Les Mémoires de Syfaria
Hors de toute région civilisée

Zarlif, terre d'accueil

Récit d'un trajet diplomatique
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Sujet lancé par Herran
Le 01-05-1510 à 20h27
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Posté par Herran,
Le 15-05-1510 à 11h44
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Herran

Le Sukra 1 Manhur 1510 à 20h27

 
***
Herran, Toufic et Adwëis avaient quitté la Cité-Puits. L'Ombre avait pu obtenir que les deux frères du désordre soient temporairement accueillis à Zarlif, la Sainte Syrinth étant fermée aux étrangers pour l'heure.

A peine sortie d'Ulmendya et la réalité rattrapa les poussiéreux : deux créatures se tenaient à distance du pilier de poussière, assez près pour engager une rixe avec les voyageurs.
Herran profita de la présence d'un esprit naturel pour tester ses nouveaux pouvoirs : discrètement, il prononça quelques mots et tendit la main. Un fin trait noir en jaillit et atteint la créature dont l'éclat passa temporairement du bleu au violet. L'esprit contre-attaqua, mais le travail de Laelieth démontra toute son efficacité lorsque les dommages furent intégralement absorbés par l'armure sombre du Tydale.
Herran sourit, satisfait, et repris la route sans se soucier de terminer le combat : il n'était qu'un diplomate après tout...

En tant normal, Herran aurait comme à son habitude profiter de la moindre occasion pour se dissimuler à la vue des dangers potentiels, mais il craignait que ses deux compagnons de voyage ne puissent le suivre.
Il restait aussi la solution de prévenir systématiquement de sa position, mais il aurait semblé bizarre qu'un diplomate soit aussi doué en matière de camouflage... Il allait devoir faire attention.
Au bout de quelques centaines de mètres, il pris la parole

***

La neige risque fort de nous ralentir, mais cela nous laissera plus de temps pour converser!
Alors, que souhaitez-vous savoir sur les us et coutumes équilibriens ? Avez-vous des questions en paryiculier ou souhaitez-vous que je brosse un portrait global ?



Les Chroniques d'Herran

 
Toufic

Le Dhiwara 2 Manhur 1510 à 17h06

 
A peine sorti d'Ulmendya, la vue de deux créatures hostiles vinrent rappeler à Toufic que la sécurité qui régnait dans la cité nemen était bien finie. Il faudrait de nouveau faire face aux abominations et autres monstruosités mal intentionnées avec les voyageurs. Le temps pressait, Toufic n'engagea pas le combat même lorsqu'un esprit naturel lui barra la route et tenta même de l'agresser. Le lieutenant se contenta de l'ignorer et poursuivit son chemin.

Il voulait éviter les combats, il n'était pas là pour cela. Il aurait bien usé de son talent de camouflage pour ne pas être embêté, mais il eut peur que ses compagnons de voyage s'inquiètent en ne le voyant plus. Il se contentera donc de faire des détours pour contourner les dangers.

La neige était encore présente à cette latitude. Ce qui n'arrangerait pas les conditions, ni la rapidité du voyage. Il envia un peu Adwëis qui chevauchant sa monture n'avait pas à patauger dans la neige. Et dire que sur le territoire de la Fraternité du Désordre, tout avait fondu depuis bien longtemps...


*** Il répondit à Herran : ***

Tout d'abord, je voudrais que vous m'expliquiez ce concept de la Dame Grise qui m'est parfaitement inconnu. Et aussi, je voudrais savoir pourquoi Syrinth est interdite aux étrangers. Chez nous, nos deux cités sont accessibles aux étrangers. Nous ne faisons pas de différences entre les deux, bien que Farnya soit une cité commerçante, artisanale et culturelle alors qu'Oriandre était une cité militaire.



CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.

 
Adwëis De Vöhjière

Le Luang 3 Manhur 1510 à 20h13

 
La jeune alchimiste fut consterné de tomber nez à nez avec un tas d'abomination dès la sortie de la ville. Ce voyage s'annoncer épuisant, et ses rencontres futur le confirmèrent.

Bien que sur le dos d' Urhacyl, Adwëis perdait un temps certain à tenter de passer le plus loin des monstres gambadant dans la région, afin de ne pas attirer leur attention. Toutefois, la Tchaë n'était pas doué pour le camouflage, et monté ainsi un Yloataku n'aidait pas vraiment à la discrétion....


Il est vrai que moi aussi j'aimerai bien commencer par ce culte de la Dame Grise. Dites moi si je me trompe mais il semble que votre vie de tout les jours est basée autour d'elle, et que votre ... "Reine" en est la représentante, comme un peu une théocratie, non ?

 
Herran

Le Merakih 5 Manhur 1510 à 20h41

 
***
La route était truffée d'aberrations, et pas des moindres! Herran usait de tout son talent pour esquiver les attaques et passer à côté des créatures sans se faire remarquer.
Une accalmie dans le défilement de monstres lui laissa le temps de répondre

***

Nous croyons tous en la Dame Grise.
Elle est l'incarnation même de Syfaria... Les équilibriens croient que Syfaria est vivante, et la Dame en est la personnification.
La Dame est partout et nulle part à la fois


***
Herran prononça cette phrase en englobant le paysage alentour d'un geste des bras

***

Nous sommes attentifs aux signes de la Dame. Avez-vous déjà vécu la situation suivante : vous êtes à la croisée de deux chemins, sans savoir lequel prendre, quand une feuille portée par le vent passe devant vous et s'engouffre dans l'un des embranchements, vous indiquant la bonne route ?
Pour nous, cette feuille est un signe que la Dame nous a envoyé pour nous guider.

Il faut comprendre que les équilibriens respecte profondément la Nature, car elle est mère de toute vie, et car elle nous fournie les signes.

Nos cités sont bâties en harmonie avec la Nature. Vous verrez que nos habitations jouxtent sans les déranger de gigantesques arbres centenaires!


***
Herran s'arrêta un instant quand le souvenir de la Sainte Syrinth s'imposa à son esprit. Il sourit avant de poursuivre

***

Vous devrez montrer le plus grand respect envers la Nature une fois dans nos murs, et en aucun cas vous adresser directement aux Grises, les représentantes du culte de la Dame (je vous indiquerais comment les reconnaître).

Enfin, sachez que les équilibriens sont particulièrement méfiants avec les étrangers, et adoptent une attitude que nous appelons la "coldochure", que je ne peux expliquer avec des mots...

Mais ne vous en faites pas : je serais à vos côtés pour éviter tout impair.


***
Herran ponctua sa phrase d'un clin d'œil complice

***

Et pour vous répondre Adwëis, c'est en effet la Vénérable Shaïm qui est à notre tête. Elle communique directement avec la Dame, et nous transmet parfois sa sagesse.
Je ne sais pas si nous pouvons qualifier notre faction de théocratie, mais ce qui est sûr, c'est que le culte de la Dame y tient une place impotante.



Les Chroniques d'Herran

 
Toufic

Le Julung 6 Manhur 1510 à 19h14

 
Les abominations pullulaient littéralement sur la route. Leur nombre était tout simplement effarant ! Et plus on s"éloignait d'Ulmendya et plus ces créatures devenaient dangereuses : il y avait des Jytryans Déchus, des Akrotykars à la pelle, des Kalitzburgs,... Toufic vit même un Condomignon et une créature encore plus terrifiante qu'il n'avait encore jamais vue, sauf peut-être dans ses pires cauchemars. Une espèce d'arbre avec des cranes qui y étaient pendus.

Il faut dire que les mégalithes pervertis étaient légions, Toufic en compta 6 ou 7, et ces saletés attiraient les abominations comme un aimant.

Jusque là, le lieutenant réussit à survivre aux nombreuses attaques dont il était l'objet. Son sens de l'esquive le servit à merveille, mais c'est surtout grâce à ses talents de soigneur qu'il avait survécu pour l'instant.

Il s'inquiéta pour ses compagnons de route. Pourvu qu'Adwëis ait bien reçu à temps son message lui demandant de rebrousser chemin. Il craignait pour la vie de la Maitre Alchimiste. Pourvu qu'il ne fût pas trop tard... Celà faisait un petit moment qu'il l'avait perdu de vue. Quand à Herran, il semblait s'en sortir plutôt bien. Pourvu que cela dure.

Toufic reprendrait la conversation avec lui, lorsque les parages seraient plus calmes. Pour l'instant la priorité c'était survivre !


Tifou dit :

C'est quoi toutes ces abominations ? Il y a une méga teuf des vilains pas beaux ou quoi ?


CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.

 
Toufic

Le Vayang 7 Manhur 1510 à 18h51

 
La situation semblait légèrement s'améliorer. Pour la première fois depuis le départ d'Ulmendya, Toufic pourrait souffler un peu sans être directement menacé.
Mais sa situation était encore loin d'être débloquée : un Kalitzburg lui interdisait de rebrousser chemin et le lieutenant se retrouvait face à l'océan.
Voilà un souci de plus, il ne pensait pas être aussi au nord de Syfaria !
La seule option qui lui restait était une route sud-est. Hélas un Jytryan Déchu se trouvait en plein dans cette direction !

Que Zarlif semblait loin !

Dans son malheur, il eut la joie d'apprendre que son message à Adweis était bien passé. Celle-ci avait réussi à faire demi-tour et à retrouver la sécurité d'Ulmendya. Enfin une bonne nouvelle !

Quand à Herran, Toufic l'avait perdu de vue. Pas de chance, car il avait lui-même beaucoup de mal à se situer précisément.


CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.

 
Toufic

Le Sukra 8 Manhur 1510 à 18h21

 
La situation de Toufic s'était améliorée, mais pas tant que celà. Les abominations qu'ils croisaient maintenant étaient moins dangereuses, mais leur nombre les rendaient tout aussi mortelles.

Malgré son camouflage, un Jytryan Déchu le repéra et l'attaqua. Son attaque fût douloureuse, mais surtout empoisonnée !
En plus du froid et des attaques incessantes des créatures, Toufic devrait désormais lutter contre le poison du Jytryan.
Son espérance de vie en prit un coup !

Cependant, il aperçut un passage possible en se faufilant entre le Jytryan, deux Akrotykars, deux Assulters et un Noosphage. Tout en se camouflant et en encaissant les attaques multiples, le lieutenant réussi à trouver un espace loin du Jytryan. Il se lança alors le sort de guérison, en espérant de tout coeur de ne pas le rater.
Surtout, ne pas le rater ! Sinon, il risquait à coup sûr de passer par un pilier...

Ouf, malgré le danger et les interférences des abominations, le sort fonctionna parfaitement. Toufic sentit le poison se dissiper, il se sentit tout de suite mieux.


Tifou dit :
On dirait que l'on a eu chaud !
Le comble sur cette banquise exposée aux vents glaciaux....


Mais il n'était pas encore tiré d'affaire...

Et où était Herran ?




CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.

 
Herran

Le Dhiwara 9 Manhur 1510 à 12h43

 
***
La discussion avait tourné court, l'abondance d'aberration ayant vite redéfinie les priorités pour les voyageurs. Herran avait depuis longtemps perdu les deux frères du désordre de vue. Il apprit plus tard par télépathie qu'Adwëis avait regagné la Cité-Puits pour prendre le transport Nemen.

Herran, lui, était aux prises avec un Kalitzburg qui ne voulait pas le lâcher d'une semelle. Malgré ses réflexes affûtés, l'Ombre avait plusieurs fois été paralysée par son étreinte, ce qui l'avait grandement retardée. Le seul point positif était que le Tydale pouvait faire montre de tout son talent au combat sans éveiller les soupçons chez son compagnon de route éloigné : la vue d'un diplomate virevoltant dans les airs en assénant des coups de pieds et de poings à une aberration bien plus grande que lui aurait à coup sûr suscitée des questions...

Le combat n'était pas à l'avantage du Tydale, et ce dernier remercia plusieurs fois Laelieth qui avait enchanté son armure, celle-ci absorbant des coups potentiellement létaux.

Finalement, Herran parvint à se dissimuler suffisamment longtemps pour lasser le Kalitzburg. L'Ombre courut à toute vitesse, zigzaguant entre les Assulters et les Jytyrans, avant d'apercevoir Toufic.
Herran soupira de soulagement et s'approcha de lui, murmurant pour ne pas attirer les créatures rôdant alentours

***

Ravi de voir que vous allez bien. Courage : j'aperçois des landes de terres sèches. Nous quittons enfin les neiges du nord de Syfaria! Poursuivons vers le Sud.

***
Malgré son enthousiasme, Herran savait qu'ils n'étaient pas encore tirés d'affaire : de nombreuses silhouettes d'aberrations se profilaient à l'horizon. Il allait falloir être très discret... ***



Les Chroniques d'Herran

 
Toufic

Le Dhiwara 9 Manhur 1510 à 18h17

 
Toufic fût soulagé d'apercevoir Herran. Il avait heureusement réussi à se sortir des pattes du Kalitzburg.

Content de vous revoir également. Finalement les créatures n'ont pas encore réussies à nous avoir !


Toufic, lui-même venait de vivre des évènements particulièrement dangereux où cerné de toutes parts, empoisonné, sa vie n'avait tenue qu'à un fil. Heureusement celui-ci n'avait pas rompu.
Sa bonne étoile ne l'avait pas abandonné.

Lorsque Herran lui indiqua de poursuivre vers le sud, cela ne fit que le conforter dans son idée première. C'est bien dans cette direction qu'il avait eu l'intention d'aller de toute façon.

Il commença par prendre une direction sud-est, afin de contourner les dernières créatures dangereuses, puis lorsque la neige et la glace laissa la place à l'herbe, il fila plein sud.

Quel bonheur de fouler à nouveau une plaine herbeuse plutôt qu'une immensité de glace. Il en profita pour prendre un petit pas de course qui lui permit de distancer les dernières abominations accrochées à ses basques.

Et c'est ainsi qu'il arriva au village d'Abroine. Quel bonheur de retrouver un endroit civilisé ! Des repères !
Désormais il n'aurait plus qu'à suivre la route qui reliait le village à Zarlif.

Il s'assit dans l'herbe à coté du village et attendit Herran


CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.

 
Toufic

Le Luang 10 Manhur 1510 à 10h09

 
Les alentours du village d'Abroine étaient presque calmes. Il n'y avait presque plus d'abominations et celles qui étaient présentes étaient beaucoup moins dangereuses.
Toufic savoura ce moment d'accalmie. Il se dit que finalement, il allait réussir à rejoindre Zarlif.

La route qui quittait Abroine menait à la cité de l'Equilibrium. Il ne restait plus qu'à l'emprunter. C'est soulagé et impatient qu'il se remit en route, comme un simple voyageur et non plus comme une proie uniquement tournée vers sa survie.

Quel plaisir de marcher, sans craindre le danger à tout moment ! Il fût tout surpris d'apercevoir les murailles de la cité. Déjà? Cette dernière partie du trajet lui avait parue très courte. Il continua sa route jusque devant les portes de Zarlif.

Cette cité lui paraissait très distincte de celles de la Fraternité du Désordre. L'architecture semblait très différente.

Il ne restait plus qu'a attendre Herran pour pouvoir y pénétrer


Tifou dit :
Cela fait plaisir de voir une ville ! Enfin un endroit où on ne risque pas à tout moment de se faire attaquer par des abominations.
On ne devrait jamais quitter la sécurité des villes !


CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.

 
Toufic

Le Matal 11 Manhur 1510 à 23h54

 
Finalement Herran arriva peu à après. Quelques abominations l'avait retardé en chemin. Mais Toufic pût constater qu'à part quelques égratignures et quelques accrocs dans ses vêtements, il allait bien. Le tchaë en fût soulagé.
Soulagé et surpris, décidément Herran s'était très bien débrouillé dans cet énorme rassemblement d'abominations. Lui-même ne s'en était sorti qu'avec beaucoup de chance. Ce tydale était plus que ce qu'il paraissait...

Toufic enregistra l'information et l'accueillit joyeusement comme un soldat à qui l'on apprend la fin de la guerre.


Holà Herran ! Content de vous revoir sain et sauf ! Finalement on y est arrivé à Zarlif. Vous me présentez votre ville ? Croyez vous que je pourrais faire quelques emplettes. Il y a des matières premières que l'on trouve difficilement à la Fraternité.

Votre monnaie c'est le hyalin ? Il va falloir que vous m'indiquiez où se trouve la joaillerie afin que je puisse changer quelques pierres.

Toufic passa les portes de ville en compagnie d'Herran. L'architecture était vraiment différente de celle de la Fraternité, mais le lieutenant apprécia. Cette ville était belle...

CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.

 
Herran

Le Julung 13 Manhur 1510 à 20h48

 
***
Herran salua Toufic avec un large sourire. Il foulait enfin le sol de Zarlif!
Sans attendre, tout à sa joie de retrouver la Glorieuse, Herran désigna plusieurs points de la ville, accompagnant chaque geste d'une indication digne d'un guide touristique

***

Là-bas vous pouvez voir la joaillerie où vous pourrez changer votre monnaie.
Un peu plus loin se trouve la fierté de Zarlif : la Grande Bibliothèque! Rare sont les visiteurs qui quittent la ville sans avoir parcouru ses rayonnages chargés d'histoire!
Et à droite se trouve le Marché. Vous y trouverez des marchandises insolites!
Oh! et si vous êtes fatigué, nous pourrions aller nous délasser au Rêve du Marchand!
Et plus loin...


***
Herran continua encore quelques minutes, sans perdre son enthousiasme. Décidément, ce Tydale aimait sa ville...

***



Les Chroniques d'Herran

 
Toufic

Le Vayang 14 Manhur 1510 à 19h42

 
Herran était intarissable sur sa ville. En touriste discipliné, Toufic suivit ses conseils. Il se rendit à la joaillerie et changea quelques pierres.

Il fit quelques emplettes sur le marché. Dans le hall de l'artisanat, il acheta quelques cuirs de Solérenne à un camelot.
C'était une denrée très courante à Zarlif, ce qui n'était pas le cas dans la Fraternité où le seul moyen de se procurer un cuir de Solérenne était de tuer une Solérenne en espérant ne pas en abimer le cuir.

Puis, il se rendit à la bibliothèque, elle était en effet immense et regorgeait de livres très intéressants. Toufic en lecteur curieux et passionné y passa pas mal de temps.

Mais "vita fugit sicut umbra", la vie fuit comme l'ombre. Le temps passe si vite. Il était temps pour le lieutenant de rentrer dans sa patrie. Les évènements dramatiques qui avaient eu lieu réclamaient sa présence.

*** Il prit congé d'Herran. ***

Je vous remercie pour tout. J'ai beaucoup apprécié votre accueil et la visite de la ville, mais il faut que je parte. La situation réclame ma présence à Farnya. Merci pour tout. Et si vous venez à Farnya, vous n'aurez qu'à me contacter. Je me ferais un plaisir de vous faire visiter la ville et ses jardins.


CIVIS PACEM PARA BELLUM : Si tu veux la paix, prépares la guerre.

 
Herran

Le Sukra 15 Manhur 1510 à 11h44

 
***
Herran salua le frère du désordre. La visite avait été courte, mais il avait gagné un compagnon de valeur

***

Sitôt cette crise derrière nous, je ne manquerais pas de vous rendre visite!
Que la Dame vous garde mon ami.


***
L'Ombre regarda quelques secondes la Tydale s'éloigner avant de se retourner. Il devait terminer ses préparatifs avant de s'engouffrer une nouvelle fois dans les Terriers. Encore une sombre histoire...

***



Les Chroniques d'Herran

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