Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Une nuit à la palmeraie

suite du rp: ballade dans les faubourgs
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Sujet lancé par Silindë
Le 14-03-1510 à 15h38
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Posté par Silindë,
Le 05-04-1510 à 20h15
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Silindë

Le Dhiwara 14 Marigar 1510 à 15h38

 
*** Animaux ? Charmant ? Le tydale se pique un fou rire à imaginer la réaction du tawhak si ce dernier avait été là. Ces créatures n’étaient pas vraiment de gentils animaux.. ou du moins pas le siens. Ils étaient bien trop intelligents pour ça ***
.

C’est bien cela, le dard du Syrkamen. Retrouvons nous y donc dans une heure ma belle égérie des sables. J’ai hâte de découvrir cette palmeraie avec vous. Ce doit être un lieu idyllique.

*** Rêvassa-t-il tout haut avant d’ajouter dans un clin d’œil ***


Soyez prompte, je vous attends avec impatience.

*** Lorsque Takamaka eut passé les sombres portes de la cité, l’abbandonnant aux faubourgs il se mit en route pour son logement. Heureusement qu’il n’était pas trop loin. Le tydale soupire en voyant le monde qui se presse dans l’auberge. Il fait un signe joyeux à Liqueur qu’il aperçoit et monte les escaliers jusqu’à la chambre équilibrienne. L’entropiste se laisse tomber sur son lit et ferme les yeux quelques minutes. Pff elle était décidément pleine de vie cette muse là. Franchement adorable. La Dame veillait toujours sur lui pour avoir placée sur sa route une Confrère de cet acabit, aussi joueuse et enthousiaste que lui. Espiègle. Il la comparait intérieurement à une pâtisserie, au gout savoureux et sucré, fondante sous la langue, un moment de bonheur à savourer tant qu’il dure. Le sourire qui flotte sur ses lèvres ne s’efface pas. Une tydale au goût de miel flotte au coin de son esprit, pour qui il ne peut retenir une profonde affection. Plus durable que le goût du sucre. ***


*** Alors que le tydale fait une rapide toilette et enfile des vêtements plus adaptés à une nuit dans le désert il ne peut s’empêcher de s’interroger sur le gout que doivent avoir les lèvres de la suariste. Une douceur certaine. Une texture à croquer et mordiller. Sont-elles fraiches et agréables, ou chaleureuse et passionnées. ***


*** Il secoue la tête, reprenant le contrôle de ses pensées. L’equilibrien lance un regard critique à l’image que lui renvoi le miroir. Un mince tydale vêtu d’une ample chemise de coton rouge sombre, d’un pantalon sombre et de bottes d’équitations. Il défait le lacet de cuir qui maintient fermé le col de la chemise. Rajoute une cape de voyage chaude pour se protéger du froid dont on lui a souvent rebattu les oreilles à propos des nuits dans le désert. Silinde s’autorise un sourire satisfait à la vue de son reflet. Il fait glisser le fil d’ombre sous la manche, préférant éviter que ce curieux bracelet ne soit trop visible, puis ôte le bijou de cheveux qui maintient en place sa tignasse et le remplace par un simple lien en cuir, plus pratique et surtout moins fragile… ***


*** Enfin prêt, des changes dans une sacoche pour la soirée et le lendemain, il redescend au rez-de-chaussée. Informe son kielno qu’il ne dormira pas là cette nuit. Plaisante quelques minutes avec lui. Songe à la tête que ferait Heltair, et à l’inévitable sermon qui ne manquerait pas de suivre, à moins qu’il ne se contente de soupirer en le regardant d’un air désespéré. ***


*** La belle ne tarde pas à arriver sur le dos d’un splendide étalon. Et bien, elle a les moyens la donzelle. Pour lui, une jument blanche. Docile… soit… Il était aimable à elle d’avoir fait attention au cas où il aurait eu du mal vraiment. Mais bon, il espérait que l’animal serait suffisamment dynamique pour qu’il puisse jouer. Et sinon… Sinon un coup de main entropique serait… drôle non ? Le tydale flatte les naseaux de la jument, la gratouillant gentiment. Puis il se hisse en selle d’un mouvement fluide, constatant avec joie que l’animal réagissait bien. Plus hésitant il enroule le turban autours de sa tête tachant d’ignorer le rire de Takamaka devant sa maladresse. ***


He ! Ce n’est pas charitable ! Je n’ai pas l’habitude moi !

*** Proteste-il en riant alors qu’elle lui indique le drapé. ***


*** Les deux cavaliers se frayent un chemin dans les rues encombrées des faubourgs jusqu’à l’orée du désert. Du sable à perte de vue, jusqu’à l’horizon. Et ils s’élancent comme deux enfants joueurs à travers les dunes. Si l’une fait corps avec l’étalon, l’autre n’est pas en reste. Pourrait-on croire que c’est la première fois qu’il monte la blanche jument ? ***


Jusqu'au bout...

 
Takamaka

Le Dhiwara 21 Marigar 1510 à 01h05

 
Désert

*** D’un regard appréciateur, la Suariste observa l’Equilibrien se hisser avec habileté sur sa jument. Elle éclatât d’un rire joyeux en le regardant batailler avec son turban. Et tout en l’aidant à ajuster le bandeau correctement, elle lui dit en souriant. ***


Voila c’est parfait !! Paré pour notre petite ballade ?

*** Claquant légèrement les rennes sur l’encolure d’un noir luisant, elle mit son cheval au pas et de concert ils quittèrent les Faubourgs de la Cité des Perles Sombres. Passant sous une élégante arche, ils arrivèrent aux portes du Désert.

Ici commençait le royaume d’Amody, où le Soleil régnait en maitre absolu sur les immensités de solitudes arides et désolées.

Un monde inquiétant, hostile, brulé par l’astre du jour avec du sable à perte de vue, le silence et le vent.

L’Araméthéenne aimait la pureté du ciel bleu sans nuage quand Amody était passible et les terribles tempêtes qui éclataient, magnifiques et terrifiantes quand Amody était en colère.

Le mystérieux Amody se dévoilait devant eux dans toute sa splendeur. A l’appel du désert, l’étalon rejeta sa tête en arrière et se cabra. Il se mit à piaffer, impatient de s’élancer, exprimant sa joie d’avoir Takamaka sur son dos.

Les deux cavaliers souriants comme des enfants méditant une espièglerie, les yeux brillants de malice, s’élancèrent à l’assaut du Désert.

Galopant à vive allure parmi les dunes, ils suivirent une piste sinuant au travers des étendues sauvages, jouissant de cette belle journée; ***


*** A l’approche d’une haute dune, l’exploratrice mit Sekneth au trot, regrettant de ne pas lui lâcher la bride plus longtemps mais Nekhbet, la blanche jument n’aurait pu suivre plus longtemps le train. Le visage rayonnant de plaisir, elle se laissa aller au rythme de sa monture.

Le trop régulier du bel animal rythmait de façon mélodieuse la musique du Désert qu’elle sentait vibrer autour d’elle, subtile variation de la complainte du vent jouant dans les dunes une harmonieuse symphonie.

Du sommet de la dune, au loin, on apercevait le vert des cultures de la Palmeraie et du sable ocre à perte de vue. ***


*** Tout en attendant l’Equilibrien, l’exploratrice, silencieuse, très droite sur sa selle, observait cette vaste bande verdure. Le vent c’était tu, Amody était calme et serein.

Cédant à la magie du lieu, elle se laissa pénétrer du silence du Désert. Elle regarda avec nostalgie, la chaine de montagne qui attirait son esprit vers le ciel, avec les nuages et les oiseaux.

Et fermant les yeux, elle le retrouva un bref instants et sourit à ce troublant souvenir.

Entendre ta voix encore une fois, murmura-t-elle, mais seul le vent qui s’était levé lui répondit.

L’arrivée, en haut de la dune de Silindë la tira de sa douce rêverie. ***


Regardez, cher Silindë, c’est là que nous allons, lui dit-elle d’une voix enjouée en lui montrant la luxuriante Saqqarah, resplendissante émeraude sertie dans un écrin d’ocre se mariant avec l’azur.

*** Puis sans attendre sa réponse, d’un geste, elle claqua la croupe de la jument blanche qui parti au galop en direction de la Palmeraie. ***


*** Sekhmet hennit, elle lui lâcha la bride et le fougueux animal, crinière au vent, partit au grand galop, ses sabots faisant jaillir des gerbes de sable ocre à chacune de ses puissantes foulées.

Ne faisant plus qu’un, la cavalière et sa monture partageaient cette joie sauvage, profonde et envahissante de la chevauchée, le sentiment d’intense liberté de galoper sur les vastes étendues désertiques sous un ciel sans limite.
***


*** Ils atteignirent en cette douce fin d'après midi, sous un tendre soleil déclinant, la séduisante Saqqarah. La belle se lovait langoureusement entre les bras des cours d’eaux turquoise qui la parcouraient nonchalamment et s’alanguissaient en courbes séductrices, caressant au passage, des berges bordées de fleurs odorantes et des plages de sables d’or.

Dés qu’elle fit irruption dans la Palmeraie, l’exploratrice remit le bel étalon au pas et suivit la route étroite faite en terre battue qui traversait l’élégante Saqqarah où acacias, sycomores et palmiers dispensaient leurs ombres bienfaisantes.

Avec le couchant, la chaleur de la journée s'estompait, le doux vent du nord s’était levé, les rudes travaux des champs s’interrompaient et partout dans l’oasis, se mêlaient les rires et les airs de flûtes.

Ils empruntèrent une allée sablonneuse bordée de buissons aux fleurs chatoyantes menant au cœur de Saqqarah où résidait leur Hôte.

De nombreuses et vastes tentes étaient dressées autour d’un ensemble de bâtiments construit en pierres blanches qui était entouré d‘une haute muraille. ***


*** L’exploratrice arrêta sa monture devant une somptueuse tente à la toile rayée de bleu d’où sorti Assanssi, un grand tydale, au visage bruni par le soleil. Il s’inclina devant elle et lui tendit les mains pour l’aider à descendre de cheval. ***


Aysh' him, je suis heureux d’accueillir dans mon humble demeure la fille de mon cher ami Ellis. Avez vous fait bon voyage en compagnie votre invité, avhia Takamaka ? Demanda-t-il d’une voix grave et bienveillante .

Aysh' him Bey, cette ballade dans le Désert fut un vrai plaisir. Permettez moi de vous présenter notre invité, l’Equilibrien Silïndé Lui répondit-elle d’une voix chaleureuse en se laissant glisser au bas de sa monture puis elle se tourna pour regarder le cavalier qui venait d'arriver et qui mettait pied à terre.

*** Sekhnet ne semblait pas essoufflait, mais il était couvert de sueur qui faisait luire ses flancs d’un noir brillant. Tout en caressant l’encolure soyeuse, elle éloigna le doux museau qui chercher à fouiller dans ses poches. Tu es vraiment merveilleux lui murmura-t-elle. ***


*** Assanssi fit un signe à une jeune servante qui attendait patiemment près de l’entrée de la tente de leur servir des rafraichissements tandis qu’un palefrenier, tenant les deux chevaux par la bride, conduisait Sekhnet et Nekhbet vers l’enclos. ***


Je pense que vous avez besoin de changer vêtements et de vous délasser avant de participer aux festivités données en votre honneur mes amis.

Accompagnait notre hôte à sa tente
Ordonna-t--il à la jeune servante.

Un bon bain, des massages et des vêtements propres, nous feront le plus grand bien, Bey lui répondit-elle avec enthousiasme tout en retirant son turban d’un geste et ses cheveux cuivrés cascadèrent sur ses épaules.

A tout de suite Avihi Silindë, j’espère que vous apprécierez l’hospitalité du Bey. Lui dit-elle, un léger sourire espiègle aux lèvres et elle se dirigea vers l’entrée du groupe bâtiments protégé par des murs en pierres.

*** Et, l’élégante araméthéenne pénétra dans le Harem de Saqqarah réservé aux femmes. ***


*** Une végétation luxuriante entourait les gracieux édifices. Abondante l’eau irriguait de splendides jardins florissants où rivalisaient de beauté des grenadiers, des arbres à encens et des jasmins de nuit.

Le Sérail abritait en son sein une école de danse, de musique, de poésie et de composition florales et les jeunes femmes qui y demeuraient, venaient pour y parfaire leur éducation en s’adonnant aux Arts. ***



L'Exploratrice.

 
Silindë

Le Luang 5 Astawir 1510 à 20h15

 
Nostagie desertique

*** Les chevaux se sont élancés, libres, dans un environnement sans limites. La jument ne s'est pas cabrée mais à bondit en avant, ivre de course. ***


*** Silinde a fermé les yeux pour mieux ressentir les longues foulées de l'animal. Sous lui, Nekhbet galopait. Chaque enjambée de ses muscles puissants soulevait une trainée de poussière et de sable faisant comme un panache doré dans son sillage. La crinière de la blanche haquenée lui fouettait parfois le visage alors qu'il levait la tête pour profiter du vent de la cavalcade.

Devant lui une flamme noire brillait. Takamaka sur son étalon menait et guidait leur équipée. Sauvage. Austère. Dangereux. Et magnifique. Telle était l'image que lui renvoyait le désert. Le désert et sa guide non moins superbe. Derrière eux les derniers souvenirs de la civilisation ont disparus derrière les dunes. ***

*** Les deux cavaliers pourraient se croire seuls au monde. Sur le passage le monde s'anime quelques instants. Le sable s'envole, le bruit régulier de la course est une musique dans laquelle il est facile de se perdre. De se perdre pour mieux se retrouver..
Le vent du désert semble charrier un chant désolé auquel l'artiste ne pouvait demeurer sourd parlant à la fois de solitude et de la liberté la plus totale, d'une infinité de possibilités. Il lui rappelle le vent qui souffle dans les hautes montagnes. Il lui rappelle le Cordon. L'impression de se retrouver des années en arrière devant son destin, avec des choix à faire déterminants pour le reste de son existence.. Les pensées se détournent du passé pour revenir sur le présent. ***


*** La tydale mène toujours leur course folle et il sait que sa monture ne la dépassera pas. L'étalon est plus lourd, plus puissant qu'elle. Plus rapide. Il ne lui vient même pas à l'idée de faire appel à la magie. Silinde ne voudrait pas gâcher celle de ces heures qu'ils partagent. Il ne pense pas. Il ressent, savoure et déguste. Il fait corps avec sa monture. Accompagnant les mouvements, sans la gêner. L’encourageant même dans son élan. Flamme blanche et rouge derrière la Noire.
Il a fini par faire ralentir Nekhbet, ne voulant la pousser trop loin. Il ne sait pas combien de temps durera encore leur périple et ne désire pas épuiser sa monture. La pousser au-delà de ses limites. Une mince pellicule de sueur a recouvert en partie la Blanche malgré la canicule et il la met au trot pour lui permettre de se reposer. ***

*** Devant lui Takamata, sans doute consciente du changement d’allure de son compagnon a ralenti également et s’est arrêtée. En haut d’une dune. A-t-elle conscience de l’image qu’elle projette ? Une belle tydale, droite sur sa monture, solitaire au sommet d’une dune. Le vent fait lentement danser les crins de sa monture, tout comme le foulard du turban qu’elle porte. L’equilibrien s’approche. Lentement. Au pas. Nekhbet a en partie recuperée ses capacités. Mais il ne veut pas troubler cet instant. Elle est belle. Le sait-elle ? A quoi pouvait-elle bien songer ? Admirait-elle elle aussi la beauté sauvage des lieux. En cet instant elle est devenue sa Rose des Sables. ***

*** Le tydale la rejoint bientôt, laissant son regard glisser loin au-delà des dunes. Caressant doucement la jument il laisse son regard glisser vers l’oasis. ***

*** Une émeraude verte dans son écrin doré. Constate-t-il sans prendre garde au mouvement de Takamaka.
Sous la claque de cette dernière Nekhbet se cabre brusquement avant de partir au triple galop vers Saqquarah. Heee ! La garce ! Pense-t-il alors qu’il ne garde son assiette que reflexe et habitude. Et puis il éclate de rire, poussant un large ***
youhouuuu
*** qui n’a pour effet que de pousser plus encore sa monture. Le cavalier et son cheval sont en harmonie. Le rythme qu’ils partagent ne souffre pas de fausses notes.

Plus tard.. l’entrée dans la palmeraie. Au pas derrière son hôtesse il admire silencieusement le décor. Source de vie et de fraicheur dans ces étendues désertique. ***

***
Le tydale sur sa blanche haquenée ne dit pas un mot, s’emplissant les yeux des merveilles de la palmeraie alors qu’ils s’approchent du cœur de Saqqarah. La musique des rires et des chants, le parfum des milles et unes fleurs, le contraste entre l’aridité de leur journée et la douceur de la soirée qui s’annonce se liguent pour lui faire trouver le lieu enchanteur. ***


*** Un tydale sortit de la tente aux chatoyantes couleurs qu’ils venaient d’atteindre, s’inclinant devant sa Belle. Marque de respect qui semble des plus naturelles à l’equilibrien. Le maitre de l’oasis tend les mains pour l’aider à descendre, une galanterie qu’aurait volontiers fait lui-même Silinde mais cela l’amuse de voir combien sa compagne est traitée avec courtoisie et délicatesse. Une véritable princesse en son domaine. Lui-même descend souplement de cheval, la remerciant d’une caresse avant de s’incliner à son tour devant le Bey, tout comme celui-ci s’est incliné devant Takamaka.
Le remerciant de les accueillir pour la nuit. Apres tout, il est ici leur hôte. ***

*** L’entropiste gratouille Nekhbet entre les oreilles, la remerciant à voix base de la randonnée. La jument avait plus souffert que son homologue noir du trajet, moins puissante que lui, et avec un cavalier sensiblement plus lourd. Mais le tydale savait qu’elle serait prête à repartir dès le lendemain. ***


A tout de suite Fée du Désert. Et l’hospitalité des vôtres approches la perfection, la seule chose dont j’ai peur maintenant, c’est de me réveiller pour m’apercevoir que ce n’était qu’un rêve.

*** Et de se laisser entrainer par une jeune servante jusqu’à une tente où il l’attendait parmi les coussins et les étoles, de l’eau délicatement parfumée pour un bain. Qu’il prit sans attendre beaucoup plus longtemps. Ressentant la tension due à la course se relâcher totalement. Ineffable plaisir d’un instant de paix après un effort physique quel qu’il soit. Mais il n’était pas temps de s’endormir, et le tydale sortit bientôt de l’eau. ***


*** La douceur de la nuit, le parfum qui embaumait littéralement l’atmosphère. Quel endroit.. Magique. L’equilibrien remercia silencieusement la Dame pour l’existence d’un tel bijou. Une telle beauté. C’est en des lieux semblables qu’il sentait sa foi s’éveiller, se raffermir. Sa croyance en l’esprit de Syfaria. En Syfaria elle-même. ***

***
Il s’habilla ensuite rapidement des effets qu’il avait pris pour la soirée. Une tunique de soie sombre et un pantalon en coton de la même couleur. Décidant pour une fois de ne pas laisser sa tignasse libre et désordonnée mais la tressant avec soin, une coiffure qu’il savait lui dégager le visage. ***

***
Plus tard encore il se laisse entrainer vers la suite des évènements, et l’espérance de revoir la Belle Aramethéenne. ***


Jusqu'au bout...

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