeler Maärbia. Hypothèse qu'il n'avait pu développer car sur ce nom l'opprobre était jeté, il avait tout de même réussi à savoir que le culte avait vécu au grand jour avant d'être condamné. La possibilité d'une unique divinité fut tout de même naturellement écarté par le serviteur de la Dame car la conception du monde entrainée était au delà de tout ce qui avait pu lui être enseigné et donc bien dur à envisager.
Pour autant, il restait au tydale une fascination pour Maärbia qu'il imaginait bien apparaitre à la place de la Dame. Le monde qu'il avait parcouru en long, en large, était cruel et dur et s'il reconnaissait qu'il y avait sa place ce n'était peut-être que pour le réveil de cette âme et si avec cette renaissance les poussiéreux devaient être condamné, cela ne l'aurait donc nullement choqué. Les Poussiéreux n'étaient pas originaires de ses terres là et même appeler pour aider ne signifiait pas qu'ils devaient ensuite y rester. Depuis ces derniers mois, Syin y avait longuement songé. Maärbia, l'autre nom de la Fureur de Syfaria.

Tandis que Syin se faisait la réflexion qu'invoquer un tel être était bien pratique pour justifier la condition du prisonnier, il vit Amalthur refermer la cellule. Le libertaire eu alors un bref mouvement instinctif de corps pour retenir la porte.
Le vieux tydale avait vraiment une attitude étrange depuis qu'ils s'étaient tous trouvés ici. D'abord il n'avait qu'à peine communiqué les mots qu'il avait échangé avec l'emprisonné, ensuite il avait claqué la porte comme s'il eut craint qu'une autre personne s'interpose à cela. La paranoïa de Syin refaisait surface. Peut-être n'était-ce pas Oda qu'il aurait fallut surveiller ? Peut-être l'ancien archonte avait "invité" ce bougre là pour mieux dissimuler sa propre fourberie ? Ou alors dans cette ambiance mystique, le jeune Fouille-calice était manipulé ? Ou alors, et c'est bien là que Syin buta, il était tout simplement bourré...

Ne pouvant et ne voulant tout analyser de cette situation qui ne faisait que s'embrouiller, le libertaire se rapprocha alors de la geôle de la " monstruosité". Il ne tenta nullement de la rouvrir, il posa juste ses mains sur les barreaux du judas et approcha sa tête pour observer le condamné.


" Lui un danger ? "

 
Kvethan

Le Julung 24 Jayar 1510 à 19h39

 
Le tydale tomba par terre dans un bruit mat et pour une fois sans dégât si ce n'était un bon bleu sur la fesse gauche.Il lança un regard noir à Oda.

M'enfin fais gaffe!

Il roula sur le côté pour se masser l'arrière train mais ne se releva pas, il venait tout juste d'intègrer la réponse de la Shaïm....Maarbia....Cela semblait difficile à croire, de ce qu'on lui en avait dit, le culte de Maarbia était une bande d'illuminé qui tranchait tout ce qui se présentait.Or le gamin était d'un calme Olympien, il n'avait strictement rien à voir avec l'idée qu'il en avait.....la Shaïm en revanche....Ceci dit sa paranoïa passagère pouvait bien venir des restes de sa soif de l'esprit.

L'ami poilu avait abreuvé la Shaïm de question diverses et variées parlant de trame et autres choses bizaroïdes pour le chef de troupe qui ne s'était jamais intéressé à ses "détails".Une donzelle et un verre d'hydromel, avec ou sans trame bidule c'était la même chose, ça n'avait donc aucun intérêt....enfin il aurait peut être dû y faire un peu plus gaffe.

Tout le monde y allait de son mot sans pour autant poser la plus évidente des questions.


Dites Shaïmya, comment ça s'fait qu'ce prophète possèdé ait autant d'pouvoir sur votre palais?Et surtout quel est le truc qui s'planque dans sa tête?

La séduction est un art, laissez cela aux professionnels

 
Sardoryanne

Le Julung 24 Jayar 1510 à 20h13

 
Le gamin restait effectivement calme. Parfaitement détendu, toujours à la limite de l'apeuré.
Il n'avait pas réagi à l'arrivée de Sardoryanne, la regardant sans passion aucune.
Il ne parlait plus, mais ne se renfrogna pas sur lui même une fois de nouveau seul à être enfermé.
Il écoutait. Il observait. En toute innocence.

Sardoryanne reprit la parole, tout en se dirigeant vers le mur qui abritait le passage secret pour le moment fermé.
Il n'a pas de pouvoir sur ce palais.
Il a du pouvoir sur les possibles. Sur les hasards. Sur le hasard.
Sa puissance est limitée.
Il devait préparer depuis bien longtemps une telle occasion, attendant l'opportunité d'êtres qui agiraient en toute irresponsabilité, laissant leurs pas errer au gré de leurs folies dans ce lieu.
Mais il ne peut demander à être libéré. C'est juste ainsi qu'il est dans sa propre folie.

Nous le gardons ici car il peut devenir important.
Il pourrait nous permettre, plus tard, d'identifier d'autres agents de Maärbia...

Elle touche le mur, et le passage secret s'ouvre de nouveau.
Elle passe dans le couloir, et depuis celui-ci leur parle de nouveau.
Vous avez pénétré en ces lieux sans autorisation, mais je comprends vos motivations.
Votre acte est inacceptable, car douter est perdre la Foi.
Mais aucune sanction ne sera prise.

Votre destinée a croisé cette engeance dans sa prison.
Cela est déjà une peine suffisamment lourde...


 
Silindë

Le Julung 24 Jayar 1510 à 20h28

 
Ah ouais... Quand meme....

Quand meme....

Maarbia...

Rien qu'ça....

Bon...

Silinde est resté un peu con sous le coup. Oh S'sarkh.. Heuu c'est quoi là c'histoire? Surtout que pour l'Artiste, ce nom revet une connotation un peu particuliere. Manipulés.... Un petit arriere goût amere dans la gorge. Maarbia... C'est en ecrivant sur ce culte qu'il a obtenu sa promotion... Le sujet de sa piece, c'est eux, et leur folie. Y a t'il un rapport? Non, surement pas... D'ailleurs il lui faut ecrire l'acte 2 et 3... la trame est faite et detaillée, il ne manque plus que le verbe.. Ouais mais... Là ça donne tout de suite un petit coté malsain. Il ne sait pas pourquoi.

Un gamin dans une cellule. Un shaim en dehors de la cellule. Lui enchainé. Elle armée. Lui impassible. Elle... plus inquiete qu'il ne l'a jamais vu. Il l'a vu froide, furieuse, la sait joueuse. Là c'est une guerriere.

C'est peut etre ça qui le choque le plus. Qu'elle soit inquiete. Car là elle n'est plus maitresse d'elle mais un pion comme eux dans le jeu cosmique. Elle attend. Elle craint quelque chose. Un possible. Et eux seraient ils les vecteurs de ce possible?

Ah ben ça c'est s'sarkh...

Un enfant qui a trois siecle... Pour lui ça signifie qui nait, vit, meurs et renais à chaque fois... depuis trois siecle. Comme les premiers sortis.

L'Eduens et tutti quantis? Non... rien à voir pour lui... plutot... les expressions du gosse, sa façon de parler, du moins telle que retransmise par Amalthur, lui rapelle etrangement celle de la shaim. Un quelque chose dans les tournures de mot.


Les deux faces d'une même piece? Deux... possibilités?

Dont l'une est leur Shaim actuelle, et l'autre.... dans cette cellule?

edit: grillé par Sardoryanne... j'adapterait d'ici une heure ou deux pour prendre en compte le post..

Jusqu'au bout...

 
Otome

Le Julung 24 Jayar 1510 à 22h51

 
***
(Musique d'Ambiance)

Les pensées d'Otome restèrent sourdes, aussi bien aux idées folles de Bakéan et de Kwethan qu'aux propos de la Shaïm concernant ce qui était enfermé. Bien qu'elle reconnaisse que l'hypothèse que la Shaïm soit une fausse puisse être une gêne à ses projets. Un regard vers Sardoryanne fit fondre le moindre doute comme neige au soleil. Jamais elle avait vu un tel personnage, elle en était sure, c'était bien la Shaïm qui lui faisait face.

Quand à Maärbia, le nom lui disait vaguement quelque chose. Peut être le vieil Amalthur lui en avait il parlé une fois, à l'époque où il l'hébergeait quand elle venait juste d'arriver dans cette contrée. Que cette époque pouvait lui manquer, même si aujourd'hui elle n'avait plus peur.

Mais de tout ça, en fait, ça lui était égale. Parce que Otome n'est qu'une bête artisane proposant ses services, tout simplement. Elle avait appris a vivre ici et a servir la Dame parce qu'elle n'avait nulle part où aller, que cette contrée avait bien su l'accueillir et surtout, non seulement parce que c'est grâce à la dame qu'elle est ici , mais aussi pour pouvoir rester auprès de l'ancien Archonte. Mais les complots, c'était vraiment pas son domaine. Elle reconnaissait cependant que, pour une fois, pour Amalthur, le Tydale qu'elle aime, elle avait pris le risque d'enfreindre les règles.

Chose que la Shaïm venait de leurs rappeler d'ailleurs. Ils venaient de se faire prendre, tous, mais peu importe. Il était temps de faire ce qu'elle mijotait depuis le début. Et au diable les témoins !
Le ton était posé pour commencer, mais rapidement, les hésitations firent surface.
***

Shaïmya, j'ai une faveur à vous demander ...
Voila, je ...


***
Le regard d'Otome vient se poser sur le vieil Amalthur. Un regard tendre, chargé d'émotions. Depuis combien de temps déjà éprouve t elle ces sentiments pour lui ? Elle se souviens encore de leur première rencontre et du geste généreux qu'il avait eu à son égard.
***

Amalthur, je ...

***
Ses bras viennent saisir délicatement la taille de l'ancien Archonte, qu'elle serre tendrement contre elle. Puis, le regardant droit dans les yeux, ses mirettes brillantes.
***

Amalthur, je vous aime...
Oui, je vous aime, et, si notre Vénérable Shaïm le veux bien, j'aimerai me marier avec vous !


***
Elle aurait pu essayer de l'embrasser. Elle aurait bien aimé surement. Sauf qu'elle ne l'avait jamais fait auparavant et ne savait pas comment faire. Elle attendait une réponse, une réaction, son cœur battant la chamade.
***


Travailler, c'est survivre un peu plus...

 
Oda Nobunaga

Le Julung 24 Jayar 1510 à 23h47

 
*** De grave et lourde, la situation venait de tourner en quelque chose de... surprenant. Et particulièrement irréel.

J'avais toujours soupçonnée Otome de n'avoir cure de ce qu'on lui disait, mais à ce point là ! Peut-être avait elle perdu une case dans l'affaire, ou même un sacré paquet. Et quoi de mieux lorsqu'on disjoncte de vouloir se ranger aux côté d'un sénile patenté ?

Non, là Otome venait de frapper un grand coup, faisant monter ma jauge de résistance à l'improbable de nombreux crans. C'était bien simple, le gamin venait de passer au second plan.

Le gamin ? L'avatar de Maärbia, de la destruction et de la mort, pardi ! ***


Merci, murmurais-je à la Shaïm, après avoir fermé ma mâchoire qui s'était bêtement ouverte dans l'entrefaite.

*** Puis parce que mes jambes étaient soudainement devenues lourdes, j'allais m'adosser à la grille de la cellule, dans l'expectative la plus absolue.

La Shaïm allait-elle marier ce couple étrange ? Amalthur allait-il baver sur le morceau de chair fraîche désireux de s'offrir à lui ? Pire encore, le gamin allait-il tous nous tuer avant la fin du monde annoncée par le Tark'Nal ? ***




-Oda Nobunaga-

 
Bakean

Le Vayang 25 Jayar 1510 à 21h35

 
C'était couru d'avance.
Il était évident qu'elle ne répondrait pas. Ou donnerait simplement l'ébauche à une interprétation.
Bakean, encore éméché, le savait.
Un poids à l'estomac venait s'ajouter au le florilège d'émotions qui le parcourait. Combien de temps encore devrait-il être consumé par sa propre curiosité maladive ? Son envie de savoir s'opposait au désir de la Shaïm de laisser dans l'ignorance, ses fidèles pour les protéger. Il était certain qu'elle ne le voyait pas ainsi, qui plus est.

Par bien des aspects, les premiers sorties étaient comme les Nemens, une forme de protection évasive et floue, alors que l'Archiviste préférait le concret et les réponses évidents.
Sa Foi était bien la seule chose encore capable de le retenir d'exiger des réponses, se fiant à l'avis de Sardoryanne, et tentant vainement d'oublier les paroles de Tchik indiquant que les premiers sorties conservaient avec avarice un monde d'informations.

Qu'il en soit ainsi.
Il laissa avec amertume la chance d'obtenir des informations s'évanouir avec la réponse de la Shaïm, nombreuses autres questions se présentaient donc à son esprit. Il n'était plus sur, d'avoir le courage de formuler le questionnement nécessaire à permettre d'aller au bout des choses. Et pourtant il le devait.

Ce n'est pas le moment
Pensa-t-il de l'intervention d'Otome qui semblait avoir parfaitement perdu la tête. Etait-ce le Gnome enfermé perturbant la façon de penser de la Tydale. Demander un mariage un vieux bonhomme alors que la Shaïm surprends un groupe entré par effraction, ça avait l'avantage de pouvoir faire parler les tavernes pendant plusieurs mois. Bakean n'oublierait pas de véhiculer l'information à tout ses "indics"-comprenez poivrots, ou pilier de bars-. Enfin ça ne semblait pas être le lieu approprié pour l'occasion, et cela était quelque peu déstabilisant.

Il est temps de parler non ?
Oublier les dernières paroles d'Otome, éviter de s'écarter du sujet, il sera bien temps de se repentir en amont, plutôt que de partir la queue entre les jambes sans obtenir une quelconque assurance de ce qu'on était venu chercher. Un peu de courage, dans les mots, pour une fois.

Navré de vous avoir ainsi importuné Shaïmya, comprenez que notre irresponsabilités était pour nous de la bravoure, et nos motivations honnêtes...
Plus ou moins Cependant, sans vouloir abuser de votre temps si précieux, l'être nous observant avec bonhomie nous affirme être là depuis un certain temps, très longtemps même.
Pourtant, nos craintes pour votre santé, datent d'il y a peu... Une prophétie sur le consensus, un silence mental, des interventions qui semblent étrangère à votre vénérée habitude.....
Est ce que tout va bien Shaïm ?

Je sais par un confrère que l'apparition de Sieur Flymeur a grandement altéré votre puissance mentale, en est il de même actuellement ?

Sur le fil du rasoir.
Telle est l'expression courament utilisé pour indiquer que les propos de l'Archiviste pourraient lui rapporter une colère comme il n'en a jamais vu et ne voudrait jamais entendre. Cependant, puisque la Shaïm a répondu sur son état de santé au Masque, elle devrait pouvoir en parler à ses Apôtres... Ok pas forcément les plus dévoués de ses apôtres, mais tout de même. Nombreux Equilibriens sont aveuglés par la Foi, et Bakean n'est pas loin d'en faire partie, cependant il sait les responsabilités planant sur le rôle de Guide religieux, et il ne serait pas si étonnant qu'une santé fragile soit cachée auprès du peuple.

Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Kvethan

Le Sukra 26 Jayar 1510 à 12h59

 
Il remercia la Shaïm de sa mensuétude, puis aux dires d'Otome le jeune tydale resta dans un état plus ou moins catatonique, plutôt plus que moins d'ailleurs.Les yeux exorbités regardant fixement on ne savait quoi et la machoir légèrement pendante en articulant lentement.

Ma....ma....ma...mariage....

Prononcer le mot fut comme un électrochoc et sortit le chef de troupe de son apathie.Bon sang de bois!Mariage?Le vioc'?!Impossible!Si ça se faisait, fini les après midi à reluquer les grises en compagnie de son illustre ancêtre en sirotant des mousses tièdies par le soleil.Et puis le vioc' marié....il ne le voudrait jamais....Mais, ils étaient dans le palais des murmures et en présence de la Shaïm, l'ancêtre devait être troublé et sa politesse l'empècherait de rembarrer la tydale.Elle, pour le coup, avait eu le sens du timing....trop peut être....

Une idée effrayante fit tout à coup son petit bonhomme de chemin dans l'esprit torturé du tydale....et si...c'était un piège?!Un piège astucieux des grises avec le soutien de la Shaïm pour les marier tous?Aha mais il ne se laisserait pas faire, son intellect en dehors du commun les avait démasquées!Maarbia, la Shaïm tout ça n'était qu'une diversion bien entendu!

Qu'importait, il fallait qu'il sorte le vioc' de ce pétrin coûte que coûte, mais que faire?Bakean détournait le propos histoire de gagner du temps, bien joué!Lui aussi avait sans doute éventé la supercherie.La cafetière du tydale allait à cent à l'heure, ce dont son ainé avait besoin c'était d'un sauveteur, un héros!


Tout héros se doit d'avoir son ambiance musicale.

Il allait devoir agir avec sans froid et doigté, pour commencer il devait inciter Otome à détourner son regard du croulant.Elle était bien capable de sauter dessus à tout moment, il s'agissait donc de déployer des trésors d'éloquence....

HAAAAAAAAAA!Beugla-t-il non sans une frayeur palpable dans son timbre de voix, au temps pour l'éloquence.

Merveille d'ingéniosité son plan avait fonctionné, elle le regardait, c'était le moment d'agir avec tact et doigté.Il se lança frappe entropique et prit le vioc' sur son épaule tel le sac à patate moyen, au temps pour le tact.


On s'arrache le vioc'!Ça d'vient trop dangereux ici!

Il fonça vers l'ouverture que la Shaïm venait de traverser et tomba biensûr sur elle, son visage aux couleurs métallique tenta un sourire peu convainquant, puis il déclara à Sardoryanne.

Désolé Shaïmya mais vous n'pouvez pas les marier!L'vioc' n'a pas enterré sa vie d'ancêtre: Naphtaline, formol et canne à trois pieds, v'voyez l'tableau?Et ça porte malheur.

Il lui fallait encore sortir, ce fut à ce moment précis que les paroles de la Shaïm lui revinrent "manipuler les possibles", si un musicien de dix ans y arrivait pourquoi pas lui?Au pire si ça ne fonctionnait pas il pourrait toujours courir comme un dératé.Il tendit donc son esprit vers le palais et pensa à une échappatoire....

La séduction est un art, laissez cela aux professionnels

 
Amalthur

Le Sukra 26 Jayar 1510 à 15h12

 
K.O. Le vioc était K.O. Comment pouvait-on lui faire cela, à lui ? Le demander en mariage ?Une poussiéreuse entamer la démarche que seul un poussiéreux mâle doit déclencher ! Mais mais ce n'est pas possible !

Mariage. Le mot tourna dans la tête délabrée et pervertie de l'ancêtre. Cela signifiait :

- une seule partenaire ... Et toutes ces petits tydales des Terriers qui en veulent à ses bourses ! Ce serait un crime, une perte sèche pour l'économie de la Glorieuse.
- toujours fourrés à deux ... houlà, on s'attaque à son indépendance ? Grrrrrr ça ce n'est pas possible, il l'a toujours eu et il la gardera, surtout connaissant un peu la tydale demandeuse ! et puis c'est résoudre des problèmes qu'il n'aura jamais seul ! Quelle honte !
- vague souvenir ... mais lequel ?


Gasp !


Attrapé comme un légume, le tydale est balloté, le coeur au bord des lèvres tellement il est compressé et brinqueballé.

Ah oui ça y est ! Le souvenir revient avec une partie de la mémoire qu'il n'avait pas utilisée depuis un petit cycle ! Que d'émotions !


Equilibriste au service de la Dame
Dame Grise, R’hin Assia


 
Silindë

Le Dhiwara 27 Jayar 1510 à 12h29

 
Mouais... c'était pas vraiment le moment pour proposer à Maman de partir avec eux à la recherche de souterrains. Non il ne savait pas pourquoi mais il le sentait mal sur ce coup là. Mum était pas contente du tout. Le plus sage étant encore de filer. Et de lui être reconnaissant pour ne pas avoir enfoncé plus le couteau qu'il ne l'était deja. Une manseitude certaine. Il y aurait certainement à reflechir apres sur le sujet. De la signification de ce qui s'était produit ce soir. Parce que pour lui maarbia c'était clair et net: trop sanguinaire pour lui cette voie. Trop.. tranchée peut être. Ca n'était pas l'equilibre. Oh non.

L'entropiste commence donc à se diriger vers la porte quand tout degenere... Patatrac..
Et il en reste bouche bée. Ressemblant l'espace de quelques instants à un poisson fraichement peché.


Pardon?

Fran.. frangine...?


Ouf, heureusement que Kvethan a été plus rapide que lui et a sauvé leur libidineux d'un pareil sort.

Navré Shaimya. Un ptit instant s'il vous plait.

Il se tourne vers Otome, l'attrapant par le poignet.
Fran.. frangine! Tu ne peux pas faire une s'sarkherie pareille!

Tu es belle, jeune, symbiosée,... tu ... tu ne peux pas vouloir ça? Tu veut porter les gosses du vioc' et passer le restant de tes jours sage et... Et tu as vu la difference d'age? J'veux bien qu'il soit particulierement experimenté mais tout de même!

Frangine, tu sais que je t'aime et que je ne veux que ton bien et ton bonheur. Mais tu ne peut pas faire ça!


On lui aurait fait ce coup là, lui aussi serait resté con.


Jusqu'au bout...

 
Otome

Le Dhiwara 27 Jayar 1510 à 22h17

 
***
(Musique d'Ambiance)
Tout s'était passé si vite, sans qu'elle ait pu faire quoi que ce soit.
***

Amalthur ?

***
Quand elle comprit ce qui venait de se passer, que son cher Amalthur lui avait été arraché, la Tydale fulminait silencieusement, furieuse. Son regard, si doux, si heureux, si lumineux et si chaleureux, venait de s'assombrir. Tel un orage glacial, on aurait dis que ses yeux froids lançaient des éclairs de colère.
Comment osaient ils lui faire ça a elle le jour de son mariage ?!

Elle s'apprêtait a les poursuivre, quand son frère tenta de l'arrêter en lui prenant le poignet. Elle était dans une colère telle qu'il ne l'avait jamais vu, et il lui en a surement fallu beaucoup de courage pour tenter une telle action, mais, comme au bon vieux temps, elle le repoussa avec force, l'envoyant se cogner contre le mur le plus proche.
***

Oh que si, je peux faire ça ! J'aime ce Tydale et aucun autre.
Je ne me mêle pas de tes affaire avec Heltaïr, alors ne viens pas t'immiscer dans les miennes !


***
Et, oubliant la présence de la Shaïm (c'est qu'elle était vraiment remontée) elle entreprit de retrouver Amalthur, se demandant ce qu'elle ferait si elle mettait aussi la main sur ce pervers de Kwethan.

Elle était d'humeur massacrante.
***


Travailler, c'est survivre un peu plus...

 
Sardoryanne

Le Luang 28 Jayar 1510 à 21h45

 
Sardoryanne se recula pour éviter la cohue.
Elle ne dit rien, mais son visage trahissait une incrédulité sans borne.
Une perplexité, une pointe d'amusement.

Regardant les poussiéreux s'engouffrer dans le couloir, mélimélo d'émotions disparates, elle répondit touta-trac à ses différents interlocuteurs.

Je...
Oui, oui, je vais bien.
Et je veux bien.
Dans cet ordre ou un autre, peu importe au final.

Vous devez sortir du palais maintenant.
Vous retrouverez aisément le chemin du retour, et des Grises veilleront à ce que vous ne vous perdiez pas.

Puis Sardoryanne se retourne, s'engageant dans le couloir à l'inverse des poussiéreux.
Vers ses devoirs et ses responsabilités.


 
Syin Lothar

Le Luang 28 Jayar 1510 à 21h49

 
Le libertaire avait gardé ses yeux plongés dans celui du gamin. Il pouvait avoir déjà vécu des vies, il n'en paraissait pas moins innocent. Haaa... l'innocence de l'enfance ! Tout le monde la perdait et tant la regrettaient et Syin, lui, l’enviait.
Ecoutant les paroles de la Shaïm avant qu’elle ne quitte la salle, il ne fut pas plus convaincu de l’excuse servi. Peut-être, ou certainement, ses doutes s’étaient si violement ancré en son être au sujet de la première sortie qu’il n’était plus capable d’observer la réalité des faits.

Toujours tournée vers la cellule, il songea au hasard évoqué. Lui n’y croyait pas mais par contre il avait toujours cru que les Equilibriens n’y croyait pas non plus. Argument de plus pour ce qui le rongeait, il apporta une attention encore plus grande à la suite de l’énoncé. Ce qui lui parut alors évident, c’est que l’enfant n’était pas prisonnier de son esprit mais bien plutôt captif. Il n’était pas fou, il ne parlait pas aux esprits, ni n’était attiré par des choses invisibles, il était simplement par des murs enfermé. Puis d’annoncer le garder pour repérer d’autre serviteurs de Maärbia était saugrenu car cela ne laissait que deux choix pour le faire : soit il coopérait avec la Shaïm ou les autorités pour dénoncer, ce qui aurait paradoxale de la part d’un si grand ennemi, soit il les attirait à lui et alors ses compagnons et lui étaient des « agents de Maärbia ». Absurde ? Absurde.
Attiré par le bruit de l’ouverture du passage secret, Syin vit la Shaïm s’éloigner. C’était le moment ! Le moment pourquoi faire il ne savait pas vraiment mais son esprit se mit à s’agiter. Fouillant dans ses poches à la recherche d’un objet utile, il ne trouva qu’une lanière et trois pierres. Cool ! Nan en fait cela ne pouvait pas l’aider. Contraint aux dernières extrémités, il tenta de communiquer.
Tapant de ses doigts sur un barreau pour attirer l’attention de " l’engeance ", il le questionna alors d’un :


" Maärbia ?!? "

La réponse qu’il attendait serait toute forme de réaction, l’absence d’une serait d’ailleurs celle qu’il privilégiait. Rien n’aurait pu distraire le libertaire en ces instants et même le verdict par la Shaïm prononcé concernant l’affront mené ne sembla pas l’affecter.
Rien n’aurait pu le toucher ? C’était surement sans compter sur la troupe d’attardé !
Demande en mariage et réactions rocambolesques découlantes, Syin avait finalement bien eu du mal à se concentrer.


" S’sarkh ! " cria-t-il à haute voix.
" J’en suis sûr j’ai tout loupé ! "

Observant de toutes parts les réactions de la troupe d’illuminés, il remarqua tout de même que le plus fou était peut-être le moins agité. Bakean, peut-être lui aurait-il plus de réussite dans ses tentatives désespéré.

 
Bakean

Le Matal 29 Jayar 1510 à 15h17

 
Grotesque !
Voilà comment résumer en un mot ce qui se passait. Pour décrire un peu plus ; Imaginez, une donzelle qui perd la raison et demande à un vieux crouton de l'épouser juste après que la Shaïm les a sévèrement réprimandé. Le choc certainement.
Le vieux prend peur et se casse, la donzelle s'énerve et le suit, en bousculant presque la Shaïm, le Frère essaye de convaincre et se fait embarquer de l'histoire. Le Bon vivant révèle ses peurs personnelles de n'importe quel engagement, et le Trappeur lui contemple le prisonnier avec un air mauvais. Il reste qui, l'Entropiste qui tente de se rattraper aux branches de l'opportunité qui lui aie fourni, et le Muet qui prends à coeur son rôle.

Brouillon
Dans cette cohue, même la Shaïm semble désarçonnée, c'est dire si les aventuriers l'ont pris de cours. Un semblant de réponse du Guide à l'intention de l'Archiviste, et il fallait supposer qu'il devait se contenter de cela. mais se contenter de cela, il ne le pouvait pas. C'est facile de dire que tout va bien, moins facile d'expliquer les raisons qui ont fait penser que tout allait mal.
La Shaïm leur tournant le dos, Bakean voit la petite fenêtre d'opportunité se fermer devant ses yeux, à quand une nouvelle chance ?


Shaïmya ! attendez, si vous allez bien, pourquoi ne répondez vous plus mentalement ? un refus est normal, c'est votre droit, mais j'ai eu quelques échos comme quoi vous remplacez vos réponses par de l'ignorance... Ce n'est pas votre habitude.
La décision de faire évacuer Zarlif n'a pas dû être facile à prendre, cependant... Cependant Shaïm, pourquoi vous ne répondez plus....?


L'archiviste avait parlé fort, à peu près clairement malgré une voix éraillée par le temps et nasillarde par l'alcool, il espérait que la Shaïm se retournerait, afficherait un sourire compréhensif et expliquerait à Bakean les secrets de l'univers...Enfin faut pas trop rêver, déjà s'il va pas en prison à cause de son audace, ça sera pas mal.

Bakean : Spécialiste de la découpe de chevaux en quatre... De cheveux aussi.

 
Kvethan

Le Matal 29 Jayar 1510 à 17h44

 
Bon le mur n'avait pas l'air de bouger et des bruits de pas inquiètant se rapprochaient, il ne laisserait pas le vioc' se faire avoir, non môssieur, après tout c'était lui le zéros!La Shaïm semblait de leur côté, des grises leur indiqueraient le chemin du retour, aha!Il n'avait pas dit son dernier mot!

Lorsque la nelda laissa les poussièreux à leur fuite, il mit ses mains en porte voix.


Derynn Shaïmya!A la revoyure.....la prochaine fois on prendra rendez vous promis!

*** Zbop! ***


Le jeune tydale reprit son allure normale et vascilla légèrement sous le poids de son ancêtre, qui, heureusement pour eux deux, ne pesait pas lourd et le reposa à terre.

Amalthur, 'faut qu'on s'tire!Ta donzelle va te marier et m'transformé en hachi de tydale!

Il prit le vioc' par les épaules et le ragrda dans les yeux.

T'as été archonte non?On va par où?

Les pas se rapprochaient inéluctablement, aussi prit il le vioc' par le bras non sans lui avoir lancé un sort de corps d'acier, il ne s'agissait pas de l'abimé notre relique factionaire!

Mille ribaudes!On a plus l'temps, on va par là!Prends la tête, j'te couvre!

Il s'engouffrèrent donc dans le tunnel dans la direction opposée de celle de la Shaïm.

La séduction est un art, laissez cela aux professionnels

 
Narrateur

Le Matal 29 Jayar 1510 à 23h29

 
Tandis que du côté de Syin Lothar, l'enfant le regarde sans réagir et que deux grises entrent dans la pièce via la porte d'où était arrivée la Shaïm, celle-ci ne se retourne pas.
Comme un écho à la question de Bakean... elle ne répond pas et s'éloigne.


 
Silindë

Le Matal 29 Jayar 1510 à 23h44

 
Le Frere donc n'a franchement pas l'impression d'avoir progressé beaucoup. Quand ils étaient gosse, c'était lui qui prenait les baffes (bon, il les cherchait aussi). Au debut de sa symbiose, leurs retrouvailles s'étaient soldées par une giffle magistrale. Et là.. Elle était passée au stade superieur.A savoir l'encastrement dans un mur. Le genre d'avancement dont chacun rêve.

Le tydale donc se frotte l'arriere du crane, palpant la zone sensible et se rendant compte qu'il n'echappera pas à une joli bosse. Taille oeuf de pigeon. L'entropie soignera ça une fois qu'ill sera au calme. Ou bien il se contentera de ses herbes et ongent... Oui c'est bien aussi hein... Un zeste de corfimael, de l'elminyare et un emplatre d'aerbat? Bon... heuu non on plaisante pas avec ça... Le coup dev vait lui avoir plus derangé les idées qu'autre chose.


Outch....

Brutasse va... pour la delicatesse et la douceur on r'passera...

marmonne t'il dans sa barbe inexistante avant de classer l'incident dans le regretable mais peut arriver.. Tant pis pour la tydale mariagopathe. Faudrait juste sauver Kvethan de ses mains avide d'anneau nuptial et sauver le vioc' de ses attentions. Brrr... Silinde frissonne interieurement à la pensée qu'un jour une de ses conquetes lui fasse ce coup là. La Dame le garde des veleités amoureuses..

Sardoryanne s'en va? Sardoryanne les laisse? Mais
..

Heuu derryn Maman...
Heu.. Soit..


Non, soit sage n'était pas vraiment adapté..

On t'rapportera des confitures!

Pas sur que c'ait été beaucoup mieux. Mais elle était partie. Il n'était plus temps de corriger pour quelque chose de plus intelligent.
Bon Syin arrete de faire mumuse avec cette horreur...
...

On a un vieux à sauver. Va falloir proteger ses arrieres d'une terrible menace feminine..
Bak... si on traine trop t'a ta grise qui va te tomber dessus...

Ah ben justement...

Oui oui on sort...On sort...

Jusqu'au bout...

 
Syin Lothar

Le Julung 1 Julantir 1510 à 23h27

 
Choux blanc, on aurait pu dire qu'ils avaient fait choux blanc. Ils étaient venu avec des idées et des questions plein la tête et comme souvent face aux énigmes du monde les poussiéreux repartaient avec encore plus d'interrogations.

Syin lui était un peu contrarié. S'associer avec tous ces malades lui avait paru être une bonne idée au début car seul il n'aurait certainement pas pu entrer mais maintenant que tout avait échoué, il se demandait s'il avait bien fait. Bien sûr, Bakean avait fait de son mieux mais la démarche était trop abrupte et il aurait fallut un miracle pour que la Shaïm reconnaisse qu'elle n'était pas dans son état normal. Le libertaire avait lui préféré faire une approche plus intime de la voix de la Dame mais les circonstances, ou la méfiance, avait très facilement procuré une excuse pour ne pas entrer dans ce genre de discussion.
En revanche, et c'était à peu près le seul point positif, ils avaient trouvé cet étrange prisonnier. Guider par des signes, ou par la malignité, ils s'étaient retrouvés nez à nez avec un " prophète " aux tristes augures et ça aussi du libertaire c'était une spécialité. De Loïa, de Varoga, de la Shaïm, d'Orphèle, de Kysall, toujours il les avait écouté car bien plus que scientifique Syin était un mystique. Toutes les voix étaient bonnes à entendre et toutes les voies pouvait être explorées, il ne fallait juste pas s'oublier.

Voyant la Shaïm " fuir " les lieux d'un pas décidé et les grises approcher, l'ex-Miss Black se dit qu'il ne pourrait plus rien tirer de cette aventure.
Après avoir lancé un dernier regard au condamné, Syin répondit à Silindë :


" Oui, il est temps d'y aller... et encore derynn de nous avoir fait entrer. "

Empruntant le couloir en trainant un peu des pieds, le libertaire se dirigea vers la sortie.

Chuuuuuuuuuuuuut ! dit :
Alors c'est tout ? C'est fini ?


" Nan ! C'est pas fini !
Je trouverais bien un moyen de prouver ce que j'ai avancé !
"

 
Otome

Le Sukra 27 Otalir 1512 à 01h00

 
***
Les couloirs étaient labyrinthe, mais pourtant, elle les suivaient encore. Du moins le pensait elle. Car ces bruits de pas lointains qu'il lui semblait percevoir, devenaient de plus en plus nombreux. Tant et si bien qu'elle se trouva face à des grises dont l'allure imposante signifiait qu'elle ne ferait pas le poids face à elles.
Celles ci allaient tout simplement la reconduire à la sortie, comme il lui est interdit de rester en ces lieux. Mais Otome rétorque qu'elle veux retrouver Amalathur, elle se débat et demande où il est. Impuissante, elle est ainsi traînée vers la sortie sans aucune autre forme de procès.
Quand la porte s'est refermée, elle se trouve ainsi seule dans les jardins.
Aucune trace d'Amalthur, c'est comme si il s'était volatilisé, à son plus grand désarrois.
***


Travailler, c'est survivre un peu plus...

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