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Le Luang 24 Manhur 1510 à 21h37
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| Il était calme depuis longtemps déjà, trop. Cela commençait à être dangereux. Lorsque la femelle lui donna à manger un reste il l’avala et resta sur ça faim. Il commença alors à retomber de l’autre côté.
Conscient de son état il partie soudain dans le désert à la recherche d’une proie. Il fallait qu’il reste maitre de lui-même. Il s’acharna plusieurs jours à traquer et déchiqueter une colonie de rongeur avant de revenir vers la cité.
Le tydale n’avait pas attendu, qu’importe. Il se sentait plus calme à nouveau mais le gouffre était plus proche qu’avant. La femelle était toujours la et chercha à parler, il lui répondit. Il se devait de penser à autre chose.
Lorsqu’elle lui parla de chasse une lueur s’alluma dans ses yeux. Il avait toujours le gout du sang depuis ça petite escapade et n’avait encore essayé sur une bestiole la lame qu’il avait. La bestiole fut une qu’il évitait d’habitude mais déjà blessé par la femelle son sang coulait dans le désert.
L’odeur du sang le frappa de plein fouet, il ne réfléchi pas et chargea la bestiole. C’est à peine s’il la toucha avec sa lame et cela l’énerva. Il perdit conscience des coups qu’il recevait et s’acharna à frapper. Il ne senti pas le poisson couler dans son sang et le tarir.
Il ne prit pas conscience de sa mort. Il s’écroula lourdement dans le sable mort avant d’avoir touché le sol. La suite il n’en a aucun souvenir. Son esprit suivit les méandres de cette autre monde et en ressortie meurtrie.
Il ouvrit les yeux étendu dans le pilier. Même s’il en avait été capable il n’aurai su ou il se trouvait. Mais il était incapable de penser, le choc l’avait fait basculer dans le gouffre, il n’était plus qu’une bête.
Il se redressa du mieux qu’il pu sur ses quatre patte et couru vers la sortie oubliant sa lame resté sur le sol. Affaiblit il buta sur une dalle et s’écrasa devant les escaliers, la il se redressa une fois de plus et tenta de sauter dans le désert.
Il n’eu la force de se propulser avec ses pattes et dévala les marches avant de s’écraser dans la poussière. Il se redressa en grognant, le vent lui portait des odeurs qu’il connaissait. Il avança aussi vite qu’il le pouvait dans le sable.
Il ne saignait plus mais sa peau le démangeait, il entreprit de se gratter. Ses griffes tranchèrent sa peau et le peu de vie qui coulait en lui s’écoula dans le sable. Il ne prêtait aucune attention aux deux femelles proches.
L’une d’elle s’adressa à lui alors qu’il parvenait à enlever la deuxième peau que lui avait offert le tydale. Pour toute réponse il hurla sa rage et lui jeta l’armure dans sa direction. Cela fait il se laissa tomber dans le sable cherchant son souffle, la fureur pouvait se lire sur son visage.
Lorsque la seconde femelle s’adressa à lui il ne l’entendit même pas, il était proche de l’inconscience. Soudain il senti une vague de froid le traverser, il se raidit alors qu’une deuxième vague plus chaude l’enveloppait.
Il se redressa brusquement et sans réfléchir bondit sur la femelle d’où émanait une aura de magie. Le troisième sort le frappa dans sa charge si bien qu’il ne la frappa qu’une fois avant de reculer et de la fixer avec une lueur de folie dans les yeux et de la bave coulait entre ses crocs.
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Le Luang 24 Manhur 1510 à 23h49
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"Très grièvement blésé" aurait été une définition optimiste. Car le Nelda qui venait de tomber du pilier en hurlant de douleur était beaucoup plus proche de la mort (encore ?) que tout ceux qu'elle avait pu croiser auparavant. Fractures ouvertes multiples, hémorragies... sans parler de la couleur du sang qui ne laissait planer aucun doute sur la présence de poison dans son organisme... Quand à son attitude... Elle était belle et bien celle d'une bête sauvage, proche de la mort.
Morora avança rapidement dans sa direction.
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Tchubi dit :Heu... tu as vu qui c'était ? Dans l'état ou il est tu ne le reconnait peut être pas remarque bien... Mais c'est Macross... on l'a déjà croisé. Je te rappel que ta magie le terrifie au plus au point...
Sashi, mais je doute que je soit une bonne raison pour le laisser mourir... une deuxième fois si j'en juge par son état et par le lieu ou il se trouve. Que cela lui plaise ou non, ma fonction... mon devoir même, est de le ramener à la vie.
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Cela dit, Tchubi avait raison... Ce nelda n'était pas du genre à se laisser tranquillement soigner. Elle concentra toute sa puissance pour lancer le sort de soin le plus efficace connu dans tout Syfaria. Toutes les blessures graves du Nelda guérirent presque instantanément. Puis elle lança un second sort, afin de refermer les quelques plaies restantes, et surtout de supprimer toute traces de poison de son organisme. Cela le rendit visiblement fou furieux. Or il avait maintenant la force de se tenir sur ces pattes, et mêmes de se précipiter sur elle pour lui porter un sacré coup de griffes. Attaque qui fut stoppée net par l'une de ces nombreuses protections magiques. Surpris, il recula, pendant que Morora en profitait pour lancer un dernier sort. Celui la terminerai le travail en faisant disparaitre les quelques bosses restantes et en donnant à son organisme des capacités de récupération grandement supérieures à la normale.
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Allons, allons.... du calme.... Tes coups ne peuvent m'atteindre... Tu risque simplement de te blesser d'avantage, et il me semble que ce serait un sacré manque de respect pour le travail que je viens d'accomplir...
Tchubi dit :Biiiip ! Alerte, alerte ! Je viens de capter un message... Il semblerait que Ligério soit blessé...
Quoi !? Mraw'la, Mracros et maintenant Ligério... mais il se sont tous donné le mot ma parole !
Bien... Dans ce cas... je ne peux plus rien pour toi... Tu devra apprendre à te contrôler tout seul. J'ai affaire ailleurs donc...
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Le Merakih 26 Manhur 1510 à 07h29
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Mraw'La reste un peu à l'écart, interdite.
Elle ne comprend pas grand chose.
Certes, il grognait de temps en temps, mais là... !
Lors de leur attaque, trop affaiblie par le poison, elle n'a suivi de Macros qu'une chose : il a chargé, puis disparu.
Lorsque ses amis sont venus la secourir, elle a demandé si quelqu'un l'avait croisé, et quelques heures plus tard, il était de nouveau là. Elle ne se doute pas de sa mort, mais se ronge les griffes face à cette agressivité déchargée : est-ce à cause de sa proposition de chasse ?
Elle fait des allers et venues sur le sentier avec un air d'enterrement, ne sachant pas trop que faire.
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Le ridicule ne tue pas
- dit-on -
Et heureusement parce que sinon
On ne compterait plus ses trépas.
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