Les Mémoires de Syfaria
La Région de Farnya

Le convoi de réfugiés d'Oriandre

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Sujet lancé par Jeaneudon
Le 03-05-1510 à 13h56
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Posté par Jeaneudon,
Le 01-06-1510 à 18h55
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Jeaneudon

Le Luang 3 Manhur 1510 à 13h56

 
Le convoi c'était arrêté à Verkit. Le voyage aura finalement été plutôt tranquille jusqu'à ce point et aucun danger majeur n'avait menacé la sécurité du matériel.

Verkit était une étape attendu car les réfugié allaient pouvoir à nouveau faire un bon repas et dormir dans un endroit sécurisé. La passage de la passe aura été source d'inquiétude et la ou les nuits passées seraient gages de tranquillité.

Il était temps pour le régisseur de réorganiser le convoi, du moins celui des prolos, afin d'entrer dans Farnya suivant un ordre précis.

Les chariots étaient tous stationné quand le régisseur rassembla les volontaires pour l'organisation, rouge ou non, et ils allèrent voir le commandant pour organiser tout cela.


Salut frère commandant, on voudrait voir avec toi pour la conduite du convoi et surtout pour voir comment organiser l'arrivée à Farnya.

Je pense qu'il faudrait sur la fin du voyage, le partager en plusieurs groupe afin qu'il n'y ai pas de bouchon devant les portes. .... du coup il faudra surement prévoir un bivouac à proximité des portes .... qu'en pense tu mon frère?



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Aedrenith

Le Merakih 5 Manhur 1510 à 18h26

 
Quelques centaines de mètres, quelques kilomètres peut-être, allez savoir ? La seule certitude à présent que le Régisseur et le Commandant avaient rejoint le convoi de la Rouge était qu'ils se trouvaient loin au devant la doctoresse et de ses hommes, demeurés à leur place initiale parmi les Noirs. Difficile d'en faire autrement, avec leurs lourds chariots de matériel.

Difficile aussi de se défaire de se sentiment qui tenait la tchaë depuis le départ d'Oriandre.

La défense de la citadelle avait plus tenu à ses yeux d'une série de tentatives isolées que du travail d'une armée, et elle ne se faisait pas le moindre doute quant à l'issue du combat s'il y en avait eu un. L'organisation du convoi lui faisait le même effet. Un seul Commandant avait répondu à l'invitation de s'organiser pour la route, et s'était organisé avec elle. Pour autant que l'officier de la Médecine en sache, cinq des sept branches de la Bulle Noire pouvaient tout aussi bien avoir disparu à Oriandre. Il n'en était venu aucune nouvelle depuis.

Alors, comme d'habitude et probablement comme les autres dans leur coin, vu qu'ils finissaient toujours par refaire surface, on s'organisait entre soigneurs. Après tout, finissait par se dire la tchaë, d'où pouvait bien lui venir l'idée saugrenue de faire travailler en collaboration des soldats aux spécialités différentes ? L'idée étrange d'un travail commun des différents Corps ? La réponse venait toute seule. De Motabe. D'un passé pas si lointain où elle n'était pas symbiosée, et où l'on ne voyait de tels pousiéreux. De ce passé où les choses lui paraissaient bien plus faciles.

La symbiose. La plus grande plaie de la Fraternité, de son point de vue. Peut-être de toute la poussière. Et ce n'était pas l'évacuation qui allait lui faire changer d'avis sur la question. Elle allait devoir finir par se servir de sa seconde main pour compter les évènements déprimants dû aux symbiosés d'ici peu, à ce rythme. Que ce soit le Prince qui avait fièrement clamé que, tout de même, on n'allait pas lui demander de faire son travail, et qui allait avoir de drôles de surprises à l'arrivée à Farnya. Que ce soit le Sapeur qui avait appelé à l'aide à Oriandre alors que s'il avait suivi les ordres il n'aurait jamais dû s'y trouver. Et elle préférait ne pas penser au pire des évènements...

Tout ça faisait que la doctoresse devait sans doute passer pour paranoïaque, même pour une Sœur du Désordre, mais que toutes ses mesures lui paraissaient absolument nécessaire. Avec de tels exemples, comment savoir ce qui pouvait mal tourner ?

Le Corps de Médecine poursuivait donc son avancée, en rangs serrés d'une vingtaine de Frères avec chaque chariot, à présent que ceux de Jgallyl et Verkit avaient pris la route aux côtés de la section d'Oriandre. A peu près cent vingt soldats médecins, dans leurs capes de jais, en armes, suivant des consignes simples. Se désintéresser totalement de ce qui se passe au dehors du groupe, tant que ça avance. Garder la formation autour du matériel, en empêchant quiconque d'y toucher, au besoin violemment, sans dérogation. Se laver chaque matin. Pas grand chose d'autre.

Le Commandant avait renoncé à protéger les civils, il aurait fallu une toute autre organisation de la BUlle pour permettre cela. Il n'y avait que la petite dizaine d'entre eux accueillis depuis le départ, qui bénéficiaient d'un traitement de faveur. Dont deux symbiosés seulement.

Dans le Corps de Médecine, on se contentait de maintenir la discipline interne, et d'avancer. Rester vigilent, mettre un pied devant l'autre, ressasser ses idées noires. Le sort d'Oriandre avait profondément marqué les esprits de ceux qui avaient vécu l'agonie de la citadelle. Cette douleur, cette peur qui avait emplit la ville. Pas seulement une sensation partagée, mais une vraie souffrance, authentique, communiquée aux poussiéreux. Une douleur réelle. Ils avaient vécu la perversion de la capitale, et les visages témoignaient qu'ils n'étaient pas prêts d'oublier ce traumatisme.

La doctoresse en cauchemardait à chaque pause où elle s'assoupissait quelques minutes. Dès qu'elle fermait les yeux, les sensations revenaient. Elle avait mal, pour Oriandre, comme Oriandre, pour elle. C'était pire que sa hanche, pourtant de plus en plus douloureuse, car les drogues n'y faisaient rien. Aucun moyen d'empêcher la douleur du cœur et de l'âme.

Alors pour ne pas ouvrir la porte à ce qui la terrorisait, elle faisait ce qu'elle avait fait depuis qu'elle avait été nommée Commandant. Anticiper, préparer, planifier. Elle allait préparer la Médecine à Farnya avec le même soin qu'à Oriandre.

Elle passait du temps avec ses soldats, comme elle avait toujours eu l'habitude de le faire. Prendre soin des tchaës, les connaitre, les protéger dans ses choix d'ordres. C'était sa façon de faire. C'était son truc pour qu'ils lui fassent confiance et la suive quand venait le temps d'ordonner et de faire des choix difficiles. L'amitié maintenait la cohésion dans les rangs.

Lentement, la machinerie de la Médecine redémarrerait. Très lentement. Après Oriandre, son inertie s'était accrue. Il faudrait de la patience pour relancer les soldats dans un projet. Pour leur redonner le goût de s'investir de nouveau. C'était normal. Un sacré coup avait été porté au moral de chacun, il ne remonterait pas tout seul...


 
Lok' Grunn

Le Merakih 5 Manhur 1510 à 20h08

 
Difficile de s'occuper l'esprit seulement en marchant, lorsque celui-ci regorgeait de pensées diverses, de discussion en tout genre, surtout quand ces pensées étaient remplies des craintes d'une nation.
Et donc il fallait réfléchir, encore, sans se laisser aller cette fois, aussi pénible que ça pouvait l'être.

Le convoie semblait se rapprocher de plus en plus de Farnya, voilà ce que Lok' qui n'avait jamais quitté son Oriandre entendit, le musard était contraint de s'en remettre aux rumeurs qui courraient de caravane pour se repérer,

Alors, une fois arrivé en ville,allait-il enfin pouvoir se "reposer"? Non, il ne fallait pas rêver.
Bien que sa famille devait être en sécurité pendant le voyage, l'ex-ouvrier savait pertinemment ce qu'ils perdaient ( leur maison, leurs souvenirs, leur quotidien, ou tout simplement leur repos) et ce que cela impliquait.

Même si le prince Ethan Gordon affirmait qu'ils seraient relogés une fois arrivé à Farnya, cela ne voulait pas dire qu'ils retrouveraient leurs demeure: ce que leur attribuerait qu'une habitation, et non pas une maison. ( Sans savoir s'ils n'allaient pas se retrouver avec d'autres familles.

Et les postes qu'ils occupaient allait eux-aussi disparaitre, les patrons étant en train de marcher avec les ouvriers.
Néanmoins, il devrait voir des postes se créer pour eux dans les prochains jours, pour subvenir au besoin du flux de population : mais cela signifiait recommencer au bas de l'échelle.
Ses parents et ses frères seraient très bien s'en occuper, mais lui?

Son statut comptait encore plus pour ses proches qu'auparavant. Un musard pour une famille n'était déjà pas un plus, un symbiose musard par temps troublés était une catastrophe.
Il allait devoir véritablement s'engager, il n'avait pas le choix... C'était un de ses moments ou il fallait se dominer, comme le disait si bien son père. Encore une fois Lok' se dit que la personne qui avait monté tout cela avait très bien préparé son affaire

Il devait donc se prétendre un "héros, droit et responsable" ce que semblait être les symbiosés.
Et pour sa famille, il ne devait pas s'entacher d'incompétence, de travers, car ces mots allaient directement leur retomber sur la tête
Décidément ces gélatines volantes n'étaient vraiment pas un cadeau. Avoir un mou, pouvoir ressusciter, apprendre rapidement, signifiait aussi se voir imposer des responsabilité.

Non c'était vraiment trop bien joué de la part de leur assaillant, une population entière ensevellie sous les mêmes problèmes. Au moins maintenant s'il devait bosser, son travail serait visible directement sur ses frères, bien qu'au final cela ne lui faisait guère plaisir.

dit :

Pas si étourdi que ça en fait...



Et non, il faut s'y mettre de temps en temps... Cela doit être ça qui fait que nous sommes Sœurs et Frères, on est tous dans la même merdasse.


 
Jeaneudon

Le Julung 6 Manhur 1510 à 18h13

 
Le commandant était très occupé et les prolos devaient gérer leurs affaires seuls. C'était un peu triste mais la perte d'Oriandre s'accompagnait visiblement d'une perte de cohésion entre les frangins. Non pas que la solidarité entre eux ait été un exemple mais elle existait quand même.
Là, prolos, bleusailles et noirauds faisaient leur affaire dans leur coin sans plus.

Jeaneudon ruminait un peu car ce qui l'ennuyait le plus c'est les frangins restés à Oriandre après le nuage et donc tombé inutilement.

Faute de compter sur les autres ou du moins de pouvoir oeuvrer de concert, il organisa sa partie de convoi à sa guise : chariot lourd avec sac vert sur le toit devant, toujours surveillé par les forgerons d'Oriandre, ensuite carriole des papiers officiels de la rouge, puis un groupe de chariot ou de charabras par spécialité.

Jeaneudon les classa arbitrairement : forgerons d'arme et armurier en tête, suivi des tisseurs et de leur ateliers, puis les ébéniste et archer, suivaient les scribes, les orfèvres, les enlumineurs et les alchimistes puis les luthiers. Ces chariots étaient assez léger car peu chargé en matériel. Enfin fermant la marche on trouvait les prospecteurs et mineurs avec leur gros engins de forage.


*** Se parlant à lui même faute d'être entendu par autre chose qu'un mou ***


« Bon et bah on dirait que ça avance ... on sera bientôt arrivé »



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Jeaneudon

Le Vayang 7 Manhur 1510 à 12h25

 
*** Le premier chariot était arrivé et Jeaneudon en était satisfait. En fait il allait enfin pouvoir souffler un peu car les produits de valeur seraient maintenant sous la garde des soldats de Farnya. Enfin le nerf de la guerre, du commerce et du régisseur était en lieu sûr.

Il ne restait donc plus qu'à bien surveiller la progression du gros de la rouge afin que chacun rentre bien quand il fallait.

Dès qu'un chariot avait la velléité d'en doubler un autre il mettait rapidement le holà ...

Et les gars restez bien dans l'ordre car à Farnya ils vous attendent dans cet ordre. Alors restez bien en place ... pas d'inquiétude la zone est pacifié et donc on arrivera quand on arrivera.

Passant dans les rangs il en profitait pour relever les noms des familles de civils qui profitaient de l'escorte rouge. ce n'était pas des soldats mais forgerons et armuriers avaient de belle masse qui rassuraient bien les petits frères. En plus de ça la taille des biceps des artisans de ces métiers de force avaient souvent un effet tranquillisant et rassurant.

La veille de l'entrée en ville Jeaneudon envoya l'ordre d'arrivée des chariots de prolos.
Comme le nombre de civil qui c'était greffé à leur groupe était important, il en profita pour envoyer la liste des noms de famille avec les qualités des membres de ces familles.

Puis passant auprès de chacun

Restez bien groupé ... avec toute la famille et toute vos affaires car à Farnya je les ai prévenu de votre arrivée ... comme ça vous serez plus rapidement conduit à votre nouveau logement ... vous inquiétez pas ...... on est bientôt arrivé


Bien évidement il ne disait pas toujours la même chose mais il tachait de rassurer et de s'intéresser aux frangins moins chanceux que lui. Les seules constantes étaient le calme, la prévenance et surtout le "planquage de mou". Comme de nombreux non-symbiosés n'appréciaient pas la symbiose il avait préféré cacher son bestiau de compagnie ***





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Jeaneudon

Le Dhiwara 9 Manhur 1510 à 09h24

 
Le groupe était parti très tôt et enfin le convoi de la rouge arrivait à Farnya.

Jeaneudon se présenta à la porte de la ville en premier pour voir la répartition et pour prévenir. A la première Maison d'accueil il présenta sa liste de famille et d'artisans.


Salut, on est un groupe de prolo avec une centaine de famille civil en plus.

voici la liste des familles et celle des artisans .... vous savez où on doit aller par la suite ....

Et y a à manger ici?



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Jeaneudon

Le Matal 11 Manhur 1510 à 11h06

 
*** Un peu de nourriture était là. Jeaneudon prit nourriture et eau avec quelques frères venus en renfort. Ils firent une distribution à toutes les familles afin que chacun puisse tenir au moins deux jours ... le temps de s'installer.

Dans le même temps certain chariots de rouge commençaient leur entrée en ville. Les Orfèvres et les scribes allaient directement dans l'atelier correspondant et les autres attendaient l'attribution de leur destination du groupe de répartition.

Jeaneudon suivait ça afin de savoir qui allait où et surtout quel matériel partait avec qui. Il était hors de question de perdre du matos dans la transaction. De plus il fallait rapidement que les artisans d'Oriandre s'associent à ceux de Farnya pour reprendre le boulot .... on est pas là pour chaumer, non mais des fois !!!
***




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Jeaneudon

Le Merakih 12 Manhur 1510 à 17h05

 
Les premiers groupes se répartissaient dans la ville. Jeaneudon ne savait plus où donner de la tête car l'organisation n'était quand même pas son fort.

Il suivait des yeux, courait, arrêtait celui ci pour laisser passer celui là. Bref il se dépensait comme un damné, la peur au ventre de perdre quelques pierres dans la manoeuvre.

Mélinos dit :


T'inquiète pas ils ont l'air de bien savoir ce qu'ils font ici. Tu as vu les membres de la corporation de la servitude font bien les aiguillages.


« Oui mais le maitre des transport je le connais pas bien et j'aimerai pas qu'il en profite pour détourner deux trois bidules à son compte. »


Mélinos dit :
Oui mais le donneur d'ordre c'est fonkin et tu sais que tu peux lui faire confiance ... depuis le temps que vous vous connaissez. Tu ne crois pas qu'il ai sous ses ordres un tchaë peu digne de confiance. Il faut te détendre un peu car sinon tu va encore y laisser des plumes .... hihi .... si je peux me permettre ...
*** pause ***

Hummmm .... c'est pas tes parents qui arrivent sur le chariot ... là?


« Saperlipopette ..... j'les avais oublié ceux là »


Mélinos dit :


C'est pas gentil de parler comme ça de sa branche de soutien ... ses parents quoi. Chez vous, vous êtes normalement plus respectueux, non?


« Oui Oui ... je sais mais laisse moi penser en rond pépère deux minutes que je gère ça sans que cela tourne à la catastrophe .... car il faut pas qu'y vois Iscartiate .... surtout si on croise Istreen ... aië yayaïe ... »

(ndl'a aux lecteurs qui n'aurait pas suivi : Iscartiate s'est présentée aux parents de jeaneudon comme étant sa fiancée. Ce qui n'est absolument pas le cas ... puisque vous n'êtes pas sans savoir "qu'le jeaneudon y sort la p'tite Istreen")

*** Le chariot s'approchait et Jeaneudon tachait de se montrer très occupé ... ce qui n'était pas faux ...... ***



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Istreen

Le Julung 13 Manhur 1510 à 12h13

 
Elle était revenu la veille et avait apprit l'arrivée imminente du convois venant d'Oriandre et du régisseur qui l'accompagnait.
Elle l'attendait sur les remparts, juste à côté de la porte Est de Farnya.

Kahtla aussi sautillait d'impatience puis tout a coup ...Zuiiiiiiik ... Elle disparut.



*** A 50 metres de là. ***



Kahtla dit :
Alors beau gosse, on vient pas embrasser sa belle?


Kahtla était apparue juste derrière Mélinos, le prenant par surprise.


Kahtla dit :
Ohhh tu m'a manqué! Tu sais à quoi je pensais? Y'a un grand arbre rouge a Farnya, et tu sais c'qu'on dit ... Uns gros arbre pour les grosses envies !


La mou fut interrompue par des cris aigus venant des remparts, une folle criait, sautait et battait des bras pour attirer l'attention de Jeaneudon.

Kahtla dit :
Bon, tu t'grouille? La fait pas trop attendre, elle serait capable de sauter tu sais !


Turlututu chapeau pointu

 
Jeaneudon

Le Luang 17 Manhur 1510 à 12h18

 
Mélinos dit :
Mélinos sursauta. Il n'avais plus l'habitude de l'action avec ces longs jours de voyage

oupps tu m'as fait peur.
hummmm ... on dirait que le scribe déteint sur moi plus que ce que j'aurai imaginé

Alors ça va? .... et ta diplomate??


De son côté le jeaneudon avait quitté sa "troupe" pour s'approcher des remparts.

Salut .... you houuuuu ....

Tu descends ????



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Istreen

Le Julung 20 Manhur 1510 à 17h40

 
Kahtla dit :
Heum !
J'savais bien qu'il fallait faire gaffe et éviter de le fréquenter, ton Jeaneudon.

Pi' moi ca va ! Mieux qu'la p'tite; elle s'est fait avoir par un Loup malfaisant!

* Rires sadiques *

Ca ne te rappelles rien?




*** Du côté des remparts. ***



Chéééériiiiiiii !


Le cri perçant attira l'attention de tout les tchaës aux alentours, puis la tchaë descendit quatre à quatre les escaliers puis se fraya tant bien que mal un chemin à travers les colonnes de tchaës qui entraient dans Farnya.

Dur dur de passer dans ces cas là ...

Elle écrasa des pieds, bouscula et renversa des tchaës sans s'en soucier et, péniblement, elle réussit à s'en sortir pour finir en courant, avant de se jeter dans ses bras.



Enfin ...



Elle l'enlaça et posa sa tête sur son épaules en espérant que personne ne viendrait les déranger.

Turlututu chapeau pointu

 
Jeaneudon

Le Julung 20 Manhur 1510 à 19h17

 
*** Jeaneudon avait suivi les cris de sa douce avec un peu de gêne car tous les prolos du convoi le regardaient avec plus ou moins d'étonnement. L'image du régisseur en prenait un coup.

Mais la gêne passa vite surtout après qu'il eu bien fait attention que papa et maman n'était pas là.

pendant ce temps les deux mous continuaient de leur côté ... comme d'habitude ***


Mélinos dit :
Mélinos prit un air faussement perplexe

Oui il faut que je me méfie car c'est normalement à nous de déteindre sur eux .... et pas l'inverse

C'est l'intellect qui commande, non?


*** Il se mordit la lèvre d'avoir posé la question. A croire que l'apparition d'un doute n'était pas raisonnable.

Il rebondit aussitôt ***


Un loup .... brrrr c'est des sale bête ça ..... mais je sais car le jean il l'a tué .... D'ailleurs t'aurais dû le voir ... un vrai barbare sur le coup. J'ai cru un moment qu'il allait encore faire une connerie et revenir par un pilier.

Brrrrr ... je n'aime pas ça les piliers ... brrrrr


***
Jeaneudon prit sa douce dans ses bras avec une émotion difficilement dissimulée.

Les prolos du groupe firent le tour et rapidement un mouvement en demi-cercle se fit pour éviter le couple d'amoureux.
Ils regardaient quand même ..... en souriant .... ***



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Narrateur

Le Sukra 22 Manhur 1510 à 12h56

 
***
A quoi ressemblait ce convoi après deux longues semaines de marche?

Une longue file, lente, et silencieuse. On s'accrochait à son sac ou à sa valise uniquement pour avoir quelque chose à quoi s'accrocher. La sensation d'être écrasé et attiré au sol était bien là. Certains trainaient leurs affaires. La vie -car c'est bien de la mort qu'ils venaient tous de revenir- pourtant reprenait doucement ses droits. Des rumeurs, des échanges, quelques tentatives d'organisations ça et là. Le discours du Régisseur Jeaneudon fut d'ailleurs remarqué et les syndiqués du convoi se sentirent investis de la responsabilité de mener les enfants d'Oriandre. Il fallait bien reconnaitre que l'écho de ses paroles ne les concernaient pas tous : matériels, pierres précieuses, richesses...il n'y en avait pas tant que cela. En un jour, on ne peut pas vider entièrement une Cité telle que l'était la Capitale Noire.
Ce furent donc d'autres mots qui résonnèrent dans les esprits : logement, famille, affaires.

La colonne fraternelle était arrivée devant les murs de la Pourpre avec un enthousiasme contenu. Et de la crispation sur les visages. Les gens ne savaient pas s'ils devaient être heureux ou tristes. Et à l'approche des portes, les miliciens qui les attendaient eurent l'impression que l'ombre d'Oriandre continuait de peser sur les épaules de leurs pauvres frères et soeurs réfugiés.

Pourtant, une fois franchies, l'ambiance bouillonnante de la nouvelle Capitale Fraternelle fit fuir certains doutes. Dès les premiers mètres, on les accueillait, les accompagnait, les guidait. Ils n'étaient plus seuls. Ils pouvaient sentir qu'ici, la vie avait pleinement ses droits et qu'ils y trouveraient un foyer. Rien ne serait facile, mais ici, ils étaient chez eux aussi.
***


 
Fonkin Sheppen

Le Matal 25 Manhur 1510 à 02h39

 
« Bienvenue, frères et sœurs!

La Corporation de la Servitude vous souhaite la Bienvenue à Farnya!
»

Le crieur, bien que petit et rondouillard, avait la voix de l'emploi, puisque des portes de la ville, on l'entendait jusqu'au bout du convoi, peut-être même jusqu'à l'arbre rouge. Son embonpoint et sa figure ronde où était toujours accroché un grand sourire lui donnaient un petit air sympathique et avenant.

« Veuillez vous mettre en file indienne une fois les portes franchies!
Vous aurez le choix entre trois files, pour plus de rapidité, donc choisissez la plus courte et ne changez plus!
Elles vous mèneront aux Bureaux de la Servitude qui s'occuperont de vous et de vos proches!

Il faut avancer vite, donc répondez du mieux que vous le pourrez à leurs questions.
Pensez à tous vos frères et soeurs qui attendent derrière vous, se languissant de retrouver un toit et de participer à l'Effort Fraternel!

Allez allez, avancez!
»


La foule rentrait massivement dans l'enceinte de la cité rouge, à moitié poussée par derrière, à moitié tirée en avant par les promesses d'un renouveau.


*******************************************************************************************************************************************


« - : Suivant! »


Derrière leur bureau, terme un peu avancé pour une planche posée sur deux caisses, le tout recouvert d'un épais tissu rouge délavé, deux tchäes se tenaient, l'un assis, l'autre debout, scrutant la jeune réfugiée et le tchäe d'âge mûr qui s'avançaient vers eux.
Le tchäe assis lui adressa un timide sourire tandis que l'autre sortit une petite planche qu'il tenait dans son dos, sur laquelle il posa une feuille qu'il commença immédiatement à remplir sans un mot.[/i]

« +: Mademoiselle, Monsieur, Bonjour et bienvenue à Farnya.
Veuillez nous donner votre nom, prénom et profession, s'il vous plait.
»
« P: Skalinder Pyrame, propriétaire terrien. »
« I: Skalinder Ismène, je suis sa fille. »
« - : Et votre métier? »
« I: J'aide mon père pour ses comptes et parfois ses négociations. »

Le tchäe debout réajuste ses lunettes avant de se racler la gorge.

« - : Si les registres étaient à jours la semaine dernière, l'ensemble de votre activité était basée sur Oriandre, est-ce exact? »
« P: Tout à fait, et je n'ai pas pu emporter assez avec moi pour redémarrer mes affaires ici. »
« - : Une tragédie comme tant de nos frères et sœurs en ont connues en ces jours sombres... Mais qu'allez vous faire dorénavant? »
« P: Et bien, je pensais exercer dans le bâtiment, comme à mes débuts. Il parait que le travail ne manque pas. »

Le visage du tchäe, qui affichait un air sérieux depuis le début de la conversation, s'illumina.

« - : Ca, c'est sûr qu'il y a de quoi faire. Et il est bon de voir un frère s'atteler à l'Effort Fraternel avec autant d'enthousiasme. Et vous mademoiselle, allez vous continuer à assister votre père? »

La tchäe, d'une vingtaine d'années environ, parut scandalisée par la proposition tandis que son père lança un regard suppliant vers le scribe qui ne pipait plus mot, assis et accoudé au bureau, occupé à remplir frénétiquement un papier.
Il répondit au père par un regard plein de compassion.


« +: Elle est encore sous le choc de l'attaque d'Oriandre et verra en temps et en heure. Je pense que nous pouvons les envoyer à la seconde Maison de la Servitude non? »
« - : Hum... Oui, sûrement. »

S'empressant de finir de remplir son papier, le tchäe assis le tendit au duo avant de leur indiquer la "Route de la Servitude" à suivre, sur laquelle était déjà engagé l'ancien plus grand marchand de soieries d'Oriandre.
L'autre tchäe finit tranquillement de remplir son papier, le rangea dans une caisse derrière lui et jeta un coup d'oeil aux réfugiés qui s'éloignaient, puis à son collègue.


« - : Deux jolis yeux ne remplaceront jamais deux mains volontaires, arpète. Souviens t'en.
...
Suivant!
»


Labeur et Profits.

F. Sheppen, Héros.

 
Jeaneudon

Le Matal 1 Jayar 1510 à 18h55

 
Jeaneudon arrive avec son groupe

Heuu .. bonjour Jean ... heuu ... Eudon ...

mais je suis d'ici moi.... c'est juste pour convoyer les plumes du convoi ... ainsi que mes parents ...

mais pas de problème de logement pour nous ... heuuuu plumes et Eudon ... on a déjà nos quartiers pour le moment.


Mélinos dit :
Tu t'exprime encore comme une chaussette .... tu sais il te connaisse et tu parle comme un écolier qui a fait une bétise


*** Bahhh pour son mou ***


J'ai pas été clair mon frère
en direction du frère de l'accueil


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