Les Mémoires de Syfaria
La région de Zarlif

De Korsyne à Zarlif

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Sujet lancé par Mraw'La
Le 23-06-1510 à 08h54
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Posté par Mraw'La,
Le 01-07-1510 à 14h24
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Mraw'La

Le Merakih 23 Jayar 1510 à 08h54

 
***
Le voyage était long.
Elle avait cru ne jamais atterrir, et puis une fois au sol ne plus sortir de la forêt. Combien de nuits dans les broussailles, où ça vous pique, ça vous brûle, ça épine par ci, ça caillou par là, on ne dort pas, on ne peut pas, on ne veut pas, trop de bruits bizarres et d'odeurs suspectes, et quand on se réveille, le matin, quand la nuit noire des sous bois s'éclaircit un peu, alors là on se dit quand même : encore un peu...

Mais il faut se lever si on veut pas moisir avec cette humidité qui fait friser les poils.
Détendre les muscles refroidis par la nuit et un pas après l'autre, undeuxundeuxundeux, elle compte pour continuer, et arrive finalement dans la plaine herbeuse, avec ces choses à ailes étranges, qui malgré le vent énorme papillonnent à toute allure sans bouger d'un brin d'herbe.

Elle s'abrite un petit moment dans le village de Minott, en profite pour acheter un peu de leur farine d'houmial qu'elle fera tremper dans un peu d'eau chauffée, avec... Peut-être un rongeur ?
Il doit bien y en avoir des attrapables, des gros des gras, dans ce pays plein de graines.

Sluurp.

Youps, ne pas baver : quelqu'un.
***



***
Le ridicule ne tue pas
- dit-on -
Et heureusement parce que sinon
On ne compterait plus ses trépas.
***

 
Mraw'La

Le Julung 1 Julantir 1510 à 14h24

 
***
Elle n'engage pas la conversation, les yeux rivés sur ses chausses, elle compte ses pas et reste concentrée.
Au moins deux minutes.

Puis son nez en l'air sniffe les odeurs, ses yeux fous zieutent les couleurs, ses oreilles pointées captent les sons environnants.
Tout est étrange, et puis ce vent !
Va-t-elle devoir arriver le poil ébouriffé ou va-t-il s'arrêter un jour ?
Et puis comment combattre ?
Parfois dans les couloirs les plus violents, elle peine à marcher.

Mais arrive, finalement.
Elle traine aux portes, ne sachant pas bien dans quel sens se tourner, un peu intimidée : ici elle ne peut se raccrocher à rien. Elle ne connait rien de rien à rien.
Mais à force d'attendre en se limant les griffes, elle sent bien qu'elle ne sert pas à grand chose et c'est finalement grâce à Penthésilée qu'elle retrouve le nom du chef - un mâle, curieux.

Elle apprend qu'elle sera sous les ordres de son amie. Rassurée, elle reprend son sac et ni une ni deux se le remet sur le dos pour rejoindre son Penthé aux mines de... De quoi déjà ?
Boh, il ne doit pas y en avoir tant que ça.

Elle demandera son chemin.
***


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Le ridicule ne tue pas
- dit-on -
Et heureusement parce que sinon
On ne compterait plus ses trépas.
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