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Le Vayang 18 Jayar 1510 à 20h09
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Ce soir là, je m'arrête alors que je suis en route pour Zarlif. Je n'ai jamais visité cette ville, ni même pénétré en terre de la Dame grise. C'est en observant les étoiles naitre dans le soir et en dégustant mon pain de campagne avec un bout de fromage que je pensa à ce qu'est ma vie.
Ma vie jusque là a été une mère de la fraternité du désordre bien désordonné, comme une soeur qui se respecte. Elle m'a battu, rejeté et formé à l'entropie. Mon père lui est de la confrérie, un petit bonhomme qui vielli et qui a pris sa retraite. Un médecin arcaniste, qu'il était. De ces deux là, je pense que j'ai tiré ma spécificité en terme de sorcellerie, et ma malédiction. Combien sommes en ce monde à maîtriser aussi bien l'Arkan que l'Anarkan? Peu, je n'en doute pas....
Ma vie a été tourné depuis toujours vers la maîtrise des cinq sphères. C'est mes talents d'enseignants et de mages qui m'ont permis de gravir les échelons de la confrérie. Aujourd'hui, j'en suis chambellan, oui chambellan de l'arcane. Un rôle important, un rôle et un devoir. Ce titre je l'ai aussi gagné. Gagné grâce à mon séjour dans le néant. Un endroit bien étrange ou toutes les propriétés auxquels nous sommes habitués n'étaient pas respectés. Un monde que j'aurais du mieux examiné... mais à l'époque je luttais plus pour ma survie qu'autre chose. Il faut dire que je ne suis plus le même. Je maîtrise bien entendu beaucoup plus de sortilège, mais aussi des plus puissant. De ceu qui puise plus profondément dans vos tripes, vous vides de votre énergie.
Ce soir c'est une nuit étoilé qui me sert de compagnon, alors que je me dirige vers Zarlif. Un voyage que je compte bien exploité cette fois ci. Si je dois être le seul représentant de la confrérie, je le serai. Je lache alors mon morceau de pain, le reposant sur mon sac. Je prends mon insigne de chambellan, et après l'avoir observé une dizaine de seconde, pensant à ce qu'il représentait. Je l'essuyais et le nettoyais de sa poussière. Je ferai honneur à notre confrérie, à ma fonction.
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"Faire chou blanc" voilà l'expression de ma naissance.
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Le Merakih 30 Jayar 1510 à 13h21
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| Je suis enfin arrivée à Zarlif, c'était il y a trois jours. Trois long jours de marches, pendant lesquels j'avais pu croiser quelques rares personnes. Dont cette tydale, une matriarcale dans toute sa splendeur. Je la voie aux prises avec un champion Koprocle, la courtoisie m'a fait lui demander si elle avait besoin d'aide... Et elle a le toupais de me répondre qu'une Vorshock ou je ne sais quoi n'a pas besoin d'aide! non mais quelle effrontée je me suis dis que je me raviserais la prochaine fois. Non mais!
Mais ce n'est pas la seule rencontre que j'ai pu faire ... Au loin, car vous comprendrez quand je vous aurais dit ce que j'ai vu que je ne m'en soit pas approché, une créature qui peut fleurir à l'occasion d'un de vos cauchemards... Un Khalitzburg. La créature la plus impressionant qui m'est été donné de rencontrer. Le furyan, l'était tout autant ceci dit...
C'est sure ce chemin n'est pas celui que j'empreinterai si je devais revenir...
Enfin me voilà arrivée dans la seconde citée de l'Equilibrium. La seule qui en compte deux d'ailleurs à présent! Mais pour combien de temps? Une citée splendide, dans un tout autre style que celles que j'ai pu voir jusque là. cependant, mon chauvinisme de confrère ne peut me faire admettre qu'une citée soit plus étincelante que ma Perle sombre, ces canaux, son architecture si voluptueuse...elle me manque. Les flèches des six horloges me manquent, le bruit infernale des ateliers me manque, la cohue des marchés me manque, le cynisme de mes confrères me manque. Mais il faut reconnître une chose... Je n'ai jamais fait autant d'affaire que depuis que je suis à l'étranger. A peine arrivée à Zarlif, la verte vais-je dire, que l'on me commande pas moins de 5 potions Ultime de mana. Me fortterai je les mains du malheur des autres? Et bien oui ... Une pierre est toujurs mieux logé dans la poche d'un confrère. Là est la réalité!
En attendant mes confrères, j'attends dans un atelier mis à ma disposition au Fundeqs. Attendre est un mot... peut être pas le plus approprié. Je devrais plutôt dire je m'emploie, car il faut tout de même les pondres ces potions! D'autant plus que je reçois à l'instant une commande pour un parchemin d'entropie de troisième arcane. Une aubaine je vous dit ...
Keima dit :
Allons Osaïn'amasse pas pierre qui mousse....
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Le Julung 1 Julantir 1510 à 17h04
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Mousse honctueuse, couleur parfaitement ambrée, pas de doute cette bière est bien une bière de chez nous. Je préciserai en disant que c'est une véritable bière de Mjert. Je profitai de cette bière tout en écoutant la foule au dehors. Il ne semble pas qu'il y ait d'évacuation, par contre tous les matins on évacue des quantités de livre sous bonne escorte.
Les livres sont peut être plus précieux que leur vie. La Dame place ses priorités dans un ordre bien incompréhensible...
J'étais assis dans une salle à l'étage du comptoir, avec une vue directe sur l'entrée de la ville, un livre sur les villes de l'Equilibrium et ma bière pour me désaltérer. J'attendais à présent mes ingrédients en vue de réaliser mes potions. Je regarde mon propre stock, dans mon sac qui est affalé par terre dont l'ouverture baille comme un "ado". Une chose me choc sur le coup, il semble vraiment débraillé. Les lannières tombent exactement comme les bras des ados le long de leur corps; il semble ou ils semblent avachi et c'est le cas en ce moment. Il mérite qu'on le (les) secoue un peu. Alors je l'empoigne, et le remet bien en place. A présent c'est un soldat au garde à vous.
Qu'est ce que j'ai comme foutoir là dedeans... Mes potions, ah ou elles sont là!
Les potions sont souvent mésestimé, pas par moi. Elles sont bien plus efficace que des sortilèges parfois foireux...,
L' antidote, les petite potion de soins, les grandes... l'invisibilité... ah et celle qui me permet de courir un peu plus longtemps.
Pas de potion de mana.... peut être devrai je m'en faire une aussi? ça ne peut pas faire de mal... Ici personne ne semble capable de me réaliser des anneaux de quintescence. C'est ce qui m'aurait permis de mieux puiser dans mes forces...
La vérité, je n'étais pas emballé à sauver une ville qui n'est pas la mienne, mais il faut le reconnaître j'aimerai qu'on en fasse de même pour ma cité. Sans Arameth je serai un orphelin, ou est ce que je poserai ce sac "ado". Bonne question....mais sans réponse.
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Le Matal 5 Jayar 1512 à 07h07
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| C'est après trois longs jours de marche, sans grands encombres, que j'arrive à la cité de la Dame. Ces sorts de jambes de feu me fourmillent encore dans les canes. ce que je peux être mauvais en orientation. J'avais prévu de passer bien plus au sud. Je sais que j'ai contourné la troué de ... bon dieu ça doit être ça. Quand dans mon affolement à revoir un Jytran, j'ai fuis... Un jour il faudra que j'affronte mes peurs.
Keima dit :
Bah ... y'a une bonne nouvelle on va pouvoir dormir dans un bon lit.
Oui ce soir nous pourrons dormir chez nous, dans un comptoir.
Effectivement ce soir nous fûmes accueillis en confrère au comptoir. Je ne me suis pas présenter en tant que chambellan, j'aurais eut droit à un protocole bien trop pompeux, et je n'en avais pas la force ce soir. Je fis un repas simple avec deux confrères d'une caravane et une consoeur du vitrail. Les discussions portèrent naturellement sur l'état des routes. Ils furent rassuré d'apprendre que la route menant à Lerth était dégagé de toutes menaces. j'appris en revanche qu'eux ne risquerait pas leurs peux pour du Lannëe que l'on peut trouver à bien moindre risque ici même. Je leur promis de réfléchir à leurs suggestion, mais en leur fort intérieur, je pense qu'ils ont tout de suite su que j'irai tout de même. Ils échangèrent un regard, ces deux là se connaissent depuis bien longtemps, soit ils ont un mort devant eux soit ils savent que je ne suis pas celui que j'ai annoncé.
En allant me laver dans les bains publics du comptoir je m'endormis à moitié. Je fis un rêve étrange. Celui d'un Nelda se nommant Ulfwych. Il arrivait agité auprès de moi me criait de sortir du bain.... J'eus un sursaut qui attira les regards; mais n'en sortie pas moins de l'eau. 5 minutes plus tard une tuile tomba à l'endroit même ou je me trouvai.
Ulfwych je t'en dois une...
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Le Merakih 6 Jayar 1512 à 21h44
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| Cette aventure ruina ma première nuit de sommeil dans un bon lit depuis Lerth. Je tournais donc une bonne partie de la nuit avant de trouvé le sommeil. Le nom de mon "sauveur" me revint plusieurs fois en tête, je l'imaginais comme un ... comme un Nelda pardi. Grand, impressionnant, rêveur invétéré qui nous marche sur les pieds de ses paluches qui font bien du 60 en pointure. En fait, je ne sais rien de lui. Sauf qu'il est Nelda. Est ce celà le monde des rêves? Il faudrait que je me renseigne, sur ce phénomène et sur mon Nelda.
C'est donc quelques battements de paupières plus tard que je me réveillais. Je suis plutôt un lève tôt. Je réfléchi mieux dans la fraicheur du matin, et aussi, il est vrai qu'Arameth y est plus endormi. Or je réfléchi, aussi, mieux dans le calme. Mais ce matin, mon réveille interne ne fonctionna pas. Et c'est un mou qui s'écrasa sur ma face pour me signaler que l'aventure nous attendait.
Après un déjeuner simple, je fis mes sacs et m'en allait. C'est après deux jours de voyage que je parvins à la clairière. Nul trace de danger. Au contraire une jeune tydale était déjà sur place. La symbiose veut que l'on ait notre nom placardé au milieu du nez. Cette demoiselle se nommait Mirwen.
http://www.syfaria.com/forum.php5?f=contrees&s=1664&p=1#p37097
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