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Le Matal 30 Marigar 1510 à 15h28
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Les quatre Rêvants étaient unis dans le Songe,
Liés par le même but, comprendre en quoi l'Étoile du Rêve pouvait être le point de départ idéal des Hauts Rêvants dans leur cheminement vers le Haut Dôme...
Sirilius guida sa conscience a la vision de ce qu'"est", intrinsèquement pour la Quête, la cité de Korsyne et tenta de guider ses frères et sœurs vers cette vision onirique au delà du temps et du mensonge.
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Korsyne, Étoile du Songe, marche spirituelle vers la Grand Rêve découvre toi a nos sens oniriques.
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L'empreinte lumineuse de la vision actuelle de l' Étoile apparut peu a peu aux Rêvants, sans pouvoir la définir ni dans le temps, ni dans l'espace. Le Transcripteur essaya alors d'ouvrir leurs consciences aux origines de cette vision en espérant que Grior rende possible la vision, même partielle, des origines de la cité Éduenne.
Sirilius usa naturellement les runes originelles pour exprimer ses pensées vers l'insondable.
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Korsyne, Étoile du Songe, marche spirituelle vers la Grand Rêve découvre toi a nos sens oniriques.
L'inconscience est un venin...
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Le Merakih 31 Marigar 1510 à 22h34
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La lumière, d'abord étoile lointaine. Elle finit par grandir, pour devenir un soleil éblouissant. Qui aveugla Sirilius.
Difficile, pratiquement impossible de garder les yeux ouverts et pourtant il y avait quelque chose.
Des traits, des formes, un plan.
Serait ce l'étoile du désert ?
La vision devient plus nette, les yeux peuvent rester ouverts mais font souffrir, puis le dessin se met à glisser, à fondre.
Tout ce qu'y entoure Siriluis se met à fondre, ce qu'il croyait voir, les rêvants qui l'entoure, tout dégouline comme si il s'agissait d'un dessin mal fixé sur une toile.
Et le transcripteur se retrouve seul.....se retrouve non.
Il était seul depuis le début de sa transe, seul avec la vision qu'il avait amenée du mensonge.
Tous étaient seuls, perdus dans l'immensité du second monde.
Et pourtant reliés par un faible lien qui leur permettait de se sentir, mais pas de se voir.
Ce lien était l'envie commune de trouver quelque chose sans savoir s'il existe ici ou ailleurs.
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Le Julung 1 Astawir 1510 à 20h59
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Le rythme du Rêvant s'était accéléré, il soutint du regard la vision qui se désagrégea d'elle même...
Il se rappela les paroles de Shaël: On ne trouve dans le Songe que ce que l'on y apporte.
La cité de Korsyne n'était donc pas liée a son peuple...Du moins pas jusque dans le Rêve.
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*** Ce chemin n'est pas le notre... ***
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Indirectement la vision lui avait apporté une réponse,
aux yeux des Quatre l'Étoile du Rêve ne faisait pas partie de leur univers,
elle n'était qu'un jalon matériel sur le chemin de la Quête.
L'Étoile du Rêve n'existe que par les Rêvants qui la peuplent, seuls, ils ne sont que de faibles et fragiles flammes
qu'un souffle de poussière peut occulter ou éteindre,
Mais, ensemble, ils se lient et rayonnent et sont capables, si tous le veulent, de guider leurs pairs hors du mensonge,
d'éclairer le chemin de ceux qui s'aveuglent aux lueurs artificielles du joug syfarien,
comme lui-même le fut par l'illusion d'une vérité et l'attrait d'un savoir qui ne mène a rien... qu'un autre mensonge.
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*** Nous...sommes le chemin. ***
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Silencieusement le gris Rêvant remercia Furm pour cette révélation.
Mais Sirilius ne quitta pas le Songe, pas encore...
Il voulait profiter du rayonnement de ses frères et sœurs,
la sensation onirique du lien qui les unissait dans la Quête était intense et chaleureuse,
ce lien, ténu, ce fil presque invisible de lumière, formait dans l'esprit du Transcripteur la vraie, l'unique Étoile,
celle des êtres qui cherchent le Rêve...
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L'inconscience est un venin...
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Le Dhiwara 13 Jayar 1510 à 11h59
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| Frère Dangraal, ou êtes-vous?
*** Un murmure dans le vent du désert. ***
*** Une illusion, un mirage? ***
*** Dans sa solitude, L'esprit de Dangraal mélangeait les réalités. ***
*** Le second monde est parfois étrange. ***
Ce n'est pas le Rêvant qui fait le Rêve, mais le Rêve qui fait le Rêvant
Dangraal, Rédempteur de l'Ordre
Barde Onirique
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Le Merakih 16 Jayar 1510 à 21h39
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Une sensation, une présence...
Ou, peut-être, une illusion.
Sirilius ne saurait dire.
Mais, par la grâce de la symbiose le petit Mou de Dangraal lui confirme la permanence du Songe.
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*** Frère, nous sommes avec vous. ***
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Le lien ne pouvait se rompre.
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L'inconscience est un venin...
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Le Julung 17 Jayar 1510 à 13h22
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| éçïçr Wnàiçnnî zQ Turh-özQh?
*** Encore cette voix. Elle venait de si loin. ***
*** Du runique... Encore. Etait-ce l'enfant? Non il ne reconnaissait pas la voix. Mais elle pouvait avoir mué.
Non, il connaissait cette voix. Un autre Rêveur? ***
*** Le vent du désert l'avait portée de tellement loin. ***
Ce n'est pas le Rêvant qui fait le Rêve, mais le Rêve qui fait le Rêvant
Dangraal, Rédempteur de l'Ordre
Barde Onirique
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Le Vayang 18 Jayar 1510 à 15h58
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Le Rédempteur était sans doute loin, trop loin dans le Songe pour que de simples paroles puissent l'atteindre.
Sirilius initia alors une transe musicale...
La mélodie du Rêve...
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Le dernier coucher de soleil
La vague meurt encore sur la plage,
Les écumes se mêlent au vent.
Le jour ou le Rêve est parti,
Je suis resté a sentir le manque de ce qui n’est pas arrivé.
Me souvenant de ce que nous n’avons pas vécu,
Cherchant notre songe.
Souvenir d’un coquillage a ton oreille,
Rapportant le son de la mer dans le sable.
Le jour ou le Rêve est parti,
Je suis resté a regarder le soleil mourir,
Entre les ruines d’un monde perdu,
Cherchant notre songe.
Édifices abandonnés,
Routes et chemins déserts,
Huile brulée, épaves sur le sable,
La lune naissant au travers de ton pelage,
Coulent entre mes doigts certitudes et doutes.
Car,
Le jour ou le Rêve est parti,
Je suis resté, seul en un monde abandonné,
Le dernier Nelda, le jour ou le soleil nous a quitté...
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L'inconscience est un venin...
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Le Vayang 25 Jayar 1510 à 15h46
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Les ondes musicales semblaient avoir atteint le Rédempteur.
Elles s'unirent en un faisceau onirique qui dessina dans l'obscurité du néant corrompu
... La lumière.
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Grâce aux Quatre et grâce a la connaissance profonde des runes,
le jeune Transcripteur avait su atteindre son frère enfermé dans les effluves.
Il restait maintenant a inverser ce flux de corruption qui l'entoure et l'afflige, pour que se poursuive la Quête...
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L'inconscience est un venin...
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Le Julung 15 Julantir 1510 à 20h00
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La solitude du néant avait offert a Sirilius l'ébauche d'une nouvelle possibilité.
L'âme de la cité pouvait être Nemen mais cette âme pouvait être corrompue.
Notre lien avec le Rêve ne pouvait nous lier a la cité mais ce lien semble ne pouvoir être atteint par la corruption.
Le gris Rêvant sentit monter en lui une curieuse inspiration. En liant, par la musique du Rêve nos runes et le chant Nemen, peut être serait-il possible de créer un flux harmonique qui saurait guider le Rédempteur hors de l'onde corruptrice.
Et peut-être qu'un jour, ensemble, ils trouveraient un moyen de canaliser ce flux harmonique pour rendre l'Étoile au Rêve...
Après une longue inspiration, il commença.
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Onde onirique qui guide nos pas hors du mensonge,
Âme en souffrance, cité prisonnière de l'onde noire,
Que les Quatre par ma voix illuminent notre frère perdu,
Et que les runes gravées dans tes pierres puissent soulager tes blessures,
Ensemble voyez l'harmonie affleurer,
Que ce lien, même ténu, puisse frère Dangraal sauver.
C'est la le vœux, bien fragile, de qui veut vous aider.
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Le Transcripteur répéta ce chant inlassablement jusqu'à que la litanie atteigne une harmonie musicale presque sublime.
L'art, le chant Nemen et le Songe semblaient s'unir pour créer une nouvelle voie musicale requérant une grande maitrise des instruments a l'unisson.
Sirilius espérait une réponse de son frère et, pourquoi pas, de la cité...
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L'inconscience est un venin...
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