Les Mémoires de Syfaria
La région d'Oriandre

Tout un peuple en exil

ouvert à tous !
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Sujet lancé par Aedrenith
Le 20-04-1510 à 23h15
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Posté par Jeaneudon,
Le 29-04-1510 à 13h51
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Aedrenith

Le Matal 20 Astawir 1510 à 23h15

 
Une nouvelle aube s'était levée sur les montagnes fraternelles. Une aube que les habitants d'Oriandre ne purent saluer, car nul ne l'habitait plus. En une journée, elle avait été pervertie, perdue pour les Poussiéreux... La population civile avait évacué durant l'après midi et la nuit précédente, ne restaient que des volontaires et la Bulle Noire.

L'ordre de replis fut donné par le Général Krondor, avec cette autorisation pour ceux qui désiraient s'essayer à anéantir le Tark'nal de rester en arrière pour leur tentative. Ou bien leurs tentatives ?

Le Médecin en Chef des Armées n'était pas de ceux-là. Ce qu'elle avait pu essayer de préparer dans cette visée avait échoué, et elle n'avait pas eu l'autorisation de sa hiérarchie de préparer le reste. Ce n'étaient pas des tentatives qui pouvaient s'improviser sur le tas. Elle avait donc à l'annonce de l'ordre envoyé des messagers aux dispensaires installés dans la cité, en prévision d'un combat qui n'aurait pas lieu. C'était bonne partie de la vie martiale que de préparer des éventualités dont majeure partie ne se produisaient pas.

Rassembler même la centaine de Frères Noirs de son Corps et son matériel prenait du temps, il fallu une bonne heure pour charger le matériel de soin, d'alchimie, et des réserves d'eau pour le voyage de la garnison d'Oriandre au complet. Mais les préparatifs avaient bien dégagé le terrain, et en une heure les Frères Noirs furent en rang sur la place du pilier de poussière, une bonne dizaine autour de chacun des six chariots, un petit groupe ouvrant la marche et un autre la fermant. La consigne avait été donnée de maintenir le groupe, de demeurer soudés. Dans cet exode, il fallait avant tout conserver l'âme fraternelle.

Des membres des autres Corps accomplissaient la retraite, sous les ordres de leurs officiers. C'était toute la noire oriandaise qui se mettait en route.

Les cœurs étaient sombres. Les corps étaient fatigués. Les esprits étaient tourmentés. Mais la Fraternité vivrait.

Lentement, le terrain ne le permettait pas autrement, le convoi se mit en branle. Des civils accompagnaient la marche, le Commandant les avait acceptés, les avaient invités, même. Même dans sa retraite, les Noirs étaient là pour protéger. Et tout avait été prévu à ce sens. Chaque membre du Corps de Médecine portait une solide épée, et affichait un air résolu. Quand bien même ceux qui savaient réellement s'en servir étaient peu nombreux dans ce Corps, donner l'air d'être des adversaires conséquents suffisait dans bien des cas. Et si cela ne suffisait pas, les autres Corps empruntaient cette même route, en ce même temps.

La doctoresse avançait en tenant son tawak par la bride, à petite allure, en tête de ses soldats. Maintenir la discipline lui paraissait indispensable, dans cette situation. D'autres capes noires avançaient au devant, plus en avant encore allaient les civils, et derrière d'autres noirs suivraient. Une longue chaîne qui devait s'étendre sur plusieurs kilomètres des défilés traversant les montagnes. Sans doute mettraient-ils des jours à rallier Farnya. Et de là...

Le Commandant se retourna, pour jeter un dernier regard sur Oriandre. Un furieux mélange d'émotions lui noua les tripes. Peur, peine, souffrance, regret. En à peine vingt quatre heures, le déchainement du Tark'nal l'avait marquée au fer rouge. Et sortie de cet enfer de sensations, elle commençait à en ressentir le contrecoup.

Ceux qui marchaient près d'elle purent la voir relever la capuche de sa cape de jais sur sa tête, et se mettre à trembler fortement tandis qu'elle avançait. Cette précaution de masquer son visage fit que très peu purent vraiment voir un officier de l'état major pleurer, évacuant une tension bien trop forte pour un corps de tchaë. Les dernières vingt quatre heures avaient été particulièrement difficiles pour elle.

Sans doute pour beaucoup d'autres également. La citadelle la plus imprenable de tout Syfaria était tombée. L'exil de tout un peuple de poussière avait débuté...


HRP : ouvert à tous ceux qui participent à l'exil ou le croisent, avec grand plaisir !

 
Rikjo

Le Matal 20 Astawir 1510 à 23h49

 
Le vieux avait du mal a sortir de la ville. Tant de souvenir siégeait dans cette ville, tant de douleur et de joie entremêlé, le doux vin de la belle Oriandre aller lui manquer. Fichtre, il était pas venus ici depuis quarante ans, en quelque heure il avait repris gout a cette ville et c'était comme si il ne l'avait jamais quitter. Pour un peu son vieux coeur se serrerait et il se mettrait a pleurer. Un vieux briscard comme lui était trop vieux pour ca. Il avait le cœur lourd oui, comme tout les soldats, toutes les personnes qui aurait donner leur vie volontiers pour protéger la plus grande des villes.

Et on ne leur avait pas laisser le choix.

Même pas de colère en lui, juste une petite pointe au cœur, en songeant comme tous qu'il partait pour ne jamais revenir. Qu'il partait et abandonner espoir et joie, la chaleur du foyer connus pour s'enfoncer dans l'inconnu. Ca doit être l'abattement ou la douleur de voir les pierres de leur cité, de leur maison, de leur rue, se transformer, hurler presque de douleur. Leur ville, leur passé avait été attaqué, et spectateur ils durent partirent.

Sans qu'ils en ai eu le choix.

Ca longue, trop longue, vie lui avait fait voir nombre de chose, bonnes ou mauvaises, mais jamais il n'avait ressentit cela, jamais une si longue file de Tchaé aussi silencieux, jamais autant de personne unis dans les mêmes sentiments.

Ils n'avaient pas le choix. Auraient-ils de l'espoir?

Il était trop vieux pour ca, trop vieux pour voir la fin d'une telle histoire, trop vieux pour concevoir cette débandade.

D'une main tremblante il toucha une dernière fois les murs de la plus puissante des cité, regardant d'un air lointain les rues de la belle Oriandre, perdu dans ses souvenirs de cette ville de joie transformé en coté de larme avant d'être... oublié... peut être ?

Si. Même un vieux briscard comme lui pouvait être triste. Il n'y a pas d'age pour être bouleversé. Avec son pouce il écrasa une larme qui coulait avant de suivre enfin la file.... le coeur lourd.


 
Miraë

Le Merakih 21 Astawir 1510 à 08h23

 
La Faucheuse se tenait droite, impassible, devant le Tark'nal qu'elle avait déjà vu à l'oeuvre ailleurs. Un Akrotykar en prenait pour son grade entre deux discussions avec Thosen Noril. La Faucheuse sentait bien que le maire d'Oriandre avait envie de se battre. Mais alors qu'une bande de téméraires se battait maladroitement et sans véritable organisation ni espoir un autre flot de Tchae sortit de la cité. Cette fois-ci tous étaient armés ou presque, quelques civils mais surement des volontaires.

La tydale était pleine de joie! Ils sortaient pour combattre! A LA CHARGE! se dit elle..

Mais très vite la désillusion emplit l'esprit de la commandante. S'ils auraient voulu combattre ils auraient tenu leurs positions sur les murs perverties pour arroser l'ennemi d'au moins une salve avant de sortir. Les visages en disaient long.. le désespoir. La file indienne large d'une dizaine de Tchae entama sa longue marche vers l'Ouest. Ainsi ils rendaient les armes sans même combattre. Impuissante, l'exécutrice tourna la tête en direction de Noril, de l'armée en déroute puis de nouveau vers Noril, une mine incrédule.


Ils se rendent sans même combattre? Votre armée est là..

Il fallait leur redonner espoir ou au moins un semblant de courage. Elle sentait la frustration de l'armée, ils avaient envie de se battre pour leur cité, pour leur honneur, de décharger leur rage contre quelque chose.

Miraë accourue vers la cité pour remonter en haut de la tour et y arracher la hampe qui tenait fièrement la bannière fraternelle. Un coup d'oeil aux murs qui se dégradaient de plus en plus et de plus en plus vite.. quelle tristesse.

Elle descendit alors quatre par quatre les marches de la tour pour rejoindre la colonne de militaires. Là, elle remonta la lignée sur un côté, bousculant les guerriers Tchaë et s'agitant en dressant bien haut la bannière de la Fraternité.

Battez vous! Allez battez vous valeureux guerriers! Aux armes! Vous êtes courageux et fières! Rejoignez nous! Rejoignez votre Maire, Battez vous! A la charge!

Telle une furie Miraë ne cessait d'allé et venir dans les rangs mais personne ne lui répondait.. Elle persévéra, bousculant les militaires qui n'osaient pas répondre ou ne voulaient simplement pas adresser la parole à une étrangère.

Combattez! La hargne est en vous et l'espoir et nôtre! Allé! A la charge mes amis! Battons nous! Votre maire est au combat suivez le! Où irez vous?.. Ils sont fourbes! Ils nous détruirons tous! Le P'ken s'en chargera.. Aux armes, AUX ARMES, AUX AAAARMES!

La commandante de Kryg agitait avec rage tantôt la bannière de la fraternité, tantôt l'une de ses épées dans l'autre main. Aucune réaction, ne restait plus qu'à attendre qu'un officier vienne lui dire de partir pour qu'elle s'exécute. Si personne ne voulait combattre elle n'aurait plus rien à faire ici car les Lames de Kryg, elles, périraient dans les effluves et sous les attaques du Tark'nal plutôt que de se rendre.


 
Bagnus

Le Merakih 21 Astawir 1510 à 09h12

 
**Un groupe d'homme remontait la file des réfugiés a toute hate. Ces noirauds semblaient infatigables étaient menés pas Bagnus, le Commandant de l'Avant Garde.

Quitter Oriandre l'avait démoralisé, mais il en était ainsi, et son devoir de soldat était de protéger la population Fraternelle.

Lorsqu'il arrivat a la auteur d'Aedrenith, il distrubait encore ses ordres a ses lieutenants afin de sécuriser au mieux le convoi.**


Ca y est, nous y sommes...Je n'ai méme pas pu me battre...

**Il prit sa flasque et en but le contenu d'une traite puis se tourna vers le Médecien en chef des armés.**

Les civils sont sous ma protection, en théorie tout devrait bien se passer...D'autres Frères se joindrons a nous a Jgalyl et Verkit, ainsi que deux de mes compagnies. Nous pourons nous ravitailler la bas...

**Une section de l'Avant Garde dépassat alors les deux officiers, des hommes expérimentés et bien équipés. Ils étaient chargés d'effectuer une reconnaissance et d'évaluer le risque que représentait ce voyage. En effet, l'arrivée d'une telle armée énemie près de la forteresse avait chassé une grande partie de la faune vers les montagnes au sud, près de la route.**

Soeur, des pertes civiles seront surement inévitable...Est-il prévu que d'autres Corps nous rejoingnent?

**Le Commandant jetta un dernier coup d'oeil en arrière. Plus de traces de vie a Oriandre, pas la moindre fumée ne s'échappait des cheminées, plus rien...Une ville fantome.**

Eh merde...

 
Lok' Grunn

Le Merakih 21 Astawir 1510 à 14h33

 
*** Maintenant il se souvenait de l'ordre de quitter sa ville natale,des rumeurs qui emplissaient les rues, du regards apeurés de sa famille. Lui fut soudainement attiré par quelques à la sortie, et avant qu'il ait pu s'apercevoir de quoi que ce soit, il perdit leur reste de son entourage.

Et voilà que débarqua ce truc volant, ce mou, et qu'il était assaillis par les pensées de ceux dit "Héros", on n'allait rien tenté, il fallait fuir.
La symbiose, une chance incroyable que les gens disaient, du favoritisme... qu'est-ce qu'ils en savaient? En plus des visages résignés, il pouvait sentir le désespoir dans tous son être. ***

dit :

Désolé gars, mon intention n'était pas de te faire de la peine.

Je... je n'en t'en veux pas, au moins je ne serais pas seul, j'en veux à ce concours de circonstance, et ceux qui sont derrière tout ça....

*** Il était inutile de continuer à croire à un rêve, tout était réel, possible. Un cauchemar éveillé, un de ceux où l'on se sent dégringoler d'une falaise, cependant cette fois si l'impact était bien réel.

Et quel impact, en quelques instants Lok vu toute sa jeunesse partir en fumée, comment cela pouvait être possible? A qui cela pouvait-il rendre service de ruiner leur ville?
Peut-être n'allait-il jamais pouvoir revenir, ils étaient maintenant détestés par l'esprit de leur ancienne maison.

Il respectait tout à fait la décision du Roi,,cela l'aurait désespéré de voir des soldats se faire déchiqueter par des créatures trop forte pour eux, mais si ce n'était pas les murs d'une ville qui faisaient la nation, en changer ne se faisait pas le cœur léger.

Il évita Aedrenith et les autres soldats, se sentant inutile, un boulet, et baissa les yeux devant la guerrière tydale. Comment aurait-il pu lui répondre? Il n'avait jamais tenu une épée de sa vie, et puis il avait l'ordre d'évacuer, il n'y avait aucune espoir de victoire ici

C'était trop pour lui, et voyant le vieux Rikjo écraser une larme, ne pu s'empêcher de dire, d'une voix étranglée? ***


Mais qu'est-ce qu'on va faire? Que va-t-il nous arriver? Pourra-t-on revenir?

*** Avant de fondre en larmes, en tentant de se cacher le visage maladroitement, se sentant honteux.
Tout ces évènements se passaient bien trop vite et violemment pour quelqu'un comme lui, et puis comment être préparé à cela? Lok se noyait dans ses pensées, ses peurs, ses craintes pour sa famille... ***


 
Jeaneudon

Le Merakih 21 Astawir 1510 à 18h25

 
Le régisseur avec quelques prolos surveillaient le convois de la rouge. Quelques chariots, carriole, charabanc et charabras ... transportaient donc un tas de bidules, outils indispensables pour la production de base de la rouge.

Il n'était pas question de syndicats ou de corporation, tous les rouges poussaient, tiraient ... et surveillaient sans distinction.




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Aedrenith

Le Merakih 21 Astawir 1510 à 23h32

 
Comme c'était à craindre, même avec l'organisation martiale de la Noire et sa discipline, talonner de près une longue file de Frères au travers des étroits défilés ne permettait guère d'avancer plus vite qu'un escargot, allez, peut-être deux... Ce n'était pas tout à fait pour déplaire à la boiteuse, ménager un peu sa hanche en prévision de la longue marche ne pouvait pas lui faire de mal. Mais s'éloigner à si faible allure d'Oriandre ne l'aidait pas à se défaire de sa crainte.

Elle tourna à peine la tête vers l'arrière, lorsqu'elle entendit de l'agitation, pour voir une tydale gesticuler et s'époumoner au milieu du groupe. Fronçant les sourcils sous sa capuche, elle s'avisa que l'étrangère portait une bannière d'Oriandre, et fit un gros effort pour calmer ses pleurs nerveuses et ses tremblements, pour tâcher de comprendre ce que l'étrangère disait. Cela ressemblait à du tchaë, vaguement, mais visiblement elle ne connaissait pas vraiment la langue, elle baragouinait de façon à peine compréhensible en fournissant un gros effort. Et le sens très général de son discours dégagé, la tchaë se désintéressa de la scène pour se plonger de nouveau dans la contemplation du sol. Et les larmes coulèrent de plus belle.

Quelques dizaines de pas plus tard, le Commandant relevait de nouveau la tête, passant une main gantée sur ses joues pour les sécher. Elle écouta son pair de l'Avant Garde, et dû à nouveau fournir un gros effort pour se maîtriser, le temps de répondre à son interrogation.

Aucun des autres Commandant n'a répondu, j'ignore ce qu'ils comptent faire...

Elle avait prononcé ces mots avec une telle tristesse qu'il était perceptible que cet état de fait la contrariait. Avec les quelques rares Frères avec qui elle avait eu l'occasion de nouer des relations durables depuis qu'elle était officier, elle en aurait exprimé la cause, mais elle n'était pas suffisamment proche de l'éclaireur pour de telles confidences.

Qu'il la voit dans cet état était déjà bien suffisant sans en rajouter, même si quelque chose ressemblant vaguement à de l'instinct la poussait à se rapprocher de lui, il n'avait rien demandé et ne méritait sans doute pas de devoir la supporter.

Je m'attends tout comme toi à de très lourdes pertes, au sein de toutes les Bulles, mais... elle haussa les épaules, soupirant nerveusement dans un sanglot, je ne suis pas certaine d'avoir encore de l'énergie pour empêcher ça...

Ce fut tout, sur le moment. Elle se tut. Un pas devant l'autre, elle boitilla de plus belle, se répétant mentalement que son interlocuteur ne voulait sans doute pas être un confident pour ses doutes. Elle même aurait préféré ne pas avoir à être sa propre confidente, alors...


 
Fonkin Sheppen

Le Merakih 21 Astawir 1510 à 23h56

 
Les consignes furent simples pour la Corporation de la Servitude, un peu trop au goût de certains: Tout travailleur syndiqué devait quitter la ville Noire avec le minimum vital sur lui: plans, schémas, notes importantes et outils précieux tenant à la ceinture ou dans un sac à dos.

L'humeur maussade, les artisans s'étaient exécutés. Malgré leurs protestations face à ce Régisseur qui exerçait si peu sur Oriandre, l'exil était une nécessité qui chamboulerait la Fraternité à jamais. Aussi chacun prenait sur lui une partie de cette catastrophe et avançait, le regard dans le lointain, les yeux humides, vers la ville Rouge.

Le Régisseur masqué, dont plusieurs parchemins et rouleaux sortaient de ses poches et paquetages, avançait silencieusement, chuchotant de temps en temps à lui même ou à une présence invisible.


Labeur et Profits.

F. Sheppen, Héros.

 
Rikjo

Le Julung 22 Astawir 1510 à 01h07

 
Le vieillard eu soudain envie de voir a quoi pouvait bien ressembler la tête d'une Tydale écrasé contre un mur...

Si seulement il avait une bonne masse et trente ans de moins.... Mais ce qu'elle disait était insupportable. Elle comprenait rien, on avait bien raison de dire que leur cerveau était comparable a du terreaux de mauvaise qualité. Soudain les yeux écarquiller il remarqua le drapeau qu'elle osait souiller. Se préparant déjà a lui donner une bonne correction a l'aide de sa canne, il allait se dirigeait vers l'offense quand il vit le jeune Tchaé devant lui. Comprenant a demi ses paroles il essaya de lui répondre.


La cité nous repousse mon petiot, même les meilleurs doivent faire retraite. Mais t'en fait pas, vous les jeunes vous pourrez trouver une route. Comme on disait d'mon temps : tant que le soir y'a un verre de vinasse qui nous réchauffe, on s'battra mieux demain, et encore mieux après demain.

Il lui ébouriffa les cheveux.


Allez en route mon gars faut suivre le mouvement. Tu veux pas qu'un vieillard arrive avant toi ?





 
Jeaneudon

Le Julung 22 Astawir 1510 à 08h45

 
Le régisseur ne semblait pas des plus doués pour diriger l'action des prolos .... du moins pas aussi doué que les noirauds. C'était donc un peu le binz du côté des chariots de la ressource.

Quoi qu'il en soit il ne quittait pas des yeux un mystérieux sac vert bien placé sur un chariot bardé de ferraille.





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Bagnus

Le Julung 22 Astawir 1510 à 16h56

 
**Aucune réponse des autres officiers...Les Corps de l'Avant Garde et de la Médecine ne pouraient pas a eux seuls sécuriser tout le convoi qui avancait bein trop lentement pour Bangus.**

On est des cibles faciles...

Beurk dit :
J'ai bien remarqué...si ces gens pouvaient se présser un peu...


Ils n'ont pas l'habitude...

**Le Commandant regardait nerveusement autour de lui, dans la crainte d'une embuscade. Emprunter un défilé avec autan de gens allait faire s'allonger le convoi, il serait d'autan plus difficile de le protéger.**

Au rythme ou on avance, il faudrat instaler un bivouac en pleine nature...on sera loin de Jgalyl...la nuit sera courte mes Frères!

**Le ton était sec, il semblait cacher son inquiétude par une hummeur massacrante. C'est ce moment que choisirent ses éclaireurs pour revenir, ils ne semblaient pas optimiste mais le rapport se fit a voix basse de manière a ne pas créer de mouvement de panique.**

Sergent, partez devant et trouver un endroit ou nous nous arreterons pour la nuit, sécurisez les alentours et reposez vous. Soeur Aedrenith, Frères Fonkin et Jeaneudon, il faudrat je pense nous réunir ce soir pour planifier la journée de demain...

**Sur ces mots, il prit sa flasque, jurant comme jamais lorsqu'il s'appercut qu'elle était vide et envoya un de ses hommes trouver de l'alcool.**

 
Lok' Grunn

Le Julung 22 Astawir 1510 à 18h00

 
*** L'ex-ouvrier fut rassuré d'entendre une réponse sympathique, au moins il n'était pas seul..
Et puis en regardant tout autour de lui, Lok se disait qu'il était quand même tous dans le même pétrin, et la bulle noire était présente sur place, et même des combattants symbiosés, eux ne devaient pas avoir peur d'une petite attaque..

Il continuait à réfléchir quand Rikjo lui ébouriffa les cheveux, ce qui eut pour effet de lui obstruer la vue et qu'il manqua de rentrer dans le charriot qui se trouvait devant lui.

Il pressa le pas pour rattraper le vieux soldat tout en en se libérant de sa cécité momentanée....
Il parla d'un ton un peu plus rassuré. ***


Oui, on s'en sortira toujours, tant qu'il y aura d'vieux routards pour nous guider, et un coup à boire pour garder le morale, on n'aura pas besoin de s'inquiéter

 
Aedrenith

Le Julung 22 Astawir 1510 à 19h04

 
Que le Commandant de l'Avant Garde aborde la question du convoi de façon plus sérieuse donna à la tchaë l'occasion de canaliser ses pensées sur quelque chose d'autre que le maelström des émotions engrangées sur une chose d'épuisement durant la destruction d'Oriandre. Pour un temps, cela calma tremblements et pleurs, et en quelques inspirations elle faisait de nouveau illusion d'être prête. Quand bien même, en vérité, cela ne changeait rien au fait qu'intérieurement, elle ne soit pas même à moitié en état de se pencher sur la question...

S'ils sont dans les parages, ouais ça peut pas être une mauvaise chose d'essayer de s'organiser...

Elle ne précisa pas l'organisation qu'elle même avait adoptée au sein de son Corps, car elle était certaine que cela aurait choqué l'officier. Ce n'était pas franchement dans l'esprit fraternel, mais c'était bien tout ce qu'elle pouvait réellement faire, dans la situation présente.

Elle réajusta sa capuche, même en faisant un effort elle préférait éviter qu'on voit trop sa mine défaite, et sortit une petite carte qu'elle déplia comme elle put, le mors de son Tawak en main, pour la tenir entre elle et Bagnus.

La Bleue, la Rouge et les musards nous précèdent dans les défilés, ils se sont lancés toute la journée et la nuit... Ils étaient bien deux mille, vu la largeur du chemin la colonne doit s'étendre sur plusieurs kilomètres devant nous, et y'a encore une bonne partie de la Noire qui doit prendre la suite derrière. Difficile d'assurer la sécurité d'une foule si étendue que ça. Tu comptes vraiment camper cette nuit et faire bouchon pour ceux qui nous suivent ?

Elle interrompit le cheminement de ses paroles quand lui vint à l'idée la possibilité qu'il pleuve, et qu'ils doivent dormir entassés dans ces défilés sous des trombes d'eau. L'idée ne l'enchantait guère, mais s'il commençait à rincer ils n'auraient guère le choix... S'ils dormaient, car il leur faudrait à cette allure deux bonnes semaines pour rejoindre Farnya...

J'ai fais chargé de bonnes réserves de l'eau rassemblée pour la défense sur les chariots, mais côté nourriture c'était pas moi qui était responsable, je sais pas combien de temps on va pouvoir tenir de ce côté là... Faut espérer qu'aux deux étapes ils aient des réserves que nos frangins devant aient pas déjà embarquées...

Elle soupira. Une fois encore, son problème restait le même. Trop peu d'hommes sous ses ordres pour ce qu'elle envisageait. Avec sa centaine de médecins, impossible de mettre en place quoi que ce soit. Et avec les effectifs de deux des Corps les moins nombreux de la Bulle Noire, ils n'étaient guère mieux lotis ensembles qu'elle ne l'aurait été seule. Si ce n'est peut-être sur un plan...

Tu vois les choses comment pour minimiser les risques ?

A deux, ils avaient deux cervelles pour essayer de limiter la casse, c'était toujours ça de pris...


 
Bagnus

Le Julung 22 Astawir 1510 à 19h55

 
**Protéger un tel convoi avec pour le moment si peu d'hommes était une tache ardue pour un officier. Tous deux avaient la vie de centaines de Tchaës entre les mains, la moindre erreur pourait conduire au massacre.**

Je pense qu'il faut qu'ils se reposent...les enfants et les vieillards tomberons d'épuisement avant d'appercevoir Jgalyl...

**Quelques valons semblaient assez grand pour établir un campement de fortune mais de méme, le ravitaillement aller poser problème.**

Pour ce qui est de la sécurité...J'ai deux compagnies en moins...postés a Jgalyl et Verkit pour évacuer les civils...Les deux qui restent vont assurer la reconnaissance des lieux mais ca va pas etre de la tarte.

**La disposition géogrphique des lieux était telle queune fois engagé dans les étroites gorges, le convoi ne pouvait ni se disperser, ni se cacher ni reculer. Toute attaque venant de haut était sure de réussir.**

Le mieux est d'espérer que le boucan va faire fuir les bestioles et pas les attirer...La position est tout simplement indéfendable.

**La sentinelle revint avec deux bouteilles de vin "réquisitionnées" a un habitant. Bagnus s'en débouchat une, tendant l'autre a la doctoresse.**

Un petit remontant?

 
Jeaneudon

Le Julung 22 Astawir 1510 à 22h27

 
Le régisseur avait de son côté fait le tour des prolos pour s'assurer que le matériel était bien a sa place pour ce bivouac. Il s'assura que le chariot au sac vert était toujours sous la garde des forgerons. Ceci fait il rejoignit le feu du commandant ...

Salut frère Bagnus .... voyant la medecin des armées ... bonsoir ma soeur ....


Alors frère commandant c'est quoi le programme pour la suite ?



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Rikjo

Le Vayang 23 Astawir 1510 à 00h58

 
En queue du peloton de médecine, Rikjo essaya tant bien que mal de ne pas se faire distancer suivant la demande du commandant. Garder un oeil sur l'équipement et sur les tchaé environnant. Plus facile a dire qu'a faire quand on traine lla patte comme lui, surtout quand quoi qu'il fasse son esprit était était bien loin de sa mission. La perte d'Oriandre et son inquiétude envers Motobé.

Rien a dire la petiote avait bien changer en moins d'un an, il n'avait même pas eut le temps de lui parler, toujours en train de courir a droite et a gauche, malgré l'état de sa jambe. Va falloir en parler un jour pourtant, et du reste... Surtout du reste d'ailleurs, elle allait l'entendre gueuler si fort que ses oreilles allait teinter jusqu'a la fin des temps.

Ouep façon de parler vue la tournure des éléments.

A coté de lui le petit jeune marchait d'un bon train: Eh ben il tiens bien le coup le jeunot, pourtant on ne peut pas dire que les paroles prononcés avaient un grand pouvoir consolateur, après tout il venait de l'infanterie et les arts de la rhétorique ne fait pas vraiment partie des prérequis. Enfin c'est peut être le pouvoir de la jeunesse, pouvoir se relever facilement et aller de l'avant. Pour moi ca risque d'etre un peu dur.

Profitant d'un petit ralentissement de l'avant, après avoir repris son souffle, il défit son armure et la jeta a Lok' Grunn.


Tiens petiot, t'en auras plus besoin que moi. Elle devrait être un peu grande mais ca devrait aller. Fais pas gaffe a l'odeur, dans quelque heures tu sentira plus qu'elle.

 
Lok' Grunn

Le Sukra 24 Astawir 1510 à 00h14

 
*** Lok s'enfonça dans le défilé à la suite du médecin. Son avertissement lui permit d'éviter le coup de la salle bête.
Il admira la précision du commandant, la bestiole ne put survivre très longtemps. Quant à elle, la progression du convoi, elle était toujours chaotique.

Il réfléchit, tout en continuant à "surveiller" les convois, à l'entrainement qu'aurait du suivre ce guerrier, ou encore à réfléchir à qui était Rikjo.
Il était toujours perdu dans ses pensées quand il aperçu un truc, un projectile lui étant adressé, il le ratrappa tant bien que mal, et sourit quand il vit qu'il s'agissait d'une armure. ***


Merci beaucoup... quant à l'odeur, tant qu'vous êtes pas rentré dans des dépôts de nourriture ou j'travaillais.
J'en prendrais soin.


 
Aedrenith

Le Sukra 24 Astawir 1510 à 19h09

 
Les paroles étaient censées, vieillards et enfants auraient besoin de se reposer et ne pourraient supporter une marche forcée jusqu'à Farnya. Et à dire vraie, elle non plus, s'étant déjà envoyé une partie de ce chemin dans l'autre sens pour la défense de la maintenant défunte Oriandre. Du moins, défunte pour les Poussiéreux. L'éclaireur avait l'air en moins piteux état, après avoir fait la même, mais il était très certainement en meilleure condition que la boiteuse.

Visiblement, pour la sécurité, il avait prévu tout ce qu'il était possible de prévoir, comme elle, ça ne faisait pas grand chose aux deux Corps réunis, mais il était impossible de faire mieux. La mention du boucan qui ferait peur fit tiquer la doctoresse, qui nota consciencieusement que, décidément, ce tchaë lui plaisait beaucoup comme Frère Noir.

Elle réfléchissait à la façon de procéder, autant qu'à trainer consciencieusement la patte, ça l'aidait à repousser l'idée, l'envie, plutôt, de s'asseoir par terre et de prendre un long repos. Tout ce cheminement de pensées fut interrompu par l'apparition dans son champ de vision d'une bouteille de vin, et l'arrivée à ses tympans de la proposition d'un remontant.

Allez comprendre les femmes, le visage de la tchaë se détendit, et elle partit d'un petit rire clair, affichant un sourire comme elle ne l'avait plus fait depuis de très très longues semaines. Pas moqueur, non, un vrai rire chaleureux, du moins tout autant qu'il était possible de l'être dans de telles circonstances...

Hey ! C'est pas juste, ça ! C'était moi qui devais te payer un verre, une fois que ça serait terminé, pas l'inverse, lança-t-elle légèrement, refusant de laisser l'évidence que c'était loin d'être terminé gâcher la petite pointe de bonne humeur qui venait de la saisir. C'est gentil, mais dans mon état, je suis pas sûre que ça serait très raisonnable, on a pas vraiment fait bombance ces derniers temps, enchaina-t-elle immédiatement, faisant mine de tapoter sur sa hanche, sans pour autant vraiment le faire, elle savait trop ce que cela donnerait.

Un instant, un petit pétillement naquit dans son regard, quand elle le fit passer de la bouteille à celui qui la tenait, puis il disparut, comme une étincelle.

Je crois que je t'accompagnerai à l'eau, cette fois, sans quoi je risque de ne plus faire très bonne figure devant nos gars. Mais n'imagines pas pour autant que tu y coupera à Farnya, relança-t-elle, gentiment.

Et puis la marche fut interrompue, de force. Car devant, ça n'avançait plus. Visiblement, l'idée de camper au beau milieu de la route avait fait son chemin dans plus d'une tête de tchaë, et les plus fatigués, devant, qui marchaient depuis la tombée du soleil de la veille, avaient finalement décidé de s'accorder du repos. Du moins, c'est que que supposait Aëdrenith, puisqu'aucune mauvaise nouvelle ne remontait la colonne.

Rapidement, un bivouac tenant à peu près la route fut formé par les Frères des deux Corps, et de petits feux furent allumés pour égayer le paysage de cette route, pourtant belle, mais qui n'avait pas le meilleur public ce jour ci.

Et c'est ici que le Régisseur rejoignit les Commandants, il semblait bien qu'il était réellement dans le coin, plutôt une bonne nouvelle ! Elle hocha la tête à sa salutation. Bonsoir Frère, lui répondit-elle. Ses seules paroles, il aurait été impoli de couper la discussion des deux tchaës.


 
Bagnus

Le Dhiwara 25 Astawir 1510 à 12h15

 
**Après cette longue journée de marche, Bagnus était content de s'arréter un peu, . Il avait fait placé des hommes dans tout le campement pour essayert ant bien que mal de controler la situation. Il savait bien que l'Avant Garde et la Mdéecine étaient trop peu nombreux, mais instaurer un climat de confiance pour les civils pouvait bien aider.**

Frère Régisseur...Comment se passe la progressions des Rouges?

**Il lui restait un peu de tabac, qu'il partageat avec ceux qui en voulait tout en prenant soin d'en garder un peu pour lui**

Nous allons rejoindre une de mes compagnies a Jgalyl, j'esper que nous pourons nous ravitailler...Ensuite il faudrat avancer le pus vite possible jusque Verkit. Je ne sais pas si c'est une bonne idée de séparer le convoi a l'embranchement...J'aurais besoin de monde pour canaliser la foule.

**La soirée était calme, certains hommes du Commandant Bagnus avaient chassé du petit gibier. Il n'y avait certes pas grand chose mais assez pour nourir les soldats présent. Symbiosés ou non. C'est donc en continuant a discuter de l'organisation du convoit que l'officier fit cuire un lapin. Il n'était pas un grand chef mais avait l'habitude des longues marches loin des villes et préarait avec attention l'animal.**

Bon, va pas y avoir grand chose a manger mais c'est mieux que rien.

**C'est en préparant a manger que le Commandant se rendit compte d'un problème de taille...**

Et comment se passe le ravitaillement des civils?

 
Jeaneudon

Le Luang 26 Astawir 1510 à 16h43

 
Jeaneudon prit un peu de tabac .. par réflexe ou courtoisie .. ou simplement incapacité de refuser.

Il le regarda avec circonspection et le laissa dans sa main dans l'espoir qu'il disparaitrait miraculeusement.


Les prolos se débrouillent. Pour le moment ça a l'air d'aller .... ils râlent un peu d'avoir laissé leur bicoque et le gros de leur matos .. mais ça il fallait s'y attendre. J'crois qu'y pensent qu'c'est notre faute ce truc et du coup ça fout un petit malaise ....

ou alors ....


Mélinos dit :
Mélinos monta sur son épaule et reprit à voix haute la suite de la phrase de Jeaneudon ..... c'est toi qui te raconte des histoires. Tu as trop écouté Tchick et maintenant tu vois la conspiration anti symbiosé partout.

Ils ont juste les pétoches ... c'est tout


Jeaneudon réfléchit un instant en regardant toujours bagnus ... puis répondit sans trop y croire

Ce doit être ça ...... oui!!


Pour la nourriture, on en avait pris un peu au départ. Je sais pas si se sera assez pour tous mais au village on devrait pouvoir acheter de quoi tenir jusqu'à Verkit



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