Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Un convoi pour Oriandre.

...Assistance de fundeq et plus si affinités...
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Sujet lancé par Minak Arkhor
Le 08-04-1510 à 12h25
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Posté par Bokro,
Le 22-04-1510 à 18h18
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Minak Arkhor

Le Julung 8 Astawir 1510 à 12h25

 
*** Voilà plusieurs jours que toute la ville d'Arameth était en effervescence, les rumeurs allaient bon train, la route entre Eleudice et Oriandre semblait bloqué. Et les sombres pensées de nos diplomates n'annonçaient absolument rien de bon, la Fraternité perdrait certainement une ville, non sans combattre, mais les pertes seraient colossales...
Mais nous n'en étions pas là, la confrérie avait un Fundeq la bas comme dans la plupart des villes de faction, nous devions les évacuer d'une manière ou d'une autre, un confrère restait un confrère et si nous pouvions aider la ville avec nos maigres moyens nous le ferions ! ***


*** Les préparatifs pour le convoi nous avaient pris 2 bonnes journées et nous comptions nos heures de sommeil sur les doigts de la patte, une solide caravane fut ainsi mise sur pieds, avec médecins, sudaristes, cantiniers et bien d'autres.
Nous avions également pris tout le matériel nécessaire pour assurer un campement de fortune et sa logistique, nous ne savions pas sur quoi nous allions tomber ... ***


*** L'exploratrice Takamaka se trouvait déjà en contact avec la ville d'Oriandre et son diplomate Thosen Noril, s'occupant des laisser-passer et proposant notre modeste contribution. En attendant je m'occupais de superviser la caravane, la première halte serait à Eleudice, le temps que tous les symbiosés de la mission se regroupent et prennent leurs dernières recommandations. ***


*** Nous avions besoins de toutes nos forces vives pour rejoindre la ville, la route se trouvait parsemée d'embûches et nous devions avancer en bon ordre.
Talamaka, Bokro, Soriel, Petrorius, Soma Valen, Finghin, moi même ainsi que plusieurs dizaines de sudariste, note troupe ne faisait pas mauvaise figure... ***
*** ***


Il n'y a personne qui se déteste vraiment, il n'y a que des gens qui ne se comprennent pas.

 
Bokro

Le Julung 8 Astawir 1510 à 13h13

 
***
Oriandre était attaqué.
Une véritable armée de créatures natives de l'île encerclait et s'apprêtait à assiéger la cité.
Telle était l'horrible nouvelle qui avait secoué les Sombres Pensées.
Les Confrères ne s'attendaient pas à cela.
Rien dans les avertissements de la renégate Kysall ne laissait supposer à une telle attaque.
Et il ne faisait aucun doute que la pauvre Oriandre était la première cité de poussière visée et que l'armée ne s'arrêterait pas là.

A partir de tout ceci, les raisons d'envoyer un convoi armé et humanitaire en direction d'Oriandre s'amoncelaient et il fut très rapidement organisé et prêt à prendre la route.
Tout d'abord, évacuer le Fundeq de la cité et mettre tous les Confrères marchands à l'abri.
Ensuite, observer la situation et voir comment elle allait évoluer. Comment l'armée allait s'y prendre en vue de se préparer en conséquence au cas où Arameth devrait être confronté à la même menace.
Et enfin, si la Fraternité outre-passe son orgueil légendaire, les aider à combattre ou évacuer la cité, et porter secours aux blessés.

L'exploratrice Takamaka était déjà sur place à préparer l'arrivée du convoi.
Finghin était partit seul en éclaireur dès qu'il apprit que la cité de son enfance était attaqué.
Le docteur Pétrorius s'élança lui pour étudier une créature qui a été vu sur la route.
Minak partit à sa suite pour l'escorter.
Et il restait donc le mage Valen, le Caravanier Soriel et le Prévôt Bokro pour encadrer le convoi lui-même.

Cependant, ce dernier fut bloqué à peine passé les portes de la Perle par une foule extraordinaire et extrêmement compact qui s'était agglutiné dans les Faubourgs.
Il n'y avait pas moyen aux charrettes de passer et la foule ne semblait pas vouloir se disperser pour laisser passer tout le monde malgré les gueulantes du Prévôt.
Ce dernier fut contraint à faire appel à la Garde Pourpre pour créer un passage, non sans mal et sans agitation.
Une bonne heure plus tard, le convoi pu enfin passer et sortir des Faubourgs pour entrer sur le chemin pavé parcourant l'aride désert d'Amody.

Ils arriveraient en fin d'après midi à proximité d'Eleudice pour aménager leur campement de mi-chemin.
***




 
Finghin

Le Julung 8 Astawir 1510 à 18h28

 
***
Si les Confrères, pouvait penser que Finghin était originaire d'Oriandre, ce n'était pas forcément vrai, Finghin est né dans sa maison à Arameth comme sa mère avant lui et ses ancêtres maternel, le Coté fraternel est paranoïaque de notre Directeur vient irrémédiablement de son père, même si sa mère n'y est pas totalement exempte.

Bref tout ça pour dire que Finghin est parti devant et pas à la vitesse d'un diplomate si on peut se le dire.

la route était calme pour peu que l'on arriva à se frayer un chemin dans les faubourgs de la ville, il est vrai que le contraste entre la ville et le désert est très marquant ici bas.

Ils se croyait encore non loin d'Eleudice quand il se rendit compte qu'il venait de passer Stabr et déjà il apercevait les premiers réfugiés Oriannais.

Poursuivant la route vers la ville s'attendant déjà à trouver le chaos les flammes et la destruction, il s'arrêta devant un autre tchaë qu'il reconnu aisément pour être le Chambellan Noril d'Oriandre lui même.

Déjà il envoya une pensée rassurante à ses Confrères, il y avait encore des survivants.

***


Finghin Arawn Ossian Al'Daman.
Direction des Comptoirs de la Confrérie détaché à Farnya.
Service Administration et Intendance
"Le Pognon, c'est nous. Le Travail, c'est vous !"

 
Minak Arkhor

Le Vayang 9 Astawir 1510 à 13h23

 
*** La caravane avançait doucement mais surement, serpentant la longue piste gorgée de dangers du désert D'amody jusqu'à Eleudice.
Finghin vent en poupe avait déjà rejoint la cité d'Oriandre, les joies de la symbiose et ses pouvoirs incommensurables, ses relevés détaillés de la route nous étaient déjà parvenu et la partie s'annonçait mal aisée.
Partie à sa suite avec le Docteur Petrorius, nous avions pour mission annexe d'en découdre avec un harmonyste repéré non loin de la petite ville en attendant le convoi. Il était question de récupérer "l'organe" remarquable de la bête pour je ne sais quelle expérience propre au Limonaire, les ordres venaient directement de mon chambellan, je ne me posais pas plus de questions.
Au bout d'une journée de marche forcée, j'avais rejoint le site où la bête fut localisé, espèce d'énorme varan à la peau grise et épaisse, elle semblait se mouvoir avec aisance sur le sable, mais pour l'instant elle ne semblait pas m'avoir remarqué.
Effectuant mes dernières recommandations au Doc pour ne pas l'exposer, je me préparais à l'assaut, avançant à couvert pour surprendre la bête. Au moment ou je posais mon pied dans le sable, la bête aveugle se retourna directement vers moi ouvrant sa gueule béante, le cri qui s'en échappa me projeta en arrière tétanisant tous les muscles de mon corps dans une douleur insupportable.
Je me ressaisi tant bien que mal pour me lancer à l'assaut, le combat serait long et fastidieux, mais l'animal méritait une belle mort et il l'aurait !
L'observant basculer sa tête de droite à gauche comme pour chercher quelque chose, elle recula dans le désert et à ce moment là le sable se mit à trembler. Un gigantesque trou béant se forma devant moi, la bête qui en sortit me fit reculer de plusieurs pas le regard apeuré, un Psurlong ...
Issu des légendes d'Amody j'avais entendu que ces abominations avaient détruits des caravanes entières dans le désert, et par chance j'en avais un juste pour moi...
Haut d'une bonne quinzaine de mètre, elle s'abattait déjà de tout son long, juste le temps de me jeter sur le côté, quand son corps écrasa ma jambe gauche, la douleur raisonna comme un mauvais mal de tête après trois jours de cuite, elle était certainement cassée.
Je me relevais claudiquant, il fallait fuir et de toute urgence, je n'avais aucune chance fasse à ses deux adversaires, j'ordonnais au Doc de refluer vers Eleudice non loin, nous devions sortir absolument du sable, la bête ne pourrait pas nous pourchasser en dehors de son territoire.
Par chance l'harmonyste restait à l'écart, mais le ver ne comptait pas s'arrêter là, profitant de ma fuite, il me frappa tête en avant par derrière, le coup m'envoya valser plusieurs mètres devant moi, cette fois si c'était les cotes, mais j'étais parvenu à me dégager de l'enfer de sable.
Je m'éloignais sur la terre ferme, tout en observant la bête qui se dressait en ondulant derrière moi, lâchant un dernier cri titanesque signe de son mécontentement, et non elle n'aurait personne à souper ce soir ...
Je rejoignais vite fait le Doc dans la petite ville, j'étais entre de bonne mains, mais nous avions un problème, la route d'Eleudice à Oriandre était bloqué par deux terribles créatures... ***




Il n'y a personne qui se déteste vraiment, il n'y a que des gens qui ne se comprennent pas.

 
Finghin

Le Sukra 10 Astawir 1510 à 22h41

 
***
Il était arrivé à Oriandre depuis un petit moment déjà, sa première mission fut de rentrer au Fundeq, le Directeur adjoint était dans le bureau de Finghin, à son arrivée, un des caravaniers de garde entrouvrit la porte avant de la refermer aussitôt le Directeur entré :

-Avihassa le Directeur, c'est un plaisir de vous voir vivant, mais on vous attend la haut.

-Ziray.


Quelques marches de pierres plus tard, une porte lourde et ouvragée s'ouvrant sous impulsion de Mana :

-Ah Finghin, enfin, je ne sais plus que faire, nos Confrères sont sur les nerfs, la destruction d'Oriandre, serait inévitable d'après les rumeurs, je ne sais, doit-on évacuer ?

-Doucement, pour l'instant, j'en reviens de la Cité d'Oriandre elle est toujours à notre devanture derrière ces remparts, je reprend les choses en mains.


Passant derrière le bureau...



derrière ce bureau se trouve six tiroirs disposés équitablement à gauche et à droite en haut au milieu et en bas.

C'est dans le tiroir de gauche au milieu que se trouve un petit mécanisme intégré dans le tiroir que seul un tchaë pourrait titiller de ses doigts une combinaison connue de notre Directeur, la première touche vient verrouiller la porte massive, la seconde vient enclencher un mécanisme de sureté une sensation froide vient empoigner l'avant bras du tchaé, l'empêchant ainsi de partir si jamais un voleur avait été assez malin d'entrer jusqu'ici. Puis vient une succession de touche avant que la main du Directeur ne soit à nouveau libérée. Sur la droite, un mécanisme s'est ouvert, la ou ne se trouvait avant qu'un interstice de quatre centimètres de long et deux centimètres de large en forme de meurtrière permettant l'insertion de Pièces de monnaies, on pouvait à présent découvrir un coffre.

Le Directeur adjoint souleva une chainette autour du cou dévoilant une clef assez minuscule ...



...l'insérant à l'emplacement prévu, fit un signe à Finghin qui ferma le tiroir de gauche pour ouvrir le tiroir de droite, rempli de papier inutile, qui une fois retiré sans ménagement dévoila un réceptacle ridicule de forme arrondie, le Tchaë ôta alors l'anneau de son collier...



...qui s'incruste alors parfaitement dans l'interstice, un quart de tour sur la droite et un demi tour sur la gauche plus tard et ça y est le coffre s'ouvre laissant un tas de Girasols rangé par leur poids en sacs de Cent et tas de Dix.

Finghin récupérant alors le tout, termina son travail en appuyant sur un bouton énorme visible au fond du coffre retirant sa main à l'issu avant de voir le coffre se refermer brutalement dans un bruit de hachoir. dix secondes plus tard, un cliquetis se dégage de la grande porte massive qui vient de se déverrouiller.

-Maintenant, je vais attendre les informations que j'attends avant de me prononcer sur une fermeture préventive du Comptoir.

***


Finghin Arawn Ossian Al'Daman.
Direction des Comptoirs de la Confrérie détaché à Farnya.
Service Administration et Intendance
"Le Pognon, c'est nous. Le Travail, c'est vous !"

 
Finghin

Le Dhiwara 11 Astawir 1510 à 13h46

 
***
Les premières pensées arrivaient de toutes part, Finghin assis devant son bureau restait relativement calme, se servant deux tasses d'eau pour son adjoint qui faisait des allers-retours devant la baie vitrée et lui.

Puis une pensée, celle qu'il attendait.

Même si il se sentait capable d'organiser une défense convenable à l'intérieur du Fundeq, il avait tout de même des bretteurs des archers des mages compétents à sa disposition, des renforts en provenance d'Arameth... en barricadant la porte d'entrée avec les caravanes, en détruisant les escaliers menant au premier étage et en tendant des embuscades à chaque point névralgique du Fundeq.
Il arrivait à imaginer les natifs repoussés.

Ce n'était que supposition, et puis que ferez un Fundeq sans ville autour de lui ?

- Sonne le rassemblement.
- Bien


L'individu sorti alors du bureau, la porte se refermant à sa suite.

la main dans le tiroir du bas à gauche tenait un lot de planchette en argent massif le tout recouvert d'une plaque de verre pour protéger une simple feuille de vélin...

Il y avait plein de réactions répertoriés, le rangeant au fur et à mesure dans le même tiroir...

Intrusion Armé
Incendie
Alerte Méteorologique
Protocole de Changement de Directeur
Protocole de Mise en sureté du Coffre
...
Protocole d'Évacuation
DoOoN DOONG dong Dooong Dong

Il le tenait :



***


Finghin Arawn Ossian Al'Daman.
Direction des Comptoirs de la Confrérie détaché à Farnya.
Service Administration et Intendance
"Le Pognon, c'est nous. Le Travail, c'est vous !"

 
Soma Valen

Le Dhiwara 11 Astawir 1510 à 23h33

 
*** Soutenu par des sorts maitrisés, le tydale rattrapa rapidement le village d’Eleudice. Il commençait de plus en plus à avoir l’habitude du retard mais ceci demeurait une mauvaise habitude de plus. Peu essentiels pour le mage mais une mauvaise habitude tout de même.

La mission pour Oriandre était cruciale. Elle était sans doute le début de temps bien sombre pour tous les autres poussiéreux. Et le Valen savait malheureusement que dans les temps à venir Krygg n’y échapperait pas. Il lui fallait donc des renseignements. Au-delà d’Arameth, ils leur seraient sans d’une utilité quelconque à eux, si fière de leur armée.

Sans attendre le reste, le tydale se dépêcha vers la ville Tchaë. Les routes et les abominations que l’on pouvait croiser lui rappelaient cruellement la forêt maudite près de Lerth. Il y avait une ressemblance mais rien de vraiment identique.

Croisant ensuite un deuxième village il continua vers les montagnes.

Bientôt la ville, bientôt… ***



"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."


 
Minak Arkhor

Le Matal 13 Astawir 1510 à 13h45

 
*** Décidément, les abominations s'étaient données rendez-vous au sud-ouest d'Eleudice, voilà qu'un noosophage et un mégalithe de perversion se rajoutaient à la partie. Avec le psurlong et l'harmonyste la situation devenait inextricable, malgré nos plans, nos embuscades, nos assauts joints, les saletés de bestioles résistaient à nos assauts. Soriel était enfin arrivé, mais le Doc et moi même étions éreintés, il fallait prendre une décision, et elle fut simple, le repli.
Je joignais mon chambellan Dorian pour la suite des instructions, la caravane ne pouvait plus attendre, du renfort arrivait au petit village sous la forme du caravanier Mathereth, et je devais continuer ma route avec le prévôt Bokro au plus vite.
Laissant à grand peine mes 3 compagnons et les assurant de mon retour très proche, je partais à nouveau en éclaireur en faisant un large détour par le nord-ouest, laissant au bon soin de Bokro la sureté du convoi.
A marche forcée j'arrivais en vue des montagnes sans faire de mauvaise rencontre, mise à part un Khalitzburg que je prenais soin de signaler à la caravane, nouvelle sueur froide...
Les dernières rencontre m'avait laissé en sale état, je montais vite fait un camp de fortune pour me reposer, la nuit arrivée et je devais reprendre des forces.
Je joignais l'exploratrice Takmaka pour lui signifier notre avancée avant de sombrer dans un sommeil profond.... ***


Il n'y a personne qui se déteste vraiment, il n'y a que des gens qui ne se comprennent pas.

 
Minak Arkhor

Le Merakih 14 Astawir 1510 à 18h21

 
*** Au petit matin, je profitais d'une ultime pause pour appliquer les baumes que m'avaient filer le Doc Petro, ma jambe allait un peu mieux, mais mes cotes pas du tout, il faudrait plusieurs semaines avant que je récupère totalement.
Je cassais une graine vite fait avant de ranger mon bardas, la caravane ne devrait plus tarder, nous profiterions d'une ultime étape aux environs de Starb avant de reprendre la route.
La route ... l'exploratrice Takamaka m'avait contacté un peu plus tôt, je devais absolument l'éviter et faire un large détour par les plaines du nord, avant de repiquer plein sud par une série de cols pour rejoindre note chemin.
Un Smilodon Cristallin avait élu domicile domicile sur la voie la plus directe, et c'était le genre de bestiole à vous retarder un convoi pendant plusieurs jours, et surtout prompt à faire un joli carnage parmi les caravaniers.
Pas le choix, notre voyage n'avait que trop duré, je devais rejoindre au plus vite les chariotes et les guider dans les montagnes, Oriandre ne nous attendrait pas plus longtemps...
Comme prévu, les sudaristes pointaient le bout de leur nez et j'allais directement à leur rencontre pour reprendre la tête des opérations.
L'ambiance était tendue, les multiples rencontres avaient éprouvé le moral de beaucoup, et notre progression était lente et douloureuse, mais la volonté d'aller porter assistance à nos confrères et d'aider la ville était plus fort que tout.
Nous entamions notre long détour, qui se passa étrangement bien, traversant les plaines sans encombres, et arpentant les cols un par un de la même manière, à ce rythme, nous devrions arriver à Oriandre le lendemain en fin de matinée.
Une bonne nouvelle étant toujours suivit d'une autre, en scrutant l'horizon je repérais Takamaka accompagnée de... Jaïbath ! tiens un prévôt d'Arameth certainement envoyé en mission par sa hiérarchie.
Grand mal !! je joignais mon amie prestement pour lui remettre la charge du convoi comme convenue, la jonction était faite et ma mission remplie, nous camperions autour d'un bon feu dans les environs et je repartirais à l'aube. ***








Il n'y a personne qui se déteste vraiment, il n'y a que des gens qui ne se comprennent pas.

 
Finghin

Le Julung 15 Astawir 1510 à 21h12

 
***
Finalement, le rassemblement organisé à l'intérieur du Fundeq, se transforma par la suite en une réunion officielle en petit comité, les tenants et aboutissant de ce qui se passait à Oriandre furent donnés, les opinions fusèrent, s'opposèrent, débâtèrent et finirent par tomber en accord.

Le danger était là tout comme il était à Oriandre qu'il se déplacent ou non le danger n'en disparaissait pas moins.

C'est que c'est têtu un Confrère...

***


Finghin Arawn Ossian Al'Daman.
Direction des Comptoirs de la Confrérie détaché à Farnya.
Service Administration et Intendance
"Le Pognon, c'est nous. Le Travail, c'est vous !"

 
Takamaka

Le Sukra 17 Astawir 1510 à 19h50

 
*** Aux premières lueurs de l’aube, l’exploratrice avait quitté sa cabine où elle avait passé tout son temps à se reposer en prévision de la dernière étape de son voyage. Elle était montée sur le pont du vaisseau et son regard, un instant avait parcouru l’ocre du Désert d’Amody avant de se poser sur le petit village d‘Eleudice. ***


*** Le transport ralenti, le bruit de la machinerie changea. Elle était arrivée enfin à destination, elle descendit rapidement et pris immédiatement la direction d’Oriandre. ***


*** A Oriandre, les évènements se précipitaient, l’armée des natifs campait devant les portes de la citée. ***


*** Dés que la sombre nouvelle était parvenue sur le consensus, le Chambellan Dorian du Suaire avait immédiatement mis sur pied une expédition constituée de matériel médical, de vivres, et surtout de caravanes permettant d'accueillir les personnes désirant évacuer Oriandre. ***


*** A peine sa mission de surveillance au Pilier Perdu achevée, elle s’était de nouveau portée volontaire pour coordonner à Oriandre l’évacuation des non symbiosés avec le convoi en provenance d’Arameth. Elle avait rapidement contacté le Maire et Diplomate. Thosen Noril afin d’obtenir les autorisations nécessaires à l’accomplissement de cette mission de secours. ***


*** Aux abords du petit village, elle aperçu un mouvement à l’ouest de sa position, un Psurlon des sables et un Harmonyste se tenaient sur la route lui barrant le chemin. Elle s’arrêta un bref instant pour observer et évaluer la situation. Rapidement sa décision fut prise de quitter les lieux le plus précipitamment possible et elle fonça entre les deux créatures. Elle évita de justesse l’attaque de l’ Harmonyste mais elle ne parvint pas à échapper à celle du Psurlon, elle ressentit soudain une violente douleur à l’épaule. Sans prendre le temps de se soigner, pressant le pas, elle reprit le chemin qui menait à Stabr. ***


*** Maintenant que la voie était dégagée, la Suariste progressait rapidement sur la route enneigée. Peu avant d’arriver au village de Starb, elle aperçu dans la prairie un Khalitzburg, le tas de ferraille était vraiment monstrueux, aussi l’exploratrice ne s’attarda pas et accéléra le pas pour foncer jusqu’à l’auberge du village. Après s’être rapidement restaurée, douchée et soignée, elle prit quelques heures de repos. L’exploratrice avait savouré avec délice cette courte halte, avant de repartir dès le lever du soleil. ***


*** En fin de matinée, elle avait atteint les premiers contreforts rocheux de la chaine de montagnes aux cimes enneigées, un vent glacial, venant des sommets soufflait, rendant la marche plus difficile. La route en direction d’Oriandre sinuait au travers du relief montagneux, surplombant des à pic vertigineux, dominés par des crêtes rocheuses aux arrêtes escarpées couvertes de glace vive. ***


*** Le village était désormais loin derrière, lorsqu’elle entrevit un gros loup recouvert d'écailles cristallines qui se tenait tapis derrière des rochers, cela lui rappela d’angoissants souvenirs aussi décida-elle de quitter le sentier et de faire un détour. ***


*** La progression dans les affleurements rocheux surplombant le chemin pour éviter la bête s’était avérée délicate et fastidieuse. Après quelques heures d’escalade et de désescalade périlleuses et harassantes, au détour du chemin, elle aperçu enfin les murailles de le cité d’Oriandre et rejoignit le Bailli du Poinçon Jaïbath chargé d’assurer la sécurité avancée du convoi. ***


*** L'exploratrice signala la présence du rejeton à son Confrère Minak qui conduisait depuis Arameth le convoi pour Oriandre et lui indiqua le chemin à prendre pour l'éviter. ***


*** La nuit commençait déjà à tomber, il faisait de plus en plus froid et l’explorateur de la Confrérie en charge du convoi venait d’établir un campement un peu plus à l'Est de sa position. Aussi en compagnie du Bailli, elle fit demi tour pour prendre la relève et assurer le convoyage de la caravane jusqu’à la Cité qui se trouvait encore à une demi journée de marche. ***


*** Lorsqu’elle arriva en vu du campement, Takamaka commençait à ressentir de la lassitude et son épaule la faisait souffrir. Malgré sa fatigue, après avoir saluer son collègue, elle passa dans les rangs des caravaniers pour prendre de leurs nouvelles et évaluer l’état du convoi. Hommes et bêtes étaient exténués, l’explorateur les avait fait avancer à marche forcé depuis la Cité des Perles Sombres. ***


*** Les caravaniers avaient besoin prendre quelques heures de repos bien mérités avant de repartir dès le lever du soleil pour la dernière étape de cette mission d'évacuation. ***


*** Les premières étoiles brillaient dans le ciel Syfarien lorsqu’elle retourna près du feu de camp où l’explorateur s’était installé. ***


Avez-vous fait bon voyage Avhi Minak ? Des consignes particulières ? Des nouvelles d'Oriandre ? Lui demanda-t-elle





L'Exploratrice.

 
Soma Valen

Le Dhiwara 18 Astawir 1510 à 11h23

 
*** Soma qui était devant les autres commençait à se rapprocher de plus en plus de la ville. Il n’avait jamais pris cette route, ni visité Oriandre qui était pourtant tout prêt d’Arameth bien que la cité commençait à se découper par delà les montagnes infestées.

Impossible de donner l’heure exacte mais la nuit était tombée depuis un moment c’était une certitude. Puis enfin, le tydale arriva non-loin du Fundeq. Finghin devait être dans les parages, lui qui était partis quelques heures avant lui. Aucune nouvelle mentale du Tchaë mais en temps que directeur de comptoir il pouvait sans doute parier le trouver dans ce Fundeq là, si l’évacuation n’avait pas déjà été terminée. ***


Rydia dit :
Regarde !

***
Mais le mage avait déjà remarqué le plus impressionnant. L’exclamation de la moue devant la ville pervertis par les effluves souligna la gravité de la situation. Comment tout cela pouvait être possible ? Les cités Nemens se brisant face aux effluves sombre… C’était donc cela qui attendait la totalité des villes occupé par les symbiosés d’après le roi vortex.

Malheur.

Ils n’avaient pas les armes pour repousser une telle attaque. Ni Oriandre, ni Kryg, ni aucune autre ville. Kysall semblait avoir raison et les Nemens semblaient bien impuissant pour le moment. Sortant de l’horreur du tableau qui se profilait devant lui, le Valen avança avec une très grande prudence.

Ce qu’il ressentait était bien réel et ces sentiments agressifs ne lui disait rien de bon. ***



"Quand on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur."


 
Minak Arkhor

Le Luang 19 Astawir 1510 à 12h32

 
*** Enfin ! la première étape du voyage était bouclée, tout le monde goutait à un repos bien mérité et moi en tête !!
J'avais calé ma toile gourdonnée et ma couverture prêt du feu, la petite réunion de la journée venait juste de se terminer. Y'avait pas grand chose à en dire, et une nuit de sommeil ferait le plus grand bien, j'avais donné mes dernières recommandations de la journée et maintenant je m'activais à refaire le bandage qui me bardait les cotes. ***


Ah !! Takamaka ! tout se passe comme tu veux ?

*** Je l'invitais à s'assoir à coté de moi, nous n'avions pas eu souvent l'occasion de nous croiser, et il y avait toujours une saveur particulière à se retrouver entre Sudariste toujours loin de leur foyer. ***


Si ça te dérange pas, tu nous fais chauffer de l'eau vite fait, j'ai un peu de thé qui traine, pendant ce temps je termine ce fichu bandage.

*** Malgré les voyages, et sa race, la Tydale avait une forme d'élégance et son regard volontaire illustrait quelqu'un avait une grande confiance en soi, et il en fallait pour arprenter les routes de l'île... ***


Le voyage ? j'aurais tendance à dire la routine, pas mal de mauvaises rencontres, des imprévues et tout le tintouin qui va avec... mais nous sommes là et en un seul morceau, n'est ce pas l'essentiel ?

*** Je fouillais dans mon sac pour en sortir le thé et le faire infuser ainsi que deux godets en métal un peu cabossés. ***


Et pour les consignes, bin ça sera les mêmes qu'à l'aller, faut évitez la casse au maximum et bien répérer la route, sinon à part ça ...

Enfin si ... Gaf à deux cantinniers, se sont des vieux roublards, et ils monnayent un peu de la ration avec le reste de la caravane pour améliorer le quotidien, faut juste les surveiller ce qu'il faut pour qu'ils abusent pas... Sinon le convoi est bien soudé, ils connaissent tous le Taf, le chambellan Dorian a bien recruté avant de partir.

Autrement, rien de rien, et la plus grosse part du boulot c'est toi qui va te la coltiner à Oriandre, alors va falloir assurer ma grande !


*** C'était l'heure d'un bon thé chaud que je servis avec diligence. ***


Et Oriandre ? pas de nouvelles, mais vois ça avec Finghin, il est dans la place et te donneras toutes les infos nécessaires...
Et pour ma part, je sais que demain je me casse à l'aube direction Eleudice pour terminer un boulot.


*** Je pris une grande lampée. ***


Sllllurpppp .....

Mmmm... ça fait du bien .... Raaaa....

Et toi ? depuis le pilier perdu ? tu n'as pas du bien te reposer non plus hein ?




Il n'y a personne qui se déteste vraiment, il n'y a que des gens qui ne se comprennent pas.

 
Takamaka

Le Merakih 21 Astawir 1510 à 01h32

 
*** Les lunes qui s’étaient levées au delà des cimes illuminaient d’une lumière argentée les affleurements rocheux et dédiaient aux proches montagnes une beauté quasi surnaturelle.

Mais la magie du paysage ne parvenait pas à faire oublier aux deux explorateurs l’incertitude qui planait sur le devenir de la Cité d’Oriandre. ***


Je comptais reprendre la route immédiatement, mais les hommes sont trop fatigués, accordons leur quelques heures de sommeil, nous lèverons le camps demain, aux aurores. Répondit-elle tout en aidant son collègue à préparer le thé.

*** Les deux explorateurs s’étaient de temps à autre croisés au Suaire, aussi en profitèrent-ils de ce moment de repos pour discuter et faire plus ample connaissance.

Malgré la chaleur du feu de camp, l‘air était glacial, elle sortit de son sac une veste de marin bien trop grande pour elle qu’elle enfila pour se réchauffer un peu. Tout en écoutant son ami, elle regardait danser les flammes du feu de camp avec fascination en savourant le délicieux breuvage ambré. ***


Demain je dépêcherai le Bailli Jaibath pour qu'il parte en avant du convoi comme éclaireur. Merci Minak, je n’oublierai pas de surveiller ces deux larrons.

En effet c’est une très bonne équipe de caravaniers qu’Avhi Dorian a mobilisé pour cette expédition et en si peu de temps.

J’ai envoyé un message à Avhi Finghin pour lui annoncer l’arriver du convoi en fin de matinée au Fundeq. Les nouvelles d’Oriandre ne sont pas très encourageante, un Tàrk'Nàl vient de se matérialiser devant la cité, entouré d'Hàrmonystes. Quant à l'armée des natifs, elle s‘est évaporée. J’informerai les hommes de la situation avant de partir.

J’ai profité du confort du transport Némem pour récupérer de mon voyage, Je ne vais pas tarder à dormir, demain la journée risque d’être très longue et épuisante.


*** L’exploratrice s’adossa à un arbre et s’enroula dans une couverture. La nuit fut de courte durée et aux premières lueurs de l’aube elle se réveilla. La pluie fine qui s’était mise à tomber acheva de l’éveiller. Après avoir pris un rapide déjeuné, la suariste prit congé de son collègue. ***


Le diplomate Thosen Moril, viens de m’avertir que Le Roi de la Fraternité à ordonné l’évacuation de touts les civils vers Farnya.

Bon retour et bonne chasse Avhi Minak.
Lui dit-elle en se dirigeant d'un pas ferme et décidé vers le convoi qui venait de se reformer.

*** Après avoir salué les caravaniers, elle s’adressa à Tobeerox et Natarius, les deux gradés de l’équipe qui attendaient l’ordre de faire mouvement. ***


Informez vos hommes de l’arrivée du Tàrk'Nàl et de l’ordre d’évacuation de la Cité, nous devons faire vite.

Tobeerox, vous prendrez la tête du convoi, Natarius vous fermerez la marche.
Leur ordonna-t-elle.

L’exploratrice n’avait jamais dirigé de caravane aussi avait-elle décidé de placer sous son autorité les deux vieux routiers et de leur confier les rênes du convoi.

Letchi dit :
Très bonne idée Tak de t’appuyer sur les deux caravaniers les plus confirmés.


Je vais regarder comment ils font, ça me permettra d’apprendre.

*** Le caravaniers avançaient rapidement, oubliant leur fatigue, impatients d’atteindre Oriandre. Plus, ils se rapprochaient de la Cité et plus le flots de réfugiés grossissait, encombrant la route et ralentissant le convoi. Les Confrères n’hésitèrent pas, au passage à aider certains d’entre eux tout en poursuivant leur chemin.

Une masse de nuages bas pesait, menaçante, sur la silhouette des toits et des remparts aux grand créneaux lorsqu’ils arrivèrent enfin aux portes d’Oriandre. C’est alors que l’exploratrice reçu un message du Directeur du Comptoir de la Confrérie, qui la laissa des plus perplexe. Citation :
Nous n'évacuons pas le Fundeq, cet ordre de rester émane de bien plus haut ….

Le convoi entra dans la ville par la porte Est, tout en conduisant la caravane vers le Fundeq, les suaristes purent observer que les murs d’enceinte de la Cité étaient endommagés par d’inquiétantes lézardes et des filaments d’un noir sinistre emplissaient les nombreuses fissures des fortifications.

Dans la cité, en plein effervescence, la confusion régnait. De longues files de charrettes tirées par des chevaux, surchargées de bric et de broc se dirigeaient vers la porte Nord de la ville. Plusieurs fois les caravaniers durent s’écarter pour laisser passer des estafettes qui dirigeaient l’évacuation de la population civile vers Farnya.

En fin de matinée, caravane stoppa devant le comptoir de la Confrérie, ils était enfin arrivés à destination.. ***



Pendant que je vais m’ entretenir avec le Confrère Finghin, faites dresser un campement provisoire. Aucun homme ne doit entrer dans la Cité sans mon autorisation. Dit-elle aux suaristes Tobeerox et Natarius

*** Puis elle entra dans le Fundeq de la Confrérie des Six. ***



L'Exploratrice.

 
Finghin

Le Merakih 21 Astawir 1510 à 11h39

 
***
Finghin était dans son bureau, seul, la mine fatigué, avait il seulement dormi ? Nul ne pouvait en être sur.

Le convoi arriva à Oriandre, Takamaka entra dans le Fundeq, il était encore plein, le travail avait quelque peu ralenti, suite à l'évacuation de la ville de ces civils.

Quand Takamaka fut entré, elle pouvait observer l'intérieur, l'arcade principale était immense ce qui permettrait à la caravane de rentrer, tel était le but premier des Fundeq, accueillir les caravanes en leur enceinte pour les protéger.

De part et d'autre sur les côtés elle pouvait voir réunit une vingtaine d'enseignes ce qui représentait un faible nombre en comparaison des autres Comptoirs mais qui était largement compensé par des entrepôts immenses au fond de la place.

Au milieu, une grande place suffisamment grande pour garder le Convoi et pourvoir à son déchargement et à son chargement.

En levant les yeux, on pouvait observer que l'entrepôt se prolongeait sur les deux étages, qu'au dessus des magasins se dressaient des ateliers et des chambres et au dessus de la Porte d'entrée, ne pouvait se trouver que le Bureau du Directeur et les chambres officielles des Poussiéreux affectés au Fundeq, Diplomate et officiels.

***


Finghin Arawn Ossian Al'Daman.
Direction des Comptoirs de la Confrérie détaché à Farnya.
Service Administration et Intendance
"Le Pognon, c'est nous. Le Travail, c'est vous !"

 
Bokro

Le Julung 22 Astawir 1510 à 18h18

 
***
Le Prévôt avait assuré la sécurité du convoi durant tout le trajet d'Arameth jusqu'à Oriandre.
La tâche fut loin d'être aisé avec les nombreux monstres qui rôdaient non loin de la route, ce qui leur fit même dévier plusieurs fois pour éviter d'approcher de trop près un Harmonyste accompagné d'un Pulsron, puis d'un abominable Khalisberg un peu plus loin et enfin d'un machinchose cristallin pas très commode non plus.
Mais le convoi arriva à bon port et sans trop de casse au grand soulagement de tous.
La première partie des opérations terminée, les Confrères du convoi établir un camps de fortune dans le Fundeq.
Le Directeur du Comptoir Finghin les avait avertit de l'ordre de ne plus faire évacuer le Fundeq. Bokro n'en savait pas plus et restait dans l'incompréhension la plus totale.
Et pendant que tout le petit monde s'attelait à établir le campement, le Prévôt préféra s'éloigner du capharnaüm du Fundeq pour faire un repérage des alentours, et plus particulièrement vers le Nord au pied des montagnes où se trouvaient avant sa disparition l'armée des natifs pour voir s'il n'y avait vraiment plus aucun danger.
En s'aventurant plus haut dans les montagne, il aperçu l'immonde Tark'Nal surplombant plusieurs Harmonystes qui l'entouraient, puis plusieurs Poussièreux qui tentaient de leur faire fasse.
Ni une, ni deux, le Prévôt parcouru le flanc de la montagne pour les rejoindre et apporter sa contribution aux combats.
***



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