Les Mémoires de Syfaria
La région de Korsyne

Nelda sauvage

Ou la mort libère la folie
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Sujet lancé par Macros
Le 24-05-1510 à 21h37
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Posté par Macros,
Le 11-06-1510 à 23h44
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Macros

Le Luang 24 Manhur 1510 à 21h37

 
Il était calme depuis longtemps déjà, trop. Cela commençait à être dangereux. Lorsque la femelle lui donna à manger un reste il l’avala et resta sur ça faim. Il commença alors à retomber de l’autre côté.

Conscient de son état il partie soudain dans le désert à la recherche d’une proie. Il fallait qu’il reste maitre de lui-même. Il s’acharna plusieurs jours à traquer et déchiqueter une colonie de rongeur avant de revenir vers la cité.

Le tydale n’avait pas attendu, qu’importe. Il se sentait plus calme à nouveau mais le gouffre était plus proche qu’avant. La femelle était toujours la et chercha à parler, il lui répondit. Il se devait de penser à autre chose.


Lorsqu’elle lui parla de chasse une lueur s’alluma dans ses yeux. Il avait toujours le gout du sang depuis ça petite escapade et n’avait encore essayé sur une bestiole la lame qu’il avait. La bestiole fut une qu’il évitait d’habitude mais déjà blessé par la femelle son sang coulait dans le désert.

L’odeur du sang le frappa de plein fouet, il ne réfléchi pas et chargea la bestiole. C’est à peine s’il la toucha avec sa lame et cela l’énerva. Il perdit conscience des coups qu’il recevait et s’acharna à frapper. Il ne senti pas le poisson couler dans son sang et le tarir.



Il ne prit pas conscience de sa mort. Il s’écroula lourdement dans le sable mort avant d’avoir touché le sol. La suite il n’en a aucun souvenir. Son esprit suivit les méandres de cette autre monde et en ressortie meurtrie.

Il ouvrit les yeux étendu dans le pilier. Même s’il en avait été capable il n’aurai su ou il se trouvait. Mais il était incapable de penser, le choc l’avait fait basculer dans le gouffre, il n’était plus qu’une bête.

Il se redressa du mieux qu’il pu sur ses quatre patte et couru vers la sortie oubliant sa lame resté sur le sol. Affaiblit il buta sur une dalle et s’écrasa devant les escaliers, la il se redressa une fois de plus et tenta de sauter dans le désert.

Il n’eu la force de se propulser avec ses pattes et dévala les marches avant de s’écraser dans la poussière. Il se redressa en grognant, le vent lui portait des odeurs qu’il connaissait. Il avança aussi vite qu’il le pouvait dans le sable.

Il ne saignait plus mais sa peau le démangeait, il entreprit de se gratter. Ses griffes tranchèrent sa peau et le peu de vie qui coulait en lui s’écoula dans le sable. Il ne prêtait aucune attention aux deux femelles proches.

L’une d’elle s’adressa à lui alors qu’il parvenait à enlever la deuxième peau que lui avait offert le tydale. Pour toute réponse il hurla sa rage et lui jeta l’armure dans sa direction. Cela fait il se laissa tomber dans le sable cherchant son souffle, la fureur pouvait se lire sur son visage.

Lorsque la seconde femelle s’adressa à lui il ne l’entendit même pas, il était proche de l’inconscience. Soudain il senti une vague de froid le traverser, il se raidit alors qu’une deuxième vague plus chaude l’enveloppait.

Il se redressa brusquement et sans réfléchir bondit sur la femelle d’où émanait une aura de magie. Le troisième sort le frappa dans sa charge si bien qu’il ne la frappa qu’une fois avant de reculer et de la fixer avec une lueur de folie dans les yeux et de la bave coulait entre ses crocs.


 
Morora

Le Luang 24 Manhur 1510 à 23h49

 
***
"Très grièvement blésé" aurait été une définition optimiste. Car le Nelda qui venait de tomber du pilier en hurlant de douleur était beaucoup plus proche de la mort (encore ?) que tout ceux qu'elle avait pu croiser auparavant. Fractures ouvertes multiples, hémorragies... sans parler de la couleur du sang qui ne laissait planer aucun doute sur la présence de poison dans son organisme... Quand à son attitude... Elle était belle et bien celle d'une bête sauvage, proche de la mort.

Morora avança rapidement dans sa direction.
***


Tchubi dit :
Heu... tu as vu qui c'était ? Dans l'état ou il est tu ne le reconnait peut être pas remarque bien... Mais c'est Macross... on l'a déjà croisé. Je te rappel que ta magie le terrifie au plus au point...


Sashi, mais je doute que je soit une bonne raison pour le laisser mourir... une deuxième fois si j'en juge par son état et par le lieu ou il se trouve. Que cela lui plaise ou non, ma fonction... mon devoir même, est de le ramener à la vie.

***
Cela dit, Tchubi avait raison... Ce nelda n'était pas du genre à se laisser tranquillement soigner. Elle concentra toute sa puissance pour lancer le sort de soin le plus efficace connu dans tout Syfaria. Toutes les blessures graves du Nelda guérirent presque instantanément. Puis elle lança un second sort, afin de refermer les quelques plaies restantes, et surtout de supprimer toute traces de poison de son organisme. Cela le rendit visiblement fou furieux. Or il avait maintenant la force de se tenir sur ces pattes, et mêmes de se précipiter sur elle pour lui porter un sacré coup de griffes. Attaque qui fut stoppée net par l'une de ces nombreuses protections magiques. Surpris, il recula, pendant que Morora en profitait pour lancer un dernier sort. Celui la terminerai le travail en faisant disparaitre les quelques bosses restantes et en donnant à son organisme des capacités de récupération grandement supérieures à la normale.
***



Allons, allons.... du calme.... Tes coups ne peuvent m'atteindre... Tu risque simplement de te blesser d'avantage, et il me semble que ce serait un sacré manque de respect pour le travail que je viens d'accomplir...


Tchubi dit :
Biiiip ! Alerte, alerte ! Je viens de capter un message... Il semblerait que Ligério soit blessé...



Quoi !? Mraw'la, Mracros et maintenant Ligério... mais il se sont tous donné le mot ma parole !
Bien... Dans ce cas... je ne peux plus rien pour toi... Tu devra apprendre à te contrôler tout seul. J'ai affaire ailleurs donc...



 
Macros

Le Matal 25 Manhur 1510 à 20h45

 
Lorsque la femelle lui parla il ne comprit absolument rien mais lui jeta un regard plein de haine en montrant les crocs et grogna de plus belle. Il se redressa alors de toute sa taille en hurlant.

Dans ça rage ses griffes tracèrent de nouveau sillon sanglant dans sa chair et les gouttes de sang volaient dans l’air avant de colorer le sable. Prit dans sa frénésie d’auto lacération il ne remarqua pas de suite le départ de la femelle.

Quand il le remarqua elle avait déjà de l’avance et il se prépara à la coursé pour la frapper de ses griffes sans répit. Mais s’il était toujours incapable de réfléchir, son instinct lui était réveillé.

Il avait senti le mur invisible qui protégeait la nelda, ses doigts et griffes étaient encore engourdis par le choc. Son instinct bien que bestial le retient donc de toute action inconsidéré. Il fit des allers et retour entre sa position et la femelle tout en grognant mais il ne chargea pas.

Lors d’un de ses trajets il reçu un jet d’acide brulant d’une sale créature volante qui s’enfuit dans les dunes. L’odeur de sang brulé n’arrangea pas son esprit et il fonça en direction de la créature bien décidé à passer sa hargne dessus.



 
Mraw'La

Le Merakih 26 Manhur 1510 à 07h29

 
***
Mraw'La reste un peu à l'écart, interdite.

Elle ne comprend pas grand chose.
Certes, il grognait de temps en temps, mais là... !

Lors de leur attaque, trop affaiblie par le poison, elle n'a suivi de Macros qu'une chose : il a chargé, puis disparu.
Lorsque ses amis sont venus la secourir, elle a demandé si quelqu'un l'avait croisé, et quelques heures plus tard, il était de nouveau là. Elle ne se doute pas de sa mort, mais se ronge les griffes face à cette agressivité déchargée : est-ce à cause de sa proposition de chasse ?
Elle fait des allers et venues sur le sentier avec un air d'enterrement, ne sachant pas trop que faire.
***


***
Le ridicule ne tue pas
- dit-on -
Et heureusement parce que sinon
On ne compterait plus ses trépas.
***

 
Macros

Le Merakih 26 Manhur 1510 à 21h24

 
Il ne fit aucunement attention à la femelle qu’il avait accompagné en chasse, même lorsque celle-ci lui dis quelque chose. Il aurait été conscient qu’il n’aurait rien eu à lui reprocher. Dans son état présent il n’avait de raison de se retourner contre elle.

Il était entièrement concentré sur sa proie. A quatre pattes, le nez au vent il essayait de repérer la créature. Il courait rageusement d’une dune à l’autre sautant en l’air quelque fois. On aurait pu penser qu’il était heureux et jouait mais s’était tout le contraire.

Il n’était pas encore loin dans le désert cherchant la piste. Quand au détour d’une dune il reçu un nouveau jet d’acide, il hurla de nouveau dans le vent et ajusta sa direction avant de s’enfoncer plus loin dans l’étendu de sable.


 
Macros

Le Dhiwara 30 Manhur 1510 à 00h00

 
Il s’enfonça toujours plus loin dans l’étendu désertique pourchassant la créature aux jets d’acide. S’il fini par la rattraper alors qu’elle lui crachait à nouveau dessus, il ne réussit à la saisir. Il s’acharna néanmoins à sauter pour tenter de la happer d’un coup de patte griffue.

Obnubilé par la créature volante il ne fit attention à celle rampante qui s’approcha de lui. Il ne la senti uniquement lorsqu’elle le mordit à l’une de ses pattes arrière. Il lui retourna un coup de griffe mais la créature ne semblait pas décidée à le lâcher pour autant.

Toute son attention changea de cible et ignorant la créature volante il s’acharna à faire lâcher prise à celle rampante. Inconscient de se qui se passait autour de lui il ne remarqua les bestioles qui arrivèrent attiré sans doute par les cris et l’odeur du sang.

Il ne comprit pas d’où était venu le coup, les jets d’acide n’étaient pas assez puissant pour mais le faite était la, il était étendu dans le sable qui se colorait de son sang une fois de plus. La créature rampante l’avait même lâché suite à se coup.

Son instinct lui fit sentir que les bestioles qui rodait par la n’étaient pas ses proies de chasse au contraire. Il fut en alerte, guettant une chance de sortie même si dans son état il ne pourrait cavaler et bondir comme il était arrivé. Tout ces éléments mis ensemble l’avait rendu hilare.

C’est un nouveau jet d’acide qui le propulsa de sa couche de sable sanglant. Boitant, dérapant dans le sable il détala toujours hilare, grognant et riant en même temps. Il continua comme ça en moment avant de dévaler une dune et de rester étendu reprenant son souffle entre deux grognement mélangé a un rire sourd.

Il ne réagit même pas lorsqu’un jet d’acide le frôla. Il était dans un état de totale euphorie et agita vaguement une griffe en direction de la créature qui l’avait suivit. Si les bestioles le rattrapaient et bien arriverait se qui devait, lui était encore moins capable d’une quelconque pensée sensé.


 
Macros

Le Vayang 11 Jayar 1510 à 23h44

 
Son réveil suite à sa perte de conscience n’avait en rien arrangé son cas. Il repartie vaguement en direction de la cité toujours boitant. Utilisant son sens principal : l’odora, pour se repérer il capta une odeur en particulier.

Etant dans un état second et par la présence d’une nelda la rencontre avec le Blanc fut plus calme qu’elle n’aurait été autrement. Jusqu’au moment ou le Blanc ne pu plus résister et déclencha alors une lutte sauvage.

Il fini par recevoir un coup violant à la tempe et déjà déséquilibré par sa patte blessé bascula dans le sable. Sous le choc il resta étendu un moment avant de commencer à remuer pour mordre à nouveau. Il voulait frapper encore et encore, il en avait besoin.

Il était à peine occuper à se redresser quelque peu lorsqu’une douleur fulgurante traversa son crâne et le cloua sur place. Il retomba des quelque centimètre dont il s’était soulevé. Il était complètement sonné et tout ses sens se brouillèrent même son odora.

Lorsqu’il revient à lui du temps à passé. La zone grouille de divers représentant des races de poussière. Il n’a qu’une envie fuir tout se monde. Mais son instinct le retient, la cité à changé. Il se sauve donc dans la direction opposé sans réfléchir.

Toujours boitant il coure. Il va la ou le porteront ses pattes. Il ne sait pas, il ne sait plus. Le gouffre est profond et le bord encore trop proche.


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