Les Mémoires de Syfaria
La région d'Oriandre

Le Noir de sous la tente...

Réunion de la campagne de nettoyage
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Sujet lancé par Aedrenith
Le 25-03-1510 à 22h01
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Posté par Da'regh,
Le 29-03-1510 à 18h49
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Aedrenith

Le Julung 25 Marigar 1510 à 22h01

 
Une expédition de nettoyage des routes, comme on appelle l'activité chez les Frères. Une routine, si l'on peut dire. Sur le papier du moins. Une vraie chiennerie en pratique, mais qu'on répète assez de fois dans une carrière dans la Bulle Noire pour que ça finisse par paraitre en être, de la routine. Celle là ne différait pas beaucoup des autres.

Une troupe avait quitté Oriandre, la saison des neiges terminées et les cols de nouveau praticables pour des déplacements de cette envergure. Peut-être une centaine de Tchaës, tous soldats de métier. Et quelques Frères Bleus, mages, venus épauler l'armée. Les éclaireurs avaient signalé une présence hostile aux environs de la croisée des chemins, à l'Ouest de Jgallyl, là où la route reliant la capitale à Farnya se sépare en deux pour contourner de hauts pics. C'était là que l'expédition c'était installée, faute de place dans le village pour un tel nombre et d'un meilleur endroit dans la région. Rien n'était prévu pour ce genre de campagne.

Un renfoncement en bordure de la route, tout juste assez grand pour y installer un camp. Du moins ce qui faisait office de tentes, un tas de tentes en bon ordre, mais sans rien autour. S'il y avait jamais eu dans la Noire les moyens d'assumer sur le terrain le fait d'être une armée professionnelle, il y avait bien longtemps qu'ils avaient été utilisés à d'autres fins. Il fallait bien faire avec ce qu'il restait, des Tchaës courageux et de la bonne volonté.

Le Commandant du Corps de Médecine n'aurait pas craché sur un peu de sécurité, un fossé autour du camp et une palissade, ça ne payait pas de mine, mais c'était suffisant pour sauver des vies, en cas de coup dur. Mais c'était le genre d'organisation trop coûteuse en temps et en hommes, la Bulle manquait de terrassiers. Fallait se contenter de sentinelles, et espérer que les nuages passeraient au loin.

Cela faisait une grosse douzaine de jours que le camp était en place. C'était le centre des opérations dans le coin, les groupes en partaient pour éliminer les dangers rapportés par les éclaireurs. Des groupes d'une petite dizaine de gars. Le plus dur du boulot était abattu par la section de symbiosés, qui se tapaient le plus dur des combats. Ce qui n'était pas trop dangereux pour des non symbiosés tombait sous les coups des autres sections.

Cette saison promettait d'être rude, le tableau était déjà bien plein. Quatre Akrotykars avaient déjà été éliminés par l'escouade de symbiosés, et un cinquième avait été signalé. Les autres escouades ne chômaient pas non plus, à en juger par tous les rapports. Les rapports. En qualité du plus gradé des officiers sur place, c'était au Commandant du Corps de Médecine qu'il revenait de les recevoir, tout un boulot passionnant, à vrai dire...

La Tchaë était crevée, comme tous. Chacun pour ses raisons. Enchainer des combats aussi rudes à un rythme aussi soutenu n'était bon pour personne. S'occuper de l'hôpital de campagne et des blessés convalescents, faire semblant de vérifier que tout soit au point dans des domaines auxquels on ne comprend pas grand chose comme la stratégie de mener une campagne, maintenir la cohésion, tout ça ne laissait pas le temps de dormir. Une nuit de quatre heures, c'était la grasse mat', le jour de repos. Trois heures c'était la norme. Ça vous mettrait n'importe qui sur les rotules, à la longue.

Pourtant, ce soir là, le Commandant avait invité les autres symbiosés, ceux pas trop crevés du moins, à un rassemblement, sous la grande tente hôpital. Pour voir dans quel état étaient les troupes, d'une part. Mais ce n'était pas la seule raison. Et pas la principale. Il y avait quelque chose qui la travaillait. Cinq Akrotykars dans le petite périmètre pour le moment ratissé, ça faisait beaucoup. Ça faisait potentiellement trop.

Elle était là depuis pas mal de temps, personne d'urgent à recoudre ce soir là, mais des plaies à laver, des bandages à refaire, et des douleurs à calmer. L'habitude ? Le métier qui rentrait ? Difficile à dire, mais même ses cernes lui donnaient l'impression de peser des kilos, elle gardait la main sûre pour les soins. Pour l'heure, elle avait arrêté, et attendait les autres, assise sur une caisse. Si elle avait eu le temps, elle aurait eu son uniforme à épingles tirées, mais le temps, personne l'avait en ce moment. Sa tenue était poussiéreuse, tâchée de sang, comme la cape qui ne la quittait pas, les montagnes étaient froides.

Elle mâchouillait des herbes médicinales, une drogue douce pour calmer la douleur. Les efforts trop répétés l'usaient, et sa hanche lui faisait un mal de chien. Le point positif, doc, ne pas avoir le temps de dormir était moins dérangeant avec cette certitude qu'elle eu trop mal pour arriver à dormir, de toute façon. On se console comme on peut... Les autres ne tarderaient pas, c'était presque l'heure du rendez-vous.


 
Bagnus

Le Julung 25 Marigar 1510 à 22h28

 
**Bagnus était épuisé par cette mission de nettoyage...son stock de tabac descenait rapidement et il n'y avait pas une goute d'alcool sur le camp. Pour un Tchaë comme lui, c'était une veritable torture.

Malgré ces problèmes de logistique, le Lieutenant faisait honneur a son Corps d'armée, se batant avec courage et détermination.

Ce soir la, il rejoint les autres symbiosés dans la tente principale. Une "conseil de guerre", lors de ce genre de mission c'est pas habituel et c'est avec curiosité qu'il assisterais aux discutions.

Les combats de la journée avait étés rudes, sa cape noire et son armure tombaient en pièces, son carquois se vidait rapidement et sa trousse de secours ne contenait plus que quelque centimètres de bandages.**


Bordel qui est l'imbécile qui a laissé trainer sa lance devant l'entrée?

**En effet, un soldat avait égaré son arme et l'officier de l'Avant Garde avait faillit tomber en marchant dessus.
C'était une belle entrée en matière, et sa réputation le précédant, tout les non symbiosés présents crurent bon de baisser les yeux et de ne rien dire, de peur de s'attirer les foudres du Tchaë.**


Salut l'Toubib...pourquoi tu nous a demandé de v'nir?

**En attendant la réponse d'Aedrenith, Bagnus fouillat dans les stocks de la tente histoire de compléter son paquetage.**

 
Melliandra

Le Julung 25 Marigar 1510 à 22h43

 
La nouvelle recrue etait sur les rotules, a dire vrai elle ne tenait debout uniquement grâce a la colère.

Toute nouvelle arrivée au sein de l'armée dans le corps le moin exposée, voila que "l'Autre" lui demande de les rejoindre en plein combat, au beau milieu des montagnes. Même pas une seconde pour avoir un équipement descend, ne parlons même pas d'un entrainement quelconque. Non mais pour qui elle la prenait? Elle allait devoir apprendre qu'elle n'était pas n'importe qui.

M'enfin, faut savoir ce vendre dans ce monde, se taire et faire ce qu'on lui dirait.... C'est seulement vetut d'une simple robe de laine, de petite bottine de ville, d'un grand sac et chose important d'un couteau rapidement acheter qu'elle partit d'Oriandre pour rejoindre la troupe au milieu des montagnes. Un vague espoir encore en elle, lui fit entrer dans un village sur la route, bref désillusion sur les compétences du commandant et elle reprit la route.

Quelques heures après, la voila sur les lieux du combat, dans son malheur elle arrivait au beau moment, une des "choses" venait d'être trucidée et la seconde agonisé déjà. Coup de chance oui, malheur aussi, car comme de bien entendu, mettez une personne sous entrainer sous équiper et qui rayonne naturellement d'une telle aura, d'un tel charisme, digne du roi, que très vite elle se retrouve être la cible des attaques lâches des être répugnants...

A moitié assommé sous les coups, Melliandra put quand même voir qu'un de ses camarades en profita pour achever le truc. Mais c'était la journée déjà fini, maintenant c'était la nuit, et bien que crevé au-delà de tout elle était bien décidé a répondre a la convocation de "l'Autre", le regard suffisant qu'elle lui avait lancer lui suffisait en effet a la faire consumer de rage et a éloigner toute idée de sommeil .

Elle s'approcha donc de la tente rabattit les tentures et entra en évitant la lance... Pour voir un Tchaé occupé a détrousser l'hôpital, tandis que "l'Autre", l'œil éteint (surement sous l'effet des drogues qu'elle mâchonnait) était assise tranquillement sur une caisse.


Votre "Grace" ?


 
Dryvly

Le Vayang 26 Marigar 1510 à 12h16

 
La jeune Dryvly était dans les montagnes depuis déjà quelques lunes. Le fait de voir que les monstres étaient en nombre important lui faisait le plus grand plaisir. En aucun moment elle ne voyait une alerte vu la puissance minime de ceux-ci.
En outre le fait que se soit toujours des Akrotykars la rendait perplexe.
La jeune sergent était sans nul doute la plus forte en combat singulier sur le petit bataillon qui se formait et qui fonctionnait très bien. Avec ce groupe il n'y aurait pas de problème pour régler le problème des routes et montagnes.
Pas le temps de se reposer sur ses lauriers...


 
Da'regh

Le Vayang 26 Marigar 1510 à 16h33

 
*** Exténué, le sergent du Génie arriva au campement. Après une rude journée, ou plutôt ce qui était dorénavant une journée ordinaire, il se dirigea d'un pas las vers la tente la plus grande, celle occupée par la commandante du corps de la médecine de la bulle Noire.
Laissant sa monture avec les autres dans un coin du campement, il pénétra sous l'arbi de fortune où devait se réunir quelques symbiosés noireauds, expérimentés ou non.
Saluant la compagnie du regard et contemplant ceux qu'il avait vu pour la première fois sur une zone de combat, il se dirigea vers ce qui devait être un feu, maintenant éteint. Prenant la première chaise qu'il avait sous le bras, il déposa ses affaires : son sac renfermant remèdes, cartes, munitions, son arme favorite et son armure, laquelle était ornée de tâches en tout genre dont on ne pouvait plus savoir s'il s'agissait de résidus de poudre, de son sang ou encore celui de ses ennemis.
Le teint pâle, les cernes prononcées, on ne savait plus si c'était à cause des journées exténuantes enchaînées sans repos ou bien à cause des blessures subies.
Mais là, fallait plus y penser. Sortant ce qui devait être de la liqueur, il s'humecta les lèvres avec avant de prendre la parole
***


J'sais pas ce qu'ils ont ces akrotykars, mais sont bien plus nombreux qu'estimés et n'étaient même pas là la semaine dernière lorsque je me suis rendu à Farnya.
Le comble étant qu'ils sont vachement résistants ces saletés!


*** Marquant une pause, il saisit une petite fiole et en but le continu avant de poser ses mains sur sa cuisse, visiblement atteinte, ce qui émit un petit halo de lumière blanche.
Heureusement que son Tawhak lui épargnait la peine de marcher, car il n'en était désormais plus capable -du moins pas aujourd'hui. ***


Bon, pourquoi est-ce qu'on est tous réunis ici?

*** Ses dernières paroles, faiblardes, marquaient sa lassitude et la fatigue qui prenait le dessus sur son corps ***


N'est pas le Bleu celui que tu crois!

 
Aedrenith

Le Sukra 27 Marigar 1510 à 18h23

 
Le Lieutenant trébuchant sur la lance qui trainait à l'entrée, et sa remarque pertinente (c'est vrai, qu'est-ce qu'elle fichait là, cette arme, devant la tente hôpital ?) tirèrent le Commandant de ses pensées. Comprenant de qui il s'agissait, dans la demi obscurité ça n'était pas toujours immédiat, elle fut satisfaite de sa présence. C'était lui qui dirigeait les éclaireurs dans cette expédition, et ses informations avaient de grandes chances d'être utiles à la discussion à venir.

Salut l'éclaireur, répondit-elle à son entrée en matière, avec un demi sourire. Demi seulement, il faudrait une nuit complète de sommeil pour qu'elle arrive à sourire franchement.

Sourire qui s'effaça bien vite à l'entrée de la nouvelle recrue, plus précisément à la façon dont elle l'appela, et le ton employé. Elle n'eut droit qu'à un long soupir en retour. C'était son premier jour sur le terrain, et déjà l'officier en avait marre d'elle. Contester des ordres directs était généralement un mauvais départ, dans l'armée, c'était la première chose que la Tchaë avait trouvé bon de faire, arrivée au camp. Quant à l'appeler d'une manière réservée au Prince ou au Roi, c'était la motivation première à ce soupir. Pas envie d'en parler, pas ce soir. Il y avait déjà eu deux avertissements, soupirer constituait la troisième. Elle ignorait encore à quel nombre elle perdrait patience...

Ah, Soldat. Tu m'accompagnera quand on aura fini ici. Que je te montre où tu va dormir. On n'est plus que trois dans ma tente, tu prendra la quatrième place. Pas plus d'information. Pas envie d'en parler. L'ancienne quatrième reposait maintenant dans la tente où ils discutaient, la mission ne lui avait pas réussi. De quoi faire broyer du noir à celle dont le rôle était doublement chargée de ramener chaque soldat en vie.

Fort heureusement pour les pensées sombres de l'officier, un de ses pairs fit son entrée. Sergent du Génie. La présence de troupes de siège dans ce genre d'expédition avait toujours surpris la tchaë. Mais le boulot abattu par ces gars comme par les autres poussait à ne pas trop se poser de questions. Les traditions fraternelles sont parfois étranges même pour ceux qui les pratiquent.

A la question qu'il posa, la tchaë entra dans le vif du sujet. D'autres viendraient peut-être, à moins qu'ils ne roupillent. Personne n'avait été clairement convoqué, le nombre de présents était déjà encourageant quant à l'état des troupes. La tchaë sortit une blague de tabac et sa pipe, entreprenant ce qu'on fait généralement avec cette combinaison d'objets.

On est là pour ce que t'as dis, Sergent. Les Akrotykars. J'ai fais le même constat que toi. Et d'autres l'ont fait. Je sais pas si on peut dire que c'est louche, qu'on en trouve un tel nombre dans le coin, mais c'est assez singulier pour que la question m'intéresse... Je me demande si notre petite campagne de sécurisation est pas tombé sur... Quelque chose...

Silence. Le temps de ramasser son tabac qu'elle a fait tomber.Vraiment crevée, la fille...

En repérer cinq sur la petite zone qu'on couvre en dix jours, c'est peut-être un hasard mais je préfère pas trop y compter. Ça fait trop de mauvaises surprises. Mais si on part du principe qu'il doit y avoir une raison, qu'est-ce qu'on sait de ces saletés d'abominations ? Qu'est-ce qui pourrait justifier qu'ils soient si nombreux ici et maintenant ?

Silence, à nouveau. Mais cette fois parce qu'elle avait posé sa question. Et attendait une réponse. Des réponses. Quelque chose, en fait. N'importe quoi. La question la travaillait, mais elle ne trouvait pas pourquoi.

Machinalement, sa pipe bourrée, Aëdrenith tendit son tabac à Bagnus. Invite à partager. Elle l'avait déjà vu fumer. Les autres, elle ne savait pas trop. L'occasion dans quelles mains passerait le tabac.


 
Da'regh

Le Sukra 27 Marigar 1510 à 19h17

 
*** Saisissant au passage le tabac qui circulait -c'était pas tout les jours qu'on s'en faisait offrir, et refuser lui paraissait être impoli- Da'regh remplit avec sa vieille pipe.
Tassant avec délicatesse, il se précipita de l'allumer -comme si ça allait le soulager.
***


C'est vrai que c'est pas chose banale d'affronter une tribu entière en si peu de temps.

*** La pipe en bouche, il aspira une bonne quantité de fumée qu'il recracha avec retenue. ***


Mais pourquoi ici -et pas ailleurs, c'est qu'ils ont du comprendre
que beaucoup de voyageurs passaient dans le coin,
et que ça pouvait leur remplir leurs gardes-manger;
ou bien parce qu'ils ont établi une sorte de nid dans les montagnes,
à partir duquel il haranguent les voyageurs.


*** Marquant régulièrement des pauses pour fumer -le genre de choses qui avait tendance à énerver ses confrères, il reprit une fois de plus ***


Et pourquoi maintenant...
Ca c'est une sacrée bonne question à laquelle on n'est pas prêt de répondre
enfin, c'est une hypothèse.


*** Fouillant dans ses affaires, il en sortit une de ses nombreuses cartes qu'il étala sur la table en montrant le secteur sur lequel ils étaient. Ce qui eut pour effet d'agrandir la zone concernée. Lui-même ignorait de quel essence était sa carte : Nemen ou magique, peu lui importait, elle lui était rudement bien pratique! ***



Vous l'aurez compris, voici notre position
dit-il en désignant l'intersection des routes
voici les lieux où on a éliminé les akrotykars

*** Il s'interrompit un moment, le temps de se gratter le front ***


Faudrait fouiller les montagnes, le problème étant que le secteur a exploré est bien large, et que y'a pas que des akrotykars dans les parages!

N'est pas le Bleu celui que tu crois!

 
Bagnus

Le Sukra 27 Marigar 1510 à 21h45

 
**Bagnus avait lui aussi allumé sa pipe, il remerciat Aedrenith d'un signe de tète pour le tabac.

En tant que Lieutenant de l'Avant Garde, il avait pour charge la direction des opérations de reconnaissance.**


J'peux envoyer mes gars faire un tour...si ils partent tout de suite j'aurais un rapport demain soir, le temps pour eux de couvrir la zone...

**Sur ces paroles il interpelat un Noir dans l'infirmerie, le soldat était a peu près en bon état.**

TOI! T'as deux minutes pour sortir mes hommes du lit et faire venir le sergent ici...Mais qu'est-ce que tu fais encore la, dépèches toi!

**Tout le monde savait que Bagnus était très dur avec ses hommes...c'est peut etre pour ca qu'ils étaient la seciton la plus efficace du corps.

Le soldat revint quelques minutes après accompagné du sergent. Celui-ci était a moitié endormi. Lorsuqu'il vit la réunion d'officiers dans la tente, il se mit a garde a vous, attendant les ordres.**


Sergent, je veux que vous partiez avec la section, vous allez cadriller le secteur sur la carte

**Il montrait la zone concernée avec la pointe de sa dague.**

Repartissez les taches de manière a ce que nous sachions tout demain soir. ROMPEZ

**Le sergent quitta la tente, saluant les officiers tel qu'il est d'usage dans la Noire.

Bagnus ne faisait deja plus attention a son soldat, il s'instalat sur un tabouret, et sortit des gateaux de campagne.**


Quelqu'un en veux?

 
Aedrenith

Le Dhiwara 28 Marigar 1510 à 20h41

 
Le Commandant avait, non sans regret, quitté le confort tout relatif de sa caisse de matériel pour se lever, et s'approcher de la table où le Sergent du Génie avait étalé un plan de la région. Il lui fallu quelques instants et les indications de son Frère pour repérer la configuration de la région et savoir où ils se trouvaient sur la carte. Loin d'être sa spécialité...

Elle alluma sa pipe, commençant à tirer quelques bouffées, tandis que la discussion prenait forme. Rapidement, les premiers ordres furent donnés, à ceux de l'Avant Garde par leur Lieutenant. Leurs rapports permettraient de se faire une idée.

Et puis ce furent des gâteaux qui firent leur apparition, soulevant une question dans l'esprit de la Tchaë. Depuis combien de temps n'avait-elle pas mangé ? Ce devait être la veille. Vérole, il fallait qu'elle fasse plus attention, sitôt rentrée de la journée elle passait son temps à la paperasse pour les rapports et sous cette tente où ils se réunissaient, à soigner les blessés. Pas vraiment le temps de penser à elle. A y réfléchir, vu les différentes spécialités, il ne devait pas y avoir grand monde qui se tournait les pousses, même une fois la journée de campagne achevée.

Avec plaisir, répondit-elle, prenant une petite portion. Pour ce qui est de la taille du secteur, j'ai peut-être une idée...

Pause, le temps de croquer dans le gâteux et d'avaler une bouffée. Le temps aussi de soupeser si l'idée en question n'était pas totalement absurde.

Les rapports de tes hommes Bagnus... Il y aussi plusieurs Tisseurs de Rêve qui ont l'air de vivre dans le coin, je crois bien... Peut-être qu'ils sont au courant de ce qui peut se passer autour de chez eux, vous en pensez quoi ?

Les rumeurs qui faisaient état de communication entre des êtres de poussière et des Tisseurs, de façon pacifique, avaient déjà circulé dans la Fraternité. Et le fait était que ces créatures étaient plus pacifiques avec les poussiéreux. Peut-être accepteraient-ils de servir eux aussi d'éclaireurs pour la Noire, de façon temporaire... Les pensées du médecin se conclurent à haute voix, tandis qu'elle observait la carte.

A supposer qu'éliminer les Akrotykars de la région constitue un fait positif pour eux aussi et nous fasse un point commun...

Les habitants de Jgallyl pourraient peut-être avoir observé certaines choses inhabituelles pour le coin...


Compter sur les ressources locales était une chose qu'elle avait appris, tant comme médecin que dans son service à l'armée.


 
Da'regh

Le Luang 29 Marigar 1510 à 18h49

 
*** Songeur, Da'regh se gratta le menton.
Affamé, la vue des gâteaux sous son nez -qu'il n'hésita pas à gouter- lui avait temporairement empêché toute forme de réflexion.
Son ventre rassasié, il étudia les dires d'Aedrenith. Son idée, quoique paraissant dangereuse, était sage et risquait de porter ses fruits. ***


M'est avis que si on élimine les akrotykars, ils seront bien contents.
Mis à part fumer, la nourriture est également leur péché-mignon, et avec ces bestioles dans les coins ils doivent plus avoir grand chose à se passer sous la dent!


*** Tirant ce qui était la fin de sa pipe, il reprit ***


Si on les aborde avec courtoisie et adresse, je suis sûr qu'ils nous aideront.
M'enfin, c'est pas gagné d'avance....


N'est pas le Bleu celui que tu crois!

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