Les Mémoires de Syfaria
La région de Korsyne

Arrivée à l'Etoile

apprentie à la rescousse...
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Sujet lancé par Akhavë
Le 02-06-1510 à 11h34
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Posté par Tomasin,
Le 13-06-1510 à 20h10
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Akhavë

Le Merakih 2 Jayar 1510 à 11h34

 
*** Akhavë descend du vaisseau. Elle n'a pas fermé l'oeil durant les longues heures (une dizaine) qu'ont duré le voyage, trop tendue à l'idée de revoir son lieu de naissance... et de mort.
Quelle ironie... ***

"Chaque fois que je voudrai revoir un pilier de près, je viendrai ici!" commente-t-elle amèrement à sa moue par la pensée.
*** Topia apparaît, sortant de la besace de la nelda, l'air étourdi. ***

Topia dit :
On est arrivés? Pfiou, c'est pas trop tôt!

*** L'air est chaud, encore que ce ne soit pas celui du désert. Aux pieds d'Akhavë, un sol herbu ou pavé de dalles grises. La route est tracée.

Elle attend que Kagrenac descende lui aussi, ainsi qu'Orol'Nar. Elle a passé les dix dernières heures en leur compagnie, murée dans un mutisme proche de l'atonie, tournant et retournant sans cesse dans sa tête les derniers événements: l'annonce de l'attaque contre Kosryne, la colère de Kagrenac; l'évacuation des non symbiosés vers Jypska, sa décision de partir... Avec la fatigue, tout n'est plus qu'un énorme embrouillamini qui l'enferme dans un nuage opaque, grisant tout alentour. C'est à peine si elle distingue les rayons pourtant vifs de Maelia, le bleu criant du ciel, les mouvements de la plate-forme d'arrivée des vaisseaux.

Akhavë s'écarte légèrement, histoire de ne gêner personne, abîme sa potion dans sa hâte de la terminer avant d'arriver en ville, peste intérieurement, range son matériel et sa moue dans son sac, et attend.

En silence. ***


 
Tomasin

Le Merakih 2 Jayar 1510 à 15h38

 
*** Les transports nemens... Quelle horreur... Tout le voyage à être malade... Il avait même du lâcher le deux sur le consensus, pour penser à autre chose... ***

Darik dit :

Froussard...


C'est dangereux... Tu imagines la hauteur ?

Darik dit :
Tu reparles le poilu ?


Autant que je m'y remettes...

*** Deux mois seulement qu'il était parti... Un peu moins... Et il revenait déjà... C'était son destin, fallait-il croire... Même le Pkhen S'sarkh ne le laissait pas en paix... Enfin, le transport se pose. Une fois encore, les employés éberlués de la guitoune peuvent voir un quintal de muscles sauter... sans attendre la passerelle. Il atterrit ce coup-ci dans un tas de foin... Arameth, il en était quitte pour le sable... Le désert, en face... C'est SON désert... Le Tark'nal n'a rien à faire ici, et la salope matriarcale peut aller se faire foutre ailleurs... Léger rictus sur son visage. On parle de défendre, pas de détruire. Tu parles, autant détruire... La meilleure défense, c'est l'attaque... Trop impulsif, trop impulsif ! Ah, laisse moi... J'ai le contrôle, c'est moi qui décides... Aurais jamais du... Il rabat la capuche de sa cape sur son visage et avise la route... ça, c'est SA route. Sourire carnassier. Un paquet de monde... Autant de l'évacuation que des renforts... Et quand Kysall va faire "salut les copains", un paquet de cercueils...

Un paquet d'autres transports aussi... Autant aider... Il commence à... flâner, faute de mieux, entre les transports qui atterrissent... Nez en l'air... Rentrer dans quelqu'un était... inévitable ? Et à pas rapide, en plus... Il s'écroule au sol , sa proie... amortissant quelque peu sa chute... Il secoue la tête et régarde son "coussin"... Oh... Ah oui, il comprend mieux... Non, laissez tomber. Il se redresse rapidement, sourire aux lèvres. ***


Arch'Rhona... Akhavë, si ma symbiose n'a pas trop d'interférence... Ravi de vous rencontrer en personne...

*** Il lui tend un patte... Amicale, mais large... ***





 
Akhavë

Le Merakih 2 Jayar 1510 à 15h58

 
Topia dit :
Aïe! Quel grosse patate!

*** Topia se faufile hors de l'enchevêtrement de Neldas, et considère l'assaillant avec humeur. Akhavë, sonnée par la bousculade - et par la somme de kilos qui viennent de l'écraser - , prend quelques secondes pour reprendre un peu ses esprits, déjà fort embrumés. Quand la vue lui revient, une énorme patte velue lui fait face. Ecarquillant les yeux, elle recule par réflexe, puis intègre la totalité de l'information. On lui parle...
Le mâle qui lui fait face est amical, et la salue avec bonhomie. ***

Topia dit :
Ouais... amical, amical... Il nous a écrabouillées d'abord, quand même!

"Héjia, rhon...."
Topia dit :
Tomasin....

"...Tomasin. Je suis bien Akhavë. Ravie aussi de vous voir."
*** Elle serre la patte tendue, mais ni sa voix, si son regard ne trahissent d'émotion quelconque. Au plus une indifférence blasée maquillée de civilité. Le Blanche est aussi pâle que les nuages, et son intonation aussi blanche que son pelage. Elle donnerait presque froid... N'était Minath qui à présent, envahissait l'azur.
Sans ambages, elle questionne. ***
"Que comptez-vous faire pour Korsyne?"

 
Tomasin

Le Merakih 2 Jayar 1510 à 16h07

 
*** Son sourire disparait... Oho ? Korsyne... Il se redresse de toute sa... hauteur... Petite pour un nelda, mais conséquente pour la moyenne poussiéreuse... .Et son visage change. ***


A part botter le cul à Kysall ? Je ne sais pas...

*** Rictus. ***


Aider à l'évacuation, peut-être...


*** Nouveau rictus. ***


Botter le cul de la matriarcale serait quand même plus utile...

*** Un sourire mauvais passe sur son visage. Et disparait bien vite. Il n'a pas l'air de remarquer la... "transparence" de la neldame... Charmante au demeurant, ça, même avec un bandeau, il le remarquerait... Il secoue la tête. ***


Et vous même, Rhona... Des projets particuliers ? Vu votre carrure... Je vous imagines mal être une combattante... une griffe... Une esculape ? Peut-être ? Une mage ? Non, je ne sais vraiment pas... Vous repartez, peut-être ? Non, vous n'avez pas dit ça, sur le consensus... Mais comment ça se fait que je le capte encore...
***
Il semble avoir détaché la conversation de la neldame et se tape le crâne d'une main... ***

Darik dit :

Faites pas attention à lui... Il est un peu... patraque...


En pleine forme, crétin... Près à traverser ce putain de désert en une journée... Aller retour, s'il le faut...

*** Il rabat sa capuche en arrière, dévoilant la totalité de son visage. ***


Plus poli, n'est ce pas ? On se découvre devant les dames.

*** Rictus. ***


Ou pas... Pas de raison... Non, vraiment...

*** Rictus. ***


Inutile d'avoir une bonne raison...




 
Kagrenac Nacreth

Le Merakih 2 Jayar 1510 à 19h22

 
*** La colère ne l'avait pas quitté.

C'était un fait. Un fait des plus déplaisants. Il le savait en son for intérieur. La colère n'est pas la meilleure des émotions. Ni même l'inspiratrice des bonnes impulsions. Le voyage se déroule sans encombre. Orol'Nar est silencieux, ce qui concorde avec son rôle de Contemplateur, et le Rouge cherche en lui-même les raisons de sa colère.

Ou plutôt de sa longévité. ***

Nchurdamz dit :

Vaste tâche.

***
Le déclencheur était Akhavë. Evidemment. Mais ce qui intéressait le Rouge, c'était de savoir quel édifice Akhavë venait de chapeauter. Qu'est-ce qui au cours des temps derniers avait pu permettre à la hargne de demeurer. Peut-être... Peut-êre le fait de savoir que... ***

Nchurdamz dit :

N'y pense pas !

***
En sortant, il indique machinalement la direction de Korsyne. Bien entendu, Akhavë doit le savoir, c'est elle la plus intéressée dans l'affaire. Et puis le Rouge se prépare à avancer. A partir de là, il faut se hâter. Akhavë saura le suivre. Il passe. ***

Nchurdamz dit :

Je crois que...Elle a un problème.

Elle aura... aussi... la solution...

*** Le sable n'est pas une épreuve facile. Plutôt difficile. Aucun repère. ***

Nchurdamz dit :

Pour ce qu'ils te servent, tu te débrouille mieux sans !

***
Il est agité. Trop. Quand enfin il se permet de voir plus loin et de marcher davantage, sa truffe est en sang. Le sable à ses pieds est gorgé de son sang. La colère est décidément mauvaise... Korsyne est encore loin. ***



La plume dans la main droite, je transcris Syfaria, de la main gauche je la manipule

Kagrenac Nacreth, Arcaniste au service de l'Ordre

 
Orol'Nar

Le Merakih 2 Jayar 1510 à 19h52

 
Le voyage se passe sans encombre. Orol'Nar a défrayé le coût des cabines deux Rêvants qu'il a rencontré entre Jypska et la guitourne afin de faciliter leur épreuve. Une fois enmarqué, le sombre nelda s'est acoudé nonchallament à la rampe du vaisseau puis a contemplé le paysage rétrécissant à vue d'oeil.

Il n'en a pas l'habitude. De toute sa vie, il a peut-être pri ces vaisseaux volants quatre fois.
Non que la sensation lui fut désagréable.
Il préfère marcher, un point c'est tout.

L'intérieur du vaisseau, son mou lui apprend, est truffé de symbiosés.
Mais pour le moment il ne veut pas le savoir.
Orol prend une grande respiration, fais le vide.
Contemple.
Bloque les voix dans sa tête.

Il se prépare à mourir sereinement.
Il est prêt.
Et quiconque ne l'est pas se leurre.
Ce voyage se doit d'en être un sans retour.

Sa vie ne luiappartient plus.
Elle appartient à Korsyne.
Peut-être la chance la lui rendra-t-elle.
Qui serait-il pour revendiqur ce qui nous est prêté ?


Seule la Foi donne un sens à l'acte.

 
Akhavë

Le Merakih 2 Jayar 1510 à 20h59

 
*** Il est passé sans un regard, agitant vaguement la patte vers l'ouest. Soit, elle ira à l'ouest.
Considérant Tomasin qui lui fait face, et semble délirer quelque peu, elle demeure de marbre, jusqu'à sa question.... enfin, sa multitude de questions. Elle le laisse terminer son combat intérieur, et répond posément: ***

"J'apprends la magie."
*** Le vent se lève, joue doucement dans ses cheveux nuit. Il charrie avec lui une odeur que la jeune nelda connait bien: l'odeur du désert... Sans plus hésiter, elle ajuste ses bagages, et lance: ***

"Rhon Tomasin, je me mets en route. Je dois suivre mon Maître. Venez avec moi, ou disons-nous adieu."
*** Et sans attendre une quelconque réponse, elle fait un pas. Puis deux. Trois.
Droit vers l'ouest.
L'étoile, au loin, appelle son coeur de native de Korsyne. ***

"J'arrive", murmure-t-elle.

 
Tomasin

Le Merakih 2 Jayar 1510 à 21h13

 
*** Il sourit à nouveau... Le vent joue à merveille avec sa fourrure, non ? Arrête de sortir tes conneries, tu le reverras, ton désert. Oui, t'as pas tort. ***


Je vous suis, bien sûr !

*** Phrase sortie peut-être un peu trop rapidement... ***


Enfin, si ma compagnie ne vous gêne pas... Non, elle ne la gênera pas... Qui sait ?

*** Un nouveau rictus... Il ne s'est même pas rendu compte qu'elle a commencé à avancer... Et lui emboîte le pas... ***


Apprentie en magie huh ? Qui est votre maître ? Je le connais peut-être ? Un symbiosé ? Je suppose, les symbiosés sont plus aptes à apprendre à d'autres symbiosés... N'est ce pas ? C'est un peu ce que je disais à... Mais tu vas te taire, oui... Elle s'en fiche, naturellement qu'elle s'en fiche... La conversation, faire la conversation, moral des troupes... Troupes à la mort moi l'noeud... Aaaah, me taire, ça vaudra mieux... Excusez, rhona...

*** Il chemine donc derrière la jeune nelda, un ou deux pas derrière seulement. ***





 
Akhavë

Le Merakih 2 Jayar 1510 à 21h34

 
*** Elle marche. D'un pas guerrier. ***

Topia dit :
Héritage, sûrement... Oups....

*** Soryn...
Sa mère.
Griffe de Korsyne.
Elle frissonnerait, si sa peau tendue lui permettait. Ose espérer que Soryn, renonçant à son entêtement légendaire, avait obéi à Amon et Penthésilée, et quitté la ville avec les autres non-symbiosés.
Et Terrya...
Et.... ***

Topia dit :
Eh, il te parle!...

Topia dit :
Correction: il parle....

Topia dit :
Euh...

Topia dit :
Il est pas un peu plusieurs dans sa tête le monsieur?

*** Akhavë tend une oreille, capte une interrogation, ignore le reste. Répond à ce qu'elle a perçu comme une question: ***

"Mon maître est Kagrenac Nacreth, symbiosé... Il s'est exprimé sur le consensus, lui aussi. Vous le connaissez sûrement."
*** Puis, comme par acquit de Furm: ***

"J'apprécie la compagnie. Votre compagnie. Cheminer ensemble sera plus agréable, avant ... là-bas."
*** Elle tente un sourire, montre à Topia...La moue fait un bond en arrière, l'air effaré. Bon. Tant pis. Prochain essai dans cinq pas.

Un.

Deux.

Trois.

Akhavë se force à se détendre, appelle Heva de toute la force que Yin lui laisse - peu.

Quatre.

Sourire.

Cinq.

Sourire!

Elle se retourne vers Tomasin, encore en grand débat avec lui-même, et lui adresse un petit rictus qui peut, en cet instant où décline Minath, passer pour un semblant de sourire. ***

Topia dit :
Bah... il en verra de plus beaux plus tard... courage, tu vas y arriver!



 
Tomasin

Le Merakih 2 Jayar 1510 à 21h41

 
Oh, vous pouvez n... me tutoyer, rhona, je n'aime pas le vouvoiement.

*** Il rattrape la rhona, juste après le rictus... qu'elle lui adresse... Il suppose que c'est un sourire. On va le prendre comme ça... Il sourit alors en retour. ***


Vous avez des émotions ? Je croyais que vous pouviez pas bouger votre visage ? Non, c'est ridicule... Non, mais c'est vrai... Pas une seule expression depuis qu'elle me parle... Me taire...

*** Il s'arrête un instant, et semble reprendre son souffle... On reste calme. Se mettre d'accord... Lequel prend les rames ? Les deux, trop compliqué... Le choix est fait. Il aura le droit à sa part plus tard. Il rattrape vite fait la neldame. ***


Excusez, le choc de l'atterrissage... Je ne supporte pas les transports nemens, gagner quelques secondes pour descendre, c'est déjà une délivrance... Oui, là-bas... Mais croyez moi, on va lui botter son cul, au Tark'Nal, mana pure ou... Attendez une seconde... Non, on va protéger Korsyne, j'ai dit...

*** Bordel, mais pourquoi est ce que ça doit arriver maintenant, son plantage... ***





 
Akhavë

Le Merakih 2 Jayar 1510 à 21h53

 
*** Tutoyer? ***

Topia dit :
Euh... c'est pas qu'elle veuille pas, mais...

*** Trop de glace a gelé ses veines pour se permettre une quelconque familiarité, alors elle ignore la proposition. Mais rigole bien, en-dedans, de la naïveté des paroles de Tomasin. Un visage figé... C'est un peu le cas, après tout!
Elle réessaie. ***

Topia dit :
Ah, ben c'est mieux!

*** Un vrai sourire, encore timide certes, mais réel, fleurit sur ses lèvres. ***

*** "Disons que moi aussi, j'ai subi le contrecoup du voyage." ***

*** Elle ajoute avec malice: ***

"Et... je suis pour qu'on lui botte le train, à ce monstre, et ses petits avec!"
Topia dit :
De la malice? Ca alors! Il a des pouvoirs de dégel, le gros monsieur?

*** Faut croire....
Peut-être qu'à la longue, le désert aidant, Yin fondra.
Peut-être. ***


 
Kagrenac Nacreth

Le Merakih 2 Jayar 1510 à 21h57

 
*** Le Rouge soupire. Le truffe est toujours en sang. Il s'appuie sur son bâton. Il entend deux personnes qui approchent. De toute façon, il en a assez pour l'instant.

Il attend.

Il s'apaise.


Le désert est calme comme jamais.


La colère part avec le sang.


Dommage, il en aura bien besoin... ***



La plume dans la main droite, je transcris Syfaria, de la main gauche je la manipule

Kagrenac Nacreth, Arcaniste au service de l'Ordre

 
Tomasin

Le Merakih 2 Jayar 1510 à 22h27

 
*** Son sourire s'élargit. Elle est bien la gamine... Elle est bien... Juste un peu... Spéciale. Toutes ses réactions semblent un effet. Même ce sourire amical... Elle l'a sorti de sa besace après... allez, une centaine de pas... C'est tout sauf une réac' naturelle... Parce que tu l'es, toi, naturel ? Non, j'ai pas tort.... ***


Oui, les voyages par transports nemens sont plus fatigants que l'on pourrait le croire...

Darik dit :
T'as passé la moitié du voyage par dessus le bastingage...


Merci, crétin...


Darik dit :
Service.


*** Il reprend sa contenance. ***


Mais on va lui botter le train... Par S'sarkh et par les Quatres, il prendra sévère...

*** Son regard s'assombrit et son sourire disparait. ***


Pas le même sort qu'Oriandre... Pas une possibilité...




 
Akhavë

Le Julung 3 Jayar 1510 à 00h36

 
*** La certitude....

Si loin.
***

*** Une masse sombre, devant. Il est là. Appuyé sur son bâton. ***

Topia dit :
Eh! Regarde par terre!

*** Des taches sombres parsèment l'herbe là où il a marché, continuent dans le sable qu'elle a atteint sans même s'en apercevoir.
Aux portes du désert... ***


*** Tomasin continue à déblatérer, derrière elle. Les lunes commencent à poindre, le ciel s'assombrit.
Le désert la nuit....
Elle marche un peu plus vite, arrive à sa hauteur. ***

"Maître? Tout va bien?"
*** Du sang sèche sur la truffe du Rouge qui l'est un peu plus, du coup. Il semble plus calme qu'avant, sa fureur peut-être dissipée par la marche. Qui sait...
Elle farfouille dans son sac, mais renonce à lui donner une potion. Les autres en auront plus besoin, là-bas, demain.
Demain....
Elle hèle Tomasin: ***

"Rhon Tomasin, voici mon maître, Kagrenac Nacreth. Nous cheminerons avec lui désormais."

*** Un instant, elle hésite à l'appeler par son prénom. Mais elle renonce vite. Yin n'est que distance, tout rapprochement provoquerait un autre chambardement de même mesure - ou pire - que celui qui l'a créée; et Akhavë finirait par se perdre vraiment.... ***


*** Le nelda blanc est plutôt petit, trapu, massif. Il semble plus âgé qu'elle, bien que son attitude soit plus celle d'un moush'tin, parfois... Pour la première fois depuis leur rencontre, elle le regarde vraiment. Il est plutôt... charmant. Oui, disons cela.
Akhavë constate que la nuit approchante détend ses membres ankylosés de crispation, ainsi que sa pensée. ***

Topia dit :
Ouf!


 
Kagrenac Nacreth

Le Julung 3 Jayar 1510 à 10h54

 
*** Le Rouge regarde sa disciple. A qui a-t-il affaire ? Il ne le sait pas. Il sait juste que son sang est hors de son corps. D'habitude, il est préférable de commencer un combat avec ce dernier à l'intérieur. ***


Nchurdamz dit :
Disons que c'est pour laisser une chance aux méchants !

***
Une chance ? Le Rouge se redresse. Sans un mot, il suit la troupe formée par sa disciple et Tomasin. Il a déjà perdu son sang, il ne va pas perdre son souffle.

Il en aura besoin après tout. ***



La plume dans la main droite, je transcris Syfaria, de la main gauche je la manipule

Kagrenac Nacreth, Arcaniste au service de l'Ordre

 
Akhavë

Le Julung 3 Jayar 1510 à 12h41

 
*** Il n'a pas réagi. Il n'a pas salué le nouveau venu.
Etrange.... ***

Topia dit :
Ca ne lui ressemble pas, faire abstraction du protocole de politesse!

*** Akhvë avance. Les lunes, à présent hautes dans le ciel, font briller son pelage blanc et celui de Tomasin. Kagrenac, lui, ressemble à un gros tas de poils et de tissu qui se traîne douloureusement. ***

Topia dit :
Il n'a pas l'air d'aller bien....

*** Sans prévenir, elle s'arrête. Pose son barda, en sort une couverture qu'elle étale sur le sable. Elle l'indique de la patte à Kagrenac, énonçant d'une voix atone: ***

"Nous devrions faire une pause, reprendre des forces ici. Les alentours ont l'air calmes, la quitoune nemen n'est pas très loin, cela doit écarter les créatures du désert."
*** Elle s'assoit à un bout du tissu, attend que les deux mâles fassent de même.
La fraîcheur de la nuit, tombée d'un coup, la fait frissonner, et une brise sournoise agite sa chevelure presque invisible dans la semi-obscurité. Ainsi figée, on croirait une statue, une retranscription de songe gravée sur un mur de Korsyne...

Korsyne qui va tomber, demain....
Elle soupire intérieurement, se force au calme. Ne penser à rien. ***


 
Kagrenac Nacreth

Le Julung 3 Jayar 1510 à 13h41

 
*** Le Rouge se traîne héroïquement, mais il parvient au fur et à mesure à se redresser. Un contact. La patte d'Akhavë. Cette patte manque de chaleur. Elle froide. Un ensemble sans chaleur.

Un contact désagréable.

Un pas en avant. ***


Fais ce que...tu veux... Je dois continuer.
***
D'un revers de la patte droite, il s'essuie la truffe. Un peu de sang. Moins. Cela va mieux. ***


Le Rêve ne peut...attendre...


***
Le Rouge ne se traîne plus. L'urgence du danger. Peut-être. Ou de l'inconscience. Peut-être. Ou l'envie de... D'arriver.

Le Rouge avance.

Le Rouge saigne.

Seul le sable saura l'arrêter. ***



La plume dans la main droite, je transcris Syfaria, de la main gauche je la manipule

Kagrenac Nacreth, Arcaniste au service de l'Ordre

 
Akhavë

Le Julung 3 Jayar 1510 à 13h59

 
*** Akhavë voudrait s'élancer après Kagrenac, mais Yin la retient. En conséquence, pas un cil ne bronche sur la jeune nelda qui continue à régulariser sa respiration sans paraître remarquer le Rouge qui s'éloigne. ***

Topia dit :
Euh... Il est parti...

*** Eh bien, qu'il parte!
Qu'importe?
Elle rassemble son énergie pour plus tard. Il faudra hâter le pas pour parvenir à la cité avant le lever du jour.
Tout du moins, essayer.
Elle maudit son inexpérience, et sa lenteur.
Par Ahsha! ***



 
Tomasin

Le Julung 3 Jayar 1510 à 16h24

 
*** Là, au moins, c'est clair... Un snobage en règle... Il reste un instant immobile, la main sur le torse... Les deux se mettent d'accord sur la conduite à tenir... Non, se servir de son baton n'est pas une hypothèse ! Et il part... Là, nouveau dilemne.

Il observe un instant la jeune nelda... Puis le Rouge qui s'éloigne... Le Rêve ne peut attendre... Un instant, il continue... Trois pas... Quatre... Puis stoppe... Nouveau conflit mental... Il regarde la jeune nelda au pelage blanc... Seule dans ce désert immense... Et elle n'a pas l'air de vouloir bouger... Il ne peut pas la laisser seul. Le rouge est un grand mage, parait-il. Il saura se défendre, non ?

Il retourne en arrière, et s'assoit... dans le sable, à coté de la couverture... Le contact le gênerait-il ? ***


On peut dire que vous savez ce que vous voulez... Rappelez moi... Qui est l'apprentie encore ?

*** Un sourire fugace atteint ses lèvres. ***


Darik dit :
On devient comique, maintenant ? Hé là ! Poilu ! On se réveille, nom d'une moumoute !


*** Il ne note même pas la réflexion. C'est quand même bien, son désert. Rien. Le silence. Le calme. Qui risque d'être troublé. Bientôt. Bientôt... ***





 
Akhavë

Le Julung 3 Jayar 1510 à 17h04

 
*** Akhavë-Yin sourirait bien, mais bon. Faut pas forcer non plus. En tous cas, il est plutôt sympathique ce nelda. ***

Topia dit :
Ca change!!

*** Oui, ça change... C'est le moins qu'on puisse dire.
Elle s'installe plus confortablement sur sa couverture, se rapprochant un peu du mâle blanc. ***


*** Les yeux mi-clos, elle contemple l'étendue sablonneuse devant eux. Le silence est complet, aucune créature de la nuit ne pousse son cri, ce soir. ***

Topia dit :
Encore une situation qui pourrait être d'un romantisme échevelé! Tu les collectionnes, ma parole....

*** Si seulement l'ambiance s'y prêtait.... Mais non. L'heure est grave. ***

Topia dit :
Ouais, enfin... l'heure est nuit, pour l'instant!

*** Certes. ***


*** Son mutisme se prolonge dangereusement, tendant vers l'impolitesse. Aussi se force-t-elle à articuler: ***

"Rhon Tomasin, d'où venez-vous?"
*** Voilà, une question. Plus qu'à écouter la réponse.

En silence. ***


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