Les Mémoires de Syfaria
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Tout doux

comme un furyan
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Sujet lancé par Bazoul kus
Le 11-05-1510 à 20h48
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Posté par Bazoul kus,
Le 01-06-1510 à 14h14
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Bazoul kus

Le Matal 11 Manhur 1510 à 20h48

 
Après avoir assisté à la perte d'oriandre, bazoul kus avait tellement mal qu'il ne voulait pas rester assister à la fin de la ville.
Trop de désespoir de voir la ville sombrer. Le voilà parti au nord vers motabe. Au début, il rencontre une grotte où il croit trouver un repère des ennemie ou un espoir. Au final, la grotte a été déserte et connue par les noiraudes de la fraternité.
Il traverse alors la montagne vers la forêt qui chante pour se trouver de nouveau dans la montagne : le mont du vent.
Des jours sont passés et il commence à avoir envie de rentrer de nouveau.
Une bestiole cachée derrière des rochers lui assigne un coup. Le coup était d'une rare violence. Et comme si ça ne suffisait pas, la bestiole lui injecte un violent poison.
Il regarde la bestiole, une tête de lion avec des serpents.

C'est donc lui le furyan dont j'ai entendu parler.


koura dit :
Gagné, mais la tu es dans un très mauvais état pour vivre et en profiter. A la prochaine attaque même d'un bouc tu es bon pour le pilier.


L'instinct de survie du voyageur se réveille. Il a usé de son énergie en utilisant sa magie pour avancer plus rapidement. Il n'a plus d'énergie magique et il a utilisé sa dernière potion anti poison il y a quelque jours.
Il scrute les environs. Il a de la chance. Une mine.
Il court se cacher la bas avec le peu d'énergie qu'il lui reste.
Il passe les premiers jours à se battre contre le poison. Il survit juste le temps qu'il a assez d'énergie magique pour faire disparaitre le poison de son corps.
Les jours suivants passèrent entre convalescence, soins et découverte des trésors de la grotte.
Aujourd'hui il est enfin en bonne forme. Il a eu le temps de ramasser quelques pierres en plus.

koura dit :
Tu ne peux pas t'empêcher même blessé!


Bazoul sourit. Il est prospecteur et les pierres auront un jours sa vie.
Mais, il n'a pas passé son temps qu'à ça. Il a réfléchit à tout ce qui est arrivé.
D'abord l'armée des vortex qui a à moitié changer de camps. Mais surtout, elle a réussit à s'allier avec des créatures du S'sarkh. Ses créatures sont peut être pervertie mais il y a surement moyen de les diriger vers une cible ou quelque chose de la sorte. Sinon, pour quoi avaient elles suivie les vortex?
Puis il y a ce tark'nal machin truc. Mais ça, il compte discuter de ses pensées avec les autres quand il sera à farnya.
Il sort la tête de la mine. Le furyan était toujours là.
Et pour quoi ce furyan n'attaquerait il pas les vortex?
Et si le furyan lui aussi comme les vortex un jours changera de camps.
Il décide alors de lui parler.

Il sort la tête et avec prudence il s'adresse au furyan


Êtes vous en courant de ce qui passe en dehors de cette montagne?
Les vortex se sont rebellés contre le S'sarkh.
Une grande ville entière a été prise en peu de jours par une seule créature.
Je pourrais tout vous raconter si vous me permettez de parler avec vous.

Le tcahë avait raconté à sa façon ce qui se passe, mais sans vraiment mentir, pour attirer l'attention et la curiosité du furyan. Si ce dernier décide de lui parler il pourra enfin lui poser les questions qui le turlupinent.

 
Narrateur

Le Merakih 19 Manhur 1510 à 18h36

 
Le Furyan releva sa lourde tête vers le poussiéreux, l'œil interloqué.
Il était ancien, réfléchi et savait toujours tirer bon parti de ce qui se tramait sur son passage, contrairement à d'autres jeunots uniquement prompts au combat.
Bizarre, se dit-il, ce petit être fragile qui vient seul lui taper la causette, comme si de rien n'était.
Il décida que son estomac attendrait, et de toute façon la chair de ces vermines était pour le moins coriace.
Il répondit donc, fait très rare pour un rejeton en maraude...

Tiens, tiens, tiens, que vous voilà beau dans vos atours, être de poussière !
Je suis enchanté de vous rencontrer en ces lieux perdus.
Je me nomme Jol' Tarhytmarkovas. Vous pouvez m'appeler Jol.

Sans préambule aucun, vous voilà me donnant de bien sombres nouvelles.
Les Vortex nous ont quitté, oui, je le sais.
Quelle tristesse, après tant d'années de connivence.
Nous en sommes tous affligés, et le P'KhenS'sarkh encore plus que nous autres pauvres piétailles.
Leur retrait était imprévisible, mais nous espérons encore que notre ancestrale amitié saura renaitre de ses cendres.

Et oui, je sais aussi qu'une de vos cités a été perdue.
Quelle horreur !
Vous devez être bien mécontents de cette terrible attaque, injustifiée à mes yeux sachez le.

Nous avons beau nous combattre bien souvent, il n'est pas de jour où je ne songe que c'est d'incompréhension qu'il s'agit plutôt que de haine.
Sinon, que faites vous donc en ces montagnes, être de poussière ?


Au fur et à mesure de son discours, le Furyan fixe ses yeux sur ceux de Bazoul Kus.
Intensément.


 
Bazoul kus

Le Julung 20 Manhur 1510 à 23h19

 
Bazoul kus fut une mine très surprise. Quand il a parlé au furyan il ne s'attendait pas du tout à ce qu'il lui répondait.
Et il ne s'attendait pas du tout à une réponse sage et réfléchie.
Le furyan était en courant de ce qui se passe. Ici, dans ce coin perdu?
Comment communiquent ils? Y'a t'il autre moyens que la symbiose pour avoir le don de télépathie?
Ou, ce furyan a t'il accès à la symbiose?
Les questions se déchainent.
Bazoul ne s'attendait pas à de telles réponses.


Merci de penser que cette attaque est injustifié. Je suis née dans cette cité. Ça m'a fait très mal de la perdre.
Vous croyez qu'il y a moyen de la récupérer de nouveau?


Bazoul continue après un moment de silence


Je suis d'accord avec vous. Je ne comprend pas pour quelles raisons nous nous battons? Surtout maintenant.
Je vais être franc.
Je pensai que les furyans et les autres vous êtes des bêtes ou bestioles que le P'KhenS'sarkh à réussit à corrompre dans une sorte de folie et les manipuler pour combattre pour son compte.
D'abord les vortex commencent à agir à leurs propre compte.
Maintenant vous, vous me parler avec une sagesse qui mérite beaucoup de respect.
Pour quoi vous nous combattez ?Est ce que le P'KhenS'sarkh vous le demande?
Uhumm...
J'arrête avec mes questions.
En fait je suis là pour répondre à mes propres questions.
A la perte de notre cité j'avais besoin de prendre l'air.
J'aime voyager et profiter de ce qu'offre la montagne.
Mes pas m'ont conduit jusqu'ici.
Je me nomme bazoul kus. Excusez moi de me présenter que maintenant.
J'aurais du commencer avec ça mais j'ai tellement de questions que j'ai faillit faillir à la politesse.


Toujours à la sortie de la mine prêt à se cacher dedans de nouveau il fait un sourire au regard insistant du furyan en attendant peut être une réponse.

 
Narrateur

Le Luang 24 Manhur 1510 à 23h51

 
Le Furyan observa les alentours.
Le poussiéreux était visiblement seul. Ce n'était pas un piège.
Il en était tout étonné, mais décida de saisir sa chance sans toutefois la forcer. Sait-on jamais...

Écoutez, être de poussière.
Je crains que votre cité ne soit perdue.
Les Nemens ne vous ont pas aidé alors qu'ils l'auraient pu.
Qui sait ce qu'il se trame dans leur cité puits, pour qu'ils vous laissent ainsi souffrir...

Pour le reste, je ne peux que vous inviter à parler avec autant de sagesse à votre peuple.
Dites lui que la diversité existe aussi parmi nous.
Nous ne sommes pas tous féroces et sans pitié.
Certains comme moi, peut être parce que l'âge nous a assagi, sont prêts au dialogue, vous le voyez.

Je vais devoir m'éloigner, revenir vers les miens.
Ne m'en veuillez pas.
J'aimerai vous laisser un cadeau. Un présent symbolisant notre rencontre et la paix qui pourrait en découler.
Qu'en dites vous ?


 
Bazoul kus

Le Matal 25 Manhur 1510 à 20h21

 
Le furyan propose la paix. Bazoul kus a eu du mal à croire ses oreilles.
Il y a peu de temps il croyait, tout le monde croyaient, que les furyan ne sont que des bêtes féroces.


C'est avec plaisir que j'accepte ton présent.
Acceptes aussi le mien.


Le tchaë enlève sa cape de voyageur, avance d'un pas et la tend vers le furyan.
Il ne baisse pas pour autant sa garde. Son autre main est prête à lancer un sort en cas où le furyan change d'attitude.

 
Narrateur

Le Vayang 28 Manhur 1510 à 00h11

 
Le Furyan acquiesça en baissant le regard avec un profond respect.
Puis il tend l'un de ses lourdes pattes vers Bazoul Kus, et l'ouvre face à lui.
Il tient au creux de sa paume un simple caillou aux reflets rouges.
Une pierre, qui bien non précieuse, est extrêmement jolie.
Une fine pierre, sans doute volcanique. splendide et attirante.

Voilà pour vous, être de poussière.
Cette pierre saura vous donner chance et prospérité dans ce qui vous touche.
Elle sera le garant de notre amitié.
Elle sera un pont entre nous deux. Un lien indéfectible que je suis heureux de partager.
Un lien immatériel mais vigoureux...


Puis il attend, avec déférence, que Bazoul kus prenne le présent de son plein gré.


 
Bazoul kus

Le Vayang 28 Manhur 1510 à 11h02

 
A la vue de la nouvelle pierre bazoul kus fait de grands yeux. Lui, qui est prospecteur, ce cadeau lui semble magnifique.
Mais quand le furyan parla de lien, une inquiétude commence alors à s'installer dans son esprit.

Un lien immatériel mais vigoureux...

Mais que veut il dire par ça? A quel point il sera lié au furyan? Seulement au furyan?
De toute façon, s'il ne prend pas la pierre il ne le saura jamais.
Il regarde le furyan en essayant de savoir s'il peut lui faire confiance.

Qui ne prend pas de risques, n'apprend jamais rien.

Les paroles de son père viennent d'un coup raisonner dans son esprit.
De toute façon, quoi qu'il arrivera il apprendra des choses.
Les poussiéreux semblent très en retard au niveau connaissances par rapport à ceux qui supposaient des bêtes féroces sans intelligence. Il y a encore beaucoup à apprendre. Bazoul kus eu une petite honte de son ignorance.
Le tchaë, se calma, puis libère le sort qu'il avait préparer avec sa main libre. Il s'approche du furyan, l'autre main contenant toujours sa cape d'aventurier, et prend la pierre du furyan.


Merci.
J'espère que cette pierre ne sera que le premier objet échangé autre nos peuple.
Acceptez cette cape. Elle ne contient ni liens ni pouvoirs. Elle protège et du soleil et du froid et contient des poches pour porter plus d'objets. Pour vous elle sera petite mais pour de petits furyan, elle les aidera pour leurs premiers pas.


Cette fois ci, le tchaë baisse vraiment sa garde et fait au furyan un sourire amicale montrant sa confiance.

 
Narrateur

Le Vayang 28 Manhur 1510 à 23h52

 
Le Furyan prend la cape entre deux griffes, délicatement et avec respect.
Il la regarde un instant, puis relève son regard vers le tchaë.

Merci, être de poussière nommé Bazoul Kus.
Je te suis reconnaissant de cette rencontre.

Je te souhaite bon chemin, et une longue vie.


Bazoul Kus se sent tout bizarre, comme euphorique.
Subtilement changé par cette rencontre fortuite, il sent qu'au delà des mots il vient de se passer quelque chose de trés important.
Quelque chose de vital...

Le Furyan se détourne de lui, en toute confiance, et commence à s'éloigner d'un pas pesant.


 
Bazoul kus

Le Luang 31 Manhur 1510 à 19h43

 
Bazoul voit le furyan partir.
La pierre dans la main, l'enthousiasme de cette rencontre était encore présent.
Euphorique il regarde sa pierre pendant des heures avant de se décider enfin à la ranger dans son sac.
Il prend le chemin vers farnya. En chemin, il décide de conter son histoire à ses frères et sœurs sur le consensus.
Dans son enthousiasme il propose de préparer une expédition pour revoir les relations de la fraternité avec les non poussiéreux.
Après une pensée troublée par l'histoire et approuvant l'expédition, la méfiance à vite pris place.
Puis les avis se sont enchainé entre méfiance, peur et même réjouissance.
Quelqu'un a peur que la pierre nuit à farnya.
L'autre ne croit pas que les furyans peuvent être autre chose que fourbe.
Bazoul partage la peur et la méfiance. Il a pensé à la même chose.
Toutefois un sentiment bizarre commence à s'installer en lui.
Ou plutôt une vérité qui voit le jour.
Personne n'a exprimé sa crainte de l'effet de cette pierre sur bazoul kus.
Tous était d'accord pour se méfier des effets de la pierre sur la fraternité ou farnya mais aucun ne s'est soucié de ce qui peut arriver à bazoul.
Il essai de repousser ces idées de sa tête.
Depuis quand il doute de se frères et sœurs?
Humm. Depuis qu'il a cette pierre.
Bazoul ressort sa pierre.
Est ce elle la coupable?
Il pense alors à la jeter dans la montagne.
Puis il se rappelle que s'il est allé à la montagne ou il a rencontré le furyan c'est par ce qu'il doutait de la fraternité quand elle a livré oriandre sans se battre.
Non, c'est cette pierre qui le fait penser ça.
Il prend la pierre dans sa main et comme un fou il commence à lui parler.

Dis moi pierre de Jol. Est ce que c'est toi qui me rend fou?
Moi qui pensait que tu es un trésor, me suis je simplement fait berné?


Il soupire.
Il avance de pas lourd vers farnya espérant ne jamais arriver.
Arriver à farnya et se voir interdire l'entré ça accomplira surement sa folie.
Il soupire encore.
De pas lourds il avance lentement vers farnya qui n'apprait toujours pas dans l'horizon.

 
Bazoul kus

Le Matal 1 Jayar 1510 à 14h14

 
La ville rouge commence à apparaitre à l'horizon.
Bazoul kus avance toujours le pas lourd.
Faut il continuer son chemin?
Qu'est ce qu'il fera si les gardes l'empêchent d'entrer.
Doit il s'approcher autant?

Il regarde en direction de la ville.
De là ou il est, il y a peu de chances qu'on le voit. Il est encore loin.
Un grand soupire.

koura dit :

Le mou vient se poser silencieusement sur ses épaules...


Que doit il faire?
Il décide alors d'expertiser la pierre.
Il se range au bord de la montagne dans un coin à l'abri des regards.
Il tient de nouveaux la pierre entre ses main et l'examine rapidement.
Elle ne ressemble à aucune des pierres qu'il connait.
Puis il commence à la tourner dans tout les sens essayant de l'examiner plus minutieusement afin de voir chaque détail qui peut l'aider à comprendre les pouvoir de cette pierre.

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