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Comme un signe, comme une mise en garde, le temps s'était couvert. Plus le Tydale avançait en direction d'Oriandre, plus le ciel devenait menaçant.
La pluie commença à tomber, d'abord crachat, très vite elle devint torrentielle.
Le vent vint se joindre a la mise en garde, invitant, poussant l'imprudent voyageur loin de la cité morte.
Linoë n'ignorait nullement tout ses signes mais l'envie de comprendre était plus grande.
La curiosité est sans conteste l'allié et l'ennemie le plus puissant de l'érudit et il le sait.
Il referma d'avantage le capuchon de sa cape pour mieux se protéger de la pluie, baissa la tête pour lutter contre le vent et reprit sa marche d'un pas lent mais déterminé. L'obscurité qui régnait rendait la traverser des montagnes hasardeuse. Bien que Linoë n'avait rencontré aucune abérations. Peut être elles aussi fuyaient cette zone ? Il mit beaucoup de temps avant d'arriver à l'ancienne capital Tchaë.
Il pensa même s'être perdu quand soudain
Un éclair comme un crie de douleur traversa le ciel éclairant la cité d'Oriandre.
En une fraction de seconde Linoë eut sous les yeux les remparts meurtrit parcourue de mille filament noir comme si une gigantesque main avait lacérer les murs d'Oriandre.
Puis tout fut a nouveau plonger dans l'obscurité.
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Scylla dit :Bon tu as vue ce que tu voulais voir et si on partait....
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Ignorant la peur de son mou, et la sienne, le chercheur du suaire continua sa marche descendant le chemin en direction de l'entrée de la cité...grave erreur.
Un bras, tentaculaire sortir des ténèbres et vint le frapper sur son flan droit, le projetant littéralement contre la parois rocheuse de la montagne.
Linoë cherchant à reprendre le plus rapidement possible ses esprits, rampa à quatre pattes pour se mettre à l'abri, mais l'effluve allongea une autre de ses tentacules et envoya voler le malheureux poussiéreux comme une feuille morte derrière une grosse pierres.
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Scylla dit :Au moins là tu es à l'abri...
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Linoë resta quelque minutes groggy en position du fœtus derrière son abri de fortune. Tout était aller si vite qu'il n'avait rien compris. Il remit de l'ordre dans ses pensées et se mit en position assise. Il commença par se soigner et une fois que son corps allait un peu mieux , il tenta un coup d'œil vers ce qu'il l'avait attaquer.
Il accompagna sa timide observation d'un sort d'aigle et il put la voir...monstre de tentacule gardant la porte de la cité.
Un frisson parcourue l'échine de Linoë. Un gigantesque aura de rage se dégageait de la créature. Toutefois il ne pu s'empêcher de ressentir de la peine devant cette choses. Il ne sut dire pourquoi mais à ses yeux elle semblait souffrir.
Scylla comprenant les pensée de son symbiote de pu s'empêcher d'intervenir.
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Scylla dit :Tu es un vrai malade.....
Pourquoi ?
Scylla dit :Tu trouve qu'elle souffre ? Elle vient de nous coller deux baffes, c'était pour se guérir peut être ?
A ton avis d'où vient elle ?
Scylla dit :Comment veux tu que je le sach.....tu compte pas aller lui demande quand même ??
*** Linoë sembla réfléchir à cette idée. ***
Scylla dit :Tu es un malade mental..si elle parle c'est avec ce qui lui sert de bras.....on va se prendre encore des baffes.
Tu sais il ou elle doit bien venir de quelque part ? Et c'est pas chez elle ici. Si ça se trouve ces coup de son qu'un moyen de défense comme un autre face un univers qu'elle ne connait pas.
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Le Tydale ramassa un petit cailloux et se redressa. Il lança son projectile juste au pieds de l'effluve pour attirer son attention.
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Scylla dit :On est mort.... on est mort …...
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Il leva les deux mains pour montrer qu'il n'avait rien d'autres espérant que cette attitude soit interpréter comme un signe de paix.
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Mon nom est Linoë....
Je ne viens pas dans le but de vous détruire.
*** Il laissa quelque seconde de silence. ***
Bien que au vue des tout derniers échanges que nous avons eu, cela est très clair que je ne suis pas en mesure de vous faire le moindre mal.
Si je suis venu ici, c'est pour vous comprendre et vous aider.
Je ne pense pas que vous soyez là de votre plein gré et en ça nous ne sommes pas si différent.
Des exilés dans un monde que l'on ne comprend pas ou tout du moins que l'on ne connait pas.